La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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16 februari 1917
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s.n. 1917, 16 Februari. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/6w96689g1s/
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LA MÉTROPOLE I ONE PENNY Clllfl CEKTIMB ri... VIJÏ CERT UIDBi nlY fRKTIMU PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné: Holborn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois, 4 sh. : 3 mois. 12 sh. ■jfllIBH1 -- VENDREDI 16 FEVRIER 1917 No 47 | "Pas de paix sans victoire complète" ■On les aura !" dit Sir D. Haig I Menaces de révolution à Cuba t. Pas de paix sans victoire complète" , est la note générale qui se dégage l'interview que Sir Douglas Haig, ■Jralissime des troupes britanniques, [cordée récemment à des représente de la presse française. Nous di-B 1 récemment " car les journaux Loiques ne reproduisirent qu'hier terview qui avait été accordée le ier Irier et que la censure française a re-iée de quinze jours. déclarations du général Haig sont imistes quant au résultat final et à la aire des Alliés, mais on y cherche vain les promesses d'une fin préma-rée de la guerre — trois mois, suppo-Ln _ que l'opinion publique s'est Ltinée à caresser depuis les changeais ministériels en Grande-Bretagne, [Conférence de Rome et les efforts al-pands en vue de la paix. j'aurais voulu, dit le maréchal Haig, e l'impression de force que nous vous bns donnée fût encore plus forte, car |n que nous ayons fait ce qui, en réali-est énorme, il nous reste encore lucoup à faire et il en sera toujours psi au cours d'une guerre de matériel taie celle-ci. Ce que nous avons il et ce que nous faisons - surtoul Uenant en Angleterre, c'est d'assuré l'armée de l'arrière soit auss feque celle du front. Nous n'aurons pis trop de canons. Il y a des pro-ils que l'on ne sait fabriquer en ur iret qui s'usent tout le temps. Je peu> Ire qu'au point de vue de l'usure d< bs canons nous avons d'agréables sur lises, mais nous ne comptons pas sui laide de la chance, et nous continuon; [couler des canons. lien est de même, ajouta Sir Dougla: laig, des voies ferrées, cet auxiliaire rfcieux des armées en campagne. Gjrâ : aux compagnies anglaises de chemin: s fer j'ai tout ce que j'ai demandé e lême plus. Nous fournissons égalemen i matériel à nos alliés, en particulie: Russie, l'Italie et la Roumanie, e est là une obligation à laquelle nou: : pouvons faillir car il ne faut pas qu< front unique des Alliés soit faible ; icune partie. Un des journalistes demanda si 1< néralissime croyait qu'une décisioi fait obtenue par la lupture du front al nand et Sir Douglas Haig répondit est précisément ainsi que j'imagini e la décision sera obtenue. Cette guer de tranchées doit céder la place ; e guerre de mouvement qui seuli us donnera les grands avantages su quels nous comptons. Il n'y a aucw ''k que le front allemand de l'oues soit brisé par les armées franco-bri niques. Cette année sera décisive çt sens qu'elle verra la guerre déJ lé. le champ de bataille. C'est-A-diri Uemagne paraîtra battue militaire nt. Il se peut aussi que l'année de li ision soit l'année de la paix. Nou: 'érons tous qu'il en soit ainsi et nou mis tout ce que est en nous pour qu'i soit ainsi. Néanmoins je dési-e dé "er en toute franchise, à mon pay Jux pays alliés que si l'Allemagne qu une grande nation — grande par 1 "bre — ne peut être entièrement bat cette année nous n'hésiterons pas ; "Suivre la guerre. Pour notre tran et la sécurité du monde il n ' v avoir de paix sans victoire com e: car une victoire incomplète, un 01re prématurée et hésitante permet ' à l'Allemagne militaire de prendr revanche terrible dans un aveni prochain. uivant une autre version de l'inter v Sir Douglas Haig a fait d'intéres tes déclarations au sujet de ses inten s- " Que ce soient les Français, le ®ands ou les Anglais qui commen : ' offensive, dit-il, cela n'a pas d'im :ance. Si l'ennemi commence dans 1 ! ou dans le sud où nos . saillant "tent presque à l'attaque, ou dan anciens champs de bataille, nou sommes prêts à le recevoir. Sa folie lui coûtera cher. Nous avons entraîné des armées et notre cavalerie est prête à tourner sa défaite en déroute et à l'empêcher qu'il ne se réfugie dans ses tranchées à l'arrière. Il n'y a aucun doute que nous briserons le front allemand et à beaucoup d'endroits." Nous pouvons donc être rassurés que sur le front de l'ouest les opérations, qui ne peuvent plus tarder longtemps, seront conduites de main de maître, et qu'à côté des Anglais il y a des Français et des Belges qui n'attendent que le mot d'ordre pour marcher de l'avant pour la " victôire complète " et la paix. La situation relative entre les Etats-Unis et l'Allemagne ne s'est pas modifiée. Mais on s'attend à de nouveaux incidents qui pourraient entraîner la guerre à la suite de l'attaque d'un " schooner " américain qui a été coulé par un sous-marin autrichien qui ne battait aucun pavillon. Si cette attaque se confirme il faut s'attendra à la rupture des relations diplomatiques entre les Etats-Unis et l'Autriche-Hongrie qui ne s'est pas produite jusqu'ici. La monarchie duale espérait sans doute qu'un accord pouvait encore intervenir, mais l'incident du " schooner " aura fait s'évanouir les derniers espoirs. Entre temps il semble que les Allemands veuillent créer des difficultés à l'Amérique au Mexique et à Cuba, où une révolution menace d'éclater sous la direction du Senor Gomez, ancien président conservateur. Le but de la révolution serait une combinaison électorale en faveur du candidat libéral à la présidence. Le gouvernement a adressé aux ; révolutionnaires un avertissement sé-: rieux. Au Mexique le président Carran-za montre des tendances pro-alleman-; des, tandis que Villa, le chef des bandits mexicains se prépare dans le nord. Un révolte au Mexique peut être ignorée par le gouvernement de Washington, tandis qu'à Cuba les Américains, aux termes du traité hispano-américain, doivent intervenir par les armes.Les pays scandinaves ont envoyé une , note conjointe pour protester contre 'a guerre sous-marine allemande. La situation militaire n'offre pas de modifications essentielles. o—o i M. Ford renonce à sa mission Suivant un télégramme de La Haye à l'Exchange Telegraph, M. Ford ayant mis 1 ses usines à la disposition du gouvernement ' des Etats-Unis pour la fabrication des munitions, la mission pour la paix organisée i par lui sera dissoute au commencement de ; mars. Tous les comités créés dans les capitales des pays neutres cesseront d'exister à cette ( date. 1 o—o ; Les Bruxellois détestent les 1 Allemands Les Bruxellois, comme toute la popula " tion belge du territoire occupé, restent in 1 traitaDles et confiants dans l'avenir. Cel - extrait d'une lettre d'un correspondant de Bruxelles des Munchener Neueste Nachrich s ten, reproduit par l'Heure (6 février 1917), er fournit une nouvelle preuve : a _ "Il est préférable de ne pas fréquenter le: établissements publics purement belges , bien que leur fréquentation soit autorisée même pour les soldats en uniforme ; mai: cette visite, lorsque les visiteurs ne parlenl pas parfaitement le français ou I3 wallon, n'e '' rien d'agréable ; on le remarque tout de suite et l'intrus est reçu comme un corps étranger dans une fourmilière. Par suite de la réduction de l'heure de la clôture (ic heures du soir), dès sept heures du soir i , y a une telle presse dans les restaurants et les cafés à la mode, qu'il est fort malaisé d'y trouver une place. Tous ces gens qui discutent sont agités, et nerveux. Cette agitation provient en premier lieu du tem 5 pérament des habitants et, ensuite, de la 5 marée de bruits sensationnels qui prospèrent 3 ici plus que partout ailleurs." La Noël des petits pauvres d'Anvers Un accusé de réception Comme nous avons eu l'occasion de le dire il y a quelques semaines, l'appel fait pour la troisième fois par la Métropole en terre d'exil, en faveur de nos chers petits pauvres d'Anvers, a été particulièrement écouté et le résultat de not. e souscription a dépassé toutes nos espérances. Nous venons de recevoir de la Commission for Relief in Belgium, à la date du 12 février, l'avis officiel que la somme recueillie par nous, soit £242 4s. 3d.,expédiée en deux envois de £150 et £92 4s. 3d.,est arrivée à destination et aura pu être distribuée à nos petits protégés, leur apportant, avec un peu de joie, les aliments et les vêtements chauds qui auront été les très bienvenus. Nous tenons encore, au nom de la Métropole, à exprimer toute notre reconnaissance à nos généreux souscripteurs, en émettant l'espoir que cette année nous puissions rouvrir notre souscription dans notre chère ville ! o—o Curieux spectacle Il est intéressant de constater, pour l'Histoire, que Vrij Belgie, organe de M. Frans Van Cauwelaert, dans son numéro du 26 janvier, emboîte le pas à la Gazette de Francfort et à M. Camille Huysmans, secrétaire du Bureau socialiste international, dans leurs tentatives pour diminuer l'importance des instructions du Parti ouvrier belge à ses représentants au prochain Congrès des socialistes alliés. M. Van Cauwelaert, .sous le titre de "Manque de véracité reproduit com-plaisamment les rectifications et observations que le Socialiste belge de M. Huysmans a publiées au sujet de ces instructions et qui appuient surtout sur le fait qu'elles n'émanent que de " quelques propagandistes ", qu'elles n'ont pas la valeur d' " indications " et qu'elles ne vin-culent en rien la " liberté " des délégués belges à la Conférence de Paris. Il ne nous appartient pas d'examiner pour quelles raisons M. Van Cauwelaert, sous le fallacieux prétexte de " véracité ", appuie la campagne du Socialiste belge, tout en ignorant la déclaration pourtant très explicite de M. Vandervelde. Mais il n'est peut-être pas inutile de rappeler que les instructions du Parti ouvrier ; belge (voir la Métropole du 11 janvier 1917) prenaient nettement pe>sition contre toute reprise de relations avec les Allemands, se déclarant favorables au boycott commercial, et appuyaient l'abandon, dans certaines conditions, du principe du libre-échange d'après-guerre avec les Centraux. Cette façon de voir est conforme à l'opinion unanime des Belges en territoire occupé, exception faite d'une poignée de traîtres flamingants. Les " quelques propagandistes " auteurs du manifeste le savent bien. Il en coûtera cher, plus tard, à ceux, où qu'ils puissent être, qui persistent à vouloir fermer les yeux à ces faits. 0—o La déchéance des Hohenzollern Le Sun publie un éditorial intitulé : Comment en sortir? où il expose hardiment l'idée que l'on ne saurait traiter avec la dynastie prussienne. Il conjure les Alliés de refuser toute négociation avec l'Allemagne tant que les Hohenzollern conserveront le pou voir et il ajoute : Les Alliés doivent proclamer leur refu: absolu de discuter avec e-ette famille di : parjures et de fous, avec cette maison dis ; créditée de la mort. Un million de tués, di fond de leurs tombes, s'élèvent contre '1: crédulité qui consisterait à faire fond sui : la parole du roi de Prusse et de ses satel ; lites. Les Allemands finiront par refuseï d'obéir plus longtemps aux signes que leui 1 fait le " bras désseché ". Le monde entier doit répudier la bande de Potsdam. Notre confrère de New-York peut être assuré que nous partageons son opinion. Nous croyons que dans l'intérêt de h paix générale, et dans l'intérêt du peu pie allemand lui-même, la dynastie cri minelle des Hohenzollern doit disparaî tre. Les vrais Flamands Une lettre du Dr Gossenaerts Nous avons rapporté le bel exemple donné par le Dr. Joseph Gossenaerts, un des chefs du mouvement flamand, qui, condamné par les Allemands, se vit offrir la liberté, les honneurs et la fortune à la seule c»ndition d'aœepter une chaire à l'Université von Bissing. Le Dr. Gossenaerts refusa avec indignation et fut aussitôt déporté en Allemagne. Dans une lettre à un de ses amis, le vaillant Flamand donne les détails suivants sur son odyssée : Je fus, arrêté chez moi, écrit-il, dans la nuit du 24 novembre 1915, transféré à l'Université (rue Volders), le lendemain à la Nouvelle Promenade et le samedi suivant à la prison cellulaire de St-Gilles (Bruxelles). Je suis resté là jusqu'au 28 avril. Ce jour-là, je suis transféré à la prison allemande de Rheinbach, près de Bonn. Le 11-12 avril j'avais été condamné dans une affaire d'espionnage, à dix ans de travaux forcés. Le 20 août, je fus transféré au camp de Gôttin-gue (Baraque 5) pour aider à l'enseignement. Contrairement, crois-je, à tous les autres condamnés de Rheinbach, je n'avais pas demandé cette faveur, mais, comme je l'appris plus tard, on s'était beauœup démené pour moi en Flandre. J'ai connu des jours très durs; les sensations, etc. qu'un homme peut éprouver dans certaines circonstances ne sont pas à dire... Ne croyez pas, maintenant, que votre serviteur est devenu un héros et n'est plus un égoïste ; je me serais reproché toute ma vie d'avoir agi autrement que je ne l'ai fait... Je donne ici quelques leçons; j'en suis d'autres (gotique,nordique, etc.); je dirige l'école—une espèce d'université populaire,flamande, avec un joli nombre d'élèves, j'essaie de continuer un peu de travail scientifique et — évidemment — de tenir éveillé le sentiment racique, ou de le faire renaître. Nous " bougeons " de plus en plus, mais autant que possible entre nous... On devine dans ces lignes destinées a être dues par le censeur ennemi, des trésors de patience, de courage, de fortitu-de et d'indomptable fierté nationale. Sauf quelques misérables traîtres, déjà écrasés par le mépris public, tous les intellectuels flamands sont faits de la même substance solide... o—o Cruautés inutiles Du XXe Siècle : On nous signale que 50% des prisonniers belges désignés pour l'internement en Suisse ont été refusés à Constance et renvoyés dans les camps de concentration. D'autre part, sur une centaine de civils arrivés à la frontière, 17 seulement sont passés en Suisse. On assure même — mais nous ne pouvons nous porter garants de l'exactitude de ce fait — que ce sont les médecins suisses qui les refusent. Les gouvernements en cause ne pourraient-ils s'entendre pour épargner à nos prisonniers ces cruautés inutiles ? o—o Us écrivent • Le général Keim, gouverneur militaire, ne se contente pas de rédiger des proclamations. Ayant des loisirs, il signe' aussi un article dans la Taeglische Rundschau. En voici un extrait : Dans la situation où nous nous trouvons nous devons déchaîner aussi le démon de la haine. L'histoire du monde est faite de quelque chose de diabolique. A la volonté de destruction de l'ennemi, nous devons opposer le démon de la fureur allemande qui déjà une fois réduisit le monde : en miettes et créa le grand empire allemand, puis qui s'est endormi, parce que dans notre peuple et dans notre presse la conscience allemande a failli. Des événements décisifs ne se produiront pas par des accords. La politique amène toujours le malheur du vaincu. Seule l'action produit le succès. Toutes les armes doivent être ' employées contre l'ennemi, à l'extérieur 1 comme à l'intérieur. Si nous réussissons à abattre l'Angleterre, c'est la tâche de l'Allemagne de la ruiner complètement, parce que l'Angleterre ' a été notre plus mortel ennemi. Les garanties nécessaires à l'Allemagne ne peuvent pas être atteintes par les traités, mais seulement par la guerre et la destruction. Le marteau allemand devra frapper à coups furieux, jus-1 qu'à ce que des frontières formidables soient assurées à l'Allemagne et que l'empire puisse se développer librement. On croit que le général Keim est très malade... t Sous-marins " masqués " L« journal de bord de l'"U C.-Ï2 " Les Italiens viennent de remettre à flot un nouveau sous-marin autrichien, V U.C.-12 sombré devant un barrage de mines à l'entrée d'un port de l'Italie méridionale. C'est le second en quelques mois. Le premier, 1 U. C.-12, complètement réparé, fait aujour-dhui partie de la flotte de nos amis et vient de reprendre la mer. On les a appelés, en Italie, les sous-marins masqués. Au temps où l'Allemagne n'était pas encore en guerre avec l'Italie, qu'elle inondait, au contraire, de ses protestations d irréprochable neutralité, les sous-marins partaient du chantier allemand de Brème, filaient sur Pola, étaient remontés en quelques jours, arboraient le pavillon autrichien et commençaient leur carrière de pirates dans 1 Adriatique. On ne devait avoir la preuve de ce truquage qu'au moment de leur capture. Tout, à l'intérieur, était allemand : les ordres de service, le journal de bord, les uniformes des marins, tout, jusqu'à la vaisselle. On a trouvé à bord, en plus, tous les drapeaux des puissances alliées et même quel-ques-uns des neutres. Il est intéressant de suivre la carrière de VU.C.-12 à travers son journal. Il ne ment pas, celui-là, et il constitue, comme on pouvait s'y attendre, un nouveau témoignage de la duplicité boche. C'est l'oberleutnant Froser, qui commandait, qui l'a rédigé lui-même. L U.C.-12 est lancé à Brème dans les chantiers du Weserenmai 1915. Il fait quelques raids dans la mer du Nord, heureusement sans succès. Le 22 mai, il est expédié, démonté, à Pola. Son équipage allemanei le suit au complet. Il arbore le pavillon autrichien, change de nom et reprend la mer. Depuis ce jour, il a posé des mines un peu partout ; il a essayé trois fois de boucher le golfe de Tarente ; deux fois il a posé des chaînes de torpilles devant Brindisi. Il a transporté ensuite des munitions et des fusils aux rebelles de la Tripolitaine. Il a semé des torpilles devant Saint-Jean-de-Medua pour empêcher le ravitaillement des Monténégrins ; ensuite devant Durazzo pour troubler le transport des Serbes. On ne peut pas nier qu'il fasse de la bonùe besogne. Ce n'est que très récemment qu'il donne en plein sur un barrage de mines italiennes, saute et coule en quelques instants. On a retrouvé le corps du commandant dans la coupole. Ce n'est plus le journal de bord mais les leviers de commandement qui se chargent de décrire, par la position où ils se trouvent, les derniers instants du sous-marin. L'ordre était : " En arrière à toute vitesse !" Heureusement, cet ordre venait trop tard. o—o La faillite de l'impérialisme allemand Un rédacteur du Messaggero a eu un intéressant entretien avec le député Di Scalea, ancien sous-secrétaire d'Etat au ministère des Affaires étrangères. Celui-ci a mis en évidence la faillite complète de l'impérialisme allemand. L'Egypte n'a plus aucun lien avec le calife de Stamboul, a dit M. Di Scalea, et un nouveau sultan se lève pour reprendre l'ancien pouvoir des Osmanlis dans la classique terre du Yemen. Le sultan des Turcs n'a plus aucun pouvoir moral et matériel sur les différents peuples mahométans du monde ; l'Algérie, le Maroc, l'Arabie, l'Egypte ont enfin répudié tout contact avec leur chef moral, depuis qu'il est l'allié de guerre de l'empereur d'Allemagne. La Libye a donné lieu à quelques épisodes plus ou moins' sanglants, mais elle n'a pu apporter aucune contribution efficace à la grande manifestation islamique. La révolte irlandaise a avorté et les Boers, au lieu de se rebeller, ont combattu avec un sincère dévouement à la suite de Botha pour la défense des intérêts anglais dans l'Afrique du Sud. Telles sont les vraies grandes batailles perdues par l'Allemagne, batailles bien plus importantes que celles qui ont pu conduire les armes allemandes à la possession temporaire de quelques territoires ennemis. A la carte de l'Europe, dont parle fréquemment le chancelier, on peut opposer la carte du monde, lequel se lève chaque jour plus fier et plus aguerri contre la prétention à la domination universelle que nos adversaires veulent maintenant hypocritement présenter sous les couleurs d'une défense inévitable et désespérée de leurs intérêts. Les Allemands d'Amérique Pendant les quatre derniers jours, 4.700 Austro-Allemands ont, rien qu'à New-York, sollicité leur naturalisation américaine. Des brochures sont distribuées gratuitement pour expliquer aux Allemands comment on devient citoyen américain.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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