La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1915, 05 Mei. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 24 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/mp4vh5dh24/
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. •>2mb ANNÉE. MERCREDI 5 MAI 1915. No. 125, LA GRANDE GUERRE vûtJVELLE BATAILLE EN FLANDRE?— ATTAQUES REPOUSSEES — LA "VICTOIRE4' ALLEMANDE EN GALrCiE-UNE BATAILLE ACHARNEE _LES DARDANELLES—TOUJOURS IES PiRATES. Ojjnnbcon pouvait le prévoir, les Allemands r, tiennentpais au .grand effort qu'Us ont •o'irDt il' y a quinze jours au nord et au nord-.- d'ypre?, effort qui ne leur a. permis, an „rij 'de pertes . iinmenseSi que de gagner |îi£jq«ea kilomètres carrés de terrain, sans nouïoir réussir d'aucune manière à percer le iront des Alliés. j]$ reviennent roaiu tciiànt à la charge, et les aoovelles que nous arrivent du front indiquent qu'une-nouvelle aitacfue est on cours sur une ,'ycdûc' assez :oonsidcrablë des tranchées en logique, sans qu'on puisse encore di.ro si cette gtjaque se*, développera en bataille, comme cfmW^iiept l'md"rqucT: les nombreux transporte'de troupes, de càn'dus et de munitions lue 1rs Allemands effectuent à l'arrière. unique ofBèieklrançais d'hier après-rodidit simplement que d'eux: attaques contre virant anglais au nord d'Ypres ont été re-c<RKCcs,v"I'*ûnc'''"dajis 1 a.*-iiùlt de dimanche à [ 'né, l'outae d^ns la soirée, de lundi, mais les i ./,-pÉchoe holia%4ais.es. ...parlent d'une formidable canoniiade. autour -d'Ypres qu'on put cjtendre pàrtp^fc ;ettj.Flandres,' de •nombreux 4$tifs-.fit ^^^^mbrabâef;.'btessés allemands arrivant à Courtrai, Ingel munster, Rollegeiu. tBouiecs. Mais .eeS'nouvelles ne nous disent .«déminent rien .sur les 'événements militaires. 1 Sur les autres points '(fil front occidental,, lé aime règôfeV- Dans TAr^onUe, près de Baga-'211e,les Fran^aÎBont. gagne quelquo terrain et dans la nuit d'e.diinanche à; lundi, ils ont repousse une dttaque^c^ntre Jc.Bois-le-Prètre. La presse„aHem;ando. est pleine de clameurs airsn^efctfte'Va nouvelle- ■" victoire " de- Gaiicie oifeUe représente :eptnme pîus considérable némeque les succès obtenus par Hindenburg soi lacs Masuriéns. à -Taniienberg et à Lodz. Bcriin pavoise et illumine,-et. les écoliers ont reçu un jour de congé: . Le . communiqué autrichien prétend que les forces austro-alle-oaudes ont repoussé .lès Russes sur tout le •ont de la Gaîicieoccidentale s'etendant par Malastow, Gorlice .ot- Gromnik au nord de cette ocalité, infligeant de grosses pertes à l'ennemi >\ capturant SO0Q prisonniers. En outré, les .liistiô-Allemands auraient forcé la Dunajetz. U-maTîlieitr, pdur les Alîemarids, c'est que le •oromuniqué -russe, ; toiHouïs.-si véridique est •i modéré, ne reconnaît nullement ces faits. ïl indique siixrplemeht qu'une bataille acharnée a •flmnîencé samedi-sur le front s'etendant entre i basse Nida jusqu'aux .Carpathes dans la région de Gladychefly mais il n'en donne pas <• résultat. Il est très possible que le recul ru-re, s-'il a réellement en lieu, soit tout téméraire.La victoire allemande s'elle existe, aurait, wur résultat de' permettre de tourner l'aile droit»; russe et de diminuer la pression du :rand duc Nicolas sur les Carpathes, mais il n parai i. guère que, jusqu'à présent, ce 'résultat soit en vue, les Autrichiens eux-mêmes •connaissant cjue la situation dans - les Caraïbes reste inchangée, et qu'ils ont repoussé 'les contre-attaques. D'autre part, dans le œènie secteur, les Russes ont pris d'assaut le monfcJIakuyfcàl vè'rs Stryi et Gélovetzke, capturait trois cents prisonniers, dont dix «Scier s. D'autre part, il semble que le raid a'iletn'and vers 'Libau "et" Riga se. soit arrêté. Enfin, il.convient d'ajouter que,-jusqu'ici,- tous !es:s.ucc©s allemands en Russie se sont épuisés dès que les troupes' assaillantes' se fussent éloignés de.leurs basés et de leurs lignes de âmmiinieation par .chemin de fer, et qu'ils •l'ont jamais conduit à-des-résultats tels qu'ils ^pécheraient lés Russes de reprendre proinp->mcnt l'offensive. Noublions jamais que les réserves d'hommes des deux empire^ de "Kurope ôentrale sont inépuisables et que telles des Russes peuvent, être considérées <»mme illimitées. Et attendons avec calme et confiance.la suite des événements. La. crise italienne... si toute fois crise il y a, ^jnhle.. être.. rqjmise" â ' date ultérieure, puisque r.. mi-- Emmanuel-.-, a rèfusé d'assister, à "-'nîijQ^j^ôp-'dii''' mtmumènt de Garibaldi, [ îloErf- que -.-s'a présence avait été: annoncée «iinme nrm déclaration de guerre ; l'explication Je cette action -est fort ' imprécise. La liste des victimes.-.de.-la piraterie allemande s'allonge ;'depùi's.dimanche ils ont coulé chalutiers.- et- ^aafe.-,vapeurs dont 1 e ''Mlwii^v îë\;/' Liiila et' 1"' " American," o'is trois rK>rVeg.ien.s? et. le "" Elida " suédois. '•'Hçtio.n de l'Allemagne, en torpillant le '^®Oi^it'î<navire américain, est très acerbe-!'ii:rrt critiquée «aux Etats-Unis, où l'Affront • unt^.après celui .du " P;. Frye " est très ^rtement ressenti ; et. les journaux voient là-^cdauH Un véritable acte de guerre, d'un iractnro très gravé, et pouvant donner lieu à [' conséquences fort étendues. Les'^ Etats-''•"îi*-n?ayaai,:.à.; nôtre-".-avis,-' pas la moindre 'vie d'entrer en guerre/" se Contenteront sans .hôte, ..d'une .indemnité pour la coque du navire; " " : [ BELGES .- AURONT DE LA BIERE. .Kos- IrrasÉieHVs'^^ m'anguai-cnt de nia:tière!s' p.re-'n!^rcs:-tte«c^#es V:f?i'"fa.briéation de la bière. , Apr6s dp longues;démarches, nos brasseurs, • 'Ut le comi-i.ë sé.c'o'mpûsc de.MM. Wié'lemans-^•^C^-^>ndéiQy>r'^nibreçhtsrVerhaeg.hen-^àcyêr, De 'B'ecKér^Eemy et baron de Mé-'n^; rni t; obtenu 'cl o A nglete r re l'autorisation faire entrer en Belgique—sous le couvert de ' ^-gation des Etats-Unis—les matières pre-"lières. - -i' ' < Et nop compatriotes continueront à avoir la ' !eré qui leur est chère. CONDAMNATION DE M. DE BUE. annonce que H. De. Bue, questeur à la a été condamné à. deux ans d« prison i 11013 ^ huit, comme on l'avait dit tout pour avoir délivré leur indemnité Chamhre> 1 LE SOLDAT BOCHE. ■ 7 UN JUGEMENT AUTORISE. Nou9 n'avons aucune raison d'aimer le feld-maréchal baron von der Goltz (Pacha). Ce •gorille à lunettes est un de nos ennemis'les plus proéminents. Il a certainement pris part à la préparation de l'agression machinée longtemps à l'avance par le grand état-major de Potsdam contre.notre pauvre petit pays. 11 compte parmi les innombrables traîtres qui ont aidé à subjuguer la Patrie belge. En outre, rious avons réssenti vivement l'injure que'con-stitua pour nous, la présence pendant un certain, temps, à, Ja tête.du gouvernement général allemand (et essentiellement provisoire) de la Belgique occupée, de ce Poméranien lx>uffi mâtiné de Turc. • Î1 nous parût en effet offensant. pour notre, amour-propre d'hommes libres,, hautement civilisés, chrétiens et 'morio-:games, que le Kaiser envoyât à Bruxelles pom ' ' mat ér " les " féroces '• Belges " coupabl'ès d'ayoir-tait échouer son fameux Plan, l'ami du sultan rouge, le confident d'Enver-Pacba 'l'assasëin, l'homme chargé, par la grâce d'Allah, (l'essayer de sauver Byz^-nce de la pourriture définitive. Enfin, si .von der Goltz (Pacha) valait mieux que von Bissing, nous ne saurions oublier qu'il est l'auteur responsable de la scandaleuse comédie organisée au ministère do la guerre de Bruxelles, dont le§ ur-môïres, cambriolées par ses soins, devaient iservir à révéler, après deux mois de banditisme armé, la prétendue traîtrise do la Belgique! Nous n'avons donc aucune espèce de sympathie pour le chef. reconnu ;(ét essentiellement provisoire) de la deuxième armée-turquo préposée'"a la défense' de Cbnstàntinoplo. 'C'est un Boche, bochisarrt et embochisié, prêt à exécuter toutes les bochonnierips qu'on voudra pour la plus grande gloire de la Boehie et de son chef, Attila, deuxième dû nom. ^ Mais cela ne nous empêche pas de reconnaître (et nous prions la " Gazette-de Cologne" de ne pas traduire cetto phrase sans en reproduire aussi le contexte), qtie c'est une homme non dénué d'une certaine intelligence, ni même de quelque jugement. Il connaît bien son intliéu habituel, l'armée allemande et l'armée turque et, ce qui vaut mieux, il sait les apprécier à leur exacte valeur. A un moment où toute l'Allemagne se-contorsionne dans une crise épouvantable d'auto-adiniration frénétique, semblable sang-froid est peut-être digne d'admiration.Ven der Goltz (Pacha), .fait même mieux. Non,seulement il juge toujours exactement l'armée à laquelle ii appartient, et cela à une "heure ou n'importe quel .civil de 1a. '"libre" Allemagne .payerait certainement de sa tête la fantaisie d'en dire "cé qu'il pense, mais encore il a lé courage d'exprimer publiquement.,cette opinion. Peut-être, ce courage est-il; moins grand que nous le croyons. \ on der Goltz se trouve en effet à . Constantinople, où l'on a grand besoin de lui: Eh parlant avec franchise de l'armée allemande, il ne critique pas ses propres subordonnés. Nous doutons fort qu'il se permettrait d'en agir de même à l'égard de l'armée turque, et ce qui nous confirme dans cette opinion, c'est -qu'au .cours d'une interview récente au sujet des opérations dan? les Dardanelles, il a parle des hordes ottomanes avec une admiration sans mélange qui doit être, semble-t-il, assez loin de sa pensée profonde. Mettons donc qu'il ne faille au Pacha germano-ture.qu'un demi-courage pour parler de l'année allemande comme il"le fait : pour un Allemand, aujourd'hui, ' les demi-courage est. déjà - une vertu! _ - . L'ancien gouverneuïrgéneral de la Belgique est donc allé'sur le théâtre occidental de la cuerre, comme ils disent officiellement à Bei-lin. Il est venu, et, s'il n'a pas vaincu, .il a du moins vu. ' - Et ce qu'il a vu, il l'écrit dans une lettre adressée à l'Association de la jeunesse allemande. Voici le morceau:— J'ai observé sur î'Yser que notre jeunesse marche au combat avec une vive ardeur et une «rande bravoure. Mais elle s-'entend moins bien a s'oi^aniser rapidement et conveu-ablemeni après la bataille, à se procurer un abri et des vivres, et «à prendre ces mesures de sa propre initiative, Sans attendre les ordres d'en haut; bref, elle ne met.pas suffisamment en pratique la mâxime de l'association* de_la jeunesse allemande: " L'homme est ce qu'il est par lui même." , Pareillement, lorsqu il s'agit de surmonter la obstacles de'tous genres que l'ennemi dresse devant nous, ou bien d'attaquer par surprise, oi, d'apprécier les moyens ...de défense do • Tadver-saire, n.os hommes goht encore un peu inférieurs â leur ;tâche. Les expériences de cette grande guerre noué permettront dé combler .'plus tard ce; lacunes et il noust faudra profiter soigneusement -enseignements ainsi reeueillds. On appréciera' cette critique, parfaitement claire et nette, quoique nécessairement cOnçue dans des termes prudents et niodeTés. On l'appréciera comme un aveu direct, venant d'une des plus hautes autorités militaires allemandes, d'un homme qui juge sainement, et qui connaît ses soldats et son pays. Ce jugement est irréfutable et peut se résumer en une seule ligne, mais combien significative et riche, pour nous, de raisons d'espérer; le soldat allemand est une machine. il est totalement dépourvu d'initiative, il ne marche que sur des ordres d'en, haut et, après neuf mois de guerre, il n'a rien appris sous ce Tapport ! Certes, le maréchal von der Goltz (Pacha) n'est pas le premier critique militaire qui ait fait cette observation si importante: les chr-fs des «innées belge, britannique et française l'ont répétée à. satiété et l'ont opposée aux qualités d'initiative, de jugement, d'organisation dont leurs troupes n'ont cessé de* faire preuve depuis les débuts 'de la campagne, et qui, à elles seules, ont Souvent -décidé de l'action en leur faveur. Mais ces jugements quelque sincères, quelqu'autorisés qu'ils fussent, pouvaient paraître entachés de partialité. L'opinion du maréchal von der Goltz publiquement exprimée et basée sur des observations personnelles, est définitive et lève toute espèce de doute. Ainsi, l'armée allemande n'est qu'une machine, perfectionée, puiseante et préparée de longue main, certes, mais dont les soldat? ne constituent que dés rouages, des unité; inertes incapables de raisonnement et qui sont complètement désemparées lorsque, comme i arrive tiop souvei- Jaos là vraie guerre» les > ordres,- les ordres sacro^înis font défaut LA BATAILLE D'YPRES UNE NOUVELLE ATTAQUE: DESILLUSIONS ALLEMANDES. AMSTERDAM, 2 mai.—Les bruits de vie toire qui ont circulé par toute l'Allemagne, î la suite de s"succès momentanés que les troupes allemandes ont obtenu près; d-Y-pres, grâce i l'emploi de bombes aspyxiantcsi se sont cal mes, après .trois; jour s de. délire, et la joie r fait- place à la déceptioû-à l'annonce de l'arrê des opérations. Lé peuple berlinois,, qui avait pavoisé'par tout, qui avait chanté victoire en- présent an' son bon.de pain au garçon du restaurant qu lui, de son côté, servait des " Krie^spéiscn ' (plats de guerre), ainsi que de la bière moins bonne et plus chère, le " stolzer Berlincr," le fier Berlinois qui, croyant tenir Ypres, voulai Calais et; Duukcrque, à cette heure, il gronde il rage de colère. Il veut une bataille décisive Les échos.do la colère qui,gronde, les pleur; versés auprès des milliers de blessés que le: .trains amènent sans " interruption à Aix-la Chapelle et à Cologne, ont éniu l'autorité mili taire, et l'on annonce aujourd'hui qu'une n.ou velle attaque décisive sera faite sous peu dan: lès Flandres. Nous voulons Calais et Dunkerque.'? Ces' Ie. cri dé. guerre .poussé par; les nii lliérs de soldats concentrés sur. le front occidental.. . ; Les correspondants à Bruges, Ecclob, Cour tr.ai et Gand du" " Telegraaf " d'Amsterdam télégraphient que des mouvements de troupe: s'opèrent dans ces . villes. ' De leur côté, les Alliés ont reçu de'grand: renforts; leurs positions sOnt bien établies e :les aviateurs font des reconnaissances mul tiples. Ils jettent des bombes-.sur les dépôt: militaires, ils détruisént les jonctions "de. che mins de fer, -ils attaquent les aviateurs enne mis. En un .mot, leur dévouement .est, àdrni rable et leur courage héroïque. .. Les blessés allemands qui viennent, de '? bataille d'Ypres sont amenés à Bruges, et or voit circuler des trains de la Croix-Rouge eom posés- de .plus de trente voitures. La plaine qui sépare l'Yser de la ville de Bruges est bombardée avec violence par le: aviateurs alliés, et il est.certain que de-nom breux soldats allerhands ont été touchés pai les bombes.. La ville d'Osteiide n'échappe pa; non plus;aux,visites1 des aviateurs, mais or ' ignore' absolument' 'quelles éri sOrit les suites vu qu'Ostende reste complètement isole. Cetti. • ville ir'est -.en. éojnmuriic'ation avec aucunt autre et- la-situation de r la • population y ék certainement des plus lamentables. Sur les- toits de l'Ecole-normale, située rue Saint-Georges, à Bruges, transformée en am b.uTance; on a peint de grandes croix rouges e'ommô indication aux aviateurs^alliés de res pecter ces bâtiments. A ce sujet, le coiTes Frondent du " Telegraaf ".remarque que jamais les aviateurs alliés n'ont laissé-tomber'leurs projectiles sur la ville et qu'aucun Bru^eoi; n'a été tué ni même touché. Le correspondant de Courtrai signale que les blessés allemands qu'on amène dans cette ville sont dans un. état pitoyable, et. que 1< nombre en est tellement grand que les perte: subies au cours des dernières batailles doiven avoir été aussi grandes' que lorS de la première bataille, en novembre. ' D'après ce même correspondantrles position: près de Zillebeke et Zandvoode, sur le front de la Lys à Menin, seront défendues avec la. der nière»violence. Malgré les bruits les plus con tradietoires, Courtrai reste relativement calme ■ La.situation-est- moins bonne à.Menin, dont h population s'élève à environ 16,000 habitants Les écoles sont- transformées en écuries, li couvent est rempli de blessés.; le cimetière . empli de cadavres allemands. Menin est une vraie ville militaire, et ,ei supporte toute la charge et les souffrances La ville n'a pas subi eie dégâts; mais entre Ménin et Ypres 's'étale un vaste champ de morts, de .ruines et de destruction.* Sur. le territoire de Moorslede^ à Une lieur» ■ de Roulers, il y a un grand cimetière, ou re ■ posent, des milliers- de cadavres. L'église d< Moorslede regorge de blessés. Les tranchée: sont à trois kilomètre^ du village et les soldat allemands, quand ils sont au repos, se terren élans, les caves des maisons détruites ou dété riorées. Les troupes de réserve cantonnant.î . Bruges vont, au fur et à mesure, combler le; vides. L'artillerie de . campagne est. installée au- sud de Moorslede. A chaque instant batteries doivent être déplacées, car les avia ; teurs.. anglais et français viennent oonstam ment reoonnaître leurs positions. L'artillerie lourde est . placée au nord de Moorslede. Le correspondant, à Gand du " Telegraaf ' iignale que 600 blessés, 'venant du f-ron d'Ypres sont arrives à Gand^Saint-Pierre, Oi en. attend de nouveaux. Le même train arpe nait aussi quelques prisonniers anglais, que 1: foule acclama avec chaleur. — Nous apprenons 1a. mort de M. Henri Jou veneau, premier président honoraire à la Cou; d'appel de Bruxelles. -— Le banquier assassin Louis De Coen pas sera devant la Cour d'assises du Brabant L 17'mai. Il sera défendu pdr Me Bonnevic. Cette constatation s'applique aux éléments le. meilleurs et doit donc être^ vraie, à fortiori pour les moins bons, à savekîr les réserves. Cei manque- d'initiative-, ce màchinismi brutal, .a permis à l'armée belge, intiniraen moins nombreuse-, moins bien outillée, moin-bien préparée d'arrêter pendant trois semaine; le torrent des hordes allemandes contre Pari; et de résister pendant quinze jours sur l'Yse au "rush" germanique contre Calais; il î sauvé la petite armée anglaise de la destruc tion,.à Mon.s et à Charleroi; il est la raison d< la victoire de la Marne; il n'a cessé, pendan neuf mois de guerre, de priver les Allemand; de l'avantage évident que leur conféraient leu supériorité numerique et leur longue prémédi tation. On peut être sûr qtj'il sera l'aTtisan fatal di leur ruine dès que la supériorité numérique e l'avantage de l'organisation offensive ae tron - feront* à Jçrur^gur - du dc&-"Alîîés/ LES ALLEMANDS JUGES PAR EUX-MEMES. CE QUE LEURS CIVILS ONT "SOUFFERT" EN BELGIQUE. IX* Vers onze heures et demie arriva urr agent - de police; à notre demande-d'être protégés, il i nous répondit qu'il ne pouvait rien faire et il ' nous conseilla de ne pas faire de lumière afin ■ do ne pas attirer l'attention de la population, ■ Il dit que, pour le reste, son service prenait ' fin à minuit, ce qui arriverait après lui était indifférent. 2. Le chauffeur Johannes L., du navire de la ; Hansa •*' Wartburg,". déclara que le 2 août, deuj ' ofîiciers belges vinrent à Anvers, à bord du . batf^u et y brisèrent tes appareils de télé-| graphie sans fil. Quand L. se trouva pai hasard en ville, il vit qu'aux quais, de nombreux cabarets allemands étaient brisés par la : populaœ et que des Allemands, parmi lesquels ; des femmes et des jeunes filles; étaient à "la ; sortie de ces cabarets, maltraités par la populace.' Dans une rue un petit enfant de trois ans et demi fut jeté de la fenêtre et, selon son opinion, intentionnellement. Il croit, d'une j façon catégorique qu'il s'agit d'un petit enfant allemand. 3. La cuisinière- Magdala Iv> fut arrêtée à ! Mons et traitée en espionne. Elle passa edeu^ jours en prison, sans recevoir de nourriture ni de boisson.: Elle fut couverte 'd'injures. Or: insulta devant elle l'armée,allemanele.- Quanc ; elle voulut-venir en- aide à une femme allemande qui lie connaissait pas le français, or ; lui ordonna de se taire avec lés môts sâlef cochons! " Comme. ,on nè trouva .aucune . preuve- contre elle, elle-fut relâchée et" se ren.dil ; à'Bruxelles. Ici, il .amva" que le conducteui d'un trahi-la reconnut comnio de nationalité allemande. Il la jeta du tram pendant que . cèluirci çtait en pleine, .coûrfee ; elle fut "grave, ment blessée. Elle vit comment un jeune bornnie, à la Boûi'se, fut.' entouré et maltraite jûsqu 'à ce qu'il tomba sur le. solPendant sor ■ séjoûr 'a Bruxelles, elle-fut arrêtée et c'ec: jusqu'au' moment où les Allemands arrivèrem i dans la ville. Les seêuis qui dans la prisor ; exerçaient la surveillaneîe sur les femmes, se plaisaient à la provoquer. "ÉJÎle se plaint vive ' ment-de Ja nourriture et décj.8re"qufelle -n'ctail ! pas mangeable. .4.;Le' maître ' brasseûv Erwin . déclare . que,' lorsque La*/ guerre -éclàta-, il dut abandonner-ses fonctions _dans la. brasserie, belge ' Pi u* tard. des soldats ; bfjigesj'.. vinrent le i cherciier dan sa maison......Çoi' '.'cours.,dciro'ulc il' fut atteint par des pierres et attaqué pai • des soldats. A' la gàré,.»lî'eut.'a subir lé§'màu • vais- traitements de part, dé soûs-Offîcier.-. qui l'injurièrent. - •ï*ïus, t-ard-il. fut -relâché,- f - la demande de son patron. . 5. L'ouvrier mécanicien ' Èrnst H... de i Hemixera, près d'Anvers, fût arrêté le o aoûi i par des soldats belges. En prison, il -fut injurie ; par des soldats, et il estimé qu'il n'y' a pa: liou de croire que cela se produisit sur ordre • des officiels. Quand,_ plus tard, il fut con • duit,'les menottes au poin~» à la genelarmerie ; il rencontra des soldats qui l'attaquèrent, sans ; que les gendarmes fissent quelque effort poui - le protéger. A-la gendarmerie; un officier des > gendarmes, lui" pôrta un coup de' p'oing à U figure et,1e frappa à. la tête, et aux jambes ' avec- une matraque de eaoutehouc.t | Reprenons- les. éléments de ce rapport ;-r- La, première charge est relative .à un suj,e allemand eiont la populace aurait tâché de se t saisir et dont elle aurait brisé les vitres de st maison. La seconde se rapporte à de; : cabarets, sur lesquels' la . populace'• se serai' , également livrée à des destructions, et à des sujets allemands malmenés. -La troisième.re l late l'arrestation, d'une allemande, prévenue . d'espionnage, et les injures dont elle aurai' i été l'objet dans la rue. La quatrième et U î cinquième sont des déclarations de deux Aile mands arrêtés par des soldats belges e • rudoyés par eux. L'esprit ne peut pas ne pas être frappé, î la lecture des cinq faits relevés dans les rap > ports allemands, par leur médiocre portée, pa. s leur défaut de précision et par.la fragilité des j dépositions. Les faits, ne . repensent que su; ■ clés déclarations unilatérales, uniques pou; i chaque cas et extrêmement sujettes à caution. 5 Si même, leur véracité était, établie, encore î ne pourrait-on y voir que quelques excès in > é.vitàbles dageette partie de la population tou • jours prête aux manifestations turbulentes, oi - quelques rudoiements de soldats énervés. 5 D'autres témoignages allemands mettent er lumière le caractère exceptionnel de ces mani festatiôns populaires ' et . l'empressement des k autorités belges à les réprimer sévèrement. 1 C'est, en premier liéu, la déclaration spon " tanée suivante envoyée par un Allemand, le lf 1 septembre 1914, à la " Gazette populaire de Cologne " :— " La presse allemande a été remplie pendani . ces quinze derniers jours, par de nombreux récits des actes, dé brutalité commis par les . Belges sur nos compatriotes et l'on pourrait . croiro que la Belgique entière est un vaste coupe-gorge d'où les Allemands' ne pouvaieni sauver leur vie que grâce à une chance par : ticûiière. s " L'auteur de ces lignes .ne veut pas mettre , çn doute, le moins élu monde les nombreux faits qui ont été rapportés,- Il a. été personnelle » -ment témoin de la.façon dont la populace eli h centre de; Bruxelles,, soulevée par la. nouvelle i de. la première démarche allemande, a donne ^ cours à sa colère, en s'attaquant à des restau ; rants ou à des magasins allemands. Il- es' ; loin de -vouloir excuser aucun de ces actes. I i tient • seulement à affirmer que ces déborde - monts sont le fait d'une bande désordonnée î fournie par la tourbe des bas-fonds du peuple b " ...L'auteur de ce récit a dû quitte: 3 Bruxelles avec sa famille le vendredi 7 août, i r la première heure du jour. Nous avons dî . passer la nuit du jeudi au vendredi au Con sulat allemand qui se trouvait déjà; sous lî î protection américaine. Environ, C000 d'entre t, nos compatriotes s'y étaient rendus avec leu - femme et • leurs enfants, emportant a^oc en? ttaeixjTie.s: LES BELGES EN ANGLETERRE. On serait en droit de supposer. que,, pour certaines privilégiées, l'art dramatique possède ,des vertus particulièrement conservatrices .et que- quelques reines du théâtre semblent narguer impunément l'inexorabilité des années. 11 en est ainsi de Béjane, qui nous apparut aussi'jeune; aussi vaillante, aussi savoureuse-ment personnelle que jamais dans le rôle .de " Madame Sans. Gène" qu'elle créa â Paris et dont une reprise des.plus heureuses eut lieu 'lundi soir au " New Theatre,'.' devant un public très nombreux. On fit à l'artiste, en laquelle Victorien Sardou'trouva une interprête idéale, uu succès des plus'flatteurs, et Réjane fût chaleureusement ae^iamée et plusieurs fois rappelée après chaque acte. Quelques artiste», aimés du publie.*, entouraient de façon fort honorable Mme.'Béjane. Citons parmi eux: Mme MirvaL, une sculpturale reine Caroline; Mmes"; Tessier, Snell, Tourneur et Orbey. Le rôle de Napoléon, créé par Duquesne, trouva en M. Tourneur un interprête consciencieux mais manquant un peu d'autorité; M. Bosman fut correct en Toue;hé', tandis que M. Mailly fit de son mieux pour silhouetter la mâle, figure du maréchal Lefobvre. Rendons hommage à la fougue juvénile de M. de Warfrag, dans le rôle de Neipperg, à. la fantaisie de M. Desplas cjui fût parfait en: Des-prtâux, et à l'excellent jeu de M. Maréchal en Savary. Après l'accueil de cette première "* Madame Sans. Gêne" peut être assuré de vivre une, série fructueuse de représentations au* coquet théâtre de St. Mart-in's-lane. •» • • Le>s Belges auxquels-des propositions seraient faites d'émigrer vers les pays d'outrêmor, •feraiemt bien de se mettre au préalable en rapport avec le consulat-général de Belgique,".37, . Bedford-square, Londres, W.C., ou' des renseignements leur seront donnés. è C est d'excelleiité façon que le "' Cycle d'art belge" a inauguré hier après-midi, devantun publie trié sur le volet, la sérié des conférences qui serviront à caractériser, en une courte revue, les expressions d'art- de notre cher pays. Notre excellent confrère Delchevalerie, par son érudition et par sa parfaite connaissance de notre littérature nationale,. était parfaite-. inent autorisé pour prendre le premier la parole,. Il fit de façon séductrice, prenant eom nie sujet: "Vers" et. prose de chez nous," l'historique de ne>s lettrés' belges aussi intéressante que caractéristique. Faisant l'énuméra-■ tion - combien glorieuse, dé :ceux qui,- roman-fier--ou poètes,-s-'jIlUstrèréntc-parv'la plume, il cita, tour à tour les Oli. De. Coster, Pirmez, ; Leinohniei\ puis Emile. Verhaeren et Maeterlinck^ dont il démoritra la puissance lyrique. Après avoir parlé d'Albert Giraud, de 'G.ilkin et de Georges Eeerkhqud, le conférencier jeta un regard-sur les différentes revues littéraires ayant vu lé jour en Belgique et rendit hommage à.nos écrivains modernes qui ont nom: Carton de Wiarfc. Maurice des Ombiaûx, Jules Destrée, ; Garnir, Rancy, Adolphe Hardy, Van Offel, i Henry Davignon, Isi Collm, Valere Gille, Charles. Bernard.et d'autres encore. Én une péroraison, chalèureusement applaudie, M. Delchevalerie dit qu'il n'a pas voulu exalter des individus mais glorifier la puissance naeraire de la Belgique. Tôus nos écrivains, i dit-il, furent des patriotes qui dans leurs œuvres magnifièrent la Patrie et la stoïque volonté-d'indépendance propre aux Belges. A l'issue de la conférence M. Lambotte, directeur au ministère des beaux-arts, trouva des paroles bien senties pour féliciter notre ; confrère Delchevalerie de sa charmante', ca.u-1 serie et. le " Cycle d'art belge " de son excel-; lente initiative. i mettre leur vie en sécurité et d'être ramenés dans leur patrie sous une protection officielle'. . "J'y.;ai réneontré beaucoup de familles de l'étranger, qui s'étaient enfuies.de la frontière , française, qui avaient passé déjà deux jours et . deux nuits sans quitter leurs vêtements et qui avaient été nourries de la façon la plus précaire. Serrés les une contre les autres au Consulat d'Allemagne, nous étions assis sur le plancher, dans les corridors et sur les escaliers. -, A cause, probablement, du sérieux danger qu'il i . y a.vait à tenir rassemblées des personnes en si • grand nombre, dans une maison, relativement • petite et,.par ccrnséquent, mal éclairée, il fut décidé vers minuit de nous transférer au ; Cirque, royal. C'est un grand bâtiment, très . spacieux et • bien aéré, qui se trouvait à . quelques minutes de là'et qui est La propriété i de la ville. Pendant ce transfert, de même qu'ultérieurement, dans le. cirque même, et le lenelemain, à Paube, pendant le trajet jusqu'à . la gare, nous étions surveillés par des solelats de la Garde civique, qui se conduisirent avec tant d'égards que l'on avait l'impression qu'ils étaient chargés de notre protection plutôt que i de notre surveillance. C'était certainement un spectacle lamentable que celui des innombrables fugitifs a.vec femmes et enfants et nous entendions, malgré l'heure si matinale, leïs ex-' clamations de pitié des habitants aux fenêtres ele leur màisûn. Les soldats ' témoignèrent d'autant de compassion." Il n'en était pas lin ' parmi eux dont l'expression, les paroles, les gestes ne trahissaient l'humaine pitié. ' Piu-' sieurs gardes civiques se1 montraient s.e-courables aux malheureux en portant, leurs valises ou leurs enfants. Le bourgmestre Max lui-même arriva eu automobile à deux heures du matin pour s'assurer personnellement que tout se passait en bon ordre. Dans le cirque, c'étaient encore des soldats qui s'occupaient des enfan ts, distribuaient du lait et de la nou r-riture. Un témoin oculaire m?a raconté qu'ils les avaient vus se cotiser au profit d'une famille sans ressources. Un officier de mes amis, qui était de service» ne me . laissa pas tranquille que je ne lui eusse confié ma femme ' et mes enfants, afin de les conduire, pendant l'attente dans le cire^ue, chéz-lui, à peu de distance. Les soldats qui furent chargés de rechercher les armes se donnèrent toute la peine du monde pour parÎT allemand tant bien que mal. En un mot, chacun fit tout ce qui était en son pouvoir pour secourir les fugitifs." * Voir Métropole du 4 mai. I Voir " Crotenborgs Afkonblad "3 -du • 2^ moniteur belge. DES 25, 26, 27, 28, 29- ET 30 AVRIL, ACTIONS D'ECLAT. Par arréto rojal chx 13 Janvier JSi'5, le Jlignou, F.-J.-A., do l'artillerlo* de là 16o b'riç«k, - (a nommé liouteiuint, pour lo t-anjg-froid et courage excep-ttouncl qu'il a' montrëa au combat de KattermcnLcr-Boecli, lo 12 septembre 1.914. NOMINATIONS'DANS L'ARMEE. Par axrclc royal du 26 novembre,..ont ct,6. uommeif.; . Di#,n5 l'artillerie : LicuLenaiit, le sou^-licutensuit Pairrcrr.i i *. ; E.-P. A.-G., do rartilleric. do place, à l'-ihipcttion dcé tra-Tail-leurs belcee; Dana lo génie: Lientenant. le fouf.-lîcutr.u'ant 3ûnicrinsh, J.-J., de la compagnie de projeetcum Hu-génie; Dans lo er.rTiee Tétcrinairc: yct^rinairo dp ' 2o .rJar#r, In l'étôrmaire do 5o ciaese Thi^oee, H., du-1er reliaient do lanciers. Par arrête royal du 27 décembro 191 <1. ont. ê.tc nommés: Daju. l'artillerie: Lieutonant^, les exait-lieutcnaiitii Stoùvcna» kere, C -J., do l'arUlleric du 2e régiment mixte; ct'Godeàus, . J.-R., du 7o régiment ; Dajis lo scrvif-c de .■•■eatê: Pharmacien de 2c clacse. le pbai> • nweien do 3e elasec Houbotte, E.-L.-J. ' Par arrêté, royal,du 26 mar.s 1915,.ont été nommés: Dans l'infa,ntcriê: Lieutenants, les' pouc-lioit^oAbta PiWH, A.-J. J,, du 10e résiment do ligne, et "Petit, d.-L;-M.', du -;10o rêgjmept do lignç; Dans la oaralerie: Lieutenant, le eatLt-lieutenant Maty, G.-Tj. J., du 4e régiment do lanciers; Dana lo corr« des transports: Lieutenant, le ;0U6-lientcna.nl, Haurin, K.-R., du corps des transporta de 1-* • 6o diririou , d armée. ■ ' - Par iirrête royal du 26 mars 1915,' ont etc nommes dana la reserTc: Lieutenants de icàerre, les noas-liflutenant^ do jéBorr»î ' Schoorman, L. R.;A_.-M.-G.,. du 4e régiment do lanciers. ci> l'ranf.k, G.'-.f.-J.-A..' du 4o régijpen-t do oha"f«fursià: piod; Médç«-.iu de bataillon do 2o..'cIaesn-de jéserrp,. le mcde< itf adjoint de réservfc Gyg, J.-B.P.-L., de Ls. colonno d-'a'm bu lança de la So dirif.ion d'armoc. Par arfcl.e royal du' 26 arril . 1015. l'officier pàvrair auxiliaire N'élis', ' 7v-.T.-E.'-M., attaché "au '8e' *rrr;jmejif, ri^ ''gpe, ,ett. nommé.eous-lieutouant -paveur k la data- du- 23 août 1914. . < ■ ' • , ' MUTATIONS.' . Par ar/ô!c royal du. 10 avril 19.15, lo-oou^:-Uoufcena.nl. Payeur Colin, M., du régiment dea grenadiciv;. est. admis en ,rang 'et «tnaiéhneté da,ns lew.eadrcs aertifs dès oUBcters d infanterie. 11 seca. .clasé daiu, l'aïuiiiaiio cnLro les -ucntenantH Traets-et Dothée. ;Par arrête-royal du- 14 avril 1915," le tocB-lieatenarit de rét/jrve Bca.urir. G.-Ev-A.-J.. du régimen:. des .rrenadierf, pa/j-e en kod -rang- et ancienneté dans lo cadre deu officiera payeure de réèerve. EMPLOIS SPECIAUX. . Par' arrêté loyal da" 21 • avril ' 1915. 3e-généraj-rruior do reterte.Andringa,-J.'M.-A.-, commandant do place oc cantonnement h La Panne, est nomme gouverneur militaire de la L IJ*bdre Ooc id entele ; • .?»r royal du 22 avril 1915, M. Goosams, Ch.; i-ub- Btitut do I auditeur militaire de la position «fortifiée d'.Vnvcrô. est nomme subatitnt de l'auditeur, militaire de'la 3b"-D. A. DtSTITtJTTON. - • Par arrêté roval du 21 Arril-1915, le sous-lienteaiard, Angé grad»- 5e régimént do chaleurs à pied, «&t dœ^ituc de ^ u UNION POSTALE UNIVERSELLE , actes signés à "Rome le 26. rbai lôOb -au VT.o ' Congres oe l'Union Postale .Universelle ost été ratiliés par l'Eouutéu: , la Porou et le Hondura.-. , . ., I^e Etat* Majais fédéré?.-tNegri,. Semhil?,n, Pahang, Perak , e„ Sclangor) ont adhéré à la conveution postale, Hnivrrrselk-, • Krïnée. à Homo' lé' 26 rtlâ-i".ÎÊTÔ6. (ûbiîvèfttîoû p^intipale) ot, " Valeu^3^afle"COttCe,ll^M,t' et.JJoW.es ave^•. . •• W participation à 4'«rxâiigcmenk concernai!tv l'échange - dos lettres et boites a vec, valehr déclarée ee limitera à'l'échange des lettres avcc vareur dcc-larée.' "• ' ' Ces adhérions, eortiront-leurs effets à-partir du Ici an il 1915. Le- Bureau inteWatianaX-do'.TUrfion Poétile 'UTnivc'i-sello a notifie .lo résultat du rote Rur..la. proposition ,de .l'offico des portes fl'EspiCgno de modifier comme, suit, le'5e alinéa, du § 5 de l'article 5-de la convention de Rome conceiuant 1 échangé des colis postaux. " U est loisible à l'administration espagnole de percevoir uoo Fiirtaxe de fi'. 0.25 pour le transDorfc entre l'Espagne continentale, d'une part-, les îles Ba,léares, les posassions espagnoles du Nord de T" Afrique et le? bureaux de la" zone eepagnoio du Ma-roo,- d'autre part, et de. fr.-0.50 r«iui -1.-transjortâ ejitre l'Espagne continentale rt, le* ilrr Cauarie- I>a. dito ' proj<»ition a réuni l'mianimit.; de.s t-utfr^rr'ô exigee y.ir le. § 3, lettre A, do l'article-23 de la convention. Aux termes du § 5 de l'article 23 de la convention rir Rome, la réroluuon adopté, se* exéo.utoiro <ia.ns nu-'délai do trois mois à compter de la-date do la notification qui 4 eu lieu le 30 mare 1915. ADMINISTRATION DES4 CONTRIBUTIONS DIRECTES, DOUANES ET ACCISES. Par arrêté royal du 24 -avril, M. Vincent, Alphonf--Joseph-Ootave, recevenr dea contributions directe* n accises ; à PcrVyG*', est' nommé recevduf - contributioua directefi, douanes et ..accises à Adinlerke (village).. . -r La -compagnie Zc'oland a repris-son-service de passagers ■ entre Fi'essthgue- et r Angleterre. — Les journaux socialistës, • '' Arbeifei-zeitung51 de' Dortmund 'fet " Nie'der-Rheinische ZeitUng" dé'D.uisburgj ont été mis-sous contrôle préventif dé la- censure. Ûûe réunion socialiste projetée à'Breslau' a'été" interdite.' M. Louis Vermeulen, ancien conseiller communal à. Bevéren-Waes, est décédé ainsi que le curé doyen Van den Eynde, de Deurne. —-Au consulat belge à Maestriclit, la communication'suivante a été affichée:-—'4T1 a été constaté que.des soldais allemands liabiilés en civils se sont mêlés au public stationnant d.aais le corridor de ce consulat-. Il est'.donc rccom-mand aux visiteurs de se méfier et;.d'être très réservés dans les com munications qki'Ls croiraient, devoir faire- à leurs voisins.*'*" — M.1 Robert Gourouble, filîi- <(©" • î écrivain belge, a été tué aux avant-pïvstecj d"~AVe- . Capelle. Robert. Courouble, qui terminé ses étude» de docteur en dfrort'i ui'éfcâit- pas majeur-. D était'le. fila uiricfae-d©'M., et de Mme Léopold Courouble. Il a été tiie le même jour que coa. ami 1p lieutenant Gusiin'et t^ue le'fite du .ministre des' Colonies. ON DEMANDE DES OUVRIERS DANS LE ROYAUME-UNI. Des. ouvriers biilges 'désirant .travailler dans le Royaume-Uni sont informés que les Board of Trade "Labour Exchanges " (qïij eont les seules autorisées par le gouvernemenfc britannique dé présenter des ouvriers belges aux patrons anglais), ont un grand nombre d'emplois â conférer,-surtout dans les • industries' agricoles et du génie civil, Des offres "de service doivent être faites à la Bourse du. Travail la plus proche du-domicile;.-pour l'adresse se renseigner au .bureau des.postes de 'la 'localité. Des Belges'. se--£rouvant -'•dans les àstfés de réfugiés, à .Londres., peuvent s'adresser .-aux Bourses du "Travail qui sont" établies dans- ces asiles; d'autres Belges résidant"à Londies,-à la. Bourse du Travail à Àldwych Skating Riiik (hommes) ou à. '60, Great M ar 1 boro u g h-st re e t, W..C. (femmes). — ANNONCES. &■ pence la lisoe.—Joindre lo montant aux ordres, «.r.p. "VTODS! mettons vivement nos oom.T>atriotes en i.^1 garde contre certaines a-genceè de placement d'employés qui ne visent qu'à leur-, escroquer de l'argent- Ne vereez d« cautionnement ou de garantie qu'avec les rclérences Icù plui ■ tétieoteal. 1 ON olierche Ijtelge pour entrer Maison anglaise qui exporte ' machine** tex+i'e6 et . la ieprc«nter. en Bèljriqno et Fra-nce ^<>rd; aorês la suerre. né.-cfjaiirft eor n»i««.noe miebinm industrie cotoan éra «.in^!1 qu'une oertain* otmnaifHMK* ten^uo anciaise.—Box Cf>. T. Tï. Biro*nt'a Anvri-i-s-'.s.c, OSco:» ? 1, Maâi:li«t*i»'

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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