La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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02 december 1916
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s.n. 1916, 02 December. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/db7vm43t25/
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LA MÉTROPOLE ONE PENNY non- CINQ CENTIMES > HOLLANDE : VU F CENT ïcomlilEKT: DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancsry Lane, W.C.—Téléphoné : Holborn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois, 4 sh. : 3 mois, 12 si 23ME ANNEE SAMEDI 2 DECEMBRE 1916 No. 336 LA GRANDE GUERRE I A vingt cinq kilomètres de Bucarest Sérieuse offensive russe en Transylvanie La Grèce repousse les demandes des Alliés Suivant le plus récent communiqué roumain (du 30 novembre) de violentes batailles se livrent sur toute la ligne du front en Roumanie; sur le front occidental, en particulier, une violente bataille est en cours sur le Glavacioc, un affluent de la Vede, probablement dans les environs de Glavaciocu, à environ 70 kilomètres immédiatement à l'ouest de Bucarest. Suivant le communiqué allemand l'ennemi s'est emparé, outre Pitesci, de la ville de Campulung, située au sud du col de Tôrzburg, ouvrant ainsi la route de ce défilé. Ici les Bavarois auraient capturé 1,200 prisonniers avec 17 officiers, tandis qu'un peu plus au sud, un escadron sous les ordres de von Boerc-ke a capturé également 1.200 prisonniers avec 17 officiers et plusieurs canons.Depuis le premier passage du Danube, l'armée allemande, composée surtout de Bavarois, de Bueckbergeois et de troupes de Slesvig-Holstein a capturé aux Roumains 2.421 soldats, 43 oflï-iciers, 2 canons lourds, 36 canons de campagne, 7 petits canons, 7 mitrailleuses et 37 wagons de munitions. iCette armée vient d'arriver, dit un com-imuniqué officiel de Pétrograde, à Ca-lugareni et à Comana, qui ont toutes deux été capturées. Avec cette nouvelle avance, von Mackensen, ou celui qui le remplace, se trouve ou se trouvait Mer déjà à environ 22 kilomètres de l'enceinte fortifiée, qui est dès lors sous la portée des canons allemands. Depuis le communiqué du 12 novem-jbre, dans lequel la Roumanie annonçait la retraite dans la vallée du Jiul, [les événements ont marché rapidement [en face des attaques en nombre très supérieur. Les opérations approchent maintenant d'un stage où la tactique des actions d'arrière-garde doit être 'abàndonnée si l'armée roumaine veut •effectuer un arrêt devant Bucarest. Le sort de la capitale doit être décidé au cours des jours prochains. Suivant un communiqué — officieux — le s'ège du gouvernement roumain a été transféré à Jassy, un mouvement que l'on ne peut qu'approuver en vue de la situation générale. La question d'une bataille pour la ville dépendra de la sécurité de l'arrière de l'armée roumaine du côté du Danube. A moins que von Mackensen ne soit défait dans la Do-brudja, on ne voit pas bien comment |une position quelconque puisse être Maintenue en face de Bucarest, à m,oins ^ue le Danube ne puisse être tenu en-tre Giurgevo et la Dobrudja. Une défaite devant la capitale aurait évidemment les conséquences les plus graves. ^ la capitale ne réussit pas à résister el que la retraite doive continuer, l'en-Nu se consolera par la possession des silos de grains et des puits à pétrole et Fessera probablement jusqu'à la mer poire pour y appuyer son aile droite l'ux environs de Galatz, où il pourrait 7;re arrêté de façon définitive. Il n'est ! a'"eurs pas probable qu'il cherchera a a"er plus loin. Cependant les cartes peuvent encore |?re retournées par l'arrivée des ren-orts russes ou par une pression suffi-Rate de es derniers sur un autre en-r°it du front. C'est ce qui semble se Passer actuellement sur le front de la ransylvanie du Nord; car tout indique l'"Une grande bataille s'est engagée nord de Dorna Vatra et que les Rus-y essayeront de faire une brèche atls les lignes allemandes et de con-,(JUrner l'aile gauche de von Falken-layn.Suivant le communiqué autrichien de , soir les Russes ont continué leurs ( 'lues, en masses considérables, dans but d'alléger la pression contre les mœs roumaines. Les armées d'Arz et ! v°n Koevers ont dû lutter nuit et Uri sur tout le front, contre les atta-Ps constantes des Russes; à plu sieurs endVoits il y a eu des corps-à-corps, qui furent suivis de succès locaux pour les armées du Tsar. Déjà la veille, comme on sait, nos alliés ont remporté des lauriers sérieux dans la région des hauteurs de Kirlibaba où ils ont capturé un millier de prisonniers et une douzaine de mitrailleuses. On peut attendre avec confiance la suite des événements dans cette région, qui doivent avoir un effet prépondérant sur toute la campagne actuelle. En Grèce les événements ont pris une nouvelle tournure, par le refus, donné en termes concis et définitifs à l'amiral du Fournet, de lui remettre les armes et les munitions inutiles à l'armée grecque. On croit pouvoir expliquer ce refus par le fait que le gouvernement grec craint de voir les vénizélistes opérer une descente sur la Thessalie et sur Athènes. Dans certains milieux on déclare que les puissances de l'Entente seraient prêtes à offrir des garanties qu'un événement de ce genre n'arrivera pas. Si le gouvernement grec persiste dans son refus il est probable qu'un contingent franco-anglais sera débarqué au Pirée, en vue de veiller au maintien de l'ordre et peut-être, s'il est nécessaire, d'occuper la douane et de prendre les mesures que les circonstances comportent. Mais comme les batteries dont l'Entente a demandé la reddition he sont plus à Athènes, mais ont été transférées à Chalcis, à Nauplie et à Kalamata, il n'est pas impossible que les Alliés fassent le blocus des ports grecs jusqu'à ce que les dernières, résistances soient surmontées. Le gouvernement provisoire de Salo-nique vient de publier une déclaration de guerre contre l'Allemagne et la Bulgarie. Dans ce document M. Vénizélos rappelle les effets désastreux de la propagande allemande en Grèce qui a empêché ce pays de venir à l'aide de la Serbie quand celle-ci a été traîtreusement attaquée par la Bulgarie. Le chef du gouvernement provisoire explique alors les raisons qui'ont induit son gouvernement à unir ses efforts à ceux des puissances de l'Entente, y compris les violations de territoire par les Bulgares, les outrages de sous-marins allemands contre la navigation grecque et le travail entrepris par l'Allemagne pour l'humiliation et la division de la Grèce aux dépens de son honneur et des intérêts nationaux. Sur les fronts de l'ouest, en Italie et autour de Monastir, la situation est inchangée. Les Polonais ne veulent pas être dupés par Guillaume Un communiqué de l'Agence polonaise de la presse à Berne montre que le différend devient de plus en plus grave entre les autorités allemandes des pays occupés qui voudraient ne tenir aucun compte des promesses du 5 novembre et le peuple polonais qui en exige la réalisation avant que rien ne soit fait pour l'armée. Le communiqué ajoute : " La formation du Conseil national n'a pas manqué de produire son contre-coup sur la formation du Conseil d'Etat destiné à preVidre la direction du gouvernement. Ainsi les personnalités déjà désignées par von Beseler pour faire partie dudit Conseil d'Etat ont décliné ces fonctions en raison de la nécessité d'une entente préalable avec le Conseil national. " Les cercles politiques polonais exigent la proclamation immédiate d'un gouvernement national comme conséquence logique de l'acte du 5 novembre." Le message de M. Wilson On mande de New-York au Herald que dans le message d'ouverture qu'il adressera au Congrès le mois prochain, M. Wilson recommanderait une préparation industrielle intensive et une coopération plus étroite des patrons et ouvriers. Il préconiserait également l'extension des pouvoirs des agents du gouvernement pour rechercher les organisations tendant à porter atteinte à la neutralité américaine. Cruautés hollandaises Les tragédies des camps d'internés On nous signale d'une source bien informée ce cas de cruauté réellement inhumaine à l'égard d'un de nos soldats irfterné au camp de Gaasterland (Pays-Bas).Ce brave, du nom de De Raeymae-ker, rappelé dès le début de la guerre, reçut le 23 octobre dernier une lettre de sa fille unique, âgée de onze ans, et qu'il n'avait plus vue depuis vingt-six mois, lui annonçant qu'elle avait pu faire partie d'un groupe d'enfants belges, envoyés pour quelques jôurs en vacances en Hollande, et qu'elle se trouvait à l'Institut St-Antoine à Standdaer-buiten (Brabant septentrional). La petite demandait à son père de venir l'embrasser aussi vite que possible. De Raéymaeker, à moitié fou de joie à la pensée de revoir son enfant, introduisit aussitôt une demande de congé auprès du commandant dp camp, un certain major Hôfer, qui, assure-t-on, comme beaucoup d'officiers de l'armée hollandaise, est un anti-belge avéré et un germanophile ardent. Quoique Gaasterland ne se trouve qu'à une heure de train de Standdaerbuiten, que le soldat n'eût jamais donné lieu à aucune plainte et que sa demande fût appuyée par son lieutenant (belge) elle fut brutalement repoussée. Le lieutenant belge écrivit alors immédiatement à la mère supérieure de l'Institut St-Antoine pour faire venir l'enfant au camp. On lui répondit que sa demande avait été transmise au consulat de Belgique à Roosendael." Le 30 octobre, le lieutenant reçut la dépêche suivante: "Congé De Raey-maeker demandé télégraphiquement, frais de voyage à ma charge, vous prie si nécessaire avancer argent, enfant repart demain pour Belgique — DE ROOVER, agent consulaire'^le Belgique à Roosendael. " Le lieutenant se présenta immédiatement avec ce télégramme au major Hôfer. Celui-ci lui répondit qu'il avait reçu du consulat belge la demande télégraphique de congé et qu'il y avait déjà répondu comme suit : " Congé ne peut être accordé De Raeymaeker ne put revoir sa fille et celle-ci retourna en Belgique sans avoir pu embrasser son père. Quant à Hôfer, cette brute sans entrailles refusa même de donner la moindre explication quant aux motifs ou aux prétextes qui avaient pu inspirer son inhumaine conduite ! Autre fait : Le commandant du camp de Zeist vient de défendre aux internés sous ses ordres de se livrer désormais à aucun travail manuel ! Si l'on songe que la plupart des internés sont des ouvriers qui trouvent dans l'occupation de leurs mains la seule consolation à leur long internement, on se demande si, comme lors de la révolte réprimée de la façon que l'on sait par le déserteur allemand Mallinc-krodt, les officiers hollandais bochisés ont résolu de pousser nos soldats à l'exaspération ou à la folie. Ces gens accordent des congés sur production de leur parole d'honneur (?) aux officiers allemands internés qui s'empressent de passer la frontière, mais dès qu'il s'agit de Belges, ils nous serrent la vis. Les journaux belges paraissant en Hollande ne peuvent naturellement élever la voix, le baron Fallon, notre ministre à La Haye, est trop bien en cour pour ouvrir seulement la bouche, nos députés se taisent et le gouvernement ne fait ' rien pour défendre énergique-ment les " sacrifiés d'Anvers ". Il ne nous reste qu'à dénoncer ces faits incroyables et malheureusement trop fréquents, à prier nos soldats sur l'Yser d'en tenir note et à leur demander de ne pas oublier. Le remplaçant militaire de l'archiduc Charles La Strassburger Post du 24 matin remarque que le nom de l'archiduc Joseph, qui remplace l'archiduc Charles au commandement de la partie sud du front oriental, " front de Transylvanie et de Roumanie n'a jamais été prononcé pendant la guerre. L'archiduc Joseph est né en 1872, il est le fils de l'ancien paladin de Hongrie, l'archiduc Joseph ; il commandait avant la guerre la 31e division, à Budapest. LA FRANCE EST GOUVERNEE UN EXEMPLE POUR TOUS On a publié, ces jours-ci, deux brèves statistiques que nous avons rapprochées.Tout d'abord, ici, on a dressé le tableau comparatif que voici de l'accroissement du coût de la vie en Angleterre, en Italie et en France, depuis août 1914 : Angleterre, 65 0/0 Italie, 30 0/0 France, 34 0/0 Ensuite, à l'occasion de la dernière séance secrète de la Chambre française d'où M. Briand sortit encore une fois avec une écrasante majorité, M. Favre, député, produisit les chiffres suivants relatifs à la proportion d'hommes incorporés par les trois pays : Angleterre, un sur onze Italie, un sur dix France, un sur six Rapprochez les deux tableaux et concluez. Ne voyez-vous pas que la France envahie dès le début de la guerre, ayant certainement produit l'effort le plus considérable en hommes en privant son agriculture des bras strictement nécessaires, est, en réalité, le pays le mieux gouverné de tous les Etats alliés ? En Italie seulement le pourcentage de l'accroissement du prix des vivres est inférieur à celui de la France, mais aussi l'Italie n'est entrée dans la danse macabre que longtemps après la France. Evidemment, il faut rendre hommage à l'énergie farouche du peuple français, énergie qui suscite l'admiration de l'ennemi lui-même et qui forcera bien celle — espérons-le — des quelques rares aiglons de chez nous que leur gallopho-bie aveugle encore. La femme française, particulièrement, qui supporte à la fois la douleur des deuils et les durs travaux des usines et des champs mérite qu'on s'incline bien bas devant son patriotisme ardent et sa fière volonté de ne pas fléchir. Au surplus, on ne saurait trop rendre hommage à tous les efforts de la race française qui a trouvé dans l'épreuve comme une trempe nouvelle.Mais, au moins, faut-il reconnaître que ses hommes de gouvernement actuels n'ont rien négligé pour coordonner les efforts de tous, pour orienter les bonnes volontés dans la bonne voie. La France, de l'aveu des Anglais eux-mêmes, fabrique plus de munitions que la Grande-Bretagne. La France envoie des munitions en Russie, des canons, des munitions, des aéroplanes en Roumanie. C'est elle qui fournit les armées alliées d'officiers d'état-major de grande valeur, c'est elle qui mène la danse en Grèce. Bref, la France a vu sa puissance matérielle et morale s'accroître et nous pouvons prévoir que, demain, quand la question des vivres se posera plus aiguë, ce sera du sol généreux de la France qu'on fera sortir le maximum de produits. Car, ici, comme dans le domaine industriel, actuellement, elle demeure la première puissance de l'Occident au point de vue des ressources. Nous ne connaissons, en effet, que peu de chose des activités industrielles de la France, en ce moment, mais ce que nous en savons nous remplit d'éton-nement. Il est presque inconcevable qu'un pays qui fournit pareil effort en hommes pour la guerre soit le seul, pratiquement, qui ait recréé des industries jusqu'ici accaparées par l'Allemagne. Allez en France. Nulle part, on ne vous répondra dans un magasin : "Nous n'avons plus cet article, il venait d'Allemagne ". On a tous les articles et ils sont tous produits français ! Du reste nous commençons à voir apparaître ces articles ici tout doucement. Tels sont les résultats obtenus par un pays éprouvé et épuisé mais qui a le rare bonheur de posséder à sa tête un homme comme M. Briand. L'unique mérite de celui-ci est qu'il a su, dès la guerre, laisser au vestiaire toutes les préoccupations d'intérêt personnel, politiques ou autres, qui n'étaient pas conformes aux intérêts de la Patrie en dan-ger.L'homme public qui ne sait pas comprendre quelle force possède une simple idée, droite et belle, rigoureusement suivie qui ne sait s'appliquer à lui- même la discipline' qu'il exige d'autrui, l'homme public enfin qui dans des heures comme celles-ci a, pour demain, des préoccupations ou d'argent ou de situation politique qui n'ont rien " de commun avec les intérêts du pays, cet homme-là est une nuisance, c'est un homme fini. Son tort souvent est de prendre le silence du peuple pour de l'ignorance. A pareilles époques, la perception des gens est affinée et leur indifférence pour les fautes a fait place à une volonté nette d'exiger des comptes. Les gouvernements ne sont plus sous le contrôle des partis, mais de la nation entière. Sans doute, l'excuse de certains gouvernements . parce qu'ils échappent au contrôle et à la critique est de croire qu'on les approuve et de déduire de ce silence qu'ils sont composés de génies. En fait, ils ne sont que des hommes. Et c'est en n'étant que des hommes sans spéculation d'aucune sorte qu'ils pourraient être forts. C'est ce qu'a compris M. Briand en ne se laissant inspirer que par un sentiment très humain et qui donne de la clairvoyance : le patriotisme. Il fallait pour tenir dans une situation comme la sienne une ligne de conduite droite et nette comme une lame d'épée. Le moindre souci personnel l'aurait terrassé. M. Briand est encore debout, non par la force de son parti, mais par la volonté d'une nation qui l'observe et qui le juge. M. Briand est un homme. » » • L'article ci-dessus semble ne pas concorder avec la " Causerie parisienne " que nous avons publiée dans notre numéro du 28 novembre. Nous ferons observer que cette dernière ne relève que des difficultés secondaires. Ce que. nous considérons ici, c'est le résultat général.Magnanimité anglaise La magnanimité anglaise, comparée à la brutalité allemande telle qu'elle s'avère par exemple dans les cas Jos-set, Cavell, Fryatt, etc. est illustrée par l'histoire d'un jeune Hollandais, du nom de Borg, qui doit d'être encore en vie à la grandeur d'âme des autorités britanniques. Ce Borg appartenait en qualité de matelot à l'équipage du vapeur hollandais Ystroom, naviguant entre la Hollande et l'Angleterre. Il en profitait pour transmettre des renseignements sur les mouvements de navires de guerre et surtout sur les champs de mines à un certain Ten Cate, demeurant au 's Gravenhekje, à Amsterdam, " informateur " au service de l'Allemagne. L'activité de Borg fut découverte par le service de contre-espionnage anglais et il fut arrêté à Londres. L'espion avoua, et il aurait donc pu être condamné à l'emprisonnement et même sommairement exécuté. Eu égard cependant à son jeune âge, les autorités anglaises se contentèrent de le ramener à bord de l'Ystroom, de lui conseiller de ne plus remettre le pied en Angleterre et de demander à son capitaine de le livrer à la police hollandaise lors de son arrivée dans un port des Pays-Bas.A l'arrivée de l'Ystroom à Ymuiden, Borg fut donc délivré à la marine de guerre hollandaise qui, à son tour, le mit entre les mains de la justice. Il sera poursuivi pour avoir mis en danger la sûreté de l'Etat... hollandais. Cet exemple de la magnanimité anglaise méritait, nous semble-t-il, d'être connu. Le gouverneur militaire de la position d'Anvers décrète: Un arrêté du gouvernement général, en date du 31 octobre dernier, autorise, jusqu'à nouvel ordre, l'abatage de bouvillons et de taurillons gras qui sont sur le point de prendre leurs dents de lait. En conséquence, l'autorisation d'abattre pourra être donnée par le bourgmestre compétent, lorsqu'il sera prouvé par un certificat du vétérinaire officiel qu'il s'agit de jeune bétail du genre susmentionné. Le certificat devra être envoyé par le bourgmestre au commandant de secteur ou à la Kommandarctur d'Anvers, et des copies, par le vétérinaire officiel qui délivre le certificat, au vétérinaire du gouvernement et à ,1'inspection vétérinaire.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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