La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1915, 13 Maart. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/pz51g0k041/
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 28MB ANNÉE. SAMEDI 13 MARS 1915. NO. 72. COMMUNIQUES OFFICIEL? FRANÇAIS. AVANCE DE L'ARMEE BELGE j PARIS, 12 mars.—Communiqué officiel de 15 ' heures:— En Belgique deux elrvisions de l'année belge progressé sur divers poimts de 400 à 500 métrés, notamment dans la direction de Seboor-l»kke (sud-est de Nieupo-rt). Sur le reste du front il n'y a xien a ajouter au communiqué d'hier soir. bombardement de westende. PABIS, 11 mars.—Communiqué officiel de 2-3 heures:— Uq brouillard épais » beaucoup gêné les opéra-;ions sur différents points du front. En Belgique une escadrille anglaise a bombardé Westende avec succès. Dans le secteur d'Ypres nous avons repoussé deux attaques près de Zandvoorde. Dans la. région de Neuve Chapelle l'armée aoglaise a repoussé deux contre-attaques. Les portes de l'enuerai sont considérables. En Champagne nous avons dans la soirée de mercredi réalisé des progrès sensibles dans le bois à l'ouest de Perthes, où nous avions pris pied il y :i oinq jours. L'ennemi s'y est défendu ,'ivec acharnement. Malgré un très violent bombardement et plusieurs contre-attaques, nous avons maintenu nos gains. En Argonne (région du Four de Paris et de Bolante), nous avons au cours des combats pré-cédemment relatés pris un lance-bombe et une mitrailleuse. Dans .es Vosges nous avons repoussé une contre-attaque au Reichackerkopf. PROGRES français en champagne. PARIS, 11 mars.—Un communiqué officiel signale des succès français importants en Champagne.—Les opérations de ces dernières semaines dans cette région représentent un gain de 7 kilomètres de. long sur deux à trois kilomètres de large, par rapport à nos positions en décembre. Ce gain nous a rendus maîtres d'une ligne de hauteurs, présentant une base favorable pour de nouvelles attaques. Les pertes allemandes furent considérables. Deux régiments de la garde prussienne furent presque anéantis. Certaines unités, comme par exemple, les 2me et 5me compagnies du 2me i'giment de la garde, furent détruites complètement. Les Ire. Orne et 7me compagnies du même régiment ont dû être fondues en une seule compagnie. Les effectifs ennemis ont varié de quatre à cinq corps et demi. Plus de dix mille cadavres allemands ont été abandonnés sur le champ de bataille. Nous avons capturé 2000 prisonniers de cinq corps d'armée différents, ainsi que des mitrailleuses et des_ pièces à tir rapide. f.e but principal des opérations commencées le 1G février ,en Champagne était d'immobiliser tn ce point le maximum de troupes allemandes, do leur imposer un énortne gaspillage de munitions, et d empêcher l'envoi de troupes vers le front russe. Ce but a été atteint. Le 16 février le.; Allemands avaient en Champagne 119 bataillons,. 31 escadrons. «M batteries de campagne, et 20 batteries lourdes. Du 16 février an 10 mars, ils y ajoutèrent 20 bataillons d'infanterie comprenant six bataillons de ia garde, un régiment d'artillerie de campagne, deux bat-! s lourdes de la garde, équivalant à un corps d'armée. Malgré ces renforts, l'ennemi n'a juèro réussi à empêcher notre avance.—Reuter. COMMUNIQUE ANGLAIS. PRISE DE L'EPINETTE. LONDRES, 12 mars.—Le Press Bureau a pu-b i cet après-midi la dépêche suivante, en date d'hier, du feld-maréchal commandant les forces britanniques en France :—r (1) Depuis mon dernier communiqué, la situation sur notre front entre Armentières et La Bassée a été matériellement modifiée par une heureuse initiative de la part des troupes engagées.(2) Peu après huit heures du matin, le 10 mars, ces troupes prirent d'assaut et enlevèrent les tranchées allemandes dans le voisinage de Neuve Chapelle. La coopération entre rartil-lerie de toute nature et l'infanterie fut très bonne, et le résultat en fut que les pertes éprouves ne furent pas grandes en proportion des résultais atteints. _ (o) Le support mutuel que les bataillons individuels se prêtèrent pendant les opérations -fut une caractéristique marquée de l'attaque. M) Notre artillerie lourde fut très efficace. En dehors des résultats observés, des déclarations de prisonniers confirment l'exactitude de notre feu et les dégâts causés par son effet. (•3) Avant midi nous avions capturé tout le ' liage de Neuve Chapelle, et notre infanterie poursuivit immédiatement son mouvement pour confirmer et étendre l'avantage local obtenu. Au 1 opuscule, tout le labyrinthe de tranchées sur un front d'environ 4000 yards était entre nos "tains, et nous nous étions établis à 1200 yards environ au delà des tranchées avancées de l'ennemi. Le nombre d'Allemands prisonniers capturés et amenés au quartier-général pendant la journée fut de 750. Il doit en arriver probable-ment encore d'autres. (•») Le 11, l'ennemi tenta des efforts répétés pour regagner le terrain qu'il avait perdu. Toutes ses contre-attaques ont été repoussees avec fortes pertes. Nous continuons à faire de constants Propres. De durs combats sont engagés. (7) L'initiative locale dont nos troupes font Journellement preuve est admirable, et témoigne v'vement de l'esprit qui anime l'armée. Les succès obtenus le 10 et le 11 sont un exemple frappant de cet esprit,. . Depuis que ce qui précède a été écrit les in* format-ions complémentaires suivantes ont été re-'l;o- du grand quartier-général :—. l'endant la nuit (du 11 au 12) et tôt oe matin luusieuTS contré-attaques ont été facilement repoussées par le 4me corps et le corps indien, jvcc fortes pertes à l'ennemi. Soixante ennemis hiren; capturés. . bans une attaque de nuit également, le village "e L'Epi nette fut capturé par le 3me corps avec pertes légères. La brume et le brouillard empêchent maintenant les opérations. SUCCES FRANÇAIS EN ALSACE. PARIS, 12 mars.—Le correspondant du Matin" à Genève annonce que les Français ont remporté un grand succès en Alsace. Dimanche et lundi, les Allemands chargèrent vec une telle violence qu'ils atteignirent la { . ei?r de Reichackerkopf, où se livra un combat turieux. .Les Allemands montrèrent une ténacité réellement remarquable, mais en vain. k infanterie légère alpine, de son côté, était •etenninée à ne pas céder le terrain qu'elle conquis avec tant de difficulté. Grâce à efl0rt puissant et irrésistible, elle parvint à rn^USser * ennemi de l'autre côté de la colline ••près un© lutte sanglante. t événements ont une influence importante û" 'PS résultants de la guerre et méritent .tout spécialement l'attention.—Ex- TOUJOURS LES PIRATES. UN SOUS-MARIN QUI CHAVIRE. L'AVENTURE DU "ALEX HASTIE." XO RXlrl SHXBEDS, 12 mars;—DVprcs des renseignements recueillis ici, le patron William-son, du chalutier à vapeur "Alex ïïastie," qui prétend avoir coulé un sous-marin allemand le 23 février, a fourni les détails suivants sur son aventure :— L'incident eut lieu à trois heures de l'après-midi. Le temps était beau et clair, la mer assez calme. Le chalutier se trouvait à 105 milles E.N.E. du feu de Longstone, NortliumberlancL Le sous-marin fut aperçu par un homme du pont, qui vit son périscope s'avancer par le travers du chalutier. Il donna l'alarme et tout l'équipage le vit clairement, et à courte distance. Tout à coup et au moment même où il allait atteindre le navire, le périscope disparut, comme si le sous-marin avait plongé sous le bateau, et immédiatement après on ressentit un choc, le submersible s'étant sans doute heurté à un des ongins de pêche. Tout l'équipage attendait avec anxiété la fin de l'aventure, lorsque, peu après, le sous-marin émergea lentement de l'autre côté du chalutier. El était, ou bien retourné, ou bien couché sur son rôté, car on aperçut environ 150 pieds de quille peinte en blanc. Il n'y avait pas de trace de nom ou de superstructure. Le sous-marin s'immobilisa alors, comme s'il était désemparé. D'abord, il était à moins d'une encablure du chalutier, puis il flotta graduellement autour de la poupe du petit bateau; enfin il coula soua les yeux de l'équipage. un steamer appat. C AUDI FF, 12 mars.—Un passager du steamer " Great Southern," qui avait quitté Rosslare jeudi pour Fishguard, raconte l'extraordinaire aventure arrivée à ce navire. Celui-ci, deux heures après sou départ, ren-2ontra à cinq milles de distance parvtribord, ur steamer à deux cheminées, qui faisait vapeur essayant, mais sans succès, de dépasser le " Great Southern." Tout à coup, on le vit faire des signaux de détresse et, quelques minutes plus Lard, on aperçut à trois quarts do mille, très clairement, une partie de la tourelle et le pavillon l'un sous-marin allemand. Le capitaine du "Great Southern"' fit virer son navire, montrant sa poupe au sous-marin, et ^râce à sa vitesse supérieure lui échappa bientôt. ï>e submersible plongea alors, et le steamer 3. deux cheminées, qui servait apparemment l'appât ou d'amorce, s'éloigna à pleine vapeur. menaces allemandes. AMSTERDAM, 11 mars.—D'après un télégramme dé Berlin, il a été annoncé aujourd'hui i la séance de la Commission du budget du Reichstag que les nouvelles de presse relatives lux intentions de l'Amirauté britannique de iraiter les équipages des sous-marins capturés iifféremment des autres prisonniers de guerre ont 'ait immédiatement l'objet d'une demande de renseignements au gouvernement britannique. On déclara en outre que les représailles les olus sévères seraient exercées par l'Allemagne si .a déclaration britannique devait être confirmée. La déclaration d'après laquelle les Anglais auraient placé des prisonniers allemands à bord de lavires dans le but de les employer dans, une certaine mesure comme cibles à des attaques allemandes a été trouvée inexacte. Les mesures prises par les Anglais furent dues, déclare-ton, i la difficulté de trouver des logements pour les prisonniers. La commission fut généralement d'accord que ies représailles contre " les méthodes illégales de :aire la guerre employées par les Anglais" étaient iécessaires et efficaces.—Reuter. l'affaire du "yacht pirate." LONDRES, 12 mars.—Le secrétaire de .'Amirauté publié le communiqué suivant:— Le navire auxiliaire armé "Vanguard," de la [lotte britannique, a attaqué un sous-marin allemand dans la mer d'Irlande, le 1er février. Le gouvernement allemand prétend qu'il ne montra pas son pavillon avant de tirer. L'officier commandant le "Vanguard" rapporta cependant: "Je n'avions pas de pavillon, mais je hissai le pavillon blanc avant d'ouvrer le feu." Comme le feu fut ouvert a environ 3000 yards ît que le yacht modifia sa course pour se mettre sn travers du sous-marin, qui s'immergea lorsqu'il était encore à 2000 yards, il est clair '{u'il ne pouvrait y avoir de justification pour aucune déclaration "positive de la part de l'officier lu sous-marin." EN BELGIQUE. l'explosion de la " pyrotechnie " a anvers. BERCEN-OP-ZOOM, ÎO mars.—L* "Echo d'Anvers " publie les détails suivants sur l'explosion de l'Ecole de pyrotechnie à Anvers:— Toutes les vitres des maisons environnantes volèrent en éclats; les pompiers furent vite sur les lieux. Les blessés furent menés à l'hôpital dans les autos militaires allemandes. L'arsenal est quasi totalement détruit. La cause de la catastrophe est inconnue. La police anversoise est déjà germanisée. On annonce la vente des autos militaires qui se trouvent, au quai Flamand. La vente doit rapporter minimum 72,000 marks. Depuis hier la vente du " Maasbodc." de 1' " Algemeeri Handclsblad " et du " Vaderland " est autorisée. Sous peu "De Tijd " sera aussi admis. Depuis trois jours les sentinelles aux frontières se trouvent à leur poste " sac au dos." un parseval perdu en belgique. AMSTERDAM, 11 mars.—Des nouvelles de la frontière belge disent qu'un dirigeable Parseval est tombé dans un bois à Gentbrugge, près de G and. Le dirigeabje est perdu. On oroit qu'une partie de 1 équipage a pu être sauvée. Deux hommes sont blessés.—Exchange. les zeppelins. GENEVE, 8 mars.—On mande de Friedricha-hafen :— Le comte Zeppelin est arrivé ici, afin de commencer aussi vite que possible la construction de deux dirigeables, pour remplacer ceux qui viennent d'être détruits. On nous informe de Cologne, que par suite de la dernière tempête le hangar à Zeppelins a été fortement endommagé; un dirigeable fut détruit, un autre fnt gravement détérioré. Plusieurs soldats furent blessés. —-Le fils du Dr. de Schorlcmer, ministre pmaeien de FraçrâculfcuTe» a été tué au feu. KÏJÏTNR ATIF1MANDF j LE ' MANUEL DE L'OFFICIER.' NOUVELLES REVELATIONS. La " Galette de Lausanne " du 7 février 1915., révèle l'existence d'un petit manuel peu connu ot fort intéressant. C'est un guide à l'usago de l'officier allemand fonctionnant comme interprète en pays ennemi de langue française. Il a été édité à Berlin en 1906 et porte comme titre: "L'Interprète Militaire.—Zum Gebraucb. in Feindesland,—par le capitaine von Scharfenort, professeur et biblkyt/héoaire à l'Académie de guerre." Le régime à imposer aux populations des territoires occupés s'y trouve décrit d'une façon minutieuse. Tout y est prévu jusque dans ses moindres détails. Des formules sont indiquées pour les proclamations et sommations à faire, pour les bons de réquisitions et les quittances, pouir les bons de vivres et de fourrages, pour billets de logement, pour les billets d'écrou et d'hôpital, etc. Puis vient un court exposé du droit des gens qui résume assez complètement les principales lois de la guerre... selon la conception germanique. Il y aurait bien des choses à y glaner, mais nous voulons en arriver tout de suite au chapitre qui nous intéresse plus particulièrement, parce qu' on y trouve érigées en un système parfaitement organisé plusieurs années à l'avance les pratiques auxquelles ont eu recours en Belgique, en violation de la convention de La Haye, les troupes allemandes d'invasion et d'occupation. Voici, par exemple, un extrait du manuel qui contient un aveu candide:— Un moyen d'obtenir de l'argent est l'amende. Toute commune étant, en principe, déclarée solidaire des actes dthostilité ou de malveillance commis sur son territoire... le dommage le plus léger donne lieu à une amende. Il s'agit donc d'obtenir de l'argent. Pour atteindre ce but, le capitaine de Scharfenort invoque la théorie de la responsabilité solidaire de collectivité pour des actes d'hostilité individuels.Il couvre le brutalité du fait d'un masque d'hypocrisie. Comment faut-il procéder à une réquisition? Le manuel allemand répond :— Avancer rapidement, paraître brusquement devant la localité, la cerner par la cavalerie d'abord, puis par une partie de l'infanterie, entrer avec le gros de l'infanterie, fouiller la localité, saisir des otages, occuper la mairie, etc. L'auteur du manuel n'a pas manqué de prévoir et de prescrire les mesures propres à. battre monnaie au profit de l'armée allemande, à l'occasion d'attentats qui pourraient être commis contre des soldats allemands. Aussi fournit-il la formule que l'on pourra employer pour annoncer cette amende à la collectivité responsable :— Une amende de 600,000 marks, motivée par une tentative cl'assassinat faite par un...sur un soldat allemand, a été imposée à la ville d'O... par ordre de... On a fait des efforts inutiles pour en obtenir la remise ou la réduction. Le délai fixé pour le paiement expire demain 17 décembre, à midi. On recevra les billets de banque, le numéraire et l'argenterie. L'analogie entre cette formule et celles que les autorités allemandes ont employées en Belgique est frappante. On no peut, non plus, s'empêcher de remarquer que cette pratique fournit à l'armée allemande un moyen automatique et très facile d'extorquer de l'argent aux régions occupées; il suffira, dans ce système, de machiner un attentat avec mise en scène appropriée. C'est d'ailleurs 6e qui s'est passé aussi en Belgique en nombre d'endroits. La "Gazette ,de Lausanne" fait pourtant remarquer à juste titre que, d'après la Convention de La Haye, les contributions ne peuvent être F rélevées que pour les besoins de l'armée et de administration du territoire occupé, qu'aucune peine collective, pécuniaire ou autre, rie peut être édictée contre les populations à raison de faits individuels. Mais l'expérience a prouvé que ce scrupule n'arrête pas les autorites allemandes, pas plus du reste que l'auteur du manuel. Une autre formule que l'on trouve dans lé manuel mentionne une contribution fixée au triple du budget des recettes ordinaires de la localité: les habitants devront acquitter "dans les 48 heures, trois années du montant de leur contribution"; la mise en liberté des conseillers municipaux et des otages dépendra "du résultat satisfaisant de ces versements." Que des cas analogues ont été relevés en Belgique que l'on peut considérer comme de vrais cas d'application de cette formule ! Alors qu'en dehors des écrivains allemands tous les juristes considèrent la prise d'otages civils comme " un reste de barbarie," le capitaine von Scharfenort est—cela va sans dire— d'un tout autre avis et il invoque ce glorieux précédent :— Pendant la. guerre de 1870-71, dit-il, les Allemands faisaient monter les otages sur les locomotives de leurs trains militaires, pour prévenir les tentatives qui auraient pu être dirigées contre ceux-ci. Les otages sont généralement choisis parmi les habitants notables ou parmi ceux dont la situation sociale offre le plus de garantie. Notre auteur regarde la prise d'otages et leur mise à mort, en cas de non-exécution des instructions données, comme étant parfois " le seul moyen de frapper de terreur la population..." Il trouve parfaitement légitime que l'année d'invasion et d'occupation se serve de la population civile comme d'un bouclier pour se protéger-contre les coups et entreprises de l'armée régulière. Voici, par exemple, une formule destinée aux préfets :— MM. les préfets sont "priés d'organiser, d'accord avec la direction des chemins de fer et les commandants des étapes un service régulier d'accompagnement. En conséquence, notification est faite aux autorités municipales d'avoir à fournir tous les matins un notable habitant la'ville pour le faire monter sur la locomotive, qui conduira les trains jusqu'à... L'état-major allemand prévoyait que parfois la liste aurait été dressée d'avance par un espion de la localité, car le manuel donne la formule de cette carte d'invitation à adresser à un civil pris comme otage:— Monsieur A. est invité à se rendre à vue de la présente, à la gare du chemin de fer de N., à la disposition du soussigné, pour accompagner, par mesure de sûreté, le tram partant à...' minutes pour A. En cas de refus, le gendarmerie procédera à la contrainte par corps. Telle est, dans le raccourci de quelques formules prises à titre d'exemples, la théorie et la méthode de guerre de l'Allemagne. Rappelons que ce formulaire a paru il y a huit ans. qu'il a pour auteur un professeur de l'Académie de guerre; nous sommes donc en présence de la doctrine officielle de l'Etat-major allemand. D'autre part, les atrocités Commises on Belgique et on France, telles qu'elles sont jwjport-éf*} dams les rajjporfcs des Coamajesiocs LE "PRINZ E1TEL FRIEDRICH " SERA-T-IL INTERNE? UN COUP DE FILET. X KW YORK, 10 mars (retardée).— Le croiseur auxiliaire allemand "Prinz Eitel Friedrich" (transatlantique du Norddeutsclier Lloyd armé en course) est arrivé à Newport News (Virginie), probablement pour charbonner. Il doit aussi être réparé et pourrait être interné. lie croiseur a, à bord. 300 étrangers enlevés de navires qu'il a coulés. Le receveur des douanes de Newport News donne la liste suivante de ces navires, avec la date et le nombre de personnes enlevées à bord de chacun d'eux:— 12 février: Barque anglaise " Invercoe," 23 personnes. 18 février: Steamer anglais " Mary Ada Short," 28. 19 février: Steamer français "Florida," 78 hommes d'équipage et 86 passagers. 20 février: Steamer anglais " Willerby," 27. 27 janvier: Barque russe " Isabel Browne," 1.3. 27 janvier : Barque française "Pierre Loti," 24. 2S janvier: Navire américain "William P. Frye," 31. 28 janvier: Barque française " Jacobsen," 23. Le capitaine Kiehne, du "William P. Frye," qui se trouve parmi les prisonniers, dit qu'il déclara à l'officier qui l'aborda qne son navire était américain et qu'il n'avait à bord que du blé. Néanmoins, quand l'équipage eut quitté le bord, les Allemands attachèrent une bombe de dynamite au côté du navire et le firent sauter, déclarant que le navire transportait de la contrebande pour l'ennemi. Tous les prisonniers du " Prinz Eitel Friedrich " seront mis en liberté, à l'exception de quatre qui ont refusé de signer une déclaration disant qu'ils ne prendraient plus les armes contre l'Allemagne. Si le navire pouvait tenir la mer, il n'aurait que 24 heures pour charbonner, mais comme il a besoin de réparations, on lui accordera un délai plus long.—Reuter. ordre de partir. WASHINGTON, 11 mars.—Le "Neutrality Board" a recommandé que le transatlantique armé allemand, "Prinz Eitel -Friedrich " reçoive l'autorisation d'effectuer telles réparations qui lui permettront de prendre la mer, ces réparations devant être faites sous la surveillance des autorités navales américaines. acte de barbares. NEW YORK. 12 mars.—Un télégramme de Panama dit que quarante marins français et anglais des barques "Kidalton " et " .Tean " coulees par le " Prinz Eitel Friedrich " dans le Pacifique, sont arrivés à bord du steamer "Noraic" que trouva les hommes sur l'île de Pâques, où ils avaient été abandonnés par le croiseur allemand.—Reuter. LES CRAINTES TURQUES. CONSTANTINOPLE VILLE OUVERTE ? PARIS, 12 mars.—Suivant le correspondant du ".Tournai" à Bucarest, les autorités turques ont démantelé les forts défendant Constantinople, dans et but d'éviter le bombardement de la ville. M. Take .Tonescu, l'homme d'état roumain, a télégraphié à Talaat Bey, ministre turc de l'intérieure, pour conseiller au gouvernement ottoman de conclure une paix séparée sans tenir compte de l'avis de l'Autriche et de l'Allemagne.— Central News. troupes françaises pour les dardanelles. PARIS, 12 mars.—Une note officielle publiée par le bureau français de la presse dit:— Un corps expéditionnaire est concentré dans le nord de l'Afrique, et est composé en partie de troupes autres que les tirailleurs algériens recrutés dans cette région, et en partie de troupes provenant du quartier-général. Ces effectifs ont été placés sous le commandement du général d'Amade, qui a été designé à ce commandement par son expérience précédente de la guerre coloniale. Le général d'Amade suivit de près les opérations des troupes britanniques au Transvaal. Une partie du corps expéditionnaire est en oe moment en route pour le Levant, où il rejoindra les forces navales déjà en action.—Exchange. ATTAQUE CONTRE SMYRNL LE GOUVERNEUR ENGAGE LA POPULATION A LA FUITE. ATHENES, 12 mars.—Le vali de Smyrne a publié un communiqué disant que dans l'éventualité d'une attaque de la ville par les navires de guerre des Al.iés, Smyrne sera converti en un camp retranché. Il demande aux habitants, comme mesure de précaution, de quitter la ville_ pour l'intérieur, où toutes les mesures nécessaires seront prises pour leur sûreté. Les eonsuis étrangers ont demandé l'établissement d'une zone neutre, au cas où l'éventualité prévue devait se produire. Le vali a réservé sa réponse à cette requête.—Reuter. ATHENES. 12 mars.—L'ordre du vali a aJarmé les habitants, qui sont pris de panique.—Exchange.pierre loti aux dardanelles. PARIS, 8 mars.—Pierre Loti, qui fut de tout temps un ami passionné de la Turquie, et que l'attitude des Turcs dans, la guerre actuelle a d'autant plus profondément écœuré, a demandé de pouvoir reprendre son rang d'officier de marine à bord d'un des navires qui participent au bombardement des Dardanelles. Cette autorisation lui a été accordée. une nomination qui sera commentee. AMSTERDAM, 12 mars.—Le " Algemeen Handelsbiad " apprend que le successeur du ministre d'Allemagne à La Haye sera M. de j Lauken, qui, comme chef du département politique, a travaillé sous les ordres du générai de Bissing, gouverneur-général allemand de la Belgique, à Bruxelles.—Reuter. d'enquête belge et française, nous fournissent le spectacle de l'armée allemande au travail. Or do l'un à l'autre, du formulaire à l'application, l'analogie et l'identité sont parfaites. Les armées allemandes n'ont littéralement fait que suivre et appliquer les " recettes " du capitaine de Scharfenort, souvent même en utilisant ses formules dans leurs rapports avec la population civile. Quelle meilleure preuve voudrait-on du caractère volontaire, conscient, prémédité et systématique des violations des lois de la guerre dont les a,rmées allemandes se sont rendues cotrpabies î LA VIE EN CAMPAGNE. UN REVEILLON SUR LE FRONT BELGE. LE HAVRE, 10 mars.—Le "Courrier de l'armée" (belge) publie un amusant article dù à la plume d'un soldat de notre vaillante petite armée, et dont nous extrayons les passages | suivants:— A perte de vue, les pâtures du Veuxne-Am-bacht, dont le tapis d'un vert intense est par semé de grosses fermes trapues, et entrecoupé de petits canaux et fossés aux eaux noires et luisantes. Au ioin, estompée par le brouillard de décembre, la silhouette d'une église déchiquetée par les obus ; la route y mène toute droite, bordée par les squelettes des chênes trempés par la brume. L'état-major s'est installé dans une ferme épargnée jusqu'ici par les "marmites" ennemies ; nous y séjournerons pendant les trois jours que notre compagnie doit passer aux tranchées, car nous avons été désignés à cinq ou six comme estafettes. Delà chaussée, un chemin do terre mène droit à la ferme, distante de cent mètres. Une fois atteinte l'île sur laquelle s'élève la ferme, il s'agit de s'organiser. D'abord en quête du logement: un vieux toit de chaume, lépreux et moussu recouvre les étables. C'est là qu'il fera le plus chaud! Une fois la chambre à coucher et la garderobe arrangées, il s'agit de trouver une salle à manger. Les locaux de la ferme sont réservés aux officiers; restent les dépendances. Voilà tout juste derrière la porcherie un "ovenkot': de quelque douze mètres carrés; notre sergenl touche le plafond de la tête, mais il y a un grand âtre, et un pétrin qui fera une table magni lique. Nous avons vite fait de nettoyer le ré: duit, de le débarrasser de la paille qui l'eucombre, de racler la boue qui recouvre l'aorc de briques et d'installer deux bancs à l'aide de planches et de vieilles cuvelles. Van der Zwalm a déniché dans un réduit voisin une casserole en fonte un peu endommagée, mais qui, bien nettoyée, servira à cuire notre pot-au feu. Treulemens, lui, a surpris une poule er ballade après le coucher du soleil; en guise de châtiment il l'a acculée dans un coin écarté, Vi. empoignée, lui a tordu le cou et nous l'apporte, chaude encore, à plumer. De Fichcamp, 1< baron, a découvert la cave à pommes de terre ci nous en rapporte trois bons kilos. Chacun d< nous a de plus épargné depuis une semaine sz ration de sucre et de sel. Susse Van Damme qui est au mieux avec le fourrier, a reçu ur paquet de riz, cinq ou six tranches de viande fraîche, deux boites de " plata " et autant de sardines. Moi, j'ai récolté du bois: ele viens morceaux de portes, de châssis de fenêtre, des rondins de saule vert, le tout imprégné de k boue où je l'ai ramassé. Agenouillé dans l'âtre, je souffle sur la paille pour essayer d'enflammer le bois. Une fumée âere remplit le réduit, prend chacun à la gorge et nous fait tous pleurer et tousser. Ce fainéani de Morissen, ejui n'a rien fait jusqu'ici, peste ci m'enguirlande. Je lui réponds par le mot de Cambronne, oe qui me vaut cinq centimes d'amende (nous sommes entre gens élu monde!) j'en ai déjà pour 45 centimes aujourd'hui Enfin, la flamme pere>e la colonne d'épaisse fumée et le bois pète et geint à plaisir. Lî poule, plumée et troussée, cuit bientôt dans 1( pot avec le riz et les pommes de terre. Quant i la viande fraîche. Treulemans s'engage à en faire des beefsteaks à la broche; il les tourne autoui de sa baïonnette, les y fixe à l'aide d'un fil de fer et fait tourner la broche improvisée au dessus de la braise rougeoyante. Ce délicat de Fichcamp a mis la nappe (ciuelques numéros du "Courrier de l'Armée" et le eouvert: les couvercles de nos gamelles, uni poêle à frire, une assiette en eîinaillé et une boîte à conserves vide. Pour le vin, don de S. M. le Roi, noiis ayons une jatte de porcclaiim ébrêchée pour six: il n'est pas convenable de boire à même sa gourde. Treulemans a fini de cuire les beefsteaks : il; sont carbonisés à l'extérieur et crus à l'in térieur, mais enduits d'une bonne couche de saindoux et saupoudrés de sel ; ils valent à notre Vatel improvisé les plus vifs éloges. (N.-B. Nom n'avions plus rien mangé depuis le rata de 1] heures.) Les sardines, étendues sur le pain aigre dat« du 30 novembre, sont déclarées meilleures que les hoTS-d'œuvre de la Royale, Morissen s"es chargé d'ouvrir les boîtes à l'aide de sa baïon nette (arme précieuse comme on voit), mais h bout qui n'en était pas suffisamment aiguisé, ; glissé sur le fer blanc rebelle et lui est entrt dams le pouce. Ce qu'il a juré! (80 centime: d'amende d'un coup). A ce moment, Susse Van Damme. qui a d< porter un pli aux tranchées, revient de sa mis «ion. 11 oublie de fermer la porte, comme d'ha bitude! Trois petits coeIrons, qui couraient er liberté dans la cour, font irruption dans notr< réduit et vont visiter le moindre recoin de leur groins avidejs. Nous nous regardons...et nom comprenons instantanément. Treuleumans a sais la baïonnette (encore elle) et moi j'empoigne ur des visiteurs grouinants par son _ petit tire bouchon de queue. Mais a-t-il compris, lui aussi nos intentions: il se débat si bien qu'il manqm de renverser notre pot au feu et d'ameuter touti la pbpulation de la ferme par ses cris perçants Force nous est de les expulser à coups de pied sans plus! Adieu! hochepot cochon! La poule, entre-temps, ne s'est pas attendrie malgré une cuisson intensive. Sale rosse.' maugrée de Fichcamp, qui essaie en vain de 1: découper; il ne parvient qu'à ébrèoher s; baïonnette (toujours elle!). On décide d'y moi elre chacun à son tour. Le sort me désigne bear dernier: il ne reste que le croupion, dont je doi: bien me contenter; mais on me donne doubl< ration de riz. Comme dessert, de véritables biscuits Parein d'Anvers, recouverts d'une couche de confiture de pommes et prunes de Crosse and Blackvvel (notre cadeau de ÎSckU). Le souper, arrosé de fréquentes rasades d' notre vin (il y a du Château-Buikpijn et di Château-Hoofdpijn. assure de Fichcamp qui s'' connaît) a réchauffé les convives et délié le langues. On se range en^ cercle autour du fei mourant. " Quand nous étions partis en rccon naissance du côté de H...," raconte pour h dixième fois Susse Van Damme, assis sur ui chaudron renversé, les pieds au fen, le visag rouge de bien-être. On le laisse aller, mais et l'interrompant à chaque mot par des plaisan teries et des calembours faciles. Au loin 1: grosse voix de nos canons, le crépitement irré çulieT de la fusillade et l'éclatement sonore d'un< marmite nous rappellent que nous sommes à 1; ligne de feu. A 9 heures, le feu est presqu-éteint et le froid nous pénètre. Nous grimpons ; notre grenier, chacun s'enroule dans sa couver ture et se blottit au plus profond de la paille Une chaude odeur musquee monte de l'établi où on entend ruminer les vaches lentes, et cett. nuit de réveillon s'achève eians uq sommeil in troublé. Ali ! si oeux qui sont Testés au pays pouvaien en avoir passé un aussi bon ! — Le u Miiitaerwe>chenbiatt " allemand eli que les offieneurs supérieurs suivants ont ét< placés en demi-solde: général-major de Doem ming, commandant la Ome brigade d'infanterie général-major de Çlasenapp, commandant la lèr brigade de cavalerie: et le . général-major <!• I (rnaovenitz, commandant la i3me brigade ch 1 •jjt.raleiio. COMMUNIQUES OFFICIELS RUSSES. COMBATS OBSTINES. PETROGRADE, H mars.—Une dépêche reçue ce soir du grand quartier-général dit :— Entre le Niémen et la Vistule, eles rencontres particulièrement acharne>es ont eu lieu hier, principalement près de Simno, dans les vallée* d'Amulef et d'Orjitz et dans la eiirection de Pr/.asnysz. Sur la rive gauche de la Vistule il n'y a pas de changement essentiel. Dans les Carpathes, toutes les attaques de l'en nemi ont été repoussées. Près de Gorlice, le> Russes ont anéanti des détachements autrichiens qui cherchaient à se retrancher. En Galicie orientale, au sud de Nijnieff, let Russes ont fore^ les Allemands à se retirer. Dans le Caue^ase, les Russes ont ejapturé, le mars, deux canons turcs dans le district de Transchorokh. Pendant le combat près de Diiman, dans la direction d'Azerbaijan, les Russes ont capturé un canon et trois wagons de munitions. Sur les autres fronts il n'y a rien à signaler.— Central News. confiance russe. PETROGRADE, 11 mars.—D'après un communiqué offiejieux, les Allemands ne font el'at-taques dans la région de Przasnysz que de jour. Le sol est gelé, de sorte qu'ils ne peuvent se retrancher. Dans la région de la Pilitza, les Allemanei* continuent à envoyer des troupes fraîches, mois eies renforts n'ont pas pour but de briser la ligne russe. Us ne sont destinés qu'à résister au y contre-attaques russes.—-Central News. l'autonomie de la pologne. PETROGRADE, 11 mars.—On croit savoii qu'un important décret ayant trait à l'autonoinif locale de la Pologne et à la reconnaissance de la langue polonaise sera publié sous peu.—Reuter. la disette en autriche. MILAN, 7 mars.—On télégraphie de Vienne au " Corriere délia Sera " :— La population de toute la monarchie, austro-hongroise paraît alarmée par les mesures prises ces jours-ci par le gouvernement pour faire face à la grave crise économique produite par la con tinuelle augmentation du prix de^s vivres. Une récente ordonnance impériale fixe en effet à 240 grajmmes par jour le maximum de farine dont chaque personne peut disposer. Les autorités locales ont l'obligation de tenir un^ statistique exacte des quantités de farine existant non seulement chez les commerçants mais encore les particuliers. Cette mesure a produit grande impreïssion sur tout dans les populations rurales, qui trouvent, la quantité de farine assignée à chae^ue personne , trop faible, d'autant plus qu'il y a disette aussi , d'autres vivres, de telle façon que le pain et la ! farine sont devenus les éléments essentiels de l'alimentation commune dans les campagnes. Ce qui impressionne enesore plus lo publie est le fait que ce maximum de 240 grammes , n'est pas définitif. Ix-s journaux officieux annoncent qu'il sera réduit lorseju'on connaîtra la quantité totale de farine dont dispose l'Autriche; ce calcul sera terminé vers le 15 courant. Les journaux continuent à publier des lettres ■ de ménagères qui sont unanimes à déclarer que i les mesures décrétées par le gouvernement sont intolérables. On signale aussi le fait intéressant qu'un fort mécontentenment commence à se faire sentir à l'égard des accapareurs allemands de i vivres. La " Zeit," par example, attribue à ces accapareurs les prix exorbitants que les œufs oui > atteints en Autriche ert demande que le ^ouverne-ment interdise l'exportation des eienréœ alimcii ) taines en Allemagne. dans la region de huy. i Un Belge, revenu de Iluy il y a quelques jours » nous apprend que les Allemands n'ont pas seule ; ment remis en état tous les ponts construits sur la Meuse, mais qu'ils en ont même construits là où il n'y en avait pas avant l'invasion. ; ^ Dans les environs de Couvin. ils mettent à double voie les tramways vicinaux. La ville est calme. Elle est oexjupée par un détachement allemand. Les officiers logent, chez. ; l'habitant. Us se conduisent bien, paraît-il. Le bourgmestre, M. Cornez, est toujours à sou pe>ste. i Grâce aux mesures qu'il a prises de concert avec ; le conseil communal et les notables, les habitants sont suffisamment ravitaillés pour le i moment. On ne manque ici ni de farine, ni de pommes de terre. On a de la viande trois ou quatre lois par semaine. Le poisson arrive assez, i facilement. Les œufs sont rares. : Il n'y a pas de pétrole, mais l'usine électrique ; d'Antomg fournit toujours le courant à la ville ; et aux particuliers. Le charbon est abondant : i il nous vient du Borinage. i Plusieurs notables ont été arrêtés pour avoir lu des journaux non censurés par les Allemands. Us ont été internés à Mons, mais on les a rc • lâchés huit jours après. ; LES BELGES EN ANGLETERRE Edgard Selens, agent de change près la bourse d'Anvers; a l'honneur d'informer les réfugiés belges qu'ils peuvent se procurer gratuitement tous renseignements et informations financiers à son bureau, 9, Bishopsgate, London, E.C. * * * On nous prie d'annoncer que 1a. "Belgira" se réunira en «issemblée générale le luneli 22 mars prochain en son local, 20, Hanover-square, Londres. Au exmrs de cette réunion M. Victor Van de | Walle, député de Malines. elonnera une confr rence ayant comme sujet: " Les première» seïènes du drame belge." Le " Belgian Artists' Alliance " continuera^ de superbe façon, la série des fêtes organisées en faveur des réfugiés par un eoncert qui aura lieu jeudi prochain 1S mars à trois heures dans la salle des fêtes de l'Hôtel Ritz, Piccadilly. Mines Réjane et Lilian GrenviUe, ainsi que MM. Gérald du Mauricr et Raymemd Roze ont promis leur gracieux concours. On peut se procurer des places au prix d'une demie guinée aux hôtels Ritz et Cariton, ainsi que élans les elifférentes agences. Les agents de change, commissionnaires en fonds publics agrées à la bourse de Bruxelles ou à la bourse d'Anvers et résidant en Angleterre sont priés d'envoyer leur adressse à M. Edgan 1 Selens, 9, Bishopsgate, Londres, E.C., une com munication importante devant leur être faite. NOUS mettons vivement nos compatriotes en garde contre certaines agencer do placement d'employé-, , qui ne Tisent Qu'à leur escroquer de l'argent. Ne t«x*cz do i cautionnement ou do garantie quVvcc ies références lee plus ■érieuaeal A METROPOLE paraît chaque matin, sauf fë dimanche. d*n6 le " Standard," rendu chez tous 1m ^ marchands de iournaox au prix d'un penny. Nous cooseil-î Ions riTement îi nœ ami-, de n'abonner au pi'x de 3sh. 3 par mois pour lo Royaume-Uni et 4xh. 4 pour 1'rtra.ngei-, et t'.n nous presser le prix de l'abonnement en un m»nd»t. 1^ tarif des annonces est de 9d. la ligne pour le "Livre d'adrosbes de.s exilés," payable d'arancr, et rôtir Knh àntr» » nubiirité. le tarif du " Sfand irc;." Nom avons orrrert un bnrc3.u dans l'immcublo du "Staodard," Flcet-tirv.t. 132-4, K.C., ouvert. <1% 2 s 6 how*>. T>i çg# de de»*ndt w éarit. joindre <Wx Ihairee (Tac pentiy.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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