La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1915, 13 April. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/057cr5p45w/
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. ' -2'2mk ANNÉE. MARDI 13 AVRIL 1915. N°- 103 COMMUNIQUES OFFICIELS FRANÇAIS. CANONNADES RECIPROQUES. organisation de positions. : pARj.r 12 avril.—Communiqué officiel de 15 lteutes ^ ■ lacune -action d'infanterie n'a été-signalée au ,i,ins de la journée d'hier. . v.j Belgique- sur l'Ancre, entre l'Oise et j \ ;Ce. et en Champagne'il y a, eu des canonnades d« deux côtés. [ ' Meuse et Moselle nous nous sommes iraflisis dans, les positions conçfuises dans les Grabats précédents. L'eimemi ne fit aucune ^itr^iaque . \t io avril nous avons capture cinq mitrail-eii,65 et un lance-bombes dans le bois d'Ailly et lu Bûis-le-Prétre.—Reuter. PABIS. 11 avril.—Communiqué officiel de 23. aeures.:— Au nord d'Albert' .les Allemands ont, prononce jais là nui'-du 10 au 11 avril une attaque sur « dea\ rives de l'Ancre contre nos tranchées ';-Hamel et, du bois de Thiépval où ils ont été euooss^ après un combat corps-à-corps. Daû? l'Argonne une lutte très vive s'est iéroulée pendant toute la nuit. Nous avons îdémoli uû blockhaus ennemi, pris trois cents |mètres de tranchées, et maintenu notre gain •luWédeux contre-attaques allemandes. i ' Ebtre la. Meuse et la Moselle aucune action d'jDiioterie n'est signalée dans la région des et de Cornbrcs. Depuis notre succès du 0 iiril au bois d'Ailly une attaqué lan-eée dans f :a soirée du 10 avril nous a rendus maîtres d'une •icHivelle iigue de tranchées. Au Bois de Mont-mare les Allemands ont réussi dans la nuit à rétoMpiérir les tranchées qu'ils avaient perdues •4ii cours de la journée. Les positions que nous Lions conquises - le S avril demeurent tout ^nère.s en notre possession. A,i Bois-le-Prêtre, à la lisière ouest du "quart <n réserve." deux violentes contre-attaques ■ 'ctemies ont échoué sous notre feu d'infan-tarie ei d'artillerie. Nos avions ont lancé des .•bus de 155 sur la gare maritime et sur la fon-&rie de Bruges.—Reuter. VERSION ALLEMANDE. BERLIN. 1.2 avril.—Communiqué publié par V -rrand quartier■-général allemand :— sur le théâtre occidental de la guerre, des .vaques partielles françaises de peu d'impor-;.vK-e en Argonne, ont échoué. Entre Meuse et Moselle la journée de dimanche i-'wt passée dans uu calme relatif et eé fut seule-]'!. dans.la soirée que les Français commenta l'attaque, contre les. hauteurs de Coinbres. Apres deux heures de combat l'attaque fut re-■roussée.Dam; la foret d'Ailly et dans le Bois-le-Prêtre | eut des corps à corps au cours de la journée. [ ■ lesquels nous restâmes les maîtres. Une <:uque renouvelée pendant la nuit fut repoussée. En guise de représailles pour le bombarde-'B8ut.de Mulheini. ville ouverte, par les aviateurs :.ais le 5 avril—cette ville est située eh iicTs de la zone des opérations et trois femmes furent- tuées—la ville de Nancy, quartier-•• rai du groupe de fortifications de ce nom, < opieusemenfc bomhardée avec des explosifs ■ " ^e-s bombes incendiaires. Suivant des déclarations faites par des officiers n<;ais. les cathédrales de Notre-Dame à Paris • Ticv :. ainsi que les principaux immeubles i gouvernement, comme la Bibliothèque na-1 )uale_, les musées, les Invalides, le Louvre, etc., ' été pourvus d'équipement militaire, de provenir?. de stations de télégraphie sans fil et de mitrailleuses.—Wireless Press. ie mystere naval de la mer du nord. BRUITS PERSISTANTS. COPENHAGUE, 12 avril.—Les capitaines de iia'.ires danois, norvégiens et suédois qui ont au cours de ces derniers jours par les eaux méridionales de la mer du Nord, signalent tous ? iaçou similaire avoir rencontré des navires de îJerre allemandes. 1 a vapeur norvégien arrivé de Bergen hier 5gnale, en outre, qu'il a rencontré des croiseurs -'lais, qui lui conseillèrent, de longer la côte le Puis près possible.—Exchange. ÇOPEXHAGUE, S avril.—Voici deux récits de ( bataille dans la mer du Nord: l'un vient de "moijo, à quatre milles à l'ouest de Bergen, et .Hier soir une grande bataille qui dura jusque :;uouii ;i été observée au large. Par suite de 'obscurité il fut impossible de voir combien de 'Mires^étaient engagés; les projecteurs étaient rcs actifs et la vibration causée'par la violente '^noanade était si grande que dans la ville les «weaax tremblaient. une firme islandaise de Copenhague a reçu '■in de ses ingénieurs, en route d'Islande via [*rPen, le télégramme de Haugesund, en Nor-'>e: Je suis rentré au port par suite d'une •' r<ie bataille navale. Je suppose que je pour-Ti- partir à midi de Marsten.—Exchange. COPENHAGUE, 11 avril.—Des dépêches de .^raaux et d'autres nouvelles de Bergen Mpuvent que la canonnade entendue mercredi ' r la partie septentrionale de la mer du Nord ; tes violente et se prolongea pendant un •enips considérable. 1,1 bruit court qu'elle fut provoquée par quel-J1'05 croiseurs allemands essayant de gagnei ^antique via la côte norvégienne pour rem-placer 1' " Emden " et les autres pirates. Us uept, toutefois, observés et poursuivis par les •Anglais. „ "Politiken" dit que le capitaine du vapeui >estfos" de Sarpsborg (Norvège) a rencontré "e flotille allemande dans la mer du Nord. Il ".^Pta quatorze croiseurs, arborant tous le pa-; '^n allemand. Il fut impossible de se rendre '"niP;e exactement de ce qui eut lieu, mais les Montés ne doutent plus qu'il y eut plus que exercices de tir.—Exchange. | SUR LA COTE DU YORKSHIRE. j, "UU, 12 avril.-—Un correspondant du " Hull ' N'ews" à Bridlington écrit qu'une violente 'oonnade fut entendue en mer samedi soir. avis aux rentrants. DANGER GRAVE. C>n lit dans V " Indépendance belge — ,. '■ avertissement suivant vient d'être affiché i "trieur du Consulat-Général de Belgique :— — L'attention des Belges qui se proposen ./entrer en Belgique est tout- spécialement at j ' ' sur le danger grave auquel ils s'exposen |']ettant leur projet à exécution. Le Gouverne | j'u Roi tient n décliner toute responsabilit» | ^ 'onséquences du retour dans la parti* ' upee du p^yc. -WDares. le g avril 191Ô. le dernier "raider" au port LE "KRONPRINZ WILHELM " RENTRE. NEWPORT NEWS, 11 avril.—Le navire aller m and armé, Kroapr.ki'z Wilhelm ' ' est arrivé, ce matin, peu avant 6 heures, en vue des Caps. Le sous-marin " Gl " l'ayant aperçu, se dirigea vers lui et lui donna l'ordre de se rendre à Old-'point, où les officiers du service de santé montèrent à bord. Le navire fut dirigé ensuite vers New port News, et il fut ancré à l'endroit où le " Prinr. Eitel Friedrich " avait été amarré précédemment. Al. Hamilton. receveur des douanes, arriva dans l'après-midi et conféra avec le, capitaine. Renseignements pris, le " Kronprinz Wilhelm " aurait été obligé de gagner le port américain, par suite du manque de charbon et de provisions. Le secrétaire de la marine a annoncé. son arrivée. Le gouvernement prendra à l'égard du " Kron-, nrinz Wilhelm " les mêmes mesures que celles prises à l'égard du " Prinz Eitel Friedrich." Depuis son départ inattendu du pïer d'Hobo-ken (New Jersey), le 3 août, le " Kronprim Wilhelm " a coulé des bateaux français, anglais et norvégiens dans le sud de l'Atlantique. Il avait à bord 61 prisonniers provenant des deux derniers navires coulés, le " Namar " et le " Daieby." On a, en général, l'impression que le navire sera interné comme le "Prince Eitel Friedrich." —Reuter. SES VICTIMES. Un de nos grands confrères publie la liste des navires coulés par le ''Kronprrnz Wilhelm" depuis le début des hostilités:— Ue " HighlaiHl Brae," 7635 tonnes, apparfce-naint à la Nelson Line. _ E* " Potaro," 4419 tonnes, appartenant à la Royal Mail Steam Packet Co. Le " Hemisphere," 3436 tonnes, appartenant à MM. Thomas et Sons de Liverpool. Le " Semantha." quatre-mâts barque de 2280 tonnes, appartenant à M. Q. Olsen. de Lyngor. Le '• Wilfrid M.," schooner de 251 toœnes, ap-partenant à M. J. Brackman, de BiveTport. Le " Guadeloupe." 6600 tonnes, appartenant à la Compagnie Générale Transatlantique. La " Relie vue," 3814 tonnes, appartenant à la Bel le vue Steamship Co., à Glasgow. " Correntina," 8529 tonnes, appartenant à la Houlder Line. lye "Union" et 1' "Anne de Bretagne," barques françaises, dont la dernièie, jaugeant 206.» tonnes, appartenait à la Société Nouvelle d'Armement. UN PAÇUEBOT ALLEMAND A FLESSINGDE. !• LLîîSINGUE, 11 • avril.—Le paquebot • Main." du • Norddeutselier-Lloyd. navire de 10,000 tonnes, qui se trouve en rade de Fies-singue depuis le début des hostilitiés, a reçu ordre des autorités militaires hollandaises de quitter se .port, lundi, à 11 heures au plus tard, sous menace d'internement. Le capitaine a télégraphié aux armateurs de Brème qu'il compte se rendre à Anvers, et, si se projet échoue, qu'il se mettra à la. disposition des autorités néerlan-da ises.—Reuter. AMSTERDAM, lu avril.—Une dépêche ultérieure de Flessingue annonce que le capitaine du " Main " a décidé de naviguer jusqu'à Anvers, —Reuter. les pirates. ATTAQUE D'UN GRAND PAQUEBOT ANGLAIS. LIVERPOOL, 12 avril.—Le paquebot " Way tarer, de la Compagnie Harrison. de Liverpool jaugeant 9599 tonnes, a été attaqué par un sous marin allemand au large de Scilly. Le vapeur sombre lentement." Cent et vingt hommes de l'équipage ont été débarqués à Fal mouth par le charbonnier " Newlyn." Suivant ses armateurs, le " Wayfarer " faisait route vers Queenstown à la remorque. L'incident est arrivé hier. Le "Wayfarer' . est le plus grand paquebot qui ait jusqu'ici été torpillé par les Allemands. Le "Wayfarer" a été construit en 1903 î .Belfast. C'est un paquebot a double hélice. £ quatre mâts, et mesurant 154 mètres de longueur Sa vitesse maxima était de 13 nœuds.—"Even ing Standard." LONDRES, 12 avril.—Un rapport de l'Ami raute dit que le "Wayfarer" a été torpillé pai un sous-marin allemand au large de la côte occi dentale d'Irlande. L'Amirauté a iinniédiatemem envoyé des steamers à son secours.' L'ATTENTAT DE L' " ELISABETH."' ROTTERDAM, 11 avril.—-Les survivants d< 1' " Elisabeth," le vapeur affrété par Je Belgiar Relief Committee, coulé à quelques milles à l'es du bateau-phare " Noordhmder," comme nou: l'annoncions hier, déclarent qu'on . n'entendi qu'une explosion, après quoi le navire coula er cinq minutes. L'équipage sauta à l'eau, car i n'y avait pas de temps pour descendre les canots Le capitaine de 1' " Elisabeth " vit clairemen le périscope d'un sous-marin. Deux personne: ont été sauvées par le vapeur américain " Ruby,' mais douze personnes, au moins, doivent s'êtr< noyées. Plusieurs des rescapés sont grièvemen blessés.^—Reuter. ENCORE DES ATTENTATS. BRIXHAM, 12 avril.—Le smack de pèch< "Pencaer" de Milford est rentré ici avec deu? canots du vapeur "Président of Glasgow," qu avait été attaqué par le " U4 " samedi soir der nier. L'équipage, composé de dix hommes, avait et le temps de lancer deux canots et de sauve quelques effets personnels. Le " Président o Glasgow" fut pourchassé pendant une heure une bombe avait été déposée à bord. On ne sa.i pas si le navire a coulé, car il flottant encon au moment où le sous-marin prit les deux canot: à la remorque. PLYMOUTH. 12 avril.—Le vapeur fiançai: " Frédéric Franck," jaugeant 1000 tonnes, aprè: avoir été torpillé par un sous-marin allemand, 'ai large do Start Point, a été ramené en.sécurité ic escorté de deux remorqueurs du gouvernement. Le vapeur, qui fait le trafic entre Newhaven e le golfe de Gascogne, avait été arrêté dans 1; Manche, pendant un temps brumeux, mais à l'ar rivée des remorqueurs on vit qu'il y avait un< chance de le ramener au port. L'équipage a ét transféré à bord d'un navire de guerre.—Éveninj Standard. — Nous apprenons le décès inopiné, à Anvers de M. Joseph Firlefin, fils, le vétérinaire hiéi connu. Notre jeune concitoyen est mort frapp d'une congestion au cerveau. — On annonce la mort de M. Herman Bernan "Verspr-eeuwen, consul honoraire de Belgique e de l'Etat Indépendant du Congo au Havre chevalier de l'Ordre du Léopold; officier d-l'Ordre de La Couronne: chevalier de l'Ordr d'Orange Nassau et du Lion Néerlandais: cote inandeur de la Rédemption Africaine, etc., n ii Anvers le 2 septembre 1840, y décédé le 2 tmar-s 1915, l'anniversaire royal au havre. AU DEPOT DE STE.-ADRESSE. LE HAVRE, 10 avril.—Au grand quartier-général, à l'occasion de l'anniversaire royal, un " Te Deum " solennel a été chanté en présence de inombreuses autorités et le Roi -a passé ensuite en revue une division d'armée. Dans tous les cantonnements les troupes ont pris part à des cérémonies analogues. Du Havre, M. SchoLlaert avait envoyé, au Roi, au nom de la Chambre des représentants, le télégramme suivant:— ': Les membres de la Chambre des représentants prient Sa Majesté le Roi d'agréer, à l'occasion du quarantième anniversaire de sa naissance, 1e respectueux hommage de leur patriotique admiration, de leur indéfectible fidélité et de leur profond attachement. •• Puisse sonner bientôt l'heure de ladélivran«€ de notre chère Patrie. " Le président de la Chambre des représentants, "(S.) FRANZ SCHOLLAERT." Le Roi a répondu aussitôt:— "Je remercie cordialement le Président et les membres de la Chambre des réprésentants d* leurs voeux si chaleureux et leur réitère à tous l'expression de ma vive sympathie. "(S.) ALBERT." A Sainte-Adresse, la cérémonie du salut an drapeau, qui a lieu chaque matin, à 8 heures et demie, dans la cour du ministère, a revêtu uc caractère plus solennel. Le colonel comte de Grunne, commandant la place belge du Havre poussa, après les sonneries réglementaires plusieurs hourralis en l'honneur du Roi. de h Reine et de la famille royale, et en particuliei du prince Léopold, le plus jeune soldat dt l'armée belge. Tous les assistants s'y associèrent de tout cœur, dans une tempête d'acclamations dont les falaises portèrent l'écho loin sur les flots mugissants. Dans 1« port du Havre, les navires et le.' chalands belges avaient arboré le pavillon nation al en tête de mât. Dans le bassin-dock, où se trouvent ré urne* une vingtaine de péniches, ce pavoisement pré sentait un effet décoratif très pittoresque. De même, un qertain nombre de maisons par ticulières avaient tenu à arborer les couleurs belges. Les braves soldats mutilés de la guerre qu séjournent au dépôt de la rue du Manoir, ; Sainte-A dresse, ont célébré, dans l'intimité, l'an ni versai re de la naissance du Roi. M. le ministre d'Etat Sohollaert, président de la Chambre: Mm< Helleputte. Mlle Davignon et Mine la baronn< van de r Elst, qud ne cessent d'entourer ce: victimes de la campagne de leur sollicitude, assis talent à cette petite réunion qui, devons-nou: le dire, fut charmante en tous points. Aprè: une courte allocution où le commandant d< Broux fit acclamer le nom du Roi. les chante patriotiques en français et en flamand succédèren à deux petites comédies fort bien interprétées pa les soldats qui 6e révélèrent excellents chanteur: et bons comédiens. Le clou <le cette fête -fui-, a ai»* eoKred;': 1' "improvisation" poignante et émouvante oi le soldat Méchant, décrivant les horreurs de eett< guerre, lança 1' ' anathèine à Guillaume IL" Le soldat van der Elst s'acquitta des fonction; de régisseur avec intelligence et dévouement. Pendant les entr'actes, Mlle Davignon. ave* une grâce touchante, distribua aux soldats de cigarettes et des friandises. En résuanç, fête charmante, qui mit de la jai* et de l'émotion dans le cœur de ces nobles vie t.imes du devoir et qui se clôtura par la repris* en chœur de la " Marseillaise " et de la " Brabaa çonne." A FOLKESTONE. I-a colonie belge de Folkestone elle aussi ; roulu, jeudi dernier, célébrer l'anniversaire notre souverain. / Après un lunch offert dans les salons du'Gram Hôtel par M. Peterson, vice-consul de Belgique et- auquel les autorités anglaisés, françaises e belges actuellement à Folkestone assistèrent ai grand complet, elle s'est réunie, nombreuse e enthousiaste, dans la salle des fêtes de l'Hôte de Ville. M. Peterson ouvrit la séance en rappelant li grande pensée qui rapproche et unit tous le: belges, pensée nourrie de confiance et d'espoi en l'énergie de celui qui conduit notre pays dan, la vo.e de l'honneur vers une nouvelle e glorieuse destinée. M. Borboux, député de Liège, présenté ; l'auditoire par M. le baron Ancion, sénateur e président de l'Union Belge de Folkestone. évoqu: ensuite, d'une parole éloquente, la noble figure d-notre Roi. Il nous dit la ténacité, le dévoue ment, la grandeur d'âme d'Albert 1er. Il nou le montra parcourant le champ de bataille, d'un activité inlassable après huit mois de campagne incarnant l'âme de l'armée, de la patrie irnmox telle, de notre bien le plus cher que nous somme liens de lui avoir confié. Et tandis que la salle entiche acclamait c'était vraiment de fierté que se gonflaient le cœurs, de fierté et de reconnaissance émue. Une projection de vues cinématographique montrant ce qui reste des villes belges qu subirent les procédés de la " Kultur " tennin cette belle manifestation en l'honneur de notr Roi bien-aimé. A GLASGOW. Une grande fête patriotique 'reunissait le Belges de Glasgow au théâtre de l'Atheneum sou > la présidence du consul devBélgdque. Le président, M. le consul Dunn, entouré d Lord Provost, de son Eminence l'archevêque d Glasgow, des consuls de nations alliées, ouvrit 1 séance par un discours patriotique. Il fu aoclamé par une assistance enthousiaste, et ce > enthousiasme ne fit que croître durant les dis cours énergiques et intéressants de l'arcbevôqu i Maguire, de M. Delpech de Fravssinet, du <. orc mandant comte de Hemricourt de (Irunm jusqu'au discours ému et patriotique de l'un de 1 organisateurs M. Germain Spée, avocat d'Anvers ! qui termina en donnant lecture d'un télégramm affirmant une fois de plus le patriotisme d • l'assistance et son loyalisme à l'égard du Rc Albert le Grand, de la gracieuse Reine, et de 1 ; Famille Royale. M. Maurice Beaufaux, dans un ' forme très-heureuse, remercia le consul d Belgique, les autorités locales et les consuls de ; pays alliées d'avoir répondu à l'invitation de ; organisateurs. i IjCS artistes qui avaient bien voulu prêter leu i généreux concours à cette fête patriotique ont ét chaleureusement applaudis. L L'assemblée se sépara profondément émue, au i accents de la " Brabançonne " et les aii - nationaux des puissances alliées. > Cette fête réconfortante laissera un souveni ; inoubliable chez ses nombreux assistants. ; Le matin à onze heures un Te Deum avait ét chanté en la cathédrale catholique de Glasgow a cours duquel une allocution très-émouvante < très intéressante fut prononcée par M. l'abb [ O. F. Claeys, un Belge résidant à Glasgow depui i 25 ans. La cérémonie se termina par un vibrante "Brabançonne" jouée par les orgue: 1 que l'assistance émue et recueillie écouta d -bou — Une note semi-officielle publiée aujoui l'ht dit que les conversations entre l'Italie et la t îrh e i vue de la conclusion d'un accord au sujet ci l'Adriatique sont sur le point d'aboutir. La nol ajoute que la diplomatie italienne est conform i en tous points avec celle des puissances de J Triple Entente. COMMUNIQUES OFFICIELS RUSSES. ATTAQUES ACHARNEES REPOUSSEES. captures considerables. PETROGRADE, 11 avril.—Communi<lué du grand quartier-général :— A l'ouest du Niémen, des engagements isolés ont lieu dans la région de la rivière Chechupa. Dans les Carpatlies, pendant la journée du S et la nuit suivante, l'ennemi en rangs serrés el soutenu par de l'artillerie, a attaqué nos troupes, 'qui s'étaient avancées jusque sur le versanl méridional de la principale chaîne de mon tagnes. Ces attaques ont été repoussées avei d'énormes pertes et nous avons capturé ur bataillon comprenant 23 officiers ainsi que des mitrailleuses. Dans la direction d'Uzsok, après un eombal acharné, nous nous sommes emparés de plusieurs hauteurs, nous avons fait prisonniers 100L hommes et 22 officiers. Nous avons pris égale ment 4 mitrailleuses. Les attaques ennemies continuent dans h direction de Stryj. Il n'y a pas de changemem dans les autres secteurs de notre front.—Reuter PROGRES RUSSESDANS LES CARPATHES PARIS, 12 avril.—Un télégramme de Pétro grade annonce que, malgré l'envoi d'importants renforts autrichiens dans les Carpathes, l'offen sive russe progresse partout. Dans les milieux militaires on croit que les 1 Russes sont déjà en Hongrie et que leur flanc gauche est prêt à commencer les opérations, dan: des conditions favorables, dans la région d< Czernovitz.—Central News. i VERSION ALLEMANDE. ! BERLIN, 12 avril.—Communiqué du gran< quartier-général allemand:— Sur le théâtre oriental de la guerre, lors d'un< avance de Mariampol dans la direction de l'est nous avons pris aux Russes neuf officiers et 135( hommes, ainsi que quatre mitrailleuses. Au nord-est de Lomza les Russes ont jeté de bombes au moyen d'un lance-bombes. Ce bombes ne font pa£ explosion, mais brûlent lente | ment en développant des gaz asphyxiants. La mutilation d'un sous-officier russe en pré sence d'officiers allemands, rapportée officielle ment dans la presse, doit être considérée comm< ' un mensonge méchant et cruel (sic).—Wirelee | Press. » UNE DELEGATION BELGE EN RUSSIE RETROGRADE, 11 avril.—La délégation belge , ; présidée par le général Dewit, aide-de-camp di ' roi des Belges, est arrivé à Pétrograde, pour fair-ri mise des décorations- conférées au grand du- • Nicolas, et à diveYs officiers et soldats russes. la note allemande aux etats-unis. PROCEDES INCORRECTS, ; WASHINGTON, 11 avril (minuit).—Dans un - document remarquable, l'Allemagne abandonn l'étiquette diplomatique.de mise en pareilles cii constances, et publie, sans consultation préalabl du conseil d'Etat, des exemplaires de sa pre ^ testation contre le blocus britannique et l'expédi tion de munitions de guerre aux Alliés. Après avoir fait remarquer que le gouverne ment américain s'est abstenu de tout acte : depuis sa protestation de décembre, contre le " mesures de ^ blocus décrétées par la Grande J Bretagne, la Note allemande ajoute que les Etats 1 Unis acceptent donc les violations anglaises d' L droit des gens. La protestation allemande contre les expédi I tions d'armes et de munitions américaines, es ; particulièrement acerbe. Elle accuse les Etats Unis de suivre la "lettre" du droit international 5 mais d'en violer " l'esprit." Si le peuple an» II ricain désire véritablement observer le néu tralité, il mettra fin à ces exportations d'arme et de matériel, au profit exclusif des Alliés, o' 1 exigera en échange la faculté d'exporter de [ vivres vers l'Allemagne.—Central News. ? LA SITUATION DU COMTE BERNSTORFF NEW YORK. 12 avril.—Le " Herald,'" dans u 1 article éditorial au sujet du mémorandum d 3 comte Bernstorff, dit que l'on ne peut critique autrement ses déclarations qu'en disant, qu'elle 'sont destinées à constituer un acte délibéré d ^ manque de respect et de défi à l'égard du got vernement américain. ? Si le, comte Bernstorff n'est pas promptemeu rappelé, ajoute le journal, il ne faut pas perdr t de temps pour lui donner ses passeports et à I • renvoyer très vite chez lui.—Reuter. bruits de paix. 3 CURIEUX SYMPTOMES. Il est, intéressant de noter que le service d t "nouvelles de -presse" organisé par le gouverna j. ment allemand par ses stations de T.S.F'. a publi l'information suivante :— a La "Gazette populaire de Cologne" rapport - de New York que le "World" publie un çompt* , rendu de son correspondant européen Karl vo s Wiegand, d'une interview qu'il eut avec le Pap , le 5 avril. 3 Le Pape lui demanda de transmettre ses boii s souhaits au peuple et à la presse d'Amérique, i dit: "Dites à ce noble peuple que je suis toi i jours avec lui dans ses efforts pour la pai: e J'espère qu'une fin rapide sera mise bientôt a cet immense fleuve de sang et à toutes les te s leurs qui l'accompagnent. Si votre pays fa: s tout pour cvticr la guerre, qui fait verser let sang à des centaines de milliers de personnes, ] r peuple américain sera à même, par sa grand â influence, à amener une fin rapide de cette ho rible guerre." ^ Les yeux du monde entier sont tournés vei s l'Amérique pour voir si elle employera son initii tive en vue d'objets pacifiques, et il attend c] r l'Amérique qu'elle saisisse le moment favorabl pour un tel objet. é Le Pape a déclaré que sa prière quotidienr a avait trait à un effort général vers la paix, t dit, aussi: "Je place tous mes espoirs dans un é paix rapide sur le peuple américain et sur l'ii s fluence qu'il a sur les puissances du monde ei e tier." Le Pape et l'Amérique savent aussi bien qii • nous que les Alliés, unanimes, et inébranlable ' sur ce point comme sur tous les autres, ne veuler ii pas entendre parler de paix avant que l'Ail e magne ne soit écrasée. On peut donc déduii e légitimement de l'importance que le gouverni e ment allemand attache aux moindre ouvertun e pacifistes, qu'il en a assez de la guerre et qu' a f-ent parfaitement que la partie eet perdue poi ■ lui. l'incorporation du prince leopold. ^ LA CEREMONIE A L'ARMEE L'incorporation du duc de Brabant au 12e régiment de ligne, dit le "XXe Siècle," a provoqué un très vif enthousiasme parmi les troupes belges, particulièrement parmi les soldats appartenant à la troisième division d'armée—la vaillante " division de fer." Voici quelques détails complémentaires sur la cérémonie : Dans la matinée, le 12e régiment de ligne s'est-massé en carré, drapeau et musique au centre. Immédiatement après, sont arrivés le Roi, la Reine et le prince Léopold, celui-ci en tenue de simple soldat, sac au dos. bayonnette au ceinturon, mais sans fusil. Le prince de TecX, la princesse de Caraman-Chimay, M. de Broque-ville, ministre de la guerre ; M. Ingenbleek, secrétaire du Roi et de la Reine ; les majors du Roy de Blicquy, les commandants Gallet. Preud'homme, Blampain et le oaptaine Lancksweert, de la Maison du Roi, les suivaient. Le petit prince se trouvait à droite de la Reine: le prince de r Teck, frère de la reine d'Angleterre, à gauche de , Sa Majesté. Tous prirent place face au drapeau | pendant que le Roi"passait les troupes en revue. Le Roi a ensuite présenté son fils au régiment. La plus vive émotion s'est manifestée parmi les troupes quand le Roi a prononcé, d'une voix très ferme, le discours que nous avons publié. De nombreux militaires avaient les larmes aux yeux. ; Le colonel Van Rolleghem, qui commande le régiment, a ensuite pris la parole. Il a dit :— " Officiers, sous-officiers et soldats, " En choisissant le 12e comme le régiment dans lequel il désire que S.A.R. Mgr le prince Léopold, duc de Braban.t, fasse ses premières | armes, le Roi, notre Auguste Souverain, nous ; donne une nouvelle marque de sa grande bien-' veillance et de sa haute estime. Sa Majesté rend en même temps un nouvel hommage au courage et à la bravoure dont vous avez donné de si nombreux et si salutaires exemples. En autorisant Son Altesse Royale à servir le Pays à nos côtés. Sa Majesté nous crée aussi, et vous ne l'oublierez 1 pas, de nouveaux devoirs que nous aurons à cœur d'accomplir à sa haute et entière satisfaction. ; "• Mais, j'ai hâte de l'ajouter, Elle nous offre _ en même temps, un nouveau stimulant et le plus j précieux des encouragements. Et si. désormais, l'un d'entre vous, au milieu des émotions de la 5 lutte et du combat, éprouvait un moment de ! faiblesse, de défaillance, non seulement il tournera ses regards vers ses chefs, mais encore et surtout il portera sa pensée vers Son Altesse Royale qui partage les joies et les dangers du beau régiment dont nous avons l'honneur et dont l nous sommes, à juste titre, fiers de faire partie. ^ "A la pensée du Prince Aimé, le défaillant 1 sentira renaître son courage, ses forces redoubleront, il n'aura plus qu'une idée, un seul but: ' En avant! encore et toujours en avant pour la délivrance, la libération de notre chère Belgique! ' "C'est donc sans la moindre hésitation qu'en » votre nom à tous, je prends vis-à-vis de Sa 1 Majesté l'engagement formel de nous rendre de ? , plus en plus dignes de la grande confiance dont ' ! Elle daigne nous donner une nouvelle preuve. "Oui, en toutes circonstances, le Roi et le : Pays peuvent compter sur le 12e de ligne qui i s'efforcera, de justifier le choix dont il est l'objet. " Le régiment de S. A. R. Mgr le Prince Léopold, duc de Brabant, ne peut pas faiblir; il ne faiblira pas!" Le lieutenant Joseph Gérard, qui commande la compagnie où est incorporé le prince, s'est ensuite approché do celui-ci et l'a conduit à sa place dans les rangs. A ce moment, un fusil a été remis au prince qui a porté l'arme sur l l'épaule. La musique a alors joué l'air bien connu : "Où peut-on être mieux qu'au sein de sa 21 famille." Le régiment a ensuite défilé devant le Roi et la Reine, au son de la marche du régiment. Le prince, qui marchait à sa place, a défilé, comme tout le régiment d'ailleurs*» avec la plus grande ' correction. s Après la cérémonie, le général Jacquet, commandant la :?e division d'armée, le colonel Jacques, commandant la brigade et qui fut à la 1 tête du 12e de ligne depuis le début de la guerre, et le colonel Van Rolleghem ont été retenus à dé jeûner par le souverain au grand quartier-général.Ajoutons que le jeune prince, qui est âgé de treize ans et cinq mois, mesure déjà 1 mètre 57. ' C'est, on le sait, sur ses pressantes instances— ^ nous pourrions dire grâce à son inébranlable s volonté—qu'il a été incorporé dans les rangs de ' l'armée. 5 Mercredi, le jeune prince a été pour la première fois à l'exercice avec son peloton, sous lef ordres du lieutenant Gérard, pendant deux heures consécutives, dans les plaines de l'Yser. ' li occupait la place de guide de droite et > manœuvrait aussi bien que les autres soldats, i Son peloton a exécuté notamment plusieurs l" mouvements eu ordre dispersé, avançant pat 3 bonds en ligne de tirailleurs. Une vive canon- 0 nade s'échangeait à proximité durant les exercices.° LES BELGES EN ANGLETERRE e M. le capitaine Wilverth. ancien commandanl de la Force publique au Congo belge, et directeur de la Société d'études de pêcheries, nous prie d'insérer ces quelques mots:— Qu'il me soit permis par la voie de la presse de rendre hommage au " Belgian Hospitalité Committee" de Streatley-on-Thames, pour le e dévouement sans bornes dont ce comité a fait ». preuve envers les Belges, qui ont trouvé ie é l'accueil le plus empressé et le plus sympathique Je prie les membres du comité et tout particu lièrement l'honorable Miss Edwards, secrétaire e Mesdames Boosey, Reiss, Car le ton Williams Wilton, Wilson, Simpson, Verey, Tatham, etc. £ etc., de bien vouloir accepter les sentiments de e vive gratitude et de profonde reconnaissance def , Belges réfugiés à Streatley. Us conserveront d< , leur séjour ici un impérissable souvenir.—E Wilverth. 1 IL N'Y A PAS DE PETITS r PROFITS ! C r Nous savons quo les Alboches souillent tou ce qu'ils touchent. Au moindre geste, leu; s bassesse ele sentiments se révèle. i. En mai dernier, le petit croiseur allernanc e " Augsburg " visita le port de Dundee. A cett( e occasion un membre de la noblesse écossais< remit au commandant du vapeur, en guise d< e souvenir, une coupe en argent merveilleuseaneu [l ciselée, copie admirable du vase célèbre qui décon e la terrace de Warwiok Castle. >- Après huit mois de guerre, les officiers di l- "Augsburg" viennent de ressentir l'impérieux e£ pressant besoin de jeter loin d'eux le joyai e, écoèsais. Ils ne veulent plus de la coupe qui leu: >s rappelle la nation " qui les a lâchement attaqués.' it C'est sont les "Dernières Nouvelles di Munich" qui nous en informent. e Non! ces nobles officiers-—fine fleur de 1; >. "Kultur"—n'en veulent plus. Us ont... vendi « la coupe à la ville de Augsbourg pour la somnn il de 2500 francs! r Est-ce que toute la veuleriede l'âme allemandi . n'est, pas concentrée dans ce "*beau-geste " ? les armees allemandes. LE DERNIER EFFORT. PARIS, 30 mars (officiel).—Voici des renseignements publiés ici sur les pertes des Allemands et l'importance des troupes qu'ils ont mises en campagne. Les forces militaires que l'Allemagne mit sur pied au commencement des hostilités dépassèreno toutes les attentes. Le plan consistait à écraser l'armée française en quelques semaines par une énorme abondance de troupes. Rien n'avait été négligé dans ce but. Le nombre de corps d'armée allemands est de 25 en temps de paix. Lorsque la guerre commença, l'état-major général allemand aligna sur les deux fronts de combat 61 corps d'armée. En octobre parurent corps nouveaux, plus une division de marine qui fut doublée fin décembre. En janvier, l'Allemagne disposait donc de 69h corps partages comme suit:— Corps d'activé, 25h; corps de réserve, 21A ; brigades d'Ersatz, 6è ; réserves nouvellement formées, 7i ; corps de Landwehr, 8£. L'Allemagne désirait tirer profit des circonstances clans lesquelles elle se trouvait, de pouvoir mobiliser toutes ses troupes en même temps. Elle voulut anéantir d'abord son adversaire le plus redoutable. Ce projet échoua sur la Maine comme en Flandre. Les pertes allemandes sont aisées à déterminer. On dispose pour ce faire de deux sources : les listes officielles publiées par l'état-major allemand des soldats tombés sur les champs de bataille et les carnets d'annotation et les lettres des officiers et soldats morts ou faits prisonniers. Ces documents prouvent qu'à la .mi-janvier, les Allemands avaient perdu sur les deux fronts I million 800,000 hommes. Ces chiffres sont eu dessous de la réalité, parce que les malades n y sont oas compris, ni les victimes des derniers combats si meurtriers de Pologne. En les considérant comme exacts cependant et en admettant que de ces 1 million 800,000 hommes, 500,000—c'est la proportion normale— ont pu rejoindre après guérison, on arrive à établir que les pertes en cinq mois de temps ont été tle 1 million 30P,000 hommes, soit 260,000 hommes par mois. Ces chiffres serrent de très près ceux que nous connaissons de la réduction des effectifs dans certains régiments. C'est ainsi que les documents trouvés nous mettent en état de contrôler les listes des pertes. Voici quelques exemples:— Le 13e régiment bavarois a perdu en un mois et demi (août et septembre) 3250 : bommes-_ Le 171e régiment a perdu, du 15 août au 15 novembre, 2560 hommes et '»0 officiers. Le 15e régiment d'infanterie perdit le T8 octpbre seul 1786 hommes et 37 officiers. Le 132e régiment perdit le 16 novembre à Ypres 1390 hommes. Les pertes des troupes nouvellement formées ont été plus grandes encore. Le 205e régiment a perdu en une bataille sur l'Yser 2-100 hommes; le 235e, 1320; le 244e, 2150; le 247e, dans la même bataille, 1900 : le 248e, 1800. Le 17e régiment de réserve bavarois perdit à Meessen et Wytschaete 30 officiers et 2171 hommes. Le rapport officiel donne un tableau tics développé des pertes allemandes, telles qu'elles ré-1 sultent des carnets, lettres et déclarations de prisonniers et des listes officielles allemandes, et termine ainsi :— C'est pourquoi il est certain que la plupart des régiments allemands ont dû être totalement renouvelés. Quel est dès lors la situation créée à l'armée allemande après ces énormes pertes Le total des formations connues au commencement de janvier comportait quatre millions d'hommes. Suivant des rapports officiels allemands, toutes les ressources de l'Allemagne se chiffrent à neuf millions. Mais ces neuf millions doivent être diminués des unités^ employées aux chemins de fer, à la police ou à diverses fonctions administratives, soit. 500,000 environ. Le total des hommes disponibles serait donc de huit millions et demi. La moitié environ de ces forces, soit quatre millions, sont au front. Les pertes, avons-nous vu, comportent au moins L million 300,000 hommes, si bien que les ressources encore disponibles au comniencement de janvier se chiffraient à 3 millions 200,000 hommes. De quoi sont composées 'ces ressources? En grande partie d'hommes non exercés, car les réservistes exercés sont déjà au front. On peut remarquer en outre, suivant ces statistiques, que de ces 3 millions 200,000 hommes. 800,000 ont plus de 39 ans et sont de peu de valeur militaire. II resterait dons 2 millions 400,000 hommes de disponibles. Mais il faut observer, avec des écrivains militaires allemands, qu'un quart des non. exercés sont impropres au service. Il n'y aurait donc en fin de compte qu'environ deux millions d'hommes, parmi lesquels ceux des levées précoces de 1915, 1916 et 1917 pour former le total de toutes les ressources dont les Allemands puissent disposer pour les opérations à conduire ci 1915. Quant à la valeur militaire de ces troupes ■ hâtivement formées, il suffit pour s'en rendre compte de considérer les pertes qu'elles t ont subies en ces derniers temps en Flandre. En résumé, les troupes disponibles en 19.15 peuvent être divisées en trois catégories: . les premières immédiatement disponibles, les secondes disponibles en avril et les troisièmes entre avril et décembre. Pour le moment 800,000 hommes sont disponibles; en avril, 500,000 hommes le deviendront; d'avril, à décembre les dernières levées de 1916 et 1917 et les Landsturmers non exercés entre 30 et 40 ans, donneront de 700 mille à 800 mille hommes. De tout ce qui précède, il résulte clairement que, leurs pertes mensuelles étant de 260,000 hommes, les troupes nouvelles ne parviendront jamais à compenser les pertes subies durant les dix premiers mois par les armées du Kaiser. Et ainsi établit-on, pour ainsi dirè mathématiquement, que l'Allemagne est occupée à user son dernier et ultime effort. "TE LIVRE D'AORESSES DES EXILES. 9 pcncc la ligne.—Joindre le moutaiit aux ordres, s.m». M AD. PARMiEÏNTIER, sergent au 2e de • liimo finit. Bclpr), pruotinlcr au camp rl-Ha.rdorwycV B 7. Hollande, demande à personne charitable un rasoir mécanique. . "VTOUS metitons vivement nos compatriotes en 1^1 garde contre certaines aficncee do pLacenront d'employés, qui ne visent- qu'à leur escroquer de l'Argent. No rrr de cautionnement ou de garantio qu'avec les références le- phui , .sérieuses 1 ■ • NAISSANCES. MR. et Mme. Van Doos9claere-Rand>axhe font paa-t de la naissance d'un fils. Pierre.—17, King'a-; ga-rdene, West End-lane, N.W. DECES. ON nous annonce la mort du capitaine Edmond Linard, des grenadiers, tué à l'ennemi le 18 mars d'une balle à la tête à Driegrochten (Belgique). LA METROPOLE paraît chaque matin, sauf le dimanche, dans lo " Standard," vendu chez toU6 !ea > marchands de journaux au prix d'un penny. Nous conseillons vivement r» »oe amis de s'abonner au prix de 3sh. 3 par mois pour le Koyaume-Uni et 4sh. 4 pour l'étranger, et d«j nous adresser lo prix de l'abonnement en un mandat. 1-e 1 tarif des annonces est do 9d. la lig^e pour le "Livre. ! d'adresses des exilé?.''' payable d'avance, et pour tout autre publicité, le tarif du "Standard." Nous avons ouvert nu bureau dans l'immeuble du "Standard." Fleet-strect. 132 4, ; É.C., ouvert dès 2 à 6 heures. lin cas do demaude pue écrit, joindre deux tùnbtee d"U* peiwj.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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