La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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18 januari 1917
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s.n. 1917, 18 Januari. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 24 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/3n20c4tf9h/
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LA MÉTROPOLE PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES ONIE PEMKSY ABONNEMENTS : non: CINQ cehtimkb 1 mois, 3 sh. ; 8 mois, 9 sh. oohtiskht: dix CENTIME» Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné: Holborn 212 Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 là. Buvez le [HÉ LIPTON i vous désirez le meillêiss lé adressez-vous à !* firme qui le planta, LIPTON LTD Lgences et filiales dan? tout le Royaume-Uni 24ME ANNEE JEUDI 18 JANVIER 1917 No. 18 jkJL OKAHFDB GfrTTXSXfcJBLlES HyON FALKENHAYN'A ATHENES LA GRECE ACCEPTE SANS RESERVES H LA SUISSE MOBILISE ~ . t « • (v • i 1 n •_ - r _ ! j_ A„ 4-4-„ Lest nouvelles de la urece, ou ia m-ftuation a été couverte d'un épais voile de mystère pendant ces quelques derniers jours, sont extrêmement graves. Tout indique que sous le couvert de concessions aux Puissantes de l'Entente le roi de Grèce cherche à profiter des ! derniers moments qu'on lui laisse pour achever les préparatifs pour attaquer i traîleusement les troupes de l'Entente à Salonique. [ Plusieurs faits confirment cette hypo-[thèse qui, si elle se réalise, jettera un jouit particulièrement odieux sur l'hypocrisie du roi Constantin. En premier lieuiles troupes royalistes, qui suivant les (mandes des Alliés devaient être dirigées vers le sud, sont, au contraire, parties vers le nord où elles opéreront selon toift vraisemblance une jonction avefcles Allemands et les Bulgares; en f second lieu on a découvert que le roi ' de Grèce est en communication constante, par télégraphie sans fil, avec ; l'empereur d'Allemagne; et en troisiè-! me [lieu, le maréchal, von Falkenhayn, ; qu'on avait d'abord pris pour le major vont Falkenhausen, ancien attaché militaire allemand à Athènes, et qui avait : disparu depuis quelque temps du théâ-i re de la guerre en Roumanie, vient de i faire son apparition dramatique à Ka-Ivalla. On ne sait avec certitude par S que! moyen il est arrivé là, mais on croit qu'il y est arrivé dans un sous-rrtarin allemand. Il s'est aussitôt rendu ^Athènes où il a conféré avec le roi de Grèce. [ Dans une correspondance particulière;'de Salonique M. Ward Price écrit à cl sujet : La disparition soudaine du nftréchal von .Falkenhayn de la Thes-salie doit produire une rude désillusion pour ceux qui persistent à avoir confiance dans la parole du gouvernement grec et à croire que l'acceptation apparente du dernier ultimatum des Alliés [signifiait la disparition de la menace gfecque à l'arrière de notre armée des ' BÉkans. ■Suivant des bruits parvenus dans des milieux officiels français à Salonique von Falkenhayn se trouve à Elassona, au nord de Larissa, et les troupes grecques que le gouvernement du roi avait promis de retirer dans le Péloponnèse ont en effet commencé un mouvement mais dans la direction opposée — vers le nord — violant la zone neutre W pénètre à l'intérieur du pays, à Ekaterina où les troupes françaises et britanniques ont maintenu la paix en-trç les royalistes et les venizelistes. ■Les hostilités semblent beaucoup plus "nnr.nentes que jamais depuis la traî-treuse attaque des troupes royalistes Rffltre les forces qui débarquèrent à Jthènes. ■ L arrivée de von Falkenhayn, soit Pfr sous-marin soit par avion, dans les Meux cas après un voyage dangereux, est significative; les troupes royalistes ont gagné du temps g râpe aux palabres Manigancées par Constantin et depuis lue l'ancien chef de l'état-major allemand est sur les lieux en peut en déluré que les plans grecs sont mûrs l°l,r l'exécution. ■ Entre temps les événements gardent |p' apparence de calme; malgré que I ntente, après son ultimatum, ait prélente une nouvelle note demandant ■exécution immédiate des demandes al- ■ es il n'y a pas de changement à l'ar-|ère de l'armée. " dernier moment on annonce que F conseil de la Couronne s'est pronon-r en *aveur d'une acceptation sans ré-Frves de l ultimatum allié. Au cours de |aPr_ s-midi de mardi le gouvernement I'n orn,é les Alliés de sa réponse qui f , pte en entjer les demandes de l'ultl-Kt . libération des venizelistes est imminente. |En Roumanie la situation continue à nrfr se"ter sous un jour meilleur. Les nands annoncent dans leur bulletin / U1HU1C1 que iw JLVUSSCô VJilL id IL aiuû- ques en masse, appuyées d'énergiques préparations d'artillerie, aux environs de Fundeni et dans les vallées du Ca-sinu et de la Susita. D'après Pétrogra-de les Roumains, attaquant au sud de Pralea ont fait une avance d'un kilomètre; dans la région de Vadeni, à cinq kilomètres de Galatz, la bataille continue. A en croire le bulletin de Berlin les succès roumains seraient dus à des renforts considérables que la Roumanie aurait reçus en artillerie et en munitions. On peut raisonnablement en déduire que l'avance allemande sera définitivement arrêtée et que les Russo-Roumains vont prendre une sérieuse offensive. On a parlé, il y a quelques jours, d'une violation possible du territoire suisse par l'Allemagne, dans le but d'attaquer la France par le sud. A ce sujet le colonel Feyler, l'éminent expert militaire suisse, écrit : Une jonction entre les troupes italiennes et anglo-françaises serait facilitée par la vallée du Rhône et la passe du Simplon. On peut s'imaginer sur quelle large échelle les opérations devraient être conduites. Il y aurait une force de 250.000 hommes à écraser en quelques jours. Ce serait une entreprise stratégique immense pour conduire avec succès une lutte s'étendant sur un nouveau front de plus de deux cents kilomètres qui va de Bâle au Tyrol d'une part et jusqu'à la chaîne de Jura d'autre part avec une nouvelle armée de 250.000 hommes, ajoutée à la réserve des Alliés. Ce ne serait certes pas à l'avantage militaire de l'Allemagne de courir le risque d'une pareille combinaison de forces dans l'unique but de se frayer un chemin par la Suisse, et même si la Suisse était traversée il'y aurait de nouvelles batailles dans les étroits défilés alpins conduisant à la plaine de Lombardie ou au plateau oriental de la F rance. Ce ne serait même pas à l'avantage politique de l'Allemagne, conclut le colonel Feyler, car il ne faut pas s'y méprendre, la violation de la neutralité belge se ressent actuellement en Allemagne comme une épine acérée dans la chair. On s'y rend compte pleinement de l'énormité du crime commis. Quoi qu'il en soit la Fédération suisse n'entend pas se laisser prendre par surprise. Dans une communication officielle à la presse le Conseil fédéral déclare que les circonstances lui ont permis de réduire considérablement, au cours des derniers mois, les troupes se trouvant sur la frontière. Au début de l'année cependant^ il a trouvé nécessaire de prendre des mesures de précaution plus étendues et pour ce motif a ordonné la mobilisation, au 24 janvier, de la 2e division et des contingents des 4e et 5e divisions qui n'avaient pas encore été mobilisés. Le Conseil fédéral reste pleinement confiant dans les intentions des belligérants à l'égard de la neutralité suisse. La Russie et la guerre à outrance Une réunion d'hommes politiques, sous la présidence du général Abouchkine, s'est tenue hier, dans la salle du Journal des Ligues municipales, au sujet des propositions allemandes. M. Alexandrof, membre de la commission de l'armée, s'est exprimé ainsi : La seule chance de victoire pour l'Allemagne serait l'effondrement de la Russie ; or, notre armée compte trois hommes à l'arrière pour un dans les tranchées. Nous possédons 5 millions de pouds de blé en réserve. Jamais la Russie n'a été en meilleure posture pour téaliser ses aspirations nationales.Songer en ce moment à une paix séparée serait trahir, avec les Alliés, notre honneur, notre intérêt, notre histoire et la victoire même. Ce serait une banqueroute intellectuelle séparant pour toujours la Russie dé la France et de l'Angleterre, sources de toutes idées et de toutes lumières. Nous combattrons donc jusqu'à notre dernier soupir." Belgique et Allemagne Déclarations d'un député bavarois Le député radical Miiller-Meiningen, dans un discours prononcé récemment devant l'Association libérale bavaroise à Munich, a fait les déclarations suivantes : La constitution d'un royaume de Pologne autonome n'est pas une garantie suffisante, pas plus d'ailleurs que la . restauration de la Belgique dans son état antérieur. La Belgique doit être placée sous l'influence politique, économique et militaire de l'Allemagne. La presse neutre "se trompe quand elle s'imagine que l'Allemagne est prête à restaurer la Belgique et à lui accorder une indemnité. Cela serait en effet en contradiction avec les déclarations faites par le chancelier le 2 août 1914. Nous n'aurions agi de la sorte que si la_ Belgique n'avait opposé aucune résistance au passage des troupes allemandes. Comme c'est le contraire qui s'est passé, l'Allemagne n'a pris aticun engagement et a abandonné le règlement de la question à la décision des armes, conformément aux paroles prononcées par le chancelier le 9 novembre 1915. Nous devons nous assurer des garanties militaires et économiques pour que semblables faits ne se reproduisent plus. Tout ce qui est nécessaire dans ce but devra être obtenu. * * * "Ques aco?" Les timbres-poste du territoire des étapes allemandes en Belgique (Flandres, parties du Hainaut et du Luxembourg) différeront dorénavant de ceux du gouvernement général. Sur les nouvelles émissions de timbres-poste vendues dans l'Etape, la surcharge " Belgien " a disparu. Le territoire d'étape est donc considéré comme territoire allemand ! » » * Anvers, Ostende et Zeebrugge Dans un article sur " les points vuné-rableg de l'Angleterre ", la Gazeife populaire de Cologne (catholique), du 14 janvier, déclare : Nous possédons les moyens de détruire la domination britannique sur les mers. La bravoure de nos troupes, la brillante direction de nos généraux nous ont donné ces moyens, qui ne sont autres que Anvers, Ostende et Zeebrugge. Si ces places restent entre nos mains, la guerre est perdue pour l'Angleterre. L'Angleterre tourne des regards anxieux vers la côte menaçante des Flandres, que l'Allemagne doit conserver... La possession par l'Allemagne de la côte des Flandres doit être la première et la plus importante des conditions de toute négociation de paix. Les désavantages de cette possession ne sont pas appréciables pour la France et pour la Russie. Au contraire, toute limitation de la puissance maritime anglaise est à l'avantage du monde entier. L'action papale Rome, 16 janvier.— Le Pape prépare une note aux belligérants qu'on dit être d'un caractère tout à fait indépendant. Ce sera un acte plus religieux qui politique et il s'adressera aux peuples plutôt qu'aux hommes d'E:at.— Wireless Press.- Washington, 16 janvier.— Senor de Riano y Ganyangos, ambassadeur d'Es-pagne, a transmis, au président Wilson les félicitations du Pape au sujet de la récente intervention pacifiste du Président. Sa Sainteté n'a envoyé aucune suggestion au sujet d'une actiop future. Senor de Riano a agi simplement comme intermédiaire du Saint-Siège, le délégué apostolique à Washington ne possédant pas de statut diplomatique.— Reuter. Les ouvriers belges en Hollande ♦ Le Bond van Belgische' Arheiders, de Hollande, réuni en assemblée de délégués le 25 décembre 1916, à Amsterdam, a voté l'ordre du jour suivant : La Ligue adresse son salut aux socialistes belges luttant sur le front pour la libération de la patrie ; à toute la population belge qui vit en territoire occupé et qui ne se laisse ' point démoraliser dans sa résistance passive ; aux ouvriers déportés qui, en violation du droit, sont les innocentes victimes d'une inhumaine politique de terreur. " La Ligue se prononce en faveur de l'organisation d'un sérieux contrôle parlementaire et exprime ses sympathies à Emile Vandervelde, qui jouit de la pleine confiance de tous les membres du parti ouvrier." L'ordre du jour exprime, ensuite, l'espoir que la paix qui sera conclue, avec la collaboration d'Emile Vandervelde, sera telle qu'elle ne renfermera pas en elle les germes de guerres futures. Les déportations et la Hollande Texte de la réponse allemande Comme une brève dépêche tious l'a déjà annoncé, Jonkheer Loudon, ministre des Affaires étrangères des Pays-Bas, a donné le 12 janvier à la Deuxième Chambre sa réponse aux questions de M. Duys, réponse dont le textp comprend la réponse allemande à la note hollandaise sur les déportations de Belges en Allemagne. Les journaux hollandais nous apportent le texte de ce document que nous croyons intéressant de traduire in extenso : Comme suite à mes communications du 4 décembre, provoquées par les questions de M. le membre de la Chambre Duys au sujet de la déportation des Belges en Allemagne, a dit Jonkheer Loudon, j'ai l'honneur de vous faire savoir que j'ai reçu, par entremise de l'ambassadeur dçs Pays-Bas à Berlin, une note du gouvernement allemand répondant à la note du gouvernement hollandais en date du 29 novembre dernier. Il y est dit ce qui suit : Le gouvernement allemand estime que l'ordonnance du gouvernement général à Bruxelles en date du 15 mai 1916 — menaçant de prison ou de travail forcé quiconque jouit de l'assistance publique tout en refusant, sans raison suffisante, de travailler proportionnellement à ses forces — doit être considérée comme conforme à l'art. 43 du règlement annexe de la 4Vme Conférence de La Haye de 1907 au sujet des lois et usages de la guerre sur terre. Le gouvernement allemand estime qu'il est indiscutablement de l'intérêt de l'ordre public d'empêcher autant que possible que des personnes en état de travailler se trouvent à la charge de l'assistance publique et de les contraindre à un travail rémunérateur. Il estime aussi que l'assistance offerte par la Commission of Relief—institution qui prend dans les circonstances actuelles un caractère d'intérêt général — à des sans-travail nécessiteux de ce chef, doit être considérée comme une assistance publique. Attendu que la situation désavantageuse de l'industrie belge empêche que les sans-travail puissent subvenir suffisamment par eux-mêmes, en Belgique, à leur subsistance, il leur est donné un travail . rémunérateur en Allemagne : un grand nombre d'entre eux se trouvent déjà volontairement au travail : contre les sans-travail qui ne veulent pas suivre cet exemple l'usage de la violence, conformément à l'ordonnance du 15 mai 1916, est inévitable. Un travail auquel une population ennemie ne peut être contrainte suivant les règles du droit des gens est naturellement exclu. Le gouvernement allemand estime en outre que la déportation de Belges chômeurs vers l'Allemagne n'est pas contraire au droit des gens et ne contrevient pas particulièrement à l'article 52 de la Convention susdite. En ce qui concerne enfin les assurances données par le baron von Huene, gouverneur d'Anvers, en faveur des Belges réfugiés en Hollande le gouvernement allemand fait observer que le général précité s'était mis en rapport avec M. Franck, président de la Commission intercommunale d'Anvers, afin de dissiper, en collaboration avec lui, la crainte des réfugiés qui pensaient que les Belges en âge de milice seraient incorporés dans l'armée allemande et contraints de travailler en Allemagne. Ces deux messieurs convinrent que les réfugiés belges rentrants, qui se comporteraient calmement et reprendraient leur métier sans témoigner de leurs sentiments ennemis ne pourraient être inquiétés d'aucune façon. C'est à cette convention que répondent les proclamations publiées. Le gouvernement allemand fait ressortir, sous ce rapport, qu'il est expressément dit dans la communication de M. Franck du 13 octobre 1914 que seuls les habitants d'Anvers, Borgerhout et Berchem, qui jouissent d'un salaire fixe, seraient admis dans ce rayon de la position par les autorités allemandes, ce qui certainement n'avait pas trait aux chômeurs (sic). La déclaration du baron von Huene reprise dans cette proclamation en même terfips et immédiatement au-dessous de la communication de M. Franck, ne peut être interprétée, de l'avis du gouvernement allemand; que suivant l'esprit de cette communication et n'en peut être séparée comme si elle constituait une assurance générale donnée également en faveur de ceux qui ne veulent pas travailler ; les déclarations faites par le baron von Huene vis-à-vis du consul général des Pays-Bas à Anvers et vis-à-vis d'autres sujets néerlandais doivent être interprétées dans le même ésprit, de même que la publication du consul précité, en date du 17 octobre 1914 qui parlait ex i pressément des " ordelievende jongelieden" (jeunes gens paisibles), qui pouvaient rentrer à Anvers. Sur la base de ce qui précède le gouvernement allemand estime que ladite déclaration du baron von Huene, ainsi que ses communications ultérieures, ne sont point contradictoires aux mesures prises contre les chômeurs belges. Cependant le gouvernement allemand, tenant compte de la possibilité d'un malentendu de la part des autorités néerlandaises ou des réfugiés de Hollande', est disposé à renvoyer • d'Allemagne en Belgique les réfugiés belges qui, à la suite des assurances susdites, seraient rentrés de Hollande dans le rayon d'Anvers. Comme le gouvernement allemand ne peut tolérer cependant, pour les raisons exposées plus haut, que des chômeurs demeurent en Belgique à la charge de l'assistance, il déclare faire dépendre cette concession de la garantie formelle que lè gouvernement néerlandais se chargera derechef de ceux pour lesquels il pourrait n'y avoir p^s de travail en Belgique.Comme tous les documents diplomatiques allemands cette note est empreinte d'une profonde hypocrisie et d'une duplicité calculée. Rien, dans les assurances et proclamations germaniques d'octobre 1914 n'autorisait le million et demi de Belges qui, d'après les journaux hollandais, se trouvaient alors réfugiés sur le territoire des Pays-Bas, à croire qu'elles avaient une valeur restrictive quelconque et ne s'adressaient qu'aux habitants d'Anvers, Borgerhout et Berchem (à l'exclusion de ceux de l'enceinte extérieure de la position fortifiée et même de faubourgs comme Deurne et Mer-xem !)" et à ceux-là seulement qui — selon la thèse allemande — étaient disposés à travailler dans toutes circonstances ultérieures c'est-à-dire, en présence du chômage créé par les Allemands, en faveur de l'ennemi ! La réponse de l'Allemagne constitue donc de la misérable casuistique. Nous savions, dès octobre 1914, qu'il faut considérer de très près toute promesse allemande, toujours pleine d'embûches, de restrictions et de chausse-trappes qui ouvrent la porte à des interprétations contradictoires. C'est pourquoi nous avons déconseillé le retour. La réponse allemande montre une fois de plus combien nous avions raison d'être méfiants et doit nous mettre en garde dans l'avenir contre toute promesse ou engagement pris par le gouvernement allemand et qui ne seraient pas appuyés par des gages palpables. Elle nous donne aussi le droit de toujours suspecter la bonne foi de toute offre allemande. Quant à la promesse allemande au gouvernement hollandais elle est également entourée de restrictions qui en rendent la valeur très faible. Non seulement elle ne concerne que les déportés d'Anvers, Borgerhout et Berchem qui ont séjourné en Hollande mais elle pose comme condition de leur retour aux Pays-Bas l'impossibilité pour eux de trouver du travail en Belgique. Or, on sait ce que les Allemands entendent par ce mot. C'est le travail pour eux — que les Belges leur refusent. Sur le point capital, à savoir la contradiction des déportations au droit des gens et l'usage de la violence, l'Allemagne ne cède pas. Le jugement du monde entier qui estime qu'aucune nécessité ne peut justifier l'esclavage ne la fait pas reculer d'une semelle. Seule la victoire peut avoir raison de cette barbarie délibérément organisée et défendue sans honte dans un document diplomatique. Préparons-la de toutes nos forces ! Le patriotisme des étudiants flamands D'après une lettre envoyée de Gand au Belgische Standaard (n janvier 1917), les Allemands ont offert la liberté aux étudiants belges prisonniers de guerre à la condition qu'ils suivissent les cours de l'Université de Gand ouverte depuis le 12 octobre dernier. Ils ont essuyé un refus catégorique de la part de tous les étudiants auxquels ils ont fait la proposition ; ils se résignent à la captivité, loin de tous ceux qui leur sont chers, plutôt que de se prêter aux manœuvres allemandes.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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