La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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22 september 1917
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s.n. 1917, 22 September. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/tt4fn11x71/
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LA MÉTROPOLE ONEliPENNY CIKQ CENTIMES L ANDE: VIJF CENT rnrcitT: dix centime» PARAISSANT PROVISOIREMENT] A rLONDRES Bufeaux : 43, Ch&ncery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Holborn 212. ABoiiiirBsosrs 1 moia 3 «h. ; 3 mois, 9 sk„ 24MB ANNEE SAMEDI 22 SEPTEMBRE 1917 No. 265 LA GRANDE GUERRE I LA SITUATION EN ARGENTINE Rucces britannique en Flandre I Les Cosaques et le gouvernement russe Après une activité assez longue, cau-fe par l'inclémence du temps, les troues britanniques ont repris l'offensive ins tes Flandres, si heureusement com-bcée au début du mois d'août, mais laquelle des pluies torrentielles avaient is fin prématurément. Les opérations fctuelles, qui promettent de donner des isultats très satisfaisants, se font sur n front de plus de douze kilomètres, en-e le oanal d'Ypres à Comines au sud, 'est-à-dire au sud de Klein Zillebeke, et voie ferrée d'Ypres à Staden au nord, bit un peu au nord de Langemarck. [ans ce dernier secteur, le but de nos liés est de marcher sur Poelcapelle, fest-à-dire que dans cette partie, ils bnt aborder l'attaque des hauteurs u'ils possèdent déjà plus au sud- A aint-Julien, sur le Steenbeck, les An-lais sont au pied des hauteurs. Plus ii sud, ils les tiennent. L'ensemble est aste et le terrain compliqué. A part [ligne des hauteurs, il n'existe pas de ositions réellement définies et cette line des hauteurs se refuse en allant vers : nord. Elle passe, finalement, par taden, qui est à 3 kilomètres à l'est de forêt d'Houthulst. [Les troupes britanniques, se composât de formations diverses dans lesquel-s on rencontre les noms de régiments ustraliens, écossais, sud-africains, des .ancashire Territorials, des London et Bghland Territorials, des County 'roops et des régiments du Nord, atta-pèrent avec un élan superbe et se rendent maîtres des premiers objectifs qui fur avaient été assignés : le Glencorse Vood et le Nonne Boschen, au s-ud et p sud-est du plateau de Westhoek, l'In-wness Copse, au s-ud du Glencorse, les srmes de Potsdam, Vampire, Borry, Iberian Farm et un point solidement [ftifié surnommé Gallipoli, situés au prd-est de Frezenberg; de là elles a-ancèrent vers les objectifs extrêmes, pns les bois au nord du canal d'Ypres Comines et dans le voisinage des Ta-Sr Ha-mlets, sur l'aile droite; au centre W positions allemandes furent pénétrées fr une profondeur de plus de 1.600 içtres et tous les objectifs y furent at-Pts, comprenant le hameau de Veld-pk (à 500 mètres de l'Inverness Cop-w et la partie ouest du bois du Poly-®ne; plus au nord, elles capturèrent ■tvenkote et une ligne de fermes : la Ro-f Farm, Québec Farm et la Wurst '&rm, sur la ligne des derniers objec-fs.[Pendant la matinée de jeudi, le temps pi avait été couvert et pluvieux s'é-pircit et les avions purent prendre une N plus active dans la bataille, indi-lUant la position des troupes et signa-jr a l'artillerie des concentrations de |upes ennemies. Le nombre de prison-Jrsi qui n'est pas encore exactement |nnu> dépasse cependant 2.000. préparée avec un soin minutieux, écrit !ce sujet l'expert militaire français, l'o-pation a complètement réussi et, en Nques^ heures, tous les objectifs fu-int atteints et même dépassés à certains f oits. Parmi les positions capturées I trouve le fameux Inverness Copse, r a été cité si souvent dans les comnlu-de Sir Douglas Haig, un ter-rn défensif de premier ordre, d'une so-"aturelle et formidablement forti-V Par 1 ennemi; c'était un véritable nid K "Railleuses. Néanmoins, nos alliés ■firent à le capturer sans subir de ipes pertes. ' 1 °P^ation aura un effet intéressant, En'f ' ^cr'va'n militaire, sur la situa-t „ uture de l'armée britannique. La . ^ureuse' vill# d'Ypres se trouve [ 1,1 en?nt de plus en plus à l'abri de t, ^s'on ennemie. De plus, la ligne t 1 ' a été de beaucoup améliorée par ï ''glais, qui se sont établis sur des ions, p]us fac;]es à ■ défendre. En ■ti ,' :'''n°S a'l'és,en consolidant leur po-■ ont préparé le terrain pour de I eaux progrès en Flandres. Sur- le front français, à l'exception d'une attaque allemande qui a échoué dans la région de Cerny, tout ce qu'il y a à signaler c'est la bataille d'artillerie qui reste active sur le front de l'Aisne et en Champagne, de même que sur les deux rives de la Meuse. En Argentine, l'agitation populaire en faveur d'une rupture des relations diplomatiques avec l'Allemagne continue. La Chambre discute la situation et votera probablement une résolution semblable à celle qui a été votée par le Sénat. Un Conseil des ministres a été tenu à propos de la même question. Un projet a été mis en avant pour organiser une légion argentine, qui irait en France, si le gouvernement ne déclare pas la guerre à l'Allemagne. Les Chambres ont discuté la question internationale en petit comité. Le groupe conservateur a déposé un vœu en faveur d'une rupture immédiate avec l'Allemagne. L'arrivée à Buenos-Ayres du cuirassé anglais Glasgow, qui a été reçu dans le port argentin avec les marques du plus grand enthousiasme, ne contribuera pas peu à la propagande en faveur des Alliés. En Russie, il a été définitivement décidé que le général Korniloff serait traduit devant un conseil de guerre assisté d'un jury. En même temps, cédant aux instances du Soviet de Pétrograde, le gouvernement a autorisé de faire le procès, non dans la capitale, mais dans la zone du front. Un nouveau congrès des cosaques s'est ouvert à Novo-Cherkask. Le général Bogayevski, vice-hetman, remplaçant le général Kaledin, qui avait décliné la présidence, présida le congrès et déclara que les cosaques étaient fidèles au gouvernement et essayaient de collaborer avec lui. Il se -défendit de toute tendance de contre-révolution et réfuta toutes sortes d'accusations contre les cosaques, inspirées, disait-il, par des a-gents allemands. Des pourparlers furent entamés entre le congrès des cosaques et le Soviet en vue de mettre en lumière les relations du gouvernement provisoire avec le gouvernement local des cosaques. Le vice-het-mafi répondit aux demandes du Soviet en l'assurant que les cosaques resteraient loyaux au gouvernement, qu'ils n'avaient pas fait d'opérations militaires qui ne fussent pas en conformité avec les ordres du gouvernement et qu'ils étaient d'accord pour traduire le général Kaledin en justice à condition que des délégués des cosaques soient présents au tribunal. Le général Kaledin, qui assistait au Congrès, déclara qu'il était dans l'ignorance complète du mouvement de Korniloff. "Je ne désire pas me cacher derrière les cosaques, dit-il^je suis prêt à paraître1 devant un tribunal et à expliquer mes actions devant le gouvernement provisoire." n—r» Les Belges en Afrique orientale allemande Une nouvelle avance Le Havre, 20 septembre.— Communiqué officiel du ministère des Colonies : En Afrique orientale allemande, les succès obtenus par les troupes belges à Madege les 9 et 10 septembre ont été complétés par la capture des positions ennemies à Kalimoto, le 16 septembre. L'ennemi est en retraite sur tout le front dans la direction de Mahenge, poursuivi par les troupes belges sous les ordres du lieutenant-colonel Hyughe.— Reuter. Note. — Les Belges se trouvent maintenant entre Madege et Mahenge, à 30 kilomètres au Nord de cette dernière place. On est sans nouvelles des Anglais qui avancent sur Mahenge du Sud. L'avenir de la Belgique Une note allemande " inspirée " Amsterdam, 20 septembre.— Un télégramme inspiré de Berlin aux Dernières Nouvelles de Munich, retransmis ici de Munich, dit : Tant d'assertions et de suppositions contradictoires ont été mises récemment en circulation au sujet du point de vue de l'Allemagne dans la question belge, qu'il peut être utile de corriger cette confusion par une déclaration claire au sujet des vues qui ont présentement cours. Pour nous, le seul fait dominant qui nous sert de point de départ est que nous tenons fermement la Belgique. Notre adversaire est toujours incapable, malgré ses efforts et ses sacrifices énormes, de nous déloger de notre ferme position ou même de nous y ébranler. C'est là le point de départ pour toute considération allemande et pour tous rapports avec nos ennemis actuels. La question de l'avenir de la Belgique, cependant, ne doit évidemment pas être considérée et solutionnée isolémertt. Elle doit être décidée concurremment avec toutes les questions; de la guerre ei-.de la paix. Au sujet de toutes ces questions, cependant, le gouvernement allemand et les représentants du peuple ont collectivement reconnu comme ligne' de conduite que notre but n'est pas un but de conquête, mais d'accçird et de compromis, à la condition, évidemment, que nos ennemis renoncent également et sans réserve à leurs conquêtes et recherchent un accord et un compromis. Ceci s'applique aussi à la question belge. Si nos ennemis sont préparés à renoncer à leur politique de conquête territoriale et économique, et aussi aux conquêtes qu'ils ont déjà essayé de faire pendant la guerre aux dépens de l'Allemagne et de ses alliés, dans ce cas, nous aussi, nous sommes prêts. Pour ce qui concerne en particulier la question belge, à laquelle on porte en Grande-Bretagne un intérêt spécial, nous sommes, aux conditions sus-mentionnées, indubitablement prêts à restaurer l'indépendance de la Belgique, sous la garantie du droit à l'existence (sic) des diverses nationalités habitant la Belgique, et sous la garantie de la réelle neutralité de la Belgique, qui devra être discutée.Jusqu'à ce que la décision sur les questions de la paix soit collectivement atteinte, la Belgique, comme toute autre région occupée, doit naturellement nous être utile comme atout. On peut croire que le chanGelier traitera de ces questions au Reichstag, le 27 septembre. — Reuter. * * * La campagne pangermaniste D'après le correspondant à Amsterdam de la Daily Chronicle, les pangermanistes sont plus furieux que jamais des manœuvres pacifistes, qui ne sont évidemment pas un signe de force. Ils menacent de jeter bas Michaelis et accusent Kuehlmann, qui a pris quelques jours de congé et n'est plus à Berlin, d'être l'auteur de la nouvelle politique de " restauration " de la Belgique. La campagne pangermaniste contre la majorité du Reichstag se poursuit dans tout l'Empire par le moyen de la presse, de tracts, de pamphlets, d'innombrables conférences et réunions, d'affiches et de films de propagande. D'après le Vorwœrts, de nombreux fonctionnaires et des dignitaires de la Wilhelm-strasse secondent cette campagne. Le mot d'ordre des pangermanistes est toujours la vieille formule étatiste d'après laquelle l'Etat est un organisme vivant, qui n'est pas gouverné par les décisions de la majorité de ses membres, mais par la volonté de ses " cerveaux " les Junkers. Les associations pangermanistes menacent de boycotter le septième emprunt de guerre, recommandé à grand fracas d'annonces officielles dans tous les journaux, si le gouvernement ne reste pas ferme dans sa demande de grosses indemnités permettant d'amortir là formidable dette de l'Allemagne. St. * ■¥• Réponse officieuse anglaise Londres, 20 septembre. — Une note Reuter dit : Nous croyons savoir que ce qui suit peut être considéré comme le point de vue des milieux britanniques bien informés au sujet des intentions qu'on fait pressentir de faire des " concessions " en Belgique et ailleurs. Ces intentions n'ont pas passé inaperçues. Il n'y a, cependant, chez les gouvernements alliés, aucun manque de les apprécier à leur véritable valeur et de se rendre compte qu'au fond elles sont l'expression-du fait que l'Allemagne sait qu'elle ne peut gagner la guerre. On comprend parfaitement que l'Allemagne cherche maintenant en vue d'événements récents sur le front Nord-Est, d'inculquer à son propre public que sa position militaire est maintenant telle qu'elle peut suggérer de façon spécieuse un plan d'action qui satisferait le public pangermaniste allemand et pourrait aussi s'adresser aux sections pacifistes dans les pays alliés. Il est bon, par conséquent, que ceux qui, parmi les Puissances centrales organisent ce soi-disant mouvement de paix se rendent Le ministère des Affaires économiques La nomination de M. Paul Hymans, ministre de Belgique à Londres et membre du Cabinet, comme ministre des Affaires économiques, paraîtra incessamment au Moniteur. Il est question de M. Paul van Lan-genhove, secrétaire de l'Institut Solvay, comme chef de cabinet et de M. Hubert, professeur à l'Université de Liège, comme secrétaire général du nouveau département.n n Les déportations recommencent Le gouvernement belge a la preuve que l'on déporte à nouveau des rapatriés en Allemagne. Au début du mois de février 1917, devant les protestations du monde entier, et semblant comprendre enfin l'étendue du forfait qu'elle avait commis en déportant de prétendus chômeurs belges, l'Allemagne fit savoir à des notabilités belges qui s'étaient adressées à l'empereur qu'il avait été prescrit que les personnes amenées à tort en Allemagne comme chômeurs pussent immédiatement rentrer en Belgique et que les déportations, en Allemagne de Belges sans travail fussent arrêtées. Ces promesses n'étaient en réalité qu'un trompe-l'çeil. On ne rapatria guère que les déportés ' devenus inutilisables par suite de maladies et de mauvais traitements.; d'une manière générale, on inventa toutes sortes de prétextes pour retarder le rapatriement. A la suite de nouvelles instances, l'autorité allemande promit et annonça officiellement que tous les déportés encore en Allemagne, et qui n'accepteraient pas d'y rester volontairement au travail, seraient -rapatriés pour le 15 juin au plus tard. Alors redoublèrent les actes de pressio'n pour amener les malheureux à contracter un engagement "volontaire" de travail; un certain nombre furent pour cela leurrés de promesses ; d'autres* furent trompés sur l'étendue de là libération. Alors qu'ils croyaient à une exonération définitive du travail forcé, les malheureux, à peine rentrés en Belgique, furent en plusieurs régions ressaisis et réexpédiés pour travail forcé àu front allemand de France. La violence restait la même. Seul le lieu de destination avait changé. Enfin, dernière tromperie : il résulte de nouvelles absolument sûres, reçues récemment au siège du gouvernement belge, q,ye l'autorité allemande réexpédie de force, en Allemagne même, certains chômeurs rapatriés. On en signale un 'grand nombre,du Bo-rinagè surtout, qui ont été remmenés de force. rr- C'est dans le secteur occupé par l'armée du Kronprinz qu'on a recommencé à dépqrter ainsi en Allemagne les chômeurs rapatriés. Le gouvernement belge connaît les noms des hommes des communes de Quaregnon, Cues-mes, Framèries, Flénu, Paturages, Wasme, Mons, etc., qui, après avoir été rapatriés ont été convoqués de nouveau aux " Komman-danturen " de Quaregnon, Saint-Ghislain, Mons et autres. Forts de la certitude de leur droit, presque aucun d'eux ne s'çst plus rendu à l'appel. Quelques heures plus tard, ils-étaient arrêtés et expédiés en Allemagne. Voilà de quelle manière l'Allemagne tient les promesses qu'elle a faites^ officiellement. u W .Correspondance avec la Belgique Nous apprenons de bonne source que le Bureau de la correspondance belge, en vertu d'un accord conclu avec lie War Office, continue à fonctionner exactement dans les mêmes conditions,, que précédemment et sans que ses services souffrent du moindre retard. Le public est donc autorisé à adresser, comme par le passé, au Bureau de la correspondance belge, 28, Grosvenor Gardiens, S-W. 1, les lettres, cartes, photographies non collées à destination de la Belgique. Elles y seront expédiées gratuitement dans la forme et suivant les moyens que nécessiteront les circonstances.Le Bureau de la correspondance belge prie les personnes qui désirent correspondre avec la Belgique d'utiliser le papier le plus mince possible. CTO ' g?*70 compte que leurs machinations ne . trompent d'aucune façon les Alliés, dont les vues et les déterminations au sujet- du genre de paix qu'ils accepteront n'ont subi et ne peuvent subir aucune modification d'aucune espèce. Seuls ceux qui possèdent la mentalité prussienne peuvent considérer sans horreur la terrible perte de viës et de propriétés provoquée délibérément par l'Allemagne dans cette guerre, et dans ce sens il est vrai que les Alliés souhaiteraient la bienvenue à la paix, mais les efforts de l'ennemi pour embrumer le résultat véritable sont aussi désespérés que caractéristiques. La Conférence de Stockholm Le dernier manifeste Voici de nouveaux détails sur le manifeste que le Comité organisateur de la Conférence de Stockholm a adressé aux partis affiliés à l'Internationale. Le Comité déclare qu'il est résolu à continuer son action avec calme et décision. Il publiera à bref délai "un ensemble de vues qui a été déposé par les partis adhérents avec un rapport général qui sera un exposé objectif des quesr tions soulevées par toutes nos organisations. Nos membres appartenant aux partis neutres ont bien voulu se charger d'élaborer dès maintenant les conclusions qui se dégagent de ces exposés et seront soumises à tous les partis affiliés afin qu'au jour de la réunion de la conférence générale, ceux-ci aient mandat de se prononcer." Enfin, le comité décide, si les organisations intéressées er> expriment le désir, de déléguer, à la nouvelle conférence interalliée de Londres et à toutç autre réunion organisée par l'es partis affiliés, quelques-uns de ses membres pour y faire un rapport.sur leur action çt, sur les conclusions auxquelles ont abouti les auteurs des propositions à soumettre à la conférence générale Ce manifeste, qui porte la date du 15 septembre, est signé : Pour le Comité organisateur de la Conférence internationale de Stockholm : Troelstra, Van Kol, Albarda, Vleigen, Wibaut (Pays-Bas),Branting,Soederberg, Moeller (Suède), Borgbjerg, Nina Bang (Danemark), Vides (Norvège), Exelrod, Erlich, Goldenberg, Roussanoff, Smir-noff (Russie); secrétaires:: Huysmans, ; Panin. o—o La nation Personne n'a mieux défini le principe de la nationalité qu'Ernest Renan. Rappelons ses ,, nobles paroles, aussi justes dans le fond que : parfaites dans la forme ; Une nation est une âme, un principe spirituel. Deux choses qui,, à vrai dire», n'en font qu'unef, constituent , cette âme, , ce principe spirituel. L'une est dans le passé, l'autre dans, le présent. L'une est la possession en commun d'un riche legs , de souvenirs; l'autre çst le consentement . actuel; le désir de vivre ensemble, la, vo-; lonté de continuer à faire valoir rhérj-),,. tage qu'on a reçu indivis. ,, L'homme ne s'improvise pas. La na-tion, comme l'individu, e§t l'abouti^- , sement d'un long passé d'efforts, de sacrifices et de dévouements. Le culte des ancêtres est de tous le plus légitime; les ancêtres nous ont faits ce que' nous sommes. Un passé héroïque, des grands hommes, de la-gloire (j'entends de la: vér , ritable), voilà le capital social s.u'r lequel on assied une idée nationale- Avoir des gloires communes dans le passé, une volonté commune dans le présent; avoir fait de grandes choses ensemble, vouloir en faire encore, voilà les conditions essentielles fK)ur être un peuple. Le peuple belge possède à un haut degré ces qualités et ces conditions. Aussi ne pour-ra-t-on, ni le faire mourir, ni, ce qui revient au même, le diviser. o—o Mœurs allemandes en Hollande Un déserteur allemand rencontrait dernièrement à Venlo, près de la frontière hollandaise,deux de ses compatriotes avec qui il se liait bientôt d'amitié. Ils étaient, disaient-ils, déserteurs comme lui ; ils faisaient un commerce lucratif de contrebande et lui offraient de l'associer. Confiant dans la Deutsche Treue, notre homme suivit ses deux compagnons jusqu'à un point voisin de la frontière, entre Arcen et Velden ; mais arrivé là, ceux-ci l'empoignèrent, l'entraînèrent en territoire allemand et le livrèrent au corps de garde voisin. Le malchanceux déserteur, enfermé provisoirement, jusqu'au matin, dans le garage d'une pompe à incendie, et, ne pouvant douter du sort qui l'attendait, trouva le moyen de. se sauver et de gagner une seconde fois le sol hospitalier de la Hollande. II eut le bon esprit de s'adresser aussitôt à la justice de Ruremonde, et ce sont, à cette heure, ses deux compatriotes qui sont souj;1' les verrous. On reconnut à' lèur interrogatoî- 1 re qu'ils étaiërit attachés à un bureau de p^î;^^ seports ! Ils seront poursuivis pour enlève-1 ment dé personne, et comme-la loi hollandai- -se punit ce crime d'unç peine de prison pou-t|f vant allep jusqu'à douze,années, on peut es-1 pére^.q^I'ils,seront châ-tiés. ( , , )t

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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