La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 25 Maart. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/h98z893c0t/
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LA MÉTROPOLE t PENNY CINQ CMTUB îijf cbiit D« CMTIM» PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Holborn 212. ABONNEMENT 1 mou, 3 «h. ; 8 mois, 9 ah & ANNEE DIMANCHE 26 ET LUNDI 26 MARS 1917 Nrs 84-85 LA GRANDE GUERRE I LE BUT ALLHMAND i)EUX MOIS DE GAGNES I LA REPUBLIQUE MOSCOVITE ? es dernières nouvelles du front occi-lai confirment d'une façon qui tou-i la certitude que c'est bien sur la e Arras-Cambrai-St-Quentin- La Fè- aon que les Allemands se sont retilt fortifiés, coupant donc par une L)e" presque rectiligne le grand bnt que leurs lignes dessinaient en jce entre Verdun et Lille et raccour-int leur front de telle sorte que, jris certaines estimations, ils peu-ut économiser de 150.000 à 200.000 smes. a retraite allemande étant terminée, hoins provisoirement, l'avance fran-fitannique qu'elle a conditionnée [presque complètement arrêtée, b Anglais ne signalent plus que des insignifiants sur un front de [ kilomètres seulement au sud-ouest [l'ouest d'Ecoust. A Baumetz-lez-Sbrai, à Ecoust et à Boiry-Becquerel-Is ont dû repousser déjà des contre-iques allemandes. ar contre, les Français ont eu plus [uccès. Ils ont étendu leurs positions [est du canal de St-Quentin, ont at- i l'Oise au nord de La Fère et-ont ressé sur la rive orientale de l'Ailet-!es mouvements témoignent d'un vif let dépassent certainement les pré-ers de l'état-major ennemi, car ils Itituent une menace appréciable à la [pour St-Quentin et pour La Fère [sont en danger d'être enflanquées et linées. in peut espérer que les Français répit à se maintenir dans ces posi-|s en attendant qu'ils puissent repren-!a guerre de siège contre les nouvel-ipositions ennemies. La prise de St-Intin ou de La Fère serait en ef-de nature à provoquer un nouveau il allemand, au moins jusque sur se, et cet enfoncement du centre trait provoquer des événements im-'us. Dans l'état présent des choses aidant il est vain de vouloir spécu-r au sujet d'hypothèses qui ne se pré-front peut-être pas. Il vaut mieux Pter comme un fait accompli le suc-de la manœuvre allemande et sup-r que l'ennemi pourra souffler quel-peu dans ses nouvelles tranchées. ! succès est appréciable en ce sens remplit le double but que ses propre lui avaient sans doute assigné, ur permet de gagner du temps et il : des hommes sans autres sacrifi-îu'une perte d'un terrain préalable-dévasté avec cette rage scienti-dont l'ennemi possède la triste spé-k Les Allemands se retirent sur •ositions préparées et sur leurs prochemins de fer. Par contre, les Al-ivancent dans un pays dénudé de ses abris et de tous ses moyens de 'unication, où ils doivent, mainte-qu'ils sont en contact avec l'adverse fortifier à leur tour et rétablir l'organisation compliquée de la e de siège avant de pouvoir procède nouvelles opérations. On esti-ue le retard apporté de ce chef à 'tan de campagne est de six semai-1 deux mois, et on fait ressortir e telle manœuvre peut être répétée fois encore avant de reporter les ands sur la corde de leur grand en France, c'est-à-dire sur la 1i-alenciennes-Avesnes-Mézières-Vor-U1i grossièrement, délimite la fron-belge.contre, il est évident qu'une telle :ei surtout si elle devait se répéter, ut manquer d'exercer une influençable sur le moral de l'armée alle-: et de la population civile germâmes journaux officieux ont beau Uer qu'il s'agit d'un simple recul %ique " et faire miroiter aux ■te leurs crédules lecteurs la pers-: de " coups décisifs " sur la na-esquels ils conservent du reste un ; sybillin, le bon sens public ne s'y : Pas. Il sait que les Alliés sont en c% nourri comme il l'a été par ^ la " carte de guerre il ne "anquer de conclure que tout re-ême " volontaire ", est une défai te. On peut êtré certain que l'inquiétude et le sourd mécontentement doivent être très vifs en Allemagne, et s'il en fallait une preuve, on la trouverait dans la publication simultanée de lettres, ordres de cabinet et télégrammes de l'Empereur au roi et au kronprinz de Bavière ainsi qu'au maréchal Hindenburg, où le Kaiser se félicite avec une " joie extraordinaire " de la façon " brillante ", dont le " grand mouvement d'armée " a été exécuté sur le front occidental, mouvement qui est une " page de gloire " et une " nouvelle base " pour de " nouvelles opérations militaires Les termes de ces déclarations ont été choisis avec soin, et placés dans la bouche du Kaiser (qui est toujours considéré comme un demi-dieu par l'immense majorité des ■ Allemands) dans le seul but d'insuffler au peuple germanique une foi qu'il commence à perdre... Evidemment, on peut faire d'innombrables hypothèses sur le but secret de la manœuvre allemande. On peut y voir la préparation d'un coup imprévu, le désir de consolider un front devenu difficile à défendre, la nécessité d'épargner des hommes ou de constituer des réserves pour des offensives contre les Italiens ou contre Pétrograde. Tout cela est possible à notre avis, cependant, le recul allemand s'explique beaucoup plus simplement par la faiblesse organique de l'armée allemande, sa détérioriation progressive et l'inéluctable nécessité de retarder par tous les moyens le coup décisif de l'Entente. L'année dernière, l'effet de la bataille de la Somme fut minimisé par l'assaut anticipé de Verdun. Cette fois-ci, un Verdun n'est plus possible et l'Allemagne emploie un autre truc pour lui servir de tampon. Pour elle, ne l'oublions pas, l'essentiel c'est d'atteindre l'hiver sans trop d'encombre et peut-être d'obtenir d'ici là quelque avantage sur un des théâtres secondaires de la guerre. Elle compte que pour cette époque le renchérissement de la vie en Angleterre provoqué par les sous-marins, la perspective d'un " blocus " plus sévère encore en 1918 et la lassitude générale de la guerre créeront une atmosphère plus favorable aux idées pacifistes que celle qui existait en 1916-1917 et lui permettront de se retirer de la lutte sans y perdre trop de ces plumes. Le plan est bon. Son seul inconvénient, c'est qu'il ne tient pas compte des efforts militaires des Alliés. L'Allemagne se trompe si elle Croit que, dans l'ouest notamment, nous allons continuer indéfi-nitivement à suivre ses petites manœuvres sans frapper, sur les ailes de la ligne de combat, des coups qui pourront modifier du tout au tout l'aspect de la lutte. Un peu de patience encore ! Les nouvelles des autres fronts sont peu importantes. En Courlande, les reconnaissances sont actives. En Moldavie, les Russes ont perdu un kilomètre de terrain dans le sud de la vallée de Trotus. Les Allemands prétendent leur avoir pris 500 prisonniers. En Caucasie, nos alliés ont occupé le 17 mars la ville de Kérind, détruite et incendiée par les Turcs, qui continuent à être activement poursuivis. Devant Monastir, les Français se sont maintenus sur la hauteur 1248 qu'ils ont arrachée aux Germano-Bulgares, malgré de nombreuses et violentes contre-attaques. Ils ont capturé dans les derniers combats onze mitrailleuses, deux mortiers de tranchée, 24 officiers et x.777 hommes. Les Anglais se contentent de faire des raids. L'embarras du haut commandement allemand devant ces événements au regard de la population civile bulgare est attesté par l'importance exagérée que leur accorde le communiqué de Berlin et par un lélé-gramme-emplâtre du Kaiser à Ferdi-nand-le-Rénégat, paraissant répondre à certains doutes au sujet de sa fidélité \ un idéal de victoire qui devient de plus en plus problématique. Le président a convoqué le Congrès américain pour le 2 avril, au lieu du 16. On s'attend à ce qu'il demande à l'as- Le Roi en avion Le chef de l'armée belge survole le frort On nous écrit du front: Notre vaillant Roi a fait l'autre jour un de ces gestes hardis dont il est coutu-mier et qui contribuent à en faire l'idole de l'armée. Visitant le 18 mars le nouveau centre d'aviation belge à X..., Sa Majesté exprima le désir de survoler le front. Malgré les représentations de ses aides de camp, le Roi prit place comme " observateur " dans un avion biplace piloté par le capitaine Jacquet, le premier de nos "as", et, accompagné par l'escadrille de chasse belge prête à livrer bataille à tout aéroplane ennemi qui aurait pu se présenter, il a survolé à hauteur de combat avec son escorte toute l'étendue des lignes belges. L'aventure n'était pas sans danger, ainsi que le prouva le feu nourri des batteries anti-aériennes allemande, qui ne cessa de saluer le royal aviateur. Aucun as boche, cependant, ne se risqua à livrer bataille... Le Roi examina en connaisseur, à des altitudes variant entre mille et deux mille mètres, tout le champ d ; bataille de l'Yser, faisant de nombreuses observations et prenant plusieurs clichés. L'atterrissage se fit sans incident -et, immédiatement après sa dangereuse excursion, le Roi discuta là situation avec son état-major. Ce beau geste augmentera encore la grande popularité dont jouitle Roi-Soldat. o—o Le libre échange Angleterre et Allemagne Nous lisons dans lt> BrUish Citizen and Empire Worker du 17 mars : Les avantages supposés du libre-échange comme un moyen nécessaire pour augmenter la fraternité humaine sont illusoires. Les commerçants croyaient qu'en faisant, dépendre économiquement les colonies de l'Angleterre ils encourageraient le sens de la loyauté, mais leurs efforts n'aboutirent qu'à la diffusion du désir des Américains pour l'indépendance. Des races qui diffèrent de traditions et de tempérament ne sont pas reconciliées par des relations étroites et rien ne permet d'affirmer que le libre-échange entre les nations créerait des sentiments humanitaires. Le droit le plus élémentaire d'une communauté politique qui réclame son indépendance est de se développer économiquement comme elle le juge le mieux et de se garder des atteintes à la source de cette vie par des voisins hostiles.La liberté dans le développement national et pour la coopération in.ternatio- ' nale sont les buts que la Conférence de Paris établit avant tout. Le partisan du libre-échange croit qu'ils se produiront mécaniquement, et dans son état d'esprit du laissez-faire il refuse de s'en occuper et semble y être indifférent pendant que les Allemands visent à la domination économique. Il n'y a pas de doute que les Allemands regardent les recommandations de la Conférence de Paris avec déplaisir et ils espèrent pouvoir obtenir le maintien du libre-échange dans tout l'empire britannique. Celui-ci a' favorisé leur politique dans le passé, parce que nous ne nous sommes pas opposés à la pénétration pacifique des Allemands et les avons laissés déterminer la direction à prendre par nos industries. De même que sous le système commercial chaque pays d'Europe peut diriger le développement de ses colonies dans l'intérêt de la mère-patrie, de même sous un régime de li-bre-échange un pays qui est puissant économiquement peut contrôler la vie des autres pays et se les subordonner. semblée de déclarer qu'un état de guerre existe entre l'Allemagne et les Etats-Unis. Il est probable qu'une déclaration de guerre viendra automatiquement de Berlin, au premier coup de canon américain contre un sous-marin germanique. En Russie, la situation reste plutôt agitée. Le grand-duc Nicolas est acculé à la démission par le ministre de la Guerre. Les républicains gagnent du terrain. NOTRE PATRIMOINE MORAL REPONSE A CERTAINS SOPHISMES Tous ceux qui ont la pleine conscience du prestige moral auquel la Belgique a atteint par son attitude devant l'agression allemande s'alarment à juste titre des attitudes qui pourraient compromettre ce patrimoine précieux entre tous. Car ce patrimoine commun auquel personne n'a le droit de porter atteinte n'est pas seulement précieux pour la satisfaction de soi-même qu'il procure, il a aussi, par voie de conséquence, une valeur matérielle. Nous disons cela pour ceux qu'un opportunisme trop personnel pousse à des attitudes compromettantes par leur imprécision. Nous le disons pour tous les " spéculateurs à la baisse " et les roublards du wait and see qui s'imaginent être des génies parce qu'ils n'engagent pas l'avenir. Nous le disons enfin pour ceux que l'intérêt matériel incline à des sentiments édulcorés à l'égard de l'Allemagne, des Allemands et des sous-Allemands.Que ceux-là ne l'oublient pas — puisque c'est, en dernière analyse à leur poche ou à leurs préoccupations égoïstes que nous devons frapper — il y a des avantages énormes pour les Belges à ne pas abandonner un seul instant la ligne de conduite qu'un gouvernement bien inspiré adopta en août 1914. Pour traduire notre pensée en une formule concrète : Il y a possibilité de battre monnaie avec notre prestige moral. Cette vérité est vraie, non seulement pour la Belgique. Elle le sera pour nos alliés dès que la victoire couronnera leurs efforts. Qu'on veuille bien se souvenir de ce que l'Allemagne dut à ses succès militaires de 1870. Nous bénéficierons à la fois de notre courageuse attitude et de la victoire. Pour tout dire, les préoccupations de ménager l'Allemagne ne paient pas. Elles ne serviront pas plus les intérêts des hommes d'affaires que ceux des hommes de gouvernement. Nous regrettons de devoir employer ce langage, mais puisque c'est le seul que comprennent certaines gens nous nous y résolvons dans l'intérêt du pays. Nous leur disons que ces préoccupations intéressées rfous feraient un tort énorme, si elles ne nous en ont pas déjà fait. Certaines remarques, certaines difficultés rencontrées nous font, en effet, craindre que des milieux très bien disposés jadis ne le soient plus autant à l'heure actuelle. La seule attitude qui convienne à la Belgique est celle du mois d'août 1914. Si des accommodements — chose discutable — sont possibles ou désirables à l'égard de certains Allemands de Belgique, c'est au pays entier et libre qu'il appartiendra d'en décider en toute souveraineté.Jusqu'ici le pays n'a donné son assentiment unanime qu'à la guerre sans merci à l'Allemagne et à tout ce qui participe de l'Allemagne. Voilà le fait. Personne n'a le droit d'aller à rencontre de la volonté nationale affirmée chaque jour par le sacrifice répété de toutes nos souffrances, sacrifice accepté parce que nous ne voulons pas être allemands. Nous ne voulons pas non plus que les émissaires de l'Allemagne, même belges,recommencent le petit jeu qui nous avait menés si loin que pas un organe de Vopinion publique belge n'aurait osé démasquer le danger ! A l'heure actuelle ces mêmes individualités, oublieuses du sang belge qui coule pour leur reconquérir une Patrie, oublieuses des crimes allemands, oublieuses du sacrifice de sept' millions de Belges, ne songent qu'à leurs intérêts. Il faut que MM. X., Y. et Z., etc. tous d'origine allemande et suspects, rentrent en Belgique avec l'auréole des patriotes et des martyrs parce que tel le veut l'intérêt de quelques-uns. Songe-t-on assez dans tout cela à ce que pensera de nous l'univers? Eh, répondra-t-on, ce n'est pas l'univers qui nous donnera ce que ces messieurs nous procuraient ! Nous savons, nous, que l'univers n'aura plus pour nous l'estime dans laquelle il nous tient et que cette estime est — encore une fois, puisqu'il faut parler ainsi — génératrice de profit. Voici deux lettres qu'on nous communique et qui montrent mieux ce que les maîtres de la pensée étrangère pensent du^ sacrifice de la Belgique. Pour ceux qui savent l'influence que dans tous les pays l'esprit de l'Université a sur l'opinion publique, ces documents sont significatifs. Ces lettres sont adressées à un de nos compatriotes qui a passé avec succès des examens devant les facultés de Paris et de Neuchatel. Une lettre du professeur suisse dit : Puisqu'un enfant de la noble Belgique a jugé bon de se présenter à Neuchatel pour _v subir "ses examens de doctorat, nous profitons de l'occasion pour lui exprimer, ainsi qu'à son pays qui nous est devenu d'autant plus cher qu'il a beaucoup souffert, toute notre plus vive et profonde sympathie. Voici ce que dit un professeur de l'Université de Paris : La Faculté de droit de l'Université de Paris a été heureuse et flattée de décerner un grade de docteur à un fils de cette admirable Belgique qui, pour demeurer fidèle au culte de l'honneur et du droit, s'est offerte en martyre aux coups d'une armée et d'un peuple désormais perdus dans l'estime et la considération des autres nations. Est-il besoin de vous redire quels vœux nous formons pour qu'elle reprenne au plus tôt son indépendance en voyant grandir à rai-son même de son sacrifice la place qu'elle occupait dès avant la guerre dans le concert européen? Prenons garde à ceux qui rêvent uniquement de nous replacer dans la situation d'avant-guerre. Ce sont les partisans de la petite Belgique.Quant à nous, restons fiers de la grande Belgique, de la Belgique qui grandit encore. A eux la sympathie des Allemands, à nous celle du reste du monde ! o—o Les sympathies espagnoles pour la Belgique Dans le journal de Barcelone Justicia (du 4 mars 1917), M. José Zulueta, député barcelonais et écrivain distingué, s'occupe de la Belgique. Le passage suivant est extrait de son intéressant article intitulé : Pensando en Belgica. " Je me souviens toujours d'une revue que, à Barcelone, nous appelions de las bombas — des bombes. La lâcheté, la brutalité et l'inutilité qu'il y a à sacrifier des vies innocentes afin de causer la terreur, blessent, jusque dans ses fibres les plus délicates, toute personne bien née. On ne trouve pas même un sophisme en faveur de crimes aussi révoltants." Eh bien ! je sens une répulsion bien plus grande envers les bourreaux de la Belgique qu'envers les terroristes de ma chère ville. " C'est parce que la Belgique fut détruite, non par un malfaiteur qui se réfugie dans le mystère et l'impunité, mais par un Etat solidement organisé, méthodiquement éduqué, philosophiquement convaincu de la légitimité des moyens, et qui cherche son impunité dans la raison de sa force..." C'est, on le sait, dans le môme journal Justicia (numéro du 24 février 1917), que le comte de Torre-Velez, député et gouverneur civil de Madrid, a exprimé son admiration pour la Belgique en ces termes : On déchaîna les fureurs d'une guerre comme jamais l'Humanité n'en avait connue. La Force se précipita contre le Droit, et un peuple neutre, pacifique, travailleur, heureux, se vit forcé à croiser l'épée avec le Génie même de la guerre. Par une attaque formidable, soudaine et féroce, l'Allemagne voulut passer comme un ouragan de feu. Mais elle fondit l'âme belge dans le creuset des héros ; et les heures devinrent des semaines, les semaines des mois, les mois des années. La résistance belge modifiait l'aspect de la guerre et paralysait l'action dévastatrice capable de changer, en peu de temps la carte du monde. Quels que soient les sentiments intimes de chacun en face du sanglant conflit, l'opinion universelle a décidé que, aujourd'hui, demain et toujours, la Belgique a et "aura droit à l'admiration mondiale ainsi qu'au titre glorieux de Puissance internationale."

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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