La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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07 december 1915
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s.n. 1915, 07 December. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 18 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/g44hm53j0h/
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"LA METROPOLE," the mflueniiaî Bcïgian newspaper aow cnjoying the JsDspstaîîty of S&f was removed to this counti-y after the destruction by the Gennans of its Antwerp offices- Throug'n ifs appearancç ia conjonction with this paper thousands oî refusées frorn Antwerp and other parts of Belgium are able to obtain the latest Belgian news in their own language. LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 22me ANNÉE MARDI 7 DECEMBRE 1915. No- 341. LA GRANDE GUERRE. 1 LE BALLON D'ESSAI DE LA PAIX—LES I "MENSONGES" FRANÇAIS.—VON HIN-I DENBURG DONNE SON AVIS—UN DISCOURS DU PAPE AU CONSISTOIRE.— DECLARATIONS INCOMPREHENSIBLES. _UN NOUVEL EFFORT ALLEMAND ?— LA LEVEE DE 1917 EN RUSSIE.—CONSEIL DE GUERRE A PARIS. Le talion d'essai, gonfle et dégonflé pério-I dignement en Allemagne au sujet de la paix I 8'es( élevé une nouvelle fois la semaine der-I uiett, «t la po-ussée qui lui a été donnée ne I seoWo guère capable d'emporter le poids for- ■ midable qu'y ont attaché les Alliés en renou- ■ vêlant avec l'Italie le pacte de ne pas s'en- ■ gager à une paix séparée. Le souffle inspi- ■ rateur—et inspiré—des journaux à la paye de I ]a Wilhelmstrasse le font tout au plus b'alancer ■ sur place; au contraire, s'il faut ajouter foi ■ aux déclarations de von Hindcnburg, les B Allies ne tiennent pas à voir le jetit ballon ■ monter, "car," dit-il, " ils ne sont pas encore ■ assez battus ; c'est pourquoi nous devons con- ■ tinuer notre pression puisqu'ils ne veulent pas ■ admettre nos succès." I De son côté, la T.S.F. de Berlin s'escrime à ■ faire paraître la prochaine réunion du Reichs-I iag et les déclarations du Chancelier qui y ■ seront faites, comme une assemblée pleine de f dignité et les " inventions et mensonges " | français y sont représentés comme le signe le plus certain de l'échec de la diplomatie et des [ opérations militaires de la France. Les ru-I meurs de paix, ajoute la communication, sont [ aussi improbables que le prochain voyage de [ l'Empereur à Constantinople. S'il faut en croire une dépêche de Rome, le [ Pape, au cours d'un discours qu'il a prononcé I dans un consistoire secret, a fait un appel i émouvant en faveur d'une prompte paix. Sa [ Sainteté déclara que les nations modernes ne l peuvent être autorisées à mener une guerre [ d'extermination, mais que néanmoins la paix I devait être juste, durable et non favorable à | un seul groupe de belligérants. I Nous ne discuterons pas ce discours dont la | dernière phrase paraît à peine défendable ; I mais il est significatif après les récents efforts I du cardinal von Hartmann, chargé par le [Kaiser d'une mission spéciale ail Vatican; I aussi ueut-on dire, qu'il ne fera guère impres-[ sion sur les Alliés. [ Si la tentative par l'intermédiaire du Pape f échoue, comme c'est certain, les Allemands essayeraient au début de l'année prochaine un | nouvel effort dans l'ouest, et à cet effet l'usine | de Ivrupp travaille à triple pression pour I achever le matériel nécessaide. Si cet effort L ne réussit pas on verra bien leur ton changer, i Entretemps, sur tous les champs.de bataille l i! règne un calme complet. En Serbie, la poursuite des armées de notre alliée continue I jusque dans le Monténégro. En Grèce, suivant t les journaux italiens, les dispositions du gouvernement semblent d'être amélioriés; la [Grèce est disposée à réprimer la contrebande I dans ses eaux territoriales et à aideT les 4'Jiés; elle serait prête aussi à éloigner ses | troupes en vue de donner plus de liberté aux j puissances de l'Entente. [ En Russie, le Tsar a décrété l'appel sous les S armes de la classe de 1917, et l'on croit que I ept appel donnera une nouvelle levée d'un mil-I lion d'hommes valides. Sur le front russe, (comme sur le front français, ,1a situation est i inchangée. < | _ Un conseil de guerre des Alliés a été tenu l Mjf à Paris, en présence du général Jotïre, I le général Gilinski (russe), du général Pofro i (italien) et des délégués anglais. LE GOUVERNEMENT BELGE EN ANGLETERRE. I ^gouvernement est au Havre et c'est juste. [ " doit être près du pays libre, près de l'armée. Mais il y a des intérêts belges considérables f"' Angleterre et en Hollande. L'Angleterre, ' Miculièrement, par sa situation médiane en-! lrela France, la Hollande et la Belgique occu-I Pée devrait être l'objet d'une attention spé-j c'ale du gouvernement. I pas que nous songions à considérer 'Mime insuffisants les immenses services que Aident à leurs compatriotes en exil notre I Ministre à Londres, M. Paul Hymans, ni nos ««mares d'Etat i notre dévoué consul géné-! M, Pollet, ni tous nos consuls. Loin de là. S Mais les visites hâtives et espacées que quel-I ',"es-uns de nos ministres font à Londres pour ■ occuper des intérêts de leur départements I „ l!r Permettent pas de faire utilement tout I ce qui devrait être fait. I Leur arrivée toujours à l'improviste ne per-I 1 !?T.8 ^eur fewnwêtre tout ce qui intéresse I es Belges et même le gouvernement. Il y a I f ^«coup à connaître à Londres. Il y a à cen-I ]i ey> ^ orienter, à contrôler d'utiles efforts, I 5 a a songed à demain et Londres est capital I so«s ce rapport. I rp ïa"drait donc créer, sans tarder, un bu-I W f°Vvern,emental °ù tout au moins, à dé-I «n, 1 Presence permanente d'un ministre, I Aime e est le cas de M. Poullet en Hollande, I 1111 secrétaire-général dont la tâche l stiti f reçueilhr toutes les requêtes, de con-I ïnin f les.dossiers à soumettre à chacun des I !!»?„ r? Intéressés lors de leuTs visites aux elSes d'Angleterre. I droit?11 TFra,nc,e' l'esprit ne perd jamais se.s l \p0'i" V'\habitant du Mans ayant légué à I s* i!•?-e fr4n?aise les biens lui appartenant, I testa* rs naturels. viennent d'attaquer le I ria« ? Jj'acte contenait force bizarre-"fîo/1 e, autres une clause par laquelle le cererml;'lUS t défendait à ses amis de suivre son I la ni,®. ,Lfs intéressés, des "Poilus" pour I chSt rStmmièrent la difficulté. Ils mar- l.,'-: devant le corbillard. | le n®£ociations conduites par I décidé A i? affaires étrangères, il a été f de N<1ài<ic . ge réciprocité, que les arbres Prison h ; „_er^lfc a.utorisés dans les camps de ( fflanda enVrance31^ e" ema£ne> a'le" LA BARRIERE DE L'YSER. UNE CEREMONIE A LYON. Dimanche 2S novembre dernier, une fouit nombreuse envahissait les vastes nefs de ls primatiale Saint-Jean, à Lyon, où se célébrai' une cérémonie commémorative de l'héroïque défense de la barrière de l'Yser. Cette cérémonie, organisée par M. Mulatier consul de Belgique, avec le concours du comité de secours aux réfugiés belges de Lyon, a été extrêmement imposante. Son Eminence le cardinal Sevin présidait assisté de Mgr Bourchany. Pendant la messe, qui fut dite par le P Philippe, une partie musicale particulièremenl intéressante fut exécutée grâce au bienveillant concours de M. Commette, organiste de la cathédrale, de deux virtuoses belges bien connus, MM. Léonce Alla-rd et Alfred Legrand ainsi que de MM. Beyle et Bedetti, et le quatoi de violon Roch. On remarquait parmi la nombreuse assistance M. le général Meunier, gouverneur militaire de Lyon, les généraux Seylnol et Le-.gendre. M. le contrôleur général Allombert etc. Le corps consulaire était représenté par MM. les consuls d'Angleterre, de Russie d'Italie, de Belgique, de Serbie, du Japon et du Chili. Dans un substantiel discours que nous regrettons de ne pouvoir reproduire in-extensc M. l'abbé Coubé, chanoine honoraire de Cambrai et d'Orléans, exposa avec une lumineuse clarté et une rare éloquence les liens anciens et nouveaux qui unissent à jamais la Belgique et la France:— "Vous êtes nos frères et nous avons voulu renouveler avec vous notre pacte d'amitié et de fraternité." Le premier lien qui unit nos deux pays est un lien d'origine et de parenté, car la Belgique est issue des deux mêmes races que nous, les Gaulois et les Francs. Deuxièmes lignes historiques: Pendant de longs siècles les destinées de la France et de la Belgique se confondent si bien que leurs histoires ne forment pour ainsi dire qu'un seu'. fleuve et malgré quelques conflits regrettables, le plus souvent des rapports très -cordiaux régnent entre les deux pays. Troisièmes liens religieux: Le bien le plus précieux d'un peuple est la foi chrétienne. Or, non seulement ce bien nous est commun avec la Belgique mais il nous est échu dans les mêmes circonstances, et il a subi chez elle et chez nou.s à peu près les mêmes vicissitudes. Au dix-neuvième siècle, lorsque le pape Pie IX fait appel à ses fils pour la défense du trône pontifical, les deux nations qui lui répondent avec le plus d'enthousiasme et lui fournissent le plus de zouaves sont la France -et la Belgique. Nous combattons toujours pour le Christ puisque nous combattofis pour la justice et que nous défendons ses églises bombardées par nos ennemis. Outre ces liens déjà anciens il s'est formé de nouveaux liens au cours de cette guerre, des liens d'admiration. Entre elle et nous c'est à la vie à la mort; des liens de compassion, de reconnaissance : soldats en haillons vous avez -sauvé Calais, et la France entière vous crie: merci! Le dernier lien qui nous unit à la Belgique c'est notre confiance dans un -splendide avenir. " La France et la Belgique marcheront la main dans la main, le même Evangile de paix et d'amour sur les lèvres, le même éclair dans les yeux, le même rayon au front, et les soldats tombés sur l'Yser crient vers le ciel: Seigneur, que notre sang retombe en rosée de victoires sur nos deux pays." LE " TELEGRAAF " POURSUIVI. ARRESTATION DE L'EDITEUR. Nos lecteurs auront appris avec surprise que M. Scliroeder, rédacteur en chef du " Tcle-graaf," notre vaillant confrère qui défend avec une si âpre courage lés intérêts de son propre pays et des Alliés, contre les sourdes menées allemajides et pro-allemandes en Hollande. Il semble que la campagne énergique que le " Telegraaf " a menée contre les ingérences apparentes de l'Allemagne dans les affaires intérieures des Pays-Bas et contre l'existence actuellement démentie par le gouvernement hollandais—d'un traité secret liollando-alle-mand, ainsi que ses révélations au sujet de la contrebande faiblement réprimée, aient surtout influencé les autorités hollandaises dans leurs poursuites. Cependant, d'après M. Van de Veer. correspondant londonien du " Telegraaf." l'arrestation de M. Scliroeder serait surtout basée sur l'entrefilets suivant qui parut dans le " Telegraaf " du 27 novembre:— Nous ne cesserons pas de combattre le gouvernement et la presse à la solde, qui sous le masque d'une neutralité honorable, par une politique irresponsable d'exportation, fournit à l'Allemagne les produits indispensables à la vie, permettant ainsi à l'Allemagne de continuer la lutte et commettant une trahison, non seulement contre notre propre pays, mais encore contre la cause de l'humanité, qui par une gouvernement fort, moral et bien pensant, pourrait être beaucoup mieux servie. Il est possible aussi, ajoute M. Van de Veer, que les caricatures de M. Ramaeckers et mes correspondances aient contribuée à l'action prise contre notre rédacteur en chef. M. Schroeder est accusé d'avoir mis en danger la neutralité hollandaise; la pénalité pouvant être infligée de ce chef est de six années de prison; le journaliste fut arrêté samedi soir, au moment où il rentrait chez-lui. Dans son numéro de dimanche, le " Telegraaf " publiait ces lignes signées de M. Holdert, propriétaire du journal:— A nos lecteurs: S'ils supposent que l'attitude du " Telegraaf " sera modifiée par l'arrestation de M. Schroeder^ je déclare qu'il n'en sera pas ainsi. Je me déclare pour les Alliés et je ferait tout pour défendre la cause des Alliés et par là rendre service à la Hollande, même si ces vues ne sont pas d'accord avec celles du gouvernement hollandais. Le traitement de Schroeder semble être quelque chose d'arbitraire. LA QUESTION DU BRASSARD CONSTITUONS UNE FORTE RESERVE DE NOTRE ARMEE, Nos lecteurs se souviennent peut-être d'un ' article du général hollandais Collyn écrit au début de la guerre et que la Métropole a reproduit. Cet article disait en substance que la 1 Hollande devait avoir pour la conclusion de la paix une armée forte. La Hollande trouvera dans son armée une I garantie précieuse. Le cas de la Belgique, ! 1 puissance belligérante, n'est pas le même évi- j demment, mais il n'est aucun Belge qui ne j saisisse l'importance qu'il y a pour nous à apporter à l'œuvre commune l'appoint de la plus forte armée possible. Les services que nous rendrons ainsi commanderont la reconnaissance.Celle-ci nous est déjà acquise, c'est entendu. Mais plus nos efforts seront grands, plus ils seront méritoires. C'est pourquoi, tout en espérant bien que la tournure des événements ne nous obligeront pas à engagertoutes nos forces, nous avons préconisé la création d'une forte réserve de l'armée. Pour des raisons que nous n'avons pas à exposer ici, le gouvernement belge n'a pas appelé légalement sous les armes tous les hommes valides. Il ne faut pas en inférer que tous ne sont pas désirés. Mais la nature humaine est ainsi faite que beaucoup de Belges capables de porter les armes attendent pour s'enrôler qu'on les y oblige. Ce n'est pas de la mauvaise volonté, mettons que ce n'est pas un zèle très ardent... Cette situation est la même en Angleterre. C'est pourquoi, profitant de l'ennui qui va causer à cette catégorie de Belges, la création du brassard, nous avons songé à faire enrôler, dès maintenant, les Belges disponibles. Nous avions en vue la création d'une réserve utile dans laquelle l'armée puiserait selon ses besoins. Personne ne nous accusera, cette explication donnée, d'avoir songé à excuser aucunement ceux qui attendent qu'on les appelle. * Cet appel général a été lancé. Mais il y a un fait dont nous avons tenu compte: les Belges ne sont tenus légalement au service militaire que jusqu'à 25 ans. Ce n'est pas prendre la défense de ceux qui, plus âgés n'ont pas marché que de les engager à se mettre à la disposition du gouvernement. La lettre qui suit et dont nous approuvons pleinement -la substance montre que notre but n'a pas été bien compris:— Londres. 3 décembre.—En réponse à l'article intitulé " Une réserve de l'armée" paru dans votre journal de ce jour, permettez ces quelques réflexions d'un officier du front, en congé à, Londres. Les "vaillants" Belges dont vous prenez la défense (?) redoutent de passer pour des lâches ou des inaptes si on ne leur octroie un brassard analogue à celui des Anglais. Tout d'abord ces " vaillants " ont tort d'accoler les inaptes avec les lâches. Les inaptes sont d'excellents patriotes, ayaut rempli leur devoir envers la Patrie en se présentant dans nos bureaux de recrutement pour être enrôlés. Ils sont à plaindre parce que leur constitution ou leur faiblesse physique n'a pas permis de les admettre à l'honneur de combattre pour la défense de nos foyers et nul n'a de reproche à leur adresser. Tous les inaptes sont porteurs d'un certificat légal d'inaptitude. Quant aux autres, les vaillants, qui craignent de passer pour des lâches, aucun d'entre eux ne devrait ignorer que notre glorieux Roi a fait appel au patriotisme de tous les Belges en état de porter les armes, mais surtout à ceux âgés de moins de 30 ans et nos bureaux de recrutement ont le pouvoir d'incorporer pour la durée de la guerre les Belges reconnus aptes par nos médecins. Personnellement, je connais un volontaire de guerre âgé de 53 ans qui est-au front comme combattant depuis le début de la guerre. Ce volontaire est père de trois fils également au front comme combattants. Que donc, tous les vaillants Belges résidant en Angleterre imitent ces nobles -exemples et le brassard sera inutile. La réserve de notre armée doit être instruite sans délai, c'est pourquoi nous avons créé de nombreux camps d'instruction suffisamment vastes pour y recevoir tous les vaillants Belges pour qui le mot " Patrie " n'est pas un vain mot. A. DEJAIFFE, Lieut.-Colonel au 2e chasseurs à pied. Evidemment. 9 Mais des appels suffisamment répandus ont été faits. Le " fait " persiste que des Belges attendent qu'on les appelle. Fautril laisser persister ce fait sans rien faire? Et nous en trouvons la réponse dans la lettre suivante Londres, 6 décembre.-»fVotre article du 3, " Le Brassard aux Belges," expose très clairement le sujet examiné lors de notre récente conversation. J'espère que l'idée fera son chemin et obtiendra l'approbation du gouvernement et surtout sa mise en pratique. J'ai rencontré hier un Belge employé dans une société anglaise à caractère semi-officiel, et où tout le reste du personnel est anglais. Mon ami est le seul à ne pas porter le brassard, ce qui suscite des réflexions plutôt déso-bligeantes de la part de ses collègues. A. DUMOULIN. Voilà donc un Belge—qui a peut-être 40 ans ■—qui consent à être inscrit et qu'on pourrait appeler à son tour en suivant l'ordre du système Derby, célibataires d'abord et dans l'ordre d'âge. Il faut, en effet, tenir compte, sans que i nous l'approuvions pour cela, de ce qui a fait j échouer le volontariat simple en Angleterre: : " Pourquoi marcherais-je si mon voisin plus : jeune ne marche pas?" i Le brassard et le classement mettraient tout le monde d'accord, et c'est parce que nous < pensons sincèrement que de nombreux mil- < liers d'hommes seraient obtenus ainsi que 1 nous avons fait notre proposition. Ce qui ne nous empêche pas de répéter: i Fais ton devoir, ne t'inquiète pas de ce que 1 fait .ton voisin ! < NOS SOLDATS PATRIOTES. Après la retraite d'Anvers, au début do ia ■campagne de l'Yser, nos troupes harassées, manquant de tout -et toujours livrées à elles-mêmes, eurent à faire face aux hordes teutonne débordant de tous côtés: " Trois jours, avait dit le haut commandement militaire français, il faut encore que vous teniez trois jours!" Ces braves, dignes de l'épopée antique, en tinrent dix. C'est au cours de l'un des combats furieux qui s'engagèrent pour disputer aux Allemands le passage du fleuve, que tomba, au pont de Tervaete, un de nos soldats, Gaston de Thomaz de la Bossière. Incorporé comme volontaire, aussitôt après la déclaration de guerre, aux grenadiers de forteresse, il fit, au siège d'Anvers, vaillamment son devoir. Il fut l'un des rares survivants des défenseurs du fort de Waelhem qui, on se le rappelle, eut à subir l'effort terrible de l'artillerie lourde allemande —le fameux 42. Marié à une jeune femme -charmante et père de trois enfants, les péripéties de la guerre firent qu'il dut laisser sans nouvelles les siens; ceux-ci avaient d'ailleurs fui l'invasion. Ils avaient quitté 1-e château qu'ils habitaient aux environs de Bruxelles et s'étaient réfugiés à Ostènde. C'est là que sa femme le retrouva et dans des circonstances particulièrement dramatiques: elle le rencontra, par hasard, assis sur le pas d'une porte, au milieu de ses compagnons d'armes qui, arrivant comme lui d'Anvers, se reposaient éreintés, couverts de poussière, étendus sur le sol... Elle ne devait plus le revoir. I^es actes d'héroïsme sont devenus si courants dans notre armée que l'on hésite à en citer des exemples. Et cependant, au point de vue de l'abnégation patriotique, la famille d-e Thomaz mérite une mention particulière. Le frère de Gaston de Thomaz, Raoul, marié et père, lui aussi, de trois enfants, s'enrôla, comme l'aîné, dès le début de la guerre. Il a fait toute la campagne et vient d'être nommé sous-lieutenant auxiliaire. Mais ils avaient un troisième frère, dont la destinée fut peut-être plus tragique encore que celle du premier. La guerre le surprit en Amérique. Il n'hésita pas et s'embarqua aussitôt, décidé à rejoindre les drapeaux. Il prit place à bord du " Lusi-tania," le malheureux transatlantique torpillé on sait dans quelles circonstances lâches et barbares par un sous-marin allemand, et compte parmi les victimes. Telle est, en peu de mots, la mâle et réconfortante histoire de cette famille de soldats patriotes. Mais elle ne s'arrête pas là. Un épisode touchant vient s'y ajouter, un épisode qui, pour le moment, en forme l'épilogue. Il tient en quelques lignes: A l'heure où, en dehors des offices, les temples presque solitaires se remplissent d'ombre, on aperçoit souvent, dans l'une des principales églises catholiques de South Kensington, agenouillée et priant avec ferveur, une dame dont les vêtements noirs usagés ni dissimulent pas l'élégance et la haute distinction. A ses côtés, se tient les mains jointes, la tête inclinée sur sa chaise un garçonnet, un délicieux bambin, aux boucles blondes, aux yeux déjà pensifs. Parfois -son regard inteTrogatif va à la dame en noir qui se penche et lui dit quelques mots à l'oreille, et l'enfant se lève, s'appToche d'un autel, toujours le même, y place un cierge, après l'avoir allumé, puis regagne sa place' On nous a dit que ce garçonnet, à la physionomie empreinte d'une sorte de gravité un peu triste, qui contraste avec son âge, n'est autre^ que l'aîné des trois enfants qu'à laissés le vaillant soldat mort pour son pays. Or, cet enfant, admis maintenant parmi les boy scouts, a eu dernièrement une inspiration digne de ceux dont il porte le nom: lors de la Saint Albert, il a écrit à son Roi et voici en quels ternies :— 24, Hans-place, Londres, 13 novembre. Sire,— Vive le Roi ! C'est la fête de notre Roi ! Je souhaite que Sa Majesté puisse bientôt rentrer à Bruxelles. Mon papa, engagé comme volontaire, a été ■ tué à l'Yser il y a un an; ma maman, mes deux petites sœurs et moi, nous sommes bien tristes, nous l'aimions beaucoup, mais nous sommes fiers parce qu'il est mort pour la Patrie. J ai presque huit ans, et maman m'a enfin permis de me faire boy scout; quand je ferai mes exercices, je penserai à mon père et à mon Roi. Je prie Sa Majesté de croire au dévouement du petit boy scout. JACQUES DE THOMAZ DE LA BOSSIERE. Mais la lettre naïve et émouvante du " petit boy scout" ne devait pas rester sans suite. ! Une réponse royale est arrivée. Et cette réponse constituera, certainement pour Jacques ' de Thomaz le souvenir le plus précieux de sa jeunesse, qui aura évolué au milieu de circon- 1 stances si tragiques. La lettre du Roi, qu'un ami veut bien nous communiquer, est ainsi conçue:— 29 Novembre 1915. Mon petit ami, Sa Majesté a lu votre lettre vraiment \ touchante. C'est bien gentil à vous d'avoir pensé au Roi le jour de sa fête. - i Le Roi me charge de vous remercier et de- -siTant donner à votre maman, un témoignage de sa gratitude, Sa Majesté a décidé d'oetroyer la croix de Chevalier de l'ordre de Léopold au soldat ' mort vaillamment pour la défense de son pays. 1 Qu'elle soit toujours pour vous le symbole de 1 l'honneur et du devoir ! Recevez, mon petit ami ] ['assurance de mes meilleurs sentiments. L'Officier d'ordonnance du Roi. (Signé) DOUTREPONT. A Jacques de Tliomaz de Bossière. ' Ce n'est pas seulement la pensée du Sou- ' ?erain qui vibre dans ces lignes, c'est aussi ] ;elle du Père. Tout entier à l'œuvre de libération qu'il poursuit à la tête de notre héroïque ! innée et au prix do torrents de sang, le Roi semble pressentir la génération à laquelle il ncombera de la conserver. ' Quelques-uns des sacrifices douleureux que :ette œuvre sublime exige, quelques-uns des Irames intimes dont elle est cause sont sou- < rent mis en évidence, grâce à des incidents ! 'ortuits pareils à ceux qui nous venons d'es- ( plisser. Mais que d'autres non moins admi- ] •ables ou navrants resteront ensevelis à jamais ( ians le silence et dans le deuil des cœurs ! ' : • PASSEPORTS ET PERMIS. DEPLACEMENTS EN FRANCE ET EN HOLLANDE. Nous publions' ci-d-es-sous le texte des instructions que le Consulat-Général à Londres adresse aux sujets belges désireux de se rendre d'Angleterre en France, ou aux Pays-Bas. Elles indiquent les formalités à remplir en vue de l'obtention des passeports. L'attention de nos nationaux est particulièrement attirée sur la nécessité de se conformer aux instructions dont il s'agit, s'ils veulent s'éviter des mécomptes. Il arrive, en effet, fréquemment, que des Belges négligent de s'en inspirer et il en résulte des retards préjudiciables à tous les points de vue. Le Consulat-Général à Londres s'efforce, dans la mesure du possible, d'aplanir les difficultés d'appli-cation qui se présentent, de donner aux Belges les renseignements utiles à leur voyage, de leur prêter ses bons offices en toutes circonstances, et de les aider par tous les moyens en son pouvoir; mais il ne lui appartient pas de les exempter des formalités imposées par les règlements, ni de faire lever les interdictions qui, en vertu de ces instructions, s'opposeraient à leur départ. Voici d'abord quant aux passeports pour la France:— 1. Des passeports ne sont pas délivrés aux jeunes gens vaïides et célibataires de 18 à 25 ans. 2. Les personnes âgées de moins de 21 ans n'obtiennent de passeport qu'en justifiant du ■consentement de leurs parents. 3. Les Belges sont autorisés à passer en France viâ Folkéstone-Dieppe seulement, à l'exclusion de tout autre port, 4. En vue de qiutter l'Angleterre des passeports et autres documents sont nécessaires. 5. Pour les obtenir il faut se présenter per-sonellement, soit au Consulat-Général de Belgique à Londres, soit- au Vice-Consulat de Belgique à Folkestone. 6. Les passeports ne sont délivrés que sur la production de papiers d'identité bien en règle et de deux photographies pour chaque personne. Il faut de plus une troisième photographie pour le Consulat français. 7. Quand on est muni de son passeport belge, il faut se présenter au Consulat de France à Londres pour y obtenir des autorités militaires l'autorisation d'aller jusqu'à Dieppe seulement. (.jues Beiges qui auraient obtenu leurs passe- ' ports au Vice-Consulat de Belgique à Folkestone peuvent s'adresser directement à l'autorité militaire dans cette ville.) 8. Il y a lieu de remarquer que ces diverses ] formalités prennent habituellement plusieurs ' joUTS. 9. Arrivés à Dieppe, les Belges doivent ob- ] tenir des autorités militaires françaises l'autorisation de se, rendre à leur destination en France. Cette autorisation n'est accordée que . pour des raisons sérieuses. S'il s'agit de se < rendre dans les zones des armées qui forment i une partie considérable de la France, il faut justifier de raisons absolument impératives. Quant aux passeports pour la partie oecu- ( pée de la Belgique et les Pays-Bas: Pour se rendre soit en Hollande, soit dans la partie occupée de la Belgique, viâ la Hollande, il faut (A) un passeport, et (B) un permis spécial. 1 (A) Passeport.—1. Pour obtenir un passe- * port il faut se présenter personellement soit 1 au Consulat-Général de Belgique à Londres, 1 soit au Vice-Consulat à Folkestone. 1 2. Les passeports ne sont délivrés que sur 1 la production de papiers d'identité bien en f règle établissant la qualité de belge des porteurs. 3. Deux photos sont exigées. I 4. Des passeports ne sont pas délivrés aux i jeunes gens valides et célibataires de 18 à 25 ans. ' 5. Les personnes âgées de moins de 21 ans j n'obtiennent de passeport qu'un justifiait du ? consentement de leurs parents. \ 6. Aucun passeport pour la Hollande n'est 1 délivré aux personnes ayant aDpartenu, à un : ;itre quelconque, à l'armée, à moins d'une autorisation spéciale que les intéressés doive,nt demander à M. le Ministre de la Guerre, au Havre. (B) Permis.—1. J^es personnes munies de leur passeport doivent alors obtenir du Permit Office, l'autorisation de s'embarquer. 2. Les demandes doivent être faites en personne au Permit Office,88,Downing-stTeet,Lon-ires, S.W., entre 10 heures du matin et 4 " leures de l'après-midi, les jours ouvrables et loi-vent être introduites plusieurs jours avant ■ a date de l'embarquement. Les permis seront lélivrés dans le plus court délai possible, mais .'office ne peut garantir leur émission dans ' m temps déterminés si des enquêtes sont aécessaires. 3. Tous les postulants devront produire eurs passeports avec photo attachée et leurs ïertificats d'enregistrement s'il y en a, et sont ;enus de donner les noms et adresses de deux = sujets britanniques qui pourront être appe- és à donner des références. Ils devront aussi ournir des preuves satisfaisantes de l'objet du „ ;oyage qu'ils comptent entreprendre. 4. Les employés des firmes ou les personnes 1 igissant pour le compte de firmes ou d'autres j, sersonnes, doivent, en outre, produire des cer- ï ificats de leurs commettants touchant 'n J îature des affaires qu'ils vont traiter à -'étranger. 1 5. Les personnes habitant à distance de Lon- . 1res doivent adresser, par écrit, une de nan 'e , iréliminaire au Permit Office et atteindre la i> •éponse avant de s'y présenter. £ Remarques.—1. Les bateaux partent actu- I Renient de Tilbury (près de Londres) pour » ?'lessingue. Un départ par jour. ? 2. Un droit de guerre d'une livre sterling 4 )ar personne est perçu à l'embarquement. 1 p m la , tï — L entourage de M. Carnegie a célébré le | luatre-vingtième anniversaire de sa naissance. " 5on secrétaire, dans une interview, a déclaré *' iue^ les dons de toutes sortes faits par M. Car- n' îegie atteignent deux milliards de francs et k lue désormais il ne sera plus qu'un homme * modérément fortuné. ,, POUR LA NOËL DES PETITS PAUVRES D'ANVERS. Report £114 17 I Frs.110 Camille Rypens £0 5 0 Famille F.. d'Anvers....? 0 2 6 Miss E. Duke... 0 2 6 Schepens Belgian Ag-ency 0 18 0 Pour que Dieu protège nos deux Antoine 0 10 Deux amies 0 10 0 Un Anversois, vente de cartes peintes " Les Drapeaux des Alliés"; deuxième versement.... 0 11 0 ECHOS. A Beurnemoath. Un grand concert artistique aura lieu le mercredi 8 décembre, aux Winter Gardens à Bournemouth. Il promet d'être tout particulièrement brillant, les artistes qui s'y feront entendre étant de tout premier ordre. Ce sont: Mlle Marthe Pirotte, Mme Boin-Kufferatb, MM. Ed. Deru et-Fr. Bucken de Courcy; ces excellentes artistes seront secondés par l'or-shestre des Winter Gardens, dirigé avec tant de talent par son chef, Mr. Dan Godfrey. Belgian Town Planning Association. La prochaine causerie de cette association sera faite, au University College, jeudi prochain, par M. W. R. Davidge, F.S.I., qui parlera de la question des routes. M. Davidge s'occupera en particulier des nouvelles routes artérielles proposées pour la ville de Londres, et comme le conférencier fait autorité en la matière, un nombreux public voudra sans loute aller l'écouter. La causerie sera illustrée de projections lumineuses. NOUVELLES DU PAYS. Environ trois mille demandes sont pendantes devant ia cour d'appel de Bruxelles. Elles snt trait aux amendes infligées par les Boches à ceux qui ne rentrèrent pas sur l'ordre de von Bissing. Ces réclamations portent sur une somme de cinq millions de francs. * * * Le père Lamy a été élu supérieur de l'ab-oaye de Tongerloo. Mgr Heylen procédera à la bénédiction le 23 novembre. * * *(*• Mgr Heylen, évêque de Namur, a protesté 3ontr-e les mensonges accumulés par le gouvernement allemand et réunis dans une bro-îhure sous le titre de " Livre blanc." Cette protestation a*été portée à la connaissance des ministres des Etats-Unis, d'Espagne >t de Suède, à Bruxelles. M. Tarc-Bootsma, secrétaire de l'évêque de Sa-mur, a remis le document personnellement lux représentants de ces pays. * * * On annonce le décès à Londres de M. An-juste Fontaine, directeur de la Banque du l'rédit Ostendais, ancien juge au Tribunal da Commerce d'Ostende. DN DEMANDE DES OUVRIERS DANS LE ROYAUME-UNI. Des ouvriers belges désirant travailler dans e Royaume-Uni sont informés que les " Board jf Trade Labour Exchanges " (qui sont les seules autorisées par le gouvernement britan-lique d-2 présenter des ouvriers belges aux latrons anglais) ont un grand nombre d'em->iois à conférer surtout dans les industries igricolês et du génie civil. Des offres de service doivent être faites à îourse du Travail la plus proche du domicile;"-jour l'adresse, se renseigner au bureau dés wstes de la localité. Des Belges se trouvant dans les asiles dé éfugiés à Londres peuvent s'adresser aux Bourses du Travail qui sont établies dans ceà isiles: d'autres'Belges résidant à Londres, à a Bourse du Travail à 6, Cath-arine-street, îtrand. I UN PRETRE,SSXS3* m radical de guérir: Diabete g«gc §1 Albumine, Coeur, Rein. O |l£' H Foie. Bronchite, Estomac, ||jg H tV Rhumatisme et toutes mala 98 \^LJ dies reputees Incurables. Aucun RM Jtësig&aL régime, rien que des plantes gafi lai fr*ot ' ce Convaincante jw SI et franco : LAB |M| M RATOIRES- FRANÇAIS, «S /fa Chanccry Lane. LONDRES. uK S£<XOùde U/lÙjUte <fjsi/l77U4T& ftav-Ce zein Vilkf - (/lanDe éouice ^j^Tn^àûTiri-e^^ lein. ANNONCES. 9 pence la. ligne.—Joindre le monta-nt aux ordres, s.T.p. Pricre de e'adresser directcmeut à nos bureaux. 104, ïmk» .ne, au premier. DENTISTRY.—VICTOR. COTILS, d'Anvers (rue Quellin).—Consultations tous les jours de 2.30 a * eures.—Oxford-street 351. Téléphoné, 2782 Maylair. r^IilUX demoiselles belges,bonne famille notions l—J anglais, français, flamand, demandent plaçe s'occuper liants; l'une toute la journée, l'autre après midi à Londres. -J. V., Brook-street, Stotiold, Baldock. G1RANCOIS HQFFMA-M, trompette, A.18, -2ô U esc., armée belge en oampagne demande marraine. T~EUNE femme Franç, parlant anglais, -seu'e avec deux fillettes, désiro louer chambre ciaus famille îlge ou française; hautes références.—Ecrire, Mme. ligitter, 10, Pouglas-arenue, Christchurch, liants. N demande cuisinière, entre 25 et 35 ans, dans bonne maison, très bons gage*.—Se présenter ussitôt à 23, Shoot-up-hill, Brondesbury, entre 10h et midi a après 6h. soir. ^ >n demande gouvernante-cuisinière, d'expérience. personne sérieuse, bonne cuisinière sachant irfaitement «on ouvrage; bonne garde-malade en cas d« •cessité; on demande aussi jeune bonne pour travailler soua direction de l'autre; pae d'autre personnel.—Ecrivez, men-snnant gages, à Madame Buddicom, Shiplake-on-ThameS. T?UVRE~des Consultations Infantiles Belges: . Les mardis à 2.30; a St. Paneras School for Mothers. Ampthill-square. Hampstead-rd., N.W. Les jeudis à 2.30: à Chelsea School for Mothers, 49, Sjd--street, S.W Les vendredis à 2.30: Kilburn, Kingsgate House, 1C7. ingsgate-road, N.W. rÀILLEUiSE belge demande ouvrage chez ell« ou a la journée: M Blanckaert, Garrod Cbttage, 3, reen-lane, East Molesey, Surrey.

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