La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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19 oktober 1917
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s.n. 1917, 19 Oktober. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/j678s4kq8z/
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LA MÉTROPOLE I0NE1,PENNY ^nffT. CINQ CENTIME* DIX CESTIMM 24mb ANNEE PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane. W.C.2 — Téléphoné : Holborn SIS. VENDREDI 19 OCTOBRE 1917 ABONNEMENTS 1 mois 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. No. 292 LA GRANDE GUERRE I Von Hindenburg à Ocsel ■Prochaines opérations allemandes I Captures belges à Mahenge La conquête de l'île d'Oesel est complète et cette dernière victoire allemande sera sans doute exploitée à souhait pour jncourager le peuple d'outre-Rhin à patienter jusqu'à la victoire finale depuis pUe les Alliés ne veulent accepter le rameau d'olivier que l'Allemagne leur pré-jente avec tant de componction. Les forces ennemies, dit le communi-|Ué de Berlin, qui résistaient toujours sur la péninsule de Svorb, à l'extreme iUd de l'île d'Oesel, ont été vaincues et, en conséquence, l'île d'Oesel est entière-nent en notre possession. Nos forces lavales eurent des rencontres avec des torpilleurs et des canonnières russes au lord d'Oesel, dans la baie de Riga» qu' se terminèrent en notre faveur. Les navires ennemis durent se retirer sans pertes pour nous. Cette dernière assertion ne mérite pas beaucoup de crédit, quand on sait, d'a-près des témoins oculaires, que deux torpilleurs ennemis furent coulés, après que la flotte ennemie, en nombre considérablement supérieur, se fut retirée à l'ap-rnche d'un cuirassé russe. D'ailleurs, e communiqué officiel de Pétrograde an-jonce encore que "dans la matinée du 12 octobre, un cuirassé ennemi du type 'dreadnought" s'égara dans un des champs de mines défendant l'île d'Oesel. Après l'explosion qui suivit, le navire se dirigea vers la côte. On ignore ce qu'il in advint." Quels sont les projets ultérieurs que mûrissent les Allemands après leur conquête d'Oesel, on ne le sait. Le bruit suivant lequel ils se seraient emparés d'une île suédoise à l'entrée du golfe de Finlande n'est pas. confirmé. Si cela arrivait, ce serait probablement avec le consentement de la Suède avec laquelle l'Allemagne entretient des relations trop fortes et trop intéressées pour encore se la mettre à dos- L'arrivée du maréchal Hindenburg à l'île d'Oesel prouve que les Allemands ne resteront pas inactifs. En tout cas, la population de Pétrograde attend avec calme le développement que peuvent prendre les événements. L'occupation d'Oesel n'est pas considérée comme une menace immédiate pour Pétrograde. La ligne de défense de Pskoff, qui fait 'ace au sud et est comprise entre le grand bc des Tchoudes et le lac Ilmen, est garantie sur son flanc droit, c'est-à-dire du Wté de l'Esthonie, par toute la longueur du lac des Tchoudes, obstacle de prêter ordre. Ce lac communique par une ligne d au, la Narova, avec le golfe de Finlande, à Narova. Donc, en même temps que les forces russes, actuellement devant Wenden, dans la égion de Riga, se retireraient sur la ligne de Pskoff, une armée pourrait venir, de Pétrograde, occuper la ligne du lac et de la Narova. position défensive serait très bonne, surtout si on ne perd pas de temps pour •a mettre en état, l'armer et l'occuper. Ainsi, toute la Livonie et l'Esthonie fraient abandonnées à l'ennemi, avec "ev!el, port baltique; Hapsal, Pernoff tout le reste. Les Allemands p>our-raient s'avancer à travers ce pays, autant lue ses nombreux marécages le permettaient. Ce serait là un sacrifice néces-Saire, douloureux sans doute, mais la situation n'est pas brillante, tant s'en faut, et elle l'exige. Et puis, pour avoir occu-P® la Livonie et l'Esthonie, après la Irlande, les Allemands ne seraient 1as> de ce fait, en possession d'une solu-l0n de la guerre. La situation des Russes deviendrait °ut autre si leur armée était capable ® Prendre, en Esthonie, une vigoureuse 0 ensive et d'acculer l'envahisseur à la °Jtr' Pour l'instant, malheureusement, est le contraire qui a lieu-^ l'on peut s'en rapporter aux déclara-^0ns que vient de faire le général Ale-ra] anc'len chef de l'état-major géné-' russe, au cours d'une entrevue don-,'J a Moscou à propos de sa participa-n a la prochaine conférence des Al lies a Paris, la situation n est guère xa-vorable. Parlant de la guerre en général, Alexeieff dit: "Cette guerre est une lutte entre deux races : la race allemande et la race anglo-saxonne. Nous autres Russes, nous ne sommes que des figures laïques. L'Angleterre ne finira jamais cette guerre sans la victoire et sans l'épuisement absolu de l'Allemagne. L'entrée de l'Amérique dans le conflit a décidé de son issue indépendamment de la Russie, dont la faiblesse n'a fait que retarder pour un moment la fin victorieuse de la guerre- Si la Russie ne se rattrape pas et ne met pas en avant une véritable armée de combat, l'issue pour elle sera lamentable. Les plus faibles ont toujours le dessous." Quant aux développements possibles, il poursuivit : "Je pense que si, à la conférence, notre faiblesse absolue est dévoilée, alors le Japon doit entrer sur la scène russe de cette guerre européenne. Il demandera, sans doute, des compensations et naturellement ce sont les plus faibles qui payeront. " Sur les fronts français et britannique, exception faite pour la bataille d'artillerie qui reste très violente en Belgique, au nord de l'Aisne et sur les deux rives de la Meuse, les communiqués français et britannique ne renseignent que des actions de patrouilles et de nombreux coups de main. Il faut se rappeler que les coups de main servent à deux choses. L'un des deux adversaires qui expédie des détachements a des intentions d'offensive et le raid lui permet d'examiner ou de reconnaître le nombre et la qualité des défenseurs, ainsi que la force de leurs positions ou bien il craint une offensive et s'efforce de se rendre compte quelles sont les troupes qui lui sont opposées et quel sera le secteur dans lequel un effort sera fait. Nous saurons donc sous peu quel est le but du commandement supérieur français en mutipliant les raids sur le front français. Les Allemands continuent leurs furieux bombardements de villes ouvertes et après Dunkerque ils sont allés sui Nancy, où les bombes ont fait de nombreuses victimes parmi la population civile.En Afrique orientale, les progrès continuent. Dans la zone de Lindi, l'ennemi a essayé d'arrêter l'avance britannique par une contre-attaque, mais celle-ci n's donné aucun résultat. Les troupes britanniques se trouvent actuellement à cheval sur la ligne de retraite ennemie de Nangumburu. Les plus récentes captures des Alliés se chiffrent par i<: blancs, 51 askaris, 120 porteurs et 2.00c charges de grain oapturés à Ruponda Une patrouille découvrit à Nangano z blancs, 41 askaris et de nombreux porteurs, tous malades. Les Belges ont capturé 20 blancs dans les tranchées à Mahenge. A l'hôpital les Allemands avaient laissé 107 blancs dont 92 hommes, et 235 Africains. 1; hommes et 14 femmes ont été ramenés de la zone de la mission de Mahenge. Les désertions parmi les askaris se forn de plus en plus nombreuses : en une nuit six sous-officiers et douze hommes on' déserté les Allemands. n—o La crise allemande Tous les journaux allemands sont d'accorc pour dire qu'on ne saurait considérer commf liquidée la crise ministérielle. De nouveau? développements sont attendus dès le retour ' Berlin du chancelier et du Kaiser. On affirme que, pour assurer son sauvetage le colonel Michaelis alla jusqu'à proposer d< sacrifier, non seulement le ministre de la Ma rine von Capelle, mais encore I'impopulain vice-chancelier Helfferich. La Boersen Zeitunç (nationale-libérale) affirme que le chanceliei offrit le poste de vice-chancelier à un de; chefs du parti majoritaire au Reichstag, don: la Mittagzeitung dit qu'il s'agit de von Payer chef du parti progressiste populaire. La Boer sen Zeitung ajoute que l'offre fut déclinée " aucune personnalité marquante du Reichs-tag n'éprouvant le désir de s'embarquer sui un navire qui fait eau ". I Le Pape et la paix allemande j Une question à la Chambre des Communes Le colonel Sir John Norton Griffiths a demandé au Premier ministre si, dans l'intérêt général de la religion, le gouvernement prendra les mesures nécessaires, d'accord avec nos alliés, pour désavouer toutes négociations au sujet des conditions de la paix, soit par la diplomatie secrète ou des pourparlers, soit par d'autres méthodes, faites, ou par l'entremise du Vatican, ses prêtres et agents, ou toutes autres sectes religieuses. Il demande, en outre, si le Premier ■ministre est au courant de la méfiance et des alarmes qui ont pris naissance dans le pays à la suite de la récente action du Vatican dans cet ordre d'idées et du danger qui menacerait toutes les formes de la religion si l'on pouvait croire que l'Eglise de Rome essaie d'influencer le gouvernement anglais ou tout autre gouvernement représentatif du peuple pour entrer en négociations au sujet de toute espèce de paix prématurée. o—o La tension anglo-hollandaise Les Hollandais renoncent au charbon anglais Amsterdam, 16 octobre. — En réponse à une question d'un député,le ministre de l'Agriculture a déclaré que le projet de réquisitionner des navires pour aller chercher du charbon en Angleterre avait été abandonné, en partie à cause du peu de dispositions manifesté par les armateurs. Le ministre ajouta que le gouvernement allemand avait notifié qu'il lui était impossible de garantir la sécurité des navires, même s'ils portaient des marques distinctives, principalement en raison du fait qu'ils pourraient être confondus avec des pièges à sous-marins. En conséquence, le ministre avait abandonné l'idée de recommander aux armateurs de pourvoir des navires avec les signes distinc-tifs proposés. — Reuter. L'accord hollando-allemand ratifié La Haye, 17 octobre. — L'accord conclu entre les négociateurs allemands et hollandais, au sujet de la fourniture de charbon allemand à la Hollande, a été ratifié par le gouvernement allemand. •— Reuter. Pourquoi ils veulent garder Anvers M. Cari W. Ackermann, correspondant de la United Press, a fait au Bell Syndicate les déclarations suivantes reproduites par la Nacion de Buenos-Ay-res du 11 août 1917 : "Les propriétaires des grandes fabriques de Cologne, Dusseldorf, Mannheim, Muelheim, Francfort, se rendent compte que si, après la guerre, ils sont obligés d'expédier leurs marchandises par Brème et Hambourg, il leur sera impossible de maintenir la concurrence avec les 1 autres pays du monde avec plus de suc-1 cès qu'avant la guerre, ce qui leur paraîtrait peu satisfaisant- "Mais si les Allemands gardent Anvers, les perspectives de leur futur commerce international se présentent comme très brillantes. Bauscher cite des chiffres significatifs pour démontrer que si l'Allemagne peut gardér cette ville, l'exportation des produits allemands, à destination des Etats-Unis, de l'Amérique du Sud et des autres parties du monde, reviendrait à bien meilleur marché. Si l'Allemagne ne réussit pas à obtenir le contrôle commercial, grâce à Anvers, elle peut se considérer comme perdue; pour l'obtenir, il faut qu'elle poursuive la guerre commerciale à outrance. I "Les Allemands se sont montrés très actifs à Anvers, reconstruisant les quais, ; remettant à flot les navires coulés, con-1 struisant un nouveau pont sur l'Escaut (sic). Les compagnies de Hambourg et de Brème ont occupé les meilleurs em-' placements du port pour y loger leurs | plus grands vapeurs. Les propriétés de la zône du port ont été confisquées et, aujourd'hui, Anvers est prêt à commen-; cer la guerre commerciale sans quartier. "Le Kaiser tient en son pouvoir les deux calfs les plus importantes de l'Europe : Anvers et Constantinople et si l'Allemagne peut les garder après le conflit, elle sera la nation la plus puissante de cet hémisphère." La question des indemnités LA PAROLE EST D'ARGENT, LE SILENCE EST D'OR ! Dans toutes les parties du monde, les hommes politiques ont la réputation d'être des bavards : ce n'est pas leur faute si ce reproche se justifie parfois, mais bien celui du public qui réclame de ces messieurs, d'ailleurs louablement intentionnés, de trancher au pied levé les questions les plus complexes et de ne jamais rester a quia devant le total d'une addition, même inachevée, de crainte de paraître le moins du monde en retard de documentation. Tant que leurs déclarations se contentent d'effleurer des problèmes abstraits, il n'y a que demi-mal; mais s'agit-il de détails et de chiffres qui s'incrustent dans les mémoires comme l'aspect extérieur d'une colonne à annonces, il y a inconvénient, voire danger, à lancer inconsidérément de l'à-peu près pour de la précision. C'est ce qui est arrivé l'autre jour lorsque notre honorable ministre de l'Intendance, mis en mal d'interview par un reporter de la Weekly Dispatch à propos des indemnités futures dues à la Belgique, s'est laissé aller à des considérations de chiffres et de totaux qui, venant d'une bouche aussi autorisée, ont paru conclusifs et depuis font, comme tels, le tour de la presse étrangère. Apparemment, celle-ci a compris que notre total d'indemnités belges pour après la guerre est d'ores et déjà établi à dix milliards et voilà donc un chif-. fre qui, d'autorité,, est en train de faire son petit bonhomme de chemin dans l'opinion étrangère et de se graver dans les esprits. Or, en réalité, au milieu du désarroi, du pillage, de l'abatage, de la destruction systématiques dont les Huns accablent notre malheureux pays, qui peut savoir cela au juste? Qui peut évaluer le dommage formidable qui s'accumulera encore avant la libération du territoire? La note officieuse du Bureau documentaire belge du 20 septembre 1917, no. 205, à l'Agence Reuter et publiée ici même par la Métropole du 29 sep- j tembre, nous ouvre des horizons de dommages matériels autrement vastes que ceux que calcule craintivement M. Vandervelde.Mais il n'y a pas que des dommages matériels visibles, il y a les conséquences générales de la guerre qui vont, pendant des années à venir, bouleverser de fond en comble l'existence de toutes nos classes sociales indistinctement et qu'il serait d'une puérile inconséquence de calculer tout le temps en plâtre et en briques ! Chacun, en s'interrogeant. ne comprend que trop ses pertes et ses dommages sans que ceux-ci aient besoin de se préciser sous la forme simpliste d'une propriété ! M. Vandervelde, qui prétend représenter le prolétariat belge, doit se souvenir que ce n'est pas surtout en pertes de fortunes^ ou d'immeubles que nos classes laborieuses seront éprouvées. Le bilan de la Belgique ad utile et future se précise dans l'horreur : Avenir de la race compromis dans les conditions abominables de privations et de violences où, sous le joug allemand, nos compatriotes se traînent pis qu'un camp d'esclaves aux siècles de la barbarie : familles dispersées, soutiens perdus , déportés et prisonniers revenus brisés physiquement et; moralement, orphelins multipliés, éducations interrompues, avenirs brisés, métiers arrêtés ou compromis, entreprises rendues impossibles et, par suite, relèvement pénible, crise générale du commerce et de l'industrie avec leur cortège de vie renché-rie, d'insolvabilités, d'émigrations, tout cela se tient terriblement et rien de cela ne se calcule en briques et en ciment-Si demain, par un coup de baguette magique, tous nos villages et nos villes voyaient leurs demeures redressées et leurs vitres remises, il n'y aurait là que des façades mornes derrière lesquelles il n'y aurait que soucis et sanglots sans remède. Qui de nous, toute sa vie, ne se souviendra du 3 août 1914 et de l'incrédule épouvante où, comme petit peuple et en pleine paix, nous jeta la brutale agression du colosse allemand. La Belgique n'avait rien fait pour mériter la guerre et la sécurité de la paix lui était garan tie par un pacte solennel. C'est dire, selon les mots mêmes de M. Asquith et d'autres, que la Belgique doit être restaurée et au delà, qu'elle doit être d'emblée mise au même niveau économique des pays qui, comme la Hollande, les Etats scandinaves, n'ont connu les horreurs de la guerre que comme un rêve lointain. Voilà à quoi rime l'interprétation "pratique" du scrap of paper, indignement déchiré par son co-signataire, l'Allemagne perfide. Le crime est immense et augmente chaque jour en profondeur : la réparation, elle aussi, ne pourrait être que formidable et profonde.L'enserrer dès maintenant inconsidérément dans le corset de déclarations a-veugles parce que voilées d'immenses inconnues c'est, comme le pavé de l'ours, desservir une cause que l'on voudrait défendre et rappeler le proverbe : L'on n'est jamais si mal servi Que par un malhabile ami. En ce qui concerne M. Vandervelde, nul ne met en doute son profond patriotisme. Les immenses services rendus par lui inlassablement et dès le début à la propagande pro-belge à l'étranger sont présents à toutes les mémoires. La Belgique et les œuvres belges des jours d'infortune lui doivent un hommage de reconnaissance durable pour s'être spontanément et brillamment dévoué à notre cause. Les pays étrangers ont appris à l'apprécier et M. Vandervelde y est trop répandu pour ne pas trouver mille occasions futures d'y rectifier une erreur d'interprétation de ses paroles dans l'interview en question. Ce que nous avons voulu faire ressortir spécialement, c'est l'importance qu'il y a pour nos hommes politiques de tous partis à ne pas se prêter, sans disposer d'une documentation très mûrie (en ce moment, nous l'avons vu, encore fort incomplète) à des déclarations ou des interviews que la presse étrangère recueille avidement et colporte comme des précisions définitives qu'elles ne sont pas. Laissons aux économistes, aux statisticiens, aux hommes d'affaires et de chiffres le soin exclusif d'établir des évaluations établies sur des faits et des conséquences prévues et raisonnées. Gardons-nous de troubler leur travail par des immixtions tapageuses, mais signalons-leur soigneusement tous les côtés de la question qui pourraient avoir échappé à leur examen. C'est vraiment servir la patrie à cette heure suprême sans le risque de la compromettre en encourant des responsabilités formidables. H. o—o Crise ministérielle française ? La dépêche Reuter annonçant le résultat du dernier vote à la Chambre française par 313 voix contre o pouvait faire supposer que ce vote avait été pris à l'unanimité et donnait donc une idée fausse de la situation. En réalité, il y a eu deux cents abstenutions, et le vote était donc peu satisfaisant pour le gouvernement. La situation fut encore aggravée par un second vote sur la question de confiance dont les dépêches d'agence ne firent pas mention, et qui ne laissa au gouvernement qu'une majorité de 57 voix. On reproche à M. Painlevé d'avoir convoqué M. Daudet et M. Charles Maurras, trois jours avant la lecture de la lettre Daudet à la Chambre, à une réunion à laquelle assistaient les ministres de la Justice et de l'Intérieur, et de s'être entendu avec eux pour éviter un débat public. Trois jours plus tard, sur la menace de M. Malvy, tout était révélé au grand jour! Il ressort aussi de déclarat'ons de M. Delahaye et de l'aveu de M. Painlevé lui-même que le communiqué officiel disant que les accusations contre M. Malvy ctaient sans fondement donnait, non, comme on le croyait, l'opinion du magistrat instructeur, mais seulement l'opinion personnelle de M. Painlevé. Le débat est remis maintenant jusqu'après la publication du résultat judiciaire de l'enquête.o—o L'aide financière américaine Washington, 18 octobre. — Le gouvernement a consenti les nouveaux prêts suivants : Grande-Bretagne 125 millions de francs Russie 250 millions de francs France 100 millions de francs Belgique 15 millions de francs La somme totale des prêts aux Alliés s'élève à ce jour à 13 milliards 557 millions de francs. — Reuter.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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