La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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02 oktober 1918
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s.n. 1918, 02 Oktober. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/4q7qn6052q/
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Tht WewspapT for Belglant LA METROPOLE |oNliPENWY sttf) cmixxi ■L. VU» GSBT DIX CIIWK rAitAiaoAii i fjxu v louijxiiijjian i m Liunujx.£i& Sureaux : 43, Càa&eery Lan*, W.C.2 — Téléphoné : Holkors 212. f 3 moto 9 «ht Abonnements | -j 6 moi« 17 «h, { t «n ja sbt lofi" ANNEE MERCREDI 2 OCTOBRE 1918 R*gi*t*r»d et th» G. T. O. •I • N*W*P»f€T. axtA.iros eunmmxi Progrès sur toute la ligne L contre-attaques en Flandre Dix mille Tur Mardi midi. Lil fallait s'y attendre, les Allemands, snosent à Roulers d'un centre de com-ations de premier ordre, ont contre-atta-mdi avec vigueur sur le front des Flânai qu'on le verra d'autre part, le com-jué belge parle d'un " combat des plus ts" sur toute la ligne et particulière-de " fortes contre-attaques " entre Sta-lord-ouest de Roulers) et Terest, là où te belge tend à enflanquer cette derniè-eet menace Thourout. son côté le général Plumer a rencontré 'très forte résistance" au delà de la Messines-Wytschaete. i obstacles à la délivrance de la Flandre tprévus et on ne s'imagine certainement ne l'ennemi va abandonner des positions mvrent ses bases navales de la côte belge faire l'impossible pour les protéger. Il lonc se féliciter que ses contre-attaques obtenu aucun succès. Elles peuvent re-r l'avance anglo-belge, qui doit du reste iser l'important terrain conquis; elles réussi, ni à nous faire reculer, ni même (ter notre avance. i Belges ont en effet complété la capture fetroosebeke et ont enlevé le village de t,se rapprochant de Staden. D'après des icieux, ils auraient progressé aussi vers ïs qui doit se trouver en tout cas sous feu. Toutes les contre-attaquës alleman-ntété, en tout cas, complètement repous-A la fin de la journée de lundi, elle atta-rers St-Pierre et Colbemolenhoek la Roulers-Menin, à 4 kilomètres de Rouis les correspondants de la presse alliée ît avec les plus grands éloges du mor-et même de la " véhémence " de notre lté offensive. Les Belges, télégraphie jyé du Times, " ont été simplement in-îrables, car ils avaient nourri pendant e ans leurs maux et leur détermination venger ". Un informateur arrivé ce ma-e cette partie du front me raconte com-une partie des effectifs belges d'attaque ntrèrent un régiment [le ioome régiment interie] qui est connu pour être l'auteur lassacres de Dinant, et, ajouta mon rn-ateur avec un geste significatif, ils re lièrent pas. Il est certain que des pertes landes sur le front opposé'aux Belges fu-extrêmement lourdes. Les cadavres icelés montrent qu'une petite partie des es infligées aux Belges ont été vengées, lis, outre tout ce qu'ils ont tué tant d'en-is, les Bel ges avaient ce matin 6.000 pri-iers entre leurs mains, et on en attend en. beaucoup d'autres ". ! correspondant du Times assure que les ;es seuls ont déjà dénombré environ 300 ps. On savait qu'il y avait une grande Mtration d'artillerie dans la forêt d'Hout-t et autour de cette position, et tout ce Wel paraît être tombé entre nos mains grande résistance. De toutes les trou-tnnemies qui tenaient ce secteur, les seu-!ui paraissent s'être bien défendues sont Mités de la Landwehr (réserve) qui, quoi-roéprisées par 1'"active se comportèrent me des hommes alors que d'autres régi-p réputés firent défaut. ; terrain était fort difficile, avec de gran-teidues boueuses et marécageuses et un sbrouillard couvrait le sol, de sorte qu'il Possible, mais non certain, que les Alle-ds aient été surpris. Certains prisonniers ntqu'ils savaient qu'une attaque allait ve-ria's des carnets de route capturés qui re-" les événements de la nuit de vendredi ®edi ne disent tien dont on puisse inférer 'ennemi s'attendait à une offensive. Le Mement préléminaire fut rendu néces-[<ur le front belge par le nombre et l'éten-eonsidérable des barbelés qui fut admirait détruit presque partout, prouvant ain-'r" fois de plus, l'habileté de nos artilleurs. ron' britannique était peu barbelé et les !"s ne durent donc pas y frayer le chemin ™anterie. Tous les avis du front disent „a ":,ison entre les Belges et les Anglais ^Parfaite C'est ainâ que des effectifs euii armées entrèrent exactement au mê-moment à Moorslede, du nord et du sud, f ment au dispositif combiné de com-accord.Ptr°uPÇs du général Plumer ont fait éga. ^'undi d'excellente besogne. Elles ont jj ™uwe, ce qui porte le front à 13 ki-l^ tlYpres, sont entrées à Warneton Mld et ont atte'nt 'e chemin de fer Ml f3 au norc® Wervicq. j ! e "Ont occidental pour le surplus res-U'at '' liquide " et est marqué par des [^.Persistants, qui, considérés isolément, "flportance locale, mais qui forment un es se rendent magnifique ensemble. Au nord de Cambrai, l'armée Rawlinson a capturé Blécourt. A Cambrai même, on se bat dans les rues. Les faubourgs ouest, nord-est et sud-ouest sont entre les mains des Anglais et on croit que l'occupation complète de la ville n'est qu'une question d'heures. Au sud de Cambrai, l'Escaut a été traversé sur plusieurs points, "et Crèvecœur, sur la rive est du grand fleuve belge, a été occupée. Autour de St-Quentin, les Allemands défendent avec l'énergie du désespoir les dernières positions qui couvrent la ville, dont la chute est considérée comme imminente. Sur ce front, la ligne Hindenburg a été enlevée maintenant sur une étendue de plus de 12 kilomètres. Les Franco-Anglais menacent le chemin de fer à Busigny et à Ribemont. L'armée Berthelot a commencé lundi matin une nouvelle attaque entre l'Aisne et la Vesle effectuant des progrès considérables sur un front de 12 kilomètres, avançant jusqu'aux confins de Meurivâl et de Ventelay et capturant plus de 1.600 prisonniers. Les troupes du général Mangin tiennent maintenant la moitié occidentale du chemin des Dames. Vers son extrémité orientale, devant le fameux plateau de Craonne, l'ennemi est en retraite rapide. Entre Reims et la Meuse, les Allemands sont considérablement renforcés et ont lancé, sans aucun succès d'ailleurs, plusieurs fortes contre-attaques. Les Alliés conservent leurs gains et les troupes de Gouraud avancent vers Challerange, dans la vallée de l'Aire, Les-Alliés ont capturé Aure et Marfaux. Ainsi, la réduction de l'immense saillant allemand en France se poursuit régulièrement et progressivement. L'avance belgo-anglaise vers Roulers-Courtrai menace directement l'occupation allemande de la côte et, combinée avec l'attaque de Cambrai, doit provoquer l'évacuation de Lens et peut-être de Lille ; la percée de la ligne Hindenburg détruit l'axe de la résistance ennemie et doit le forcer à un nouveau recul dans des conditions précaires, l'attaque vers Souain doit dégager complètement Reims et menacer Laon, tandis que le dégagement de Verdun prépare une avance vers la percée de Stenay. Mais ce qui est plus important peut-être que toutes ces manœuvres, c'est leur étendue, leur variété, leur persistance. Foch dispose de la supériorité numérique, il en fait un usage intégral, et comme Hindenburg voit ses réserves réduites à leur plus simple expression et doit se livrer à des combats coûteux pour se donner le temps de préparer sa retraite, les possibilités les plus audacieuses nous restent ouvertes. Pour peu que le le beau temps nous aide encore, deg ros événements se préparent. On s'en aperçoit parfaitement, du reste, en Allemagne même. Les conditions relativement favorables offertes par l'Entente à la Bulgarie paraissent y avoir fait naître l'espoir qu'avec un peu d'habileté et en utilisant les socialistes, il serait possible d'éviter la catastrophe de 1919 en n'abandonnant qu'en apparence tout ce qui fait l'essentiel du militarisme et du Kai-serisme allemands. Philip Scheidemann est évidemment l'homme de la situation et il paraît avoir réussi à faire comprendre au gaand quartier général que sans un peu de camouflage " démocratique " la manœuvre n'a aucune chance de réussir. Dès lors, la comédie se déroule tout à fait planmàssig. Hertling vient d'offrir sa démission, le Kaiser l'accepte, mais, affirmant son désir " que le peuple allemand coopère plus effectivement que jusqu'à présent à décider du sort du V aderland, " et sa volonté " que les hommes qui jouissent de la confiance du peuple coopéreront dans une large mesure aux droits et aux devoirs du gouvernement " il demande au chancelier de préparer les mesures nécesaires à cette fin jusqu'à ce qu'il " ait pu lui choisir un successeur. C'est l'entrée de Scheidemann au " ministère ", la réforme électorale prussienne et peut-être celle du Bun-desrat. L'amiral von Hintze suit Hertling dans 'sa retraite et la voie est ouverte au retour de Kiihlmann. Il faut espérer que les socialistes de l'Entente ne se laisseront pas prendre à ce piège par trop grossier. I>es garnisons turques de la section du chemin de fer Hedjaz comprise entre Amman et Maan, au nombre de 10.000 hommes, coupées de leurs bases européennes, se sont rendues aux Anglais. Ceux-ci continuent à marcher sur Damas, dont leurs avant-gardes ne sont éloignées que de 60 kilomètres. ♦ — La musique royale italienne des carabi-nieri s'est embarqué lundi à la gare de Pad-dington en route pour la tournée qu'elk compte faire durant un mois dans toutes le; grandes villes de l'Angleterre. Après ses crimes, la Bulgarie erie " Kamerad ! " M, Pasitch en route pour Londres Que le tsar de Bulgarie soit d'accord avec son gouvernement au sujet de la conclusion d'un armistice cela ne fait aucun doute aujourd'hui.Il a, en effet, publié un ukase aux termes duquel M. Stamboleski, chef du parti agra-rien, et M. Shenadieff, ancien ministre, qui avaient été condamnés à la prison pour s'être opposés à l'entrée de la Bulgarie dans la guerre sont libérés. Leurs droits civils et politiques et leurs mandats de députés leur sont rendus. On se souvient de oe que M. Stamboleski aurait dit au Roi que s'il faisait la guerre il_ y perdrait sa tête. Est-ce cela qui a décidé Ferdinand à mettre sa famille en sûreté à-Vienne avec d'énormes bagages et peut-être à s'y réfugier lui-même? La Bulgarie s'est rendue sans conditions. Les hostilités cessèrent lundi à midi suivant accord signé à Salonique. Les conditions de cet armistice seraient : 1. Evacuation des territoires grecs et serbes occupés par le Bulgares ; 2. Démobilisation immédiate de l'armée; 3. Reddition de tous les moyens de trans-1 port aux Alliés y compris les bateaux et les chemins de fer dont le contrôle serait exercé par les Alliés ; 4. Concession de la navigation sur le Danube aux Alliés ; 5. Libre passage des Alliés à travers la Bulgarie pour le développement des opérations militaires ; 6. Dépôt de toutes les armes et munitions bulgares sous le contrôle des Alliés; 7. Concession aux Alliés du droit d'occupation des ports et de tous les points stratégiques importants. Tels sont les termes approximatifs de la reddition bulgare. Le règlement politique de la question bulgare est différé jusqu'à la fin de la guerre. On dit en outre que pour dos raisons "compréhensibles " ni des troupes grecques ou serbes ne tiendront garnison en Bulgarie qui ne sera occupée que par des troupes anglaises, françaises et italiennes. Ces raisons n'apparaîtront probablement pas très compréhensibles aux Serbes dont le pays a été occupé pendant quatre ans par les Bulgares et maltraité de l'ignominieuse façon que l'on sait. La moralité immédiate de l'événement est qu'il a suffi que les Bulgares, qui ont massacré des Serbes par milliers, les populations serbes, lèvent les bras et crient : " Kamerad ! " pour échapper à l'invasion de leur territoire par ceux qui ont un légitime ressentiment à leur égard. La suite des événements nous dira si ce fut là une politique bien sage. On doit considérer comme significative l'annonce de l'arrivée du premier ministre de Serbie, M. Pasitch, à Londres. Quoi qu'il en soit, si la démobilisation bulgare prive les Centraux d'environ 300.000 hommes de bonnes troupes, on ne peut s'empêcher de se montrer sceptique quant à la navigation sur le Danube et à l'occupaTion du territoire bulgare. Cela ne se fera pas précisément comme c'est écrit, car les Allemands sont en Bulgarie et l'on annonce l'arrivée de nombreux renforts, notamment d'Autrichiens à Sofia. Ce n'est pas encore cela qui assurera non plus le contrôle des chemins de fer par les Alliés et il est assez curieux de lire des notes comme celle-ci dans la presse anglaise : " En outre les communications alliées avec la Roumanie et le sud de la Russie seront ouvertes..." Enfin l'armistice ne libère que deux tiers du territoire serbe. * * * Si la presse anglaise est généralement enthousiaste, la presse française fait certaines réserves, tout en espérant que la Turquie et l'Autriche pourraient suivre la Bulgarie. Le Temps dit qu'il est trop tôt pour estimer les conséquences politiques de l'événement. L'Intransigeant dit que, pour atteindre la Bulgarie, les Austro-Allemands seront obligés de réduire leurs garnisons en Roumanie où un mouvement dangereux pour l'Allemagne et où M. Bratiano, soutenu par le général Ave-resco gagne tout le terrain perdu par le parti pro-allemand. * * * Les Allemands, suivant le Lokal-Anzeiger, espèrent toujours l'élimination de M. Mali-noff.Il semble dès lors que l'observation de l'armistice par la Bulgarie est liée à une question ' de vitesse de la part des Alliés. Si ceux-ci arrivent à temps à Sofia, tout «ra bien. + - Les Allemands déménagent leur artillerie lourde D'après une information publiée par le Belgisch Dagblad, les Allemands seraient en train d'enlever tous les canons lourds qu'ils avaient installés sur la côte belge, entre Os-- tende et la frontière hollandaise. La victoire belge des Flandres Legére avance Fortes contre-attaques repoussées Le Havre, 30 septembre.— Communiqué officiel du grand quartier général belge : Durant la journée de lundi, i'.armée belge et l'armée britannique. c?!le-ci sous les ordres du général Plume-, pousuivi-renlt leurs succès, battant, après un combat des plus violents, l'ennemi sur l'étendue de la grande crête des Fl^nd-es, ainsi que sur toute la position de Messines-Wytschaete. L'armée belge a capturé Dixmude, Zarren, Terrest, Stadenbe-g, Westroombeke et Moorslede. Elle repoussa de puissantes contre-attaques entre Staden et Tenrest et, vers la fin du jour, elle attaquait, à Saint-Pierre, la route Roulers-Menin, aussi bien qu'à Colbemolenhoek, à 4 kilomètres de Roulers.L'armée du général Sir Herbert Plumer, .après avoir capturé la crête Messines-Wytschaete rencontra une résistance des plus violentes. L'ennemi tenta vainement de défendre les approches de la Lys et éprouva des petites élevées, spécialement dTis le bois de Ploerschaede. Vers la fin du jour, l'armée du général Plumer avait dépassé les limites orientales du bois de Ploegsteert, Gayaard, St-Tempriolen, Teshand et Dadizeelc. Durant les deux journées des 28 et 29, l'armée belge et celle du général Plumer ont capturé plus de 9.000 horrmes,. prenant plusieurs canons, dont certains d'un oalibre de 240 et de 280 mm., ainsi qu'un matériel considérable. De son côté, l'armée britannique captura 65 officiers, 3.600 hommes et 00 canons de campagne. Le service de bombardemen' aérien britanique, le 28, contribua très puissamment au succès des opérations en bombardant sans cesse les colonnes, trains et lignes de comunications de l'ennemi.— Reuter. Capture de Staden et Oostnieuwkerke Un butin immense Le Havre, 30 septembre.— Un communiqué officiel publié plus tôt dit : L'armée belge et les troupes des alliés de la Belgique, opérant sous le commandement de S. M. le roi Albert, ont continué leur brilLante attaque et accentué leur progrès. Malgré la tempêta qui sévit toute la journée, le succès des troupes alliées, dans les Flandres, s'est encore augmenté, tant sur le front belge que sur le front britannique. L'armée belge, soutenue par des forces françaises, a poussé sa ligne à deux kilomètres à l'est de Zarren, a atteint Staden et les approches de Roulers et traversé la route Roulers-Menin. L'armée du général Plumer, ma'gté de puissantes contre-attaques dans la région de Gheluwe, menace Menin et a traversé la Lys sur la ligne Warneton-Commines-Werwicq. Le nombre des prisonniers et des canons capturés a encore augmenté, quoiqu'il n'ait pas élté possible d'évaluer. — Reuter. * * » Le Havre, 30 septembre.— Communiqué officiel : Malgré la pluie torrentielle qui tomba continuellement depuis hier soir, nos troupes ont, avec le concours des troupes françaises, continué aujourd'hui les progrès fiaits tout le long du front. Surmontant la résistance de l'ennemi elt les grandes difficultés du terrain, nous avons enlevé Amersvelde, Staden et Oostnieuwkerke et traversé, sur plusieurs ooints, la route de Zarren à Roulers et de Roulers à Menin. Le butin oapturé jusqu'à hier soir est important. Des dépôts de tous genres sont tombés entre nos mains, aussi bien que du matériel de chemin, de fer. Malgré le temps défavorable, les aviateurs belges et alliés n'ont pas cessé de prendre part avec énergie aux opérations, mitraillant l'es troupes ennemies, bombardant ses communications et coopérant dans l'œuvre de notre infanterie et de notre artillerie. Le 29 septembre, nos aviateurs ont descendu deux ballons en flammes.—- Reuter. Notr< glorieuse artillerie Une batterie beige à 400 mètres de l'ennemi Paris, 1er octobre.— Le correspondant spécial de l'Agence Havas, sur le front britannique, .télégraphie ; "La résistance ennemie est devenue plus tenace sur le front belge durant les dernières heures. Les Belges seuls ont identifié sur leur front quatre divisions de renforcement, parmi lesquelles le 100e régiment d'infanterie, qui pilla Dinant, en 1914, un crime que les Belges n'oublieront jamais. La capture de Dixmude fut marquée par un combat corps à corps dans la maison communale. La ville même fut prise par encerclement. Tous les canons allemands se trouvant dans la. forât d'Houthulst, au nombre de plus de trois oents, ont été capturés par les Belges.Je dois mentionner parmi les exploits les plus glorieux de l'armée belge la prise du château de Blankkaert. Le premier jours, tous les officiers de la compagnie qui prit d'assaut le château furent .tués- L'artillerie belge se montra digne de l'infanterie et, hier, lorsque l'artillerie allemande augmenta de violence, les artilleurs belges exécutèrent un excellent travail de contre-batterie. On devrait citer en particulier une batterie belge, qui s'avança .avec une telle rapidité qu'en arrivant au sommet d'une crête, elle se trouva à 400 mètres seulement d'une batterie allemande. Les deux batteries ouvrirent le feu l'une sur l'autre. Ce fut une rencontre étrange dans laquelle les Belges furent victorieux. (Le roi George au roi Albert S. M. le roi George a envoyé au roi Albert le télégramme suivant : Je vous félicite chaleureusement peur la brillante victoire remportée par l'action combinée de vos troupes courageuses et de ma seconde armée, par lesquelles, sous votre commandement suprême, l'ennemi a été chassé de positions dans le territoire belge et d'un sol sacré à la mémoii ; de tant de vies héroïques. GEORGE, R. I. Le maréchal Haig au roi Albert Le télégramme suivant a été adressé à S. M. le roi des Belges par le maréchal Sir Douglas Haig : A la fin de la journée la plus brillante pour les armées alliées sur le front occidental, je présente à Votre Majesté et à l'armée belge mes plus chaleureuses félicitations et celles de toutes les troupes se trouvant sous mon commandement pour les résultats magnifiques obtenus aujourd'hui sous le commandement de Votre Majesté. Communique britannique Cambrai en flammes Mardi, 10 heures 17 du matin.— Notre attaque au nord de Saint-Quentin s'est poursuivie hier après-midi et nos troupes ont capturé Leverzies (5 kilomètres à l'est du Canal), après de vifs combats aux environs du village. Plus au nord, nous progressâmes vers Joncourt et prîmes possession de Ven-dhuile (2 kilomètres au nord-ouest de Le Catelet). Des troupes anglaises et canadiennes convergent sur Cambrai et capturèrent hier Proville et Thilloy (1 kilomètre et demi au nord de la ville), en présence d'une forte résistance. Cambraii fut mis en flammes par l'ennemi.Ce matin, la bataille a repris au nord de Saint-Quentin et dans le secteur de Cambnai. ♦ Notre-Dame de l'aviation Près de Royan (Charente-Inférieure), le 8 septembre, à Notre-Dame-du-Platin, qu'une tradition justifiée consacre désormais comme patronne des aviateurs, émouvante cérémonie clôturant un Triduum solennel prêché à Saint-Palais sur mer. M. le chanoine Bouge, curé intermédiaire de Saint-Palais, a procédé à la double bénédiction de l'air et de la mer. Le discours du R. P. Barret, prononcé du haut d'une table, débité d'une voix vibrante, devant le spectacle grandiose de la mer, a été souligné par les applaudissements de la foule.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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