La métropole: journal quotidien du matin

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06 december 1918
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s.n. 1918, 06 December. La métropole: journal quotidien du matin. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/d795718p67/
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LA MÉTROPOLE 10 CENTIMES le numéro JOURNAL QUOTIDIEN DU MÂTIN 54, RUE NATIONALE, 54, ANVERS Vendredi © déeeialbre 1918 Traître contre patriote 1J ne faudrait PM toa'^èT '* ï M & natioff. c'est, premier jour le a ,, espions, a< dl» la pc»«""0 d° ii Sus f ;l'onnem accapMOUTS J ÎZlaSon Tcte°Vranntfie a rempli so È™^ "tol4uement, héroïquement. I/telu» M tardera l'as, esperoffi-le, o tous ceux qui ont accompli Ce devoir c Msunœ d'une ft;on _ partieolièron® ■Suite, seront mis à 1 ordre du ]ou toja des soldats qui 6e sont conduits bri ircfDOïït. H no nous déplaît pas cl illustrer p£ nn trait authentique la bolio conduite> c ceux qui, pouvant tout attendre d'une fél nie ou d'une simple compromission, o: préféré souffrir dans l'honneur plutôt qi jouir dans la honte. C'était à Z., une petite localité que noi of désignerons pas plus clairement. Un ingénieur, appelons-le X., y occi Mnt une situation en vue, très ^ honorabl .rfôhemont rémunérée, et vivait heurei âan? un joli castel au milieu de sa femn et de 8C3 trois entants en bas-âge. Poi avoir refusé de mettie du matériel ^ à disposition de l'ennemi, il fut attrait d vant un juge militaire qui le condamna la prison et à la déportation on Allem guo- OrûnoTient, malgré toutes les orfr alléchantes et toutes les finasseries d'v tentateur patenté, ce bon Belge refusa ee soumettre, et disant au revoir à lamille, adieu à son vieux père qui mourait et qu'il ne devait plus revo s'en alla le front haut vers la captivité II avait pour ami de longue date roédocin du village de Z., et c'est \i cet hommo que la femme du captif, d< emparée et inquiltc, se tourna pour ob oir aido et protection dans son isolemei Jean L., — c'était le médecin, — fam lier de la maison dont il avait toujou Cté lo commensal presque pique-assietl Consentit aussitôt à travailler à la libér tion do l'ingénieur. Mais voici qu'arriva aux oreilles de Mb X..., uno histoire d'auto cachée par le de teur, d'une amende do 50,000 fr-, irttiig< à ce dernier par les Boches, suivie d'ui grâce complète obtenue en uni tour « main. Ce pardon si facilement accordé en m Hèro grave, éveilla ses soupçons. D'auta plus qu'au cours d'une conversation où on avait été incidemment question, le de teur s'était mis à rougir jusqu'aux cli - veux. i- Sur ces entrefaites, le plus jeune, enfa du prisonnier succomba à une malad affreuse. Plongée dans le deuil et le d eespoir, la mère éplorée se décida à co tinuer ses démarches. Elle avait été in\ t£e à rorcettre au docteur la copie < 1 acte de condamnation de son mari.pit nécessaire pour le recours en grâce. El 8e rendit donc chez lui, mais, ses sou Qons persistant, avant de confier le p pier elle demanda : f- A qui comptez-vous le remettre ? *— En bonnes mains. r— Est-ce à des Flamands ? I. Oui. j 'J'en étais contente, raconte Mme X. |>arco quo j'avais entendu dire que, poi .. essayer de flatter les Flamands, nos t rana affectaient de se montrer mieux di Îjosés à leur égard qu'à l'égard des Wa ons. J'avais cependant un pressentimo: qui me poussait à m'éolairer davantag — Ce n'est pas à... des activistes, d moins ? f — Et quel mal y aurait-il ? Et la-dessus le docteur entonna l'a - Kenno i revendications légitimes... FI mands oppressas de tout temps... justi à leur rendre... etc. — Tout cola est bel et bon, reprit dame, mais le moment est-il bien choii pour pareillo campagne, maintenant qu c'est l'ennemi qui est maître chez nous Jamais le moment n'a cté si propic< I r-Oh! Jean! que dites-vous! Je-n •uis qu'une faible femme, peu au couran mais je sens, dans mon cœur de belg< de patriote, que ce qu'on fait là n'c: pas bien. Enfin, à quoi bon discuter Dites-moi, serait-ce au conseil des Fiai ^ dres, par hasard, quo vous voudriez de mander la grâce de mon mari ? Le docteur devenait visiblement gên^ Debout devant la table, en face de cotl femme, debout également, comme son juge et qui lo regardait en face, déjà ind: gnée, il empoignait le tapis entre ee doigts et le chiffonnait nerveusement, t II prononça : — Si l ~ Au conseil des Flandres ? Mais \ refus o alors formellement de vous remel tre ce papier. Devoir une laveur à ces gem là ? Jamais ! Les activistes font le jeu d 1 ennemi. Songez-y, Jean, ce sont de K traîtres, ni plus ni moins. Et le Roi.nu'e K ïont-ils ? La chalour do son interlocutrice cor mençait d'exciter L. à son tour. A qui bon feindre davantage ? ~ ï-e Roi ? Je le renie ! Parias sur I S point dêtre réhabilités, nous no recoi B naissons plus ni Roi, ni gouvernement i ■ patrie... ^ Mais quand lo Roi et le gouverne » ment reviendrons, y avez-vous pensé.vou $. et vos amis devrez vous sauver, r- 11 no reviendront pas... A co moment, commo dans un éclair t ûPPayut & l'esprit de la femme du pros crit la y!o passeo de cet homme dont ell-découvrait lo honteux secret : le <-ran< s tram qu il menait, à Tétonnement de tous ses largesses, et sa fortune.Etait-il dont | possible quo la source de ce bien-etre...î «. Mais en même temps se présentait auj | yeux épouvantés de la malheureuse soi &• foyer endeuillé et privé de son guide, h S camp, là-bas, où souffrait, où était tor I Su pou ftro* 1(3 Patrioto coupable d'avoii . wt son devoir, et quo d'un mot elle pou *.>. vait sauver. I m?™3 hl'sUor pourtant, elle songea . i la tai-même si j'acceptais.Alors «ans miïm saœ 'endro la u.ain . eans adieu, elle articula. r- Je refuse... . | Et ©Ile sortit. ii6a^^ltuHPre aus9' P™*™ F KOMal prosquo quotidick ^Ï0T tm"? Ne devait-elle pas, au contraire t\cher i! [ lui dessiller les veux et de lo retmir. ? Roasible, sur la pente où il s'était aveu' t glanent engagé ? , Le lendemain, elle fut de nouveau 10 vZ, Avcz"veus réfléchi ? lui demanda-t-il oos pouvez choisir entre doux partis ■ . ''Jî ronier les démarches que j'ai déjà Plus rînn^ e't,- alora, vous n'obtiendrez „• i , lj,on m approuver; alors je dam r • qU° tr0is Iettrcs à é!'rir0 «I teo maïr? }0"r-3' ^0Urc p°"r l!e«re, vo-sonnicr • flim 'j1' 'Cl' ® nous, les pri- activistes obtienne^ ■^Vtra l'A bien! Monsieur, s'il ?n ? a écrivez rien, et restons en là Te 1 yof, ' pas comproinettio mon époux pour b dé Uroer. je no VBUX qu rMh ^ ^ ^ norï, T„ reproche de 1 avoir dcslio-tw no Veilx Pas qu on 10 n»ntro du »01gt quand il passera dans les rues. Il parti pour avoir fait son devoir, tout simplement il restera là à souffrir, et faiidnf ^1 fîCi Seule * 1,attendre autant qu'il j Sar^hnP M qu-e d0 -faiUir- A"'êle' V°s «eaarchos, Monsieur,, 30 vous en prie. Et J* iww eu d{» l'abord, quel était leur] caractère, vous ne les auriez pas entre- B pr^303' I tn,ir excitée par sa détresse et T^de pitié pour c° raalhe!ireux_ qul^ se P iîfait là "oblo fomme.qul n avait même PS voulu accepter un siège dans «to ^nmoiirc jadis arnie, et où elle venait d en-tor saJ doute pour la dernière fols, se promenait nerveusement de long en large, tantôt accablant d insultes les retires & e la patrie, tantôt s^êtant suppliante de-t vant lo mrfdïcln quello cherchait il con-i. verttr et i sauver malgré lui. 1, — Jean, mala Jean I Avez-vous rèiléj a ohi il co que vous faites ? Des traîtres n Et vous aVeo eux 1... Mais il n'y avait riea à faire. Lo mol-" heureux était perdu sans retour. I Alors, lo corpa ployé sous la douleur, . mais digne et fièro dans son imo, ollo 63 !' retira. Quinze jours après, le docteur Ti, enfin démasqué, recevait du mépris publio son II premier châtiment. Un an aprèe — et c'était le mois paa-' ^ _ l'Ingénieur rentrait la téta haute ^ dans sa patrie 4 l'Intégrité de laquelle il n'avait pas voulu cesser de croire. C. D. 18 —\VV 5 L'AClHâLITB U UN SYSTEME VECU la Dans son message au congrès, du 11 e- février 191.8, le Président Wilson condam-à nait l'habitude des princo3 do passer les 1- peuples et les provinces de main en main a commo s'ils ne constituaient que les pions m d'un échiquier, l'échiquier do 1 équilibre lo des forces, tombé en discrédit à perpetuito. ïa 1.0 système de l'équilibre, défini par se Vattel " une disposition des^ choses par ir, laquello aucune puissance nest en état d'exercer sur les autres une domination un complilo ni de leur imposer des lois a ,ra deux siècles et demi d'existence. _ ;a. La théorie en quesiion fut mentionnée r. la première fois en 1713 traite d Ut-recht -1i mais elle reçut en Europe une , première application, dans lo traité ao ffestplialio, qui consacrait l'abaissement rs de Ja maison fi'Autriche, succombant e' sous la coalitioni d'un certain nombre "V* d'Etats, quo des intérêts communs ava.io.it ligués contre elle. La situatiôh politique •° créée par ce traité était telle qu'en Eu-,c" rope un certain groupement do _ forces ca-e pables do réprimer toute tentative^ de do 10 mination universelle .était désormais pos- 10 siblo. l'autriohe avait dû émanciper, dans une certaine mesure, les Etats allemands a- do l'Empire ; l'Espagne avait dû recon- nt naître l'indépendance des Provinces-Unies; 11 l'indépendance des cantons suisses était c- définitivement admise. La balance des for-e- ces était à pou près établie On s'habitua rapidemeat à la considérer ^ commo indispensable pour assurer le res-i0 pect do l'indépendanco et de la person- 2. nalité des différents Etats. La nécessité do i. l'équilibre européen devint une formule du droit international moderne. C'est pour \0 lo maintien do cet équilibre epic l'Europe j0 se ligua contre Louis XIV et contre Nû-\q polôon, quo fut entreprise la guerre do p. Crimée et qu'un conflit franco-prussien devint inévitable après la campagne do Sadowa. Toutes les modifications apportées^ à, la carte politique de l'Europe par le Congrès do Vienne ont eu pour base la theorie do l'équilibre et celle de3 compensations, sa dérivée On fit uno application nouvelle de ces idées, lors do la ' conclusion du traité de Berlin, en 1878. L'Autriche so vit attribuer l'administra' '* tion de la Bosnie et de l'Herzégovine ; I la Grèce obtint la promesse d'uno rectifi-. cation de frontières ; l'Angleterre se jugea ^ autorisée à occuper l'île de Chypre, et la ' France reçoit secrètement l'assurance que u la réalisation de ses visées sur la Tunisie tvo soulèverait pas d'objoction de la part dos puissances. n- La théorie de l'équilibre a conduit à la i- théorio des compensations. Une puissance ( >0 vient-elle à accroître à la suite d'un traité favorable, ses possessions ; immè-a diatenjent tous les autres Etats, se sentant ,'j en situation de faire valoir quelque pré-y tention, s'en autorisent pour réclamer, à ) titro de compensation, l'attribution de ter-[ ritoires convoités qui, dans la plupart des cas, sont enlevés à dos Etats plus c faibles. Voilà comment, en réalité, selon > la juste remarque d'Alfred Chrétien, le '» système do l'équilibre des forces assure t le respect des Etals faibles.En conduisant ? au système des compensations, il oat pour - oux,jen pratique, beaucoup plus dange- - reux"qu'utilo. D'autre part, l'équilibre s'est arrangé 1 des situations les plus diverses. Il s'est 2 accommodé de la prépondéranco autri-i, chienne en Italie comme, plus tard, il . s'accommoda de l'expulsion de l'Autriche s do la péninsule. Il avait refoulé les Russes en 1856 ; il leur permit d'avancer on 1878. Dans les circonstances actuelles et surtout à la suite des multiples déclara- 3 tions faites par les gouvernements do l Entente, lo système de l'équilibre a-t-il i- oncoro sa^ raison d'être ? Peut-il encore e ètro question de compensations territoria-s les, au moins do celles qui so feraient n sans consulter les populations intéressées ? Le mouvement nationaliste, encou-1_ «H PRr les puissances intérieures, de ,j I Allemagne, do l'Autriche, do la Turquie et de la Bulgarie, s'accommoderait mal 8 de mesures dictées par lo seul intérêt do . quclquo grande puissance. i ,SIa,i? qi.l<? mcllre A la Plac® du système de 1 équilibre, en tant quo mesure do défense contre la prépondérance d'un Etat , ou d'un groupement d'Etats? Au sein de la future Ligue des Nattions, il n'y aura pas do place, a dit encore M. Wilson pour une alliance, une compromission spé-, ciale ou entente quelconque. - ?Un seul moyen parait être, efficace: c'est } l'organisation d'une police internationale I susceptible d'empêcher préventivement ou , répressivement, tout accroissement de ter-: ritoirc, sans l'assentiment à la foi du pays intéressé et du concert des Nations Un mot pour finir. ! L ex-chancelier i von Bethmann—< avant , la disgrâce dont il fut redevable à Laiden-dorlf —, avait prétendu également condamner de système de l'équilibre ; l'Allé-»nagn^, ajoutait-il était même dispos o à se placer à la tête de la future Iiguo des Nations. Le monde a remercié von Bethmann de» ses offres de service SpecSa for vw Le mouvement commercial La guerre a eu poux résultat une énorme augmentation des achats effectués Par 11?n.alliôs aux Etats-Unis, alors quo lo oiuaro des marchandises importées d. Europe subissait une diminution oonsi- i dérable. Voici quelques précisions sur co i double mouvement : En juin 1915, lo montant des importa- ! tions^ européennes aux Etats-Unis était ! passe de ol2 millions de dollars à 390 iillions, tandis que celui des achats ef- , échus par les alliés aux Etats-Unis s'élevait de SoO millions à 1.520 millions, j , . Juin 1916, les . chiffres respectifs étaient : 470 millions et 2.700 millions ; ®n juin 1917, le total des importations était resté sensiblement le même,celui des exportations atteignait 3.900 millions. Enfin, cil juin 1918, contre 300 millions do dollars d'importations,un chiffre 1 de 3.500 millions de dollars figurait au tableau des exportations. j ; Un chronogramme parfait ( a été trouvé par un Louvanisto qui pro- 1 pose do lo graver dan6 la pierre lors do la restauration des halles universitaires : 1 ICI finit La CVLtVre aLLoManDe I Lo total do toutes les lettres ayant une \ valeur numérique est, trèa exactement, J ' AU CONSULAT ANGLAIS Une réception a eu lieu hier matin, à 11 heures, au Consulat anglais, à l'occasion de la rentrée de sir Cecil lierslet. Autour du sympathique consul-général, vinrent se grouper dans son bureau, au premier étage du Consulat, avenue du Commerce, plusieurs personnalités parmi lesquelles nous notons : MM. le baron van de Werve et do Schildc, gouverneur do la province, De Vos, bourgmestre d\An-vors, Strauss, échevin, Lane, de la Bri-tish Admiralty, Pain, do la H Créât Eftstern", Hayman, directeur de la Compagnie du gaz à Anvers, Mills, capitaine do la ligne do Harwich et les officiers du "Marylebono", Fréd. ^ Hall,agent maritime, Cuvelier, commissaire maritime, le rév. M, lîudolph Downie, chapelain, aumônier de l'association chrétienne internationale des jeunes gens. Assistaient aussi à la réunion : M. le chanoine Thairsicius et l'abbé do Stry-cker, arrivés d'Angleterre avec su-Hertslet, M. Baekelmans, directeur de la "Zeemanshuis", les docteurs De Deken et Trétrop, la révérende supérieure des Sœurs de l'Assomption, M. A* Lejeuno, M. Carès, fonctionnaire du consulat anglais. Présentes aussi plusieurs dames do la colonie anglaise, Miss Oliver, qui fut déportée en Allemagne, Mlle van Bever, fille du colonel Van Bever.Enfin; ceux qui no pouvaient manquer à cette fête, un groupe d'invalides anglais, furent accueillis chaleureusement à leui arrivée. M. lo Consul-général, sir Cecil Hertslet a été chargé par son gouvernement d( procéder à la réouvarture du consulat qu'il géra avec tant d'intelligence et d'activité durant de longues années. D'ic! pou, il sera appelé à de plus haute* fonctions eu Angletorre. Il prit la parole en anglais et rappe la aue lorsque le drapeau britanniqu< flottait à la façade du consulat pendan los journées terribles do 1914,il apportai chaque jour un message d'espoir aux ci tovens d'Anvers. Ne disait-il pas qu( l'Angleterre pensait toujours à cette ma gnifique cité, et que, quoi qu'il arrivât ello se souviendrait toujours d'elle ? " Ce drapeau, continue sir Cecil Hecrts let, flottait ici quand les " Roy a: Marines " et "Naval Brigades "britannl ques sont entrés à Anvers,pour se battre côte à côte avec l'armée belge, et poui sceller dans la mort et les souffrances l'union entre les deux nations. Au cou cher du soleil du 6 octobre 1914, la situation étant devenue déisespérée, j'ai descendu ce drapeau, et lo lendemaii matin, je suis parti pour l'Angleterre A partir de cetto date jusqu'à mainte liant, je n'ai cessé d'aspire<r au jour oi cotte fière ville serait enfin libérée do lt présence malsaine do nos ennemis,et oi lo drapeau national anglais flotterait è nouveau sur ce bâtiment. " J'ai quitté par l'Escaut,j'ai toujours espéré revenir par la même route, mais des difficultés imprévues survinrent,à eau so do la* pénurie des bateaux, et l'inter ruplion de3 communications directes en tre la Grande-Bretagne et Anvers —. si tuation à laquello il sera d'ailleurs bien tôt remédie. Cependant je désirais pas remettre mon retour parmi vous e j'avais décidé de revenir à Anvers paj Rotterdam, quand la compagnie du "Drea Eastern^ RaiVway", avec son aimabb courtoisie bien connue, donna ordre, qu son navire, qui fait lo service entre Lon dres et Rotterdam, continuât son voyag jusqu'à Anvers. Ainsi ©lie me i^ermit ,d revenir en 1918, par le premier bateai anglais, comme en 1914 j'étais par* d'Anvers par le dernier. ■ A votre estimé gouverneur, à votri sympathique bourgmestre, M. De Vos, e à l'honorable M. Strauss, dont le pafcrio tisme, pendant les journées douloureuse* quo vous avez passées, n'a jamais fié chi, ©t quo j'ai comptés pendant de lon gues années parmi mes meilleurs amie personnels, je suis très reconnaissan d'avoir voulu honorer cette cérémonie d( leur présence. " Longue vie à votre Roi héroïque longue vie à votre gracieuse Roino, viv-la Belgique libre et indépendante" l Après que ce discours a été applaudi Sir Hertslet so rend au balcon et y hiss< le drapeau britannique, au milieu des ac clamations de l'assemblée et des passant arrêtés sur le boulevard. Eu anglais, M. De Vos, puis M.Strauss félicitent le consul-général et émelten l'espoir eiue les relations commerciales qui unirent depuis le Moyen-Age nos pro vinces à la Grande-Bretagne, ne feron que se resserrer davantage. M. le Bourg mestre espèro en outre .que la colonû anglaiso, si persécutée sous lo régime allemand, no tardera pas à reprendre li développement d'autrefois. Il salue auss l'armée anglaise, représente par quel ques-uns de ses héros mutilés pour l£ patrie et la cause des alliés. M. le Gouverneur à son tour rappelle l'œuvre de l'Angleterre, dont la coopéra tion fut l'un des grands facteurs de le victoire et ejui, fidèle à la parole don née, a combattu*- et vaincu pour mainte nir l'indépendance de notre pays. Il sa. lue en sir Hertslet, un ami fidèle de l£ Belgique et de la ville d'Anvers. M. Hall prend ensuite la parole au non de la colonie anglaise, puis M. Pain,er un langage imagé et humoristique, dil que jamais la victoire finale et le maintien de l'indépendance belge n'ont été mises en doute. Enfin, après que M. Lo jeune a rappelé l'accueil fait aux réfugié! belges en Angleterre, los coupes de Champagne sont levées 'à la santé de S. M. le roi Geonge et à la prospérité des dous pays alliés. Le Coureur vw Les adresses au Roi Fédération belge de gymnastique La Fédération belge de gymnastique a onvoyé au roi- l'adresse ci-après j Sire, La rentrée triomphale de Votre Majesté et do la Famille Royale, nous offre l'occasion précieuse de Vous témoigner, Sire, tous nos sentiments d'admiration, d'affection et d'attachement. C'est avec ^ une légitime fierté que nous avons été, Sire, les témoins enthousiastes du refus indigné que Vous avez opposé à la provocante proposition du 2 août 1914 et de la bravoure exemplaire dont Vous avez donné la preuve éclatante au îours do la longue et épuisante campa-?no qui Vous a tenu éloigné de nos populations.C'est avec une profonde émotion que ious avons entendu les récits de nos camarades blessés, donnant les détails ouchanls sur les inestimables secours [uo Sa Majesté la Reine n'a cessé d'ap-îortor aux victimes do celte guerre itroce. Animés par un zè4e retrempé par les îvènomenls, nous reprenons la tâche que tous avons assumée sous l'égide de Votre Iaut Patronage : celle de préparer nos ©nettoyons aux travaux de la paix.àla ut te de_ la vie moderne et aux combats >our l'indépendance et la grandeur de a Patrie. Puisse Votre Majesté pendant do lon-;ues années encore, présider aux desti-îees du peuple belge. Puisse Sa Majesté la Reine et la Famil-e Royale jouir on paix d'une prospérité oujours plus grande et d'un bonheur ninterrompu. Veuillez agréer, Sire, l'expression réi-érée de nos sentiments d'inaltérable dénouement.Pour la Commission Permanente : Pour e Secrétaire, (à l'armée) : le vice-pré-ident : (s.) F. Blomart (Bruxelles) ; ^e président; (s.) N. J. Cuperus (An-ors.)—•! LA CHASSE AUX ACTIVISTES Par décision du 28 novembre dernier, le Ministère des Finances a exclu provisoi-reent du service, entre autres les agents rpii ont aidé l'ennemi doss ses entreprises contre la Patrie et socialement ceux qui se sont mis t. sos ordres pour l'exécution do la division du pays; jusqu'à ce e^u'il ait été statué sur leur sort par des décisions individuelles, los agents de cette catégorie no sont pas admis à rentrer en fonctions. Voilà qui est clair. En attendant, ceux d'Anvers qui sont frappés par cette mesure, essayent de se persuader et de faire croire à leur entourage qu'ils sont los victimes bien innocentes do l'exécution d'un ordre rigoureux donné par les Allemands; qu'ils ont été menacés do révocation et ont dû collaborer bien à contre-ccour à la formation d'un ministère des Finances à Bruxelles. Il importo que cette assertion contraire à la vérité no s'accrédite pas parmi le public : la pitié doit aller aux victimes de la guorro et non à ceux qui en onl trop voulu profiter. 11 est depuis longtemps établi par les faits que los Allemands n'ont obligé aucun agent du départon-ent des finances à se rendre à Bruxelles où à Namur, pour la constitution d'un ministère. Ceux qui n'étant pas poufs s par l'ambition oï l'appât do gros traitements ont refusé les offres alléchantes faites dans ce but.n'on! pas étj inquiétés "davantage. L'attitude des Flamands et des Wallons restés fidèles t leur serment a été ferme et décisive; elle 1 a eu lo même résultat et elle les honore Il y a plus,. les cjommissaires all'e;natodf chargés do tenter la germanisation du per sonnol ont déclaré solennellement, avan do quitter Anvers, n'avoir jamais usi d< cœrcition envers les agents qui à leurs de mandes, ont opppsé un refus énergique ! et net. La vérité c'est qu'apivs avoir accepte en principe chez un certain Peeters.agen ! du llaad van Vlaanderen, ou bien ail i tours, la mission qu'on voulait leur con . fier,les futurs ministériels se sont fait délivrer, pour se mettro à couvert, un or ' dre de 33 rendre à Bruxelles sous peini ■ de révocation. Cet ordre n'a <té contresi gné par aucun fonctionnaire belge, il à été remis directement par le commissaire Mar kei't aux intéressés. Alors ceux-ci ont,en pr-'sence do leur; collègues, joué la comédie du marfcyro e so sont réjouis en famille de la grasse aubaine qui lour arrivait. Ils eo croyaient déjà l'un ministre i l'autre ambassadeur ou chancelier. Hélas ! qu'ils auraient dû se souvenu que la roche Tarpéenne est près du Ca pitolo. A peine ont-ils pu s'habituer i 1 leurs hautes fonctions qu'ils sont dêji tombés avec le magnifique empiré, don ils allaient bientôt devenirs, des soutien* dévoués et convaincus. Veritas * * * De la "Gazette" de Bruxelles, bous s i ■ rubrique d'Anvers : La population anversoise commence i s'impatienter de la lenteur aveo laquell< î la Commission d'enquôto prend des me ; sures et s'étonne de voir encore en fonc tions certains personnages qui n'ont qui L trop ouvertement affiché leur activism-' militant. 3 Nous avons voulu avoir le cœur net ai sujet des bruits qui courent _ à ce sujet e 3 inquiètent et révoltent l'opinion publique f Nous avons questionné M. le bourgmestr ! De Vos. — ÎSe croyez pas, noU3 elit-il, que nou: allons pratiquer la politique de deu: ' poids et deux mesures. Tous seront pu ; uis sans pitié, grands et petits. _ Anver | qui conspua les activistes en février 1916 ! quand ils étaient protégés par les baïon nettes allemandes, saura punir ces traî i très on 1918. C'est là un devoir envori » l'armée et envers notre grand Roi 1 J L'enqueto do la Commission révèle d'ail leurs dos faits inconcevables ! Parmi les professeurs de l'Atliénée, le: ' exécutions des activistes continuent sain 3 pitié. Certains professeurs n'ont pas ci honte do ridiculiser auprès de_ leurs élè » vos l'armée belge et distribuaient m&m< 1 l'épingle du "Vlaaixfscho Leouv/".Tous ce; individus seront mis à pied sans pitié. 1 Lc3 activistes qui ont fui en Hollandi en mômo temps que leurs amis Boche; 1 commencent à se démener. Ils ont créi ■ un "VlaejTsche Porsbureau" et chaqui 1 jour les journaux néerlandais mettent i leur disposition des colonnes entières, oi | les Bouts, les Raf. Verhulst, Bayons e d'autres attaquent la Belgique. Ceu indi | vidus se posent en martyrs et protesten | contre lo régime de terreur dont son i l'objet leurs complices restés au paj's 1 L'interrogatoire de M. Mélis L'interrogatoire de l'ex-secrétairo commu i nal n'a p£s encoro eu lieu hier, commi - on; l'avait annoncé, mais il e3t fixé à au 1 jourd'hui. Attendons !... La commission d'enquête comprend MM Weyler, Degueldre et Steger. Dans les services administratifs i I^es employés de la villo qui sont pour suivis en justice à la suite de menéef , activistes • soron-t provisoirement privés d< traitement; ainsi en a décidé l'administra tion communale. Au Comité local de secours Los activistes avaient réussi à faire quelques adeptes au sein du Comité loca do secours. Dix employés ont été congédiés do ce chef ou pour s'être rendus coupables d'actes compromettant la s;cu-rité du pays. D'autre3 se virent inflige] d s peines disciplinaires, diminution de traitement, etc. Perquisitions ■Une perquisition a eu lieu chez M, Macs, qui s'était fait nommer préfet de l'Athén e, alors que la place n était pas même vacante. Chez M. Brabants, inspecteur de l'enseignement moyen officiel, une perquisition a également eu lieu. Arrestations à Anvers Les frères Van Etsen, ex-agents de police, dejr.curant ruo de la Baleine, qui avaient été au service des Allemands en qualité de voleurs do beurre et de pommes de terro, ont été arrêtée. A Lierre A lierre ont été arrêtés los nommés : Ch. De Winter, coiifeur; Ch. Gooyvaerts, professeur à l'Ecole normale do l'Etat; et Alaerts,,menuisier. Aj^r.'s interrogatoire, les nommés Aug. Miortelmans, professeur à l'Ecole moyenne do l'Etat, et Van Brandt, commissionnaire, ont été relâchés. A Duffel ent été arrêtés les nommé© De Temmerman. vw LE CHATIMENT L/'auditeur militairo a délivré un mandat d'amener contre un nommé Etoile Van do Voordt, opticien, domeurant oanal dos Brasseurs, 28» qui était au service dés Allemands. " * LES FIRMES^AMELEON „ Parmi les firmes citées hier, nou6 avons omis de dire que la maroquinerie " Au Crocodile " (Kaulimaun) est établie ruo l^eys, et quo la firme "Au Succès" (Ua-Nidct Mcndcrhausen), rue Carnot, 33-35, a uno succursale "Les quatre Saisons" établie Marolié aux Œufs. Lo marchand-tailleur allemand R. J. Do Cuyper-Massot, ruo Van We6onbeke, 8, a quitté les lieux. La maison est actuellement occupée par M. De Cortis qui nous a déclaré n'avoir rien de commun o.von orécédenl locataire» LES ALLIES EN ALLEMAGNE La peine du talion Nous sommes vraiment heureux de pouvoir communiquer les premières proeda- j mations» qui marquent l'entrée victorieuse de nos armées en territoire allemand.IjOs deux dernières surtout, procureront à nos lecteurs quolquos instants dei joie sans mélange et les dédommageront un peu de iout le mauvais j sang qu'ils so sont fait en lisant les ineffables arrêtés allemands. Bien entendu, les Belges ne demandent pas l'impossiblo à ces braves Boches, puisqu'ils no font que lour appliquer les mesures qu'ils nous ont imposées si généreusement à nous-mêmes. ^ ? Mettez-vous dans le3 dispositions ^ d esprit (!) d'un Boche ou d'un acHviste —t excuse», c'est une hypothèse — imaginez-vous que vous êtes planté devant ces ai-fiches —i on français et on allemand — et savourez-en le texte délicieux t Les proclamations du général Michel A L'ARMEE Le liéutenanl-général Michel, commandant l'armée belge d'occupation, a adressé la proclamation suivante aux troupes de la zone des pays rhénanr : " Soldats, , " Au lendeanalta des victoires des Flandres, vous franchissez la frontière pour i occuper la portion du ierritoire ennemi dont la garde nous est confiée. H Cette occupation est réglée par les i conventions de l'armistice du 11 novembre 1918. Il nous appartient d'en appliquer i scrupuleusement toutes les clauses, sans faiblesse aucune, commo sans violence , inutile, quelles que soient les circonstances" Soldats, " Lia mission qui vous incombe sera remplie par vous avec cette volonté , ferme et sereine, si ancrée dans vos , cœurs et dont vous n'avez co3sé de don-! ner los preuves constantes jusqu'à ce , ,our. " Vous serez soutenus par cet admirable esprit de discipline qui vous unit tous , dans ,un môme et unique sentiment du ; devoir et qui a porté 6i haut votre va. | leur morale. " J>ar votre attitude pleine d'énergie et do loyauté, vous serez un exemple au monde, ajoutant ainsi do nouveaux fleurons à, cette couronne de gloire ciue vous avez acquise au prix de votre sang sur los champs de bataille. " Le lieutenant-général commandant, E. MICHEL. 11 AUX HABITANTS DES PAYS RHENANS Lo général Michel a adressé aussi aux habitants dos pays rhénans line procla-i mation dont voici le texte : " 1. Comme suite aux conditions do l'armistice du 11 novembre 1918, l'armée placée sous mon commandement prend possession du territoiro rhénan compris entre la frontière germano-hollandaise, le Rhin et une ligne passant par Starzelberg,|Ho-nlngen (ces localités non comprises) ,GrO' venbroich, Julich, Stolberg, Eupen (ces localités comprises) . " 2. L'état de siège est décrété dans cette région à partir de ce jour. " 3. Tous les pouvoirs sont exeroés par les autorités cillioalres et mirwee» oiviéta occupan: lo territoire plaeîô eoufl mon commandement. " J'entends : "Que le3 arrêtés prl3 par ces autorités on vertu de mes ordres, soient observés scrupuleusement par tous les habitants ; " Que tous les fonctionnaires continuent à exercer leurs fonctions ou leur mandat sous lo contrôle de3 autorités miliiaires des armées alliées, en respectant les instructions que donneront à cet effet lesdi-tes autorités ; " Que les troupes, les officiers et les fonctionnaires appartenant aux armées alliées soient accueillis partout et en toutes circonstances avec les honneurs, le respect et la considération qui leur sont dus. " 5. Tout crime, tout délit, ainsi que tout acte ou toute manifestation hostile envers les armées alliées, leurs représentants et leurs emblèmes seront réprimés avec la dernière rigueur par les conseils de guerre institués à cet effet. " Toute contravention aux arrêtés pris ! par les autorités militaires, en vertu de ^ mes ordres, sera sévèrement punie. [ " 6f II appartient aux populations do mettre immédiatement tout en œuvre pour que la vie locale soit reprise dans le calme habituel " Tout citoyen digne de ce nom s'y ■ emploiera sans délai. 1 "Arrêiéàmon Quartier Général, le 1er ■ décembre 1918. Lo lieutenant-général commandant, " E. MICHEL. • Proclamation du colonel Gracia | à la population d'Aix-la-Chapelle , Grand Quartier Général -~l 2e Section. ARMEE BELGE —I i En vertu des pouvoirs militaires dont je suis investi à Aix-la-Chapelle, j'ordonne co qui suit, dans l'intérêt du maintien de l'ordre dans la ville : 1. — A partir de ce momenat, il est défondu à qui que co soit d'entrer dans la ville ou d'en sortir sans mon autorisation écrite Seuls les porteurs d'article® d'alimeniation peuvont entrer en ville et en sortir. 2. Tous 103 habitants sont tenus de r^s ter chez eux à partir de 19 heures (7) du soir jusqu'au lendemain à 5 heures (heure belge). Toute circulation est interdite entre ces heures 3. Tous le3 rassemblements et meetings do quclquo nature qu'ils soient sont interdits ; il sera au besoin fait usage des armes pour les disperser. 4. Tous les établissements publics (théâ-;res, cinémas, cafés) et en général tous les débits do boisson seront fermés jusqu'à nouvel ordre. 6. Toutes les armes et tout objet d'utilité militaire quel qu'il soit seront vers's à la caserne jaune par tous les détenteurs civils ou militaires pour demain 1er décembre avant 18 heures (6 houres du 6oir, heure ,.belgo). 6. 10 (dix) otages que je d'signerai seront rendus au reçu de mon» ordre à riiôtel dc ville; ils y seront mis à ma disposition et seront garants do la sécurité dos troupes belges occupant la ville. lis y seront rendus ce jour à 20 heures (8 .heures du soir) et y resteront 2'i heures on otage ; ils seront renouvelés journellement. 7. Je requiers toute la police locale et l'administration communale qui se mettront immédiatement à ma disposition à l'hôtel de ville. 8. Toute circulation de voitures est interdite jiisciu'à nouvel ordre et des la, publication du présent arrêté, exception iaito pour les trams et les voitures de] ravitaillement, qui pourront circuler dans i les limites prescrites au paragraphe 2. Le service des pompiers pourra fonctionner en tout temps. 9. Aucun journal, aucune affiche,aucun avis quelconque no peut paraître smiA m'avoir été soumis et sans ôtre revêtu do mon autorisation écrite. Tous les documents autorisés h paraître devront crt.ro imprimés en français et en allemand; il csi fait exception pour tout ce qui concerne le ravitaillement. 10. Aucun militaire allemand ne peut circuler -en ville, revêtu de la tenue mi'* taire. > 11. Toute personne qui serait trouv ou possession ri'axmea sera îayiiMiMeineni nivmuo uw.nw procès. 12. A partir de seize heures (16) (4 h. soir, heure belge), et jusqu'à 20 heures, ious los magasins doivent être éclairés au* rez de chaussée. 13. Je me réserve le droit de perquisitionner daos tous les domiciles, quels qu'ils soient. 14. Tout civil, est tenu de so découvrir au passage d'un officier belge et de des* cendre du trottoir. 15. Quiconque transgressera mes ordres, y mettra opposition, ou ne* le3 exécutera pas, sera arrêté sur le cliamp ei fusillé sans autre forme de procès et sans préjudice d'amende à infliger à la ville et à l'habitant. 10. Los gardes civiles seront dissoutes 17. Lo présent arrêté entrera en vigueur immédiatement et sera, affiché en français et allemand paT les soins de l'administration communal© et sous sa responsabi lité à tous les endroits habituels el carrefours.En mon quartier général, Alx-Ia-Ghnpelle, lo 30 novembre 1918. Le colonel Commandant les troupes» belges d'occupation d'Aix-la-Ohap elle, " GRA01A. La marche en avant des Belges Communiqué belge du 5 déc. — Aujourd'hui, 5 décembre, dec éléments légers ont occupé Munchen-Gladbach, Sec-lenkirchen et Heinsberg. L'infanterie a atteint Hongen et Morsbach. Les troupes américaines La 3e armée américaine a continué, son avance en Allemagne et a atteint mardi la ligne générale : Krewinkel, Mettorick, IUeverich, Mbrscheid, Hirschfelderhof. L'importante ville de Trêves a été occupée.« Nach Berlin I » La " Galette générale " allemande annonce que d'après une information américaine, des troupes américaines occuperont temporairement Berlin pour assurer l'ordre. Les Français en Alsace-Lorraine Les autorités civiles françaises feront leur entrée officielle en AIsae>e-Lorraine le 7 décembre. Le lendemain, dimanche, aura lieu une grande cérémonie à Metz, consacrant la victoire des alliés. Une manifestation analogue aura lieu à Strass, bourg lundi. Le maréchal Foch passera la revue des troupes. 300 dépuiés et 100 sénateurs seront présents. Le 10 décembre le Président Poincarré, accompagne des ministres et du corps diplomatique, visitera Oollnar et Mulhouse. Le secteur belge On sait que c'est aux troupes belges que revient l'honneur d'occuper Aix-la-Chapelle. Gette villo de 160.000 habitants qui fut la capitale de l'Empire do Char-lemogne, est une des stations principales du réseau bolgo-rhénan reliant Anvers o! Ostendo à Cologne. Après l'occupation d'Aix-la-Ohapelle l'ar. mée belge se portera vers lo Rhin, lo long do la frontière orientale du.Limbourg hollandais. Le secteur anglais L/armée britannique marchera vers Cologne par Diiren. Cologne est. la ville la plus importante de l'Allemagne après Berlin. Edle compte près de 600,000 habitants. C'est une place forte do premier rang. Li, tête de pont qui sera établie à l'esl de Cologne, sur la rive droite du Rhin, comprendra le centre coutelier dé Solingen, Mtihlheim, Kalk et Deutz. Bonn, la grande ville universitaire de la rive gauche du Rhin, sera également occupée par les Anglais. Le secteur français Pour les Français, l'objectif final est Mayence. Parmi les villes de la zone française occupée se trouveront : Birkon-feld, chef-lieu de la principauté de ce nom; Nohfelden, Nouldrcl on, Zn-cbiiren,Kai-er-lautern, Speyr, Ludwîgshafen, Worms et Krousznach. Mayence est la ville principale du grand; duché de liesse et l'une des grandes places fortes allemandes. Elle se trouve sur la rive gauche, en face du confluent du Rhin et du Main. L» zone de trente kilomètres au-delà comprend Wiesbaden, la villo d'eaux célè»-bre, et Darmstadt. La situation de Francfort Francfort-sur-le-Mein ee trouve juste en dehors des limites des tête3 de pont : mais elle se trouve à l'intérieur de la zone neutre de 10 kilomètres dans laquelle il n'y aura aucun soldat allemand ni allié ■ vV4 Séquestration des biens de nos ennemis En application d'un arrêté-loi pris 1g 8 novembre dernier à Ste-Adresse par le gouvernement du Havre, les biens et intérêts appartenant à des sujets do nations ennemies, font l'objet d'uno déclaration.Voici los principales dispositions do cet arrêté : Donnent lieu à déclaration, les biens et intérêts do toute nature appartenant à des sujots d'uno nation ennemie, et spê-cialement, les biens et intérêts rentrant élans l'une ou l'autre do3 catégories qui suivent : 1. Tous les biens, meubles et immeubles, toutes les parts indivises dans des biens meubles et immeubles, quel que soit lo titre auquel co3 biens sont possédés ot détenus ; 2. Toutes les dettes do sommas, valeurs ou objets quelconques envers des sujets d'une nation ennemie ; 3. Tous intérêts do sujet d'une nation ennemie dans les maisons de commerce, entreprises qu exploitations quelconques; ^ 4. Toute convention ou accord d'ordre économique dans laquello so trouvent intéressés. à un titre quelconque des sujets d'uno nation ennemio*; 5. Les sociétés, associations ou succursales do toute nature, ayant une nationalité ennemie ou fonctionnant fictivement en Belgique sous le couvert do la loi belge ou do la loi d'un pays allié ou neutre. Tous établissements, fonda-lions, écoles, établissements quelconques, qu ils aient ou qu'ils n'aient pas la personnalité civile ; 6. Les actions, parts de fondateur, obligations, titres ou intérêts quelconques appartenant, dans des sociétés, associations, succursales ou groupements quelconques, à des sujets de nations ennemies. •y Les séquestres sont nommés par la président du tribunal do première instance, sur requête présentée par le procureur du roi agissant d'office ou à la suite do la déclaration qu'il a reçue. — Si l'Etat, dans un intérêt national, exigo la continuation de l'exploitation, lo séquestre no pourra s'y onposer. En cas do réquisition, lo séquestre a qualité pour représenter le séquestré sans autorisation spéc'alo. — Si le séquestro porte sur des parts dans des sociétés où sont intéressés des Belges, de3 Alliés ou des Neutres, ceux-ci -conservent la libre disposition *le leurs intérêts, et les sociétés continuent à fonctionner. — Jjo contrôle <îe3 opérations du séquestre appartient au procureur du Roi. auquol lo séquestre fera périodiquement un rapport. — Lo séquestre do t apporter, dans sa gestion, les _sc»!na bon pèro de famille T" ^^bilités que cetto dU droit civil. _ -jts; —— Programme de la journée : FETES ET CONFERENCES Ons Invaliedenhuis (68 section).—-A7h. Grand concert symphonique, au llieatre des Variétés. Voyages mouvementés Parmi lss hôtes de passage qui se troU» vent actuellement en notre ville, nouJÏ avons déjà cité M. le chanoine Tliarsl-cius, secrétaire de S. G. Mgr Heylen, ren»* tré d'Angleterre, à bord du "Marybelond1 qui ramonait également en notre ville Sir Cecil Hertslet. M. lo chanoine Tharsicius fut expulsé de Belgique en mal 1918, et reconduit à la fronti'ro hollandaise, par les Allemand* qui lo considéraient comme "indésirable" « En effet, lo secrétaire de l'évêque de Na* mur, quoique Hollandais d'origine, s'est, durant touto la guerre dévoué aux œuvres do propagande patriotique ot à l'allège, ment des souffrances do nos compatriotes. Arrivé en Hollande, il n'eut plus qu'un but : gagner l'Angleterre et la France pour y continuer son œuvre. Son propre gouvernement, sous prétexte de ne pas favoriser une propagande antigermanique de la part de se3 sujets, lui refusa un passeport pour traverser la mer. Alors, il en obtint un par ruse, en se faisant envoyer do Belgique une carte d'identité sous un nom d'emprunt. Depuis lors, M. lo chanoine a séjourné en France et en Angleterre, travaillant sans cesse à des 'euvres nationales belges. Lorsque, 1 armistice conclu, il voUut rentrer dans son pays, do nouveau, il se vit rebiffé : le consul de Hollande à Londres, M. Maes, refusa de lui délivrer ses papiers. C est alors qu'intervint le consul de Belgique, qui remit à cet ami de notre patrie un passeport belge, et grâce à la faveur du gouVernoment anglais il put rentrer en Belgique à bord du "Marybelone". t M. le chanoine Tharsicius, qui n a plus ou de nouvelles do S. G. depuis plus de six mois, compte regagner Namur à la fin do cette s -maine^ Ce n\st pas possiblë On attire l'attention sur la facilité donnée aux Allemands par la décision qui leur permet de rester dans notre pays, sous la responsabilité de deux^ Belges, honorablement connus, qui répondront pour eux. . Nous ne connaissons pas la décision dont il s'agit. Nous avons mdme peine î y croire, car il est à craindre que 1* plupart des Allemands trouveront ù1b< ment les parrains en question, soit e invexpiant la pitié, soit en faisant appel, à l'intérêt toujours si puissant sur cer taines ûme3. L* « union sacrée » L. "union sacrée", qui a donné nais sance au ministère tripartito n'est-ell( pas applicable aussi dans les administra tions provinciales et communales ? Ne serait-il pas avantageux pour la restau ration du pays ot des villes que dans le; grandes communes, où la minorité du Conseil n'est pas représentée au sein dr Collège, un échevinat ou doux soient confiés à cette minorité, là surtout où le Collège demande à être complété ?_ Voilà une idée peut-être féconde en ré sultals heureux pour la prospérité du pays. La presse à l'Yser L'expédition organisée par lo Grand-Quartier Général, en vue do faire visiter les champs de bataille <îe l'Yser par des représentants de la presse belge, est définitivement fixée à la semaine prochaine. Le départ aura lieu mardi, 10 courant, à G 1/2 heures du matin, et le retour jeudi soir. Quatre délégués de3 journaux anversola prendront part à cette excursion. La "Métropole" y sera représentée. Hommage à la presse Nous relevons avec plaisir le texte officiel d3 l'hommage rendu à la presse belge par le chef du Cabinet, dans la première séance du Sénat : " Déjà la presse, qui était habituée à d03 luttes fréquentes et quotidiennes avant la guerre, la presse qui se conduisit d'une façon aelmirable en déposant la pluma lorsque l'on a voulu vinculer son indépendance, la ligotter pour l'empêcher de s'exprimer en toute liberté, la presse nous donne une collaboration à laquello nous no pouvons-nous empêcher de rendre un public hommage. " Kuitur Les prisonniers qui nous reviennent poiv lent d'immenses numéros qui sont imprimés sur leurs vêtements. C'est -encoro une des manifestations dfl la kul'ur allemande : marquer les gons comme du bétail. Il est même étonnant que cela no so fas3e pas à l'aide d'un fer rouge, puisque, pour les Allemanels, les prisonniers n'étaient que du "matériel humain".Les dégâts commis en Belgique D'après une première enquête de la commission industrielle centrale, le préjudice subi par l'industrie belge, à la suite ele ? opérations elo guerre et de l'enlèvement d'outillage industriel, de machines et elo matières - premières, peut-être évalué A la somme de 6,560,000,000. L'ordre de l'Yser D'apris lo "Matin" de Paris, le Bol Al-bert a l'intention de créer un nouvel or-elre, l'ordre de l'Yser, dont los premiers titulaires seront le maréchal Foch, l'amiral Bonarch, et le maréchal French. La poste aérienne en Belgique On assure en haut lieu que la diroe* tion de l'Aéronautique militaire belge a dé» cidê de meitre sur pied un service e.e transport de lettres par avions. Provisoirement, seules les correspondants officielles du Gouvernement et les correspondances militaires seront autorisées à utiliser co moderne moyen de transport, qui vient bien à son heure pour compe. ser l'insuffisance actuelle et l'encombrement dos moyens de communication. Le3 deux ligne3 suivantes seront d'abord créées : Bruxelles-Bruges et retour, et Bruxéllcs-Lvégo et retour. Deux avions desserviront chaque ligno dans chaque direction, de sorte qu'il y aura quatre appareils par ligne, qui, partant vers 10 1/2 heures des deux villes, doivent se croiser à mi-route. Il y aura un départ chaque jour, si le temps le permet. Le premier départ aura probablement lieu samedi à Evero. Anachronisme On voit encore, à tous les étaliges dô papeterie, lo portrait mutin et bouclé d'uno petite lille, avec, au bas, l'indication : S. A. R. la princesse Marie-José de Belgique".Tous ceux qui ont vu,, à Bruxelles..,, ou au cinéma, l'élégante silhouette de la svelto jeune fille qu'est devenue notre princesse, 110 peuvent s'empêcher do sourire en prés.nce de pareil anachronisme. N'y avait-il donc pas ele photographes h Londres et au Havre et pourquoi les portraits récents de la jeuno . sont-ils si rares ? « La Marseillaise » Des lecteurs nous écrivent pour doman (1er qu on vue de faire honneur jiux- nom. hreux évacués français qui sont nn« hr.tcm et participent officiellement nux ina-nifo®. tnfiong patriotique-; organisées un peu partout, la "Marseillaise" inôle ses accorJfl à ceux <7e la "Brabançonne" (l'est uno bonne idée. Et pourquoi n'y joindrait-on pas aussi, pour les populariser, le* Paa nos nationaux de ncs autres allucouvro l'exécution magistrale par la in dans lo litaire a fait tant d'itnprossion^om cl, de l'entrée du Roi ? _ __ îi. Q1

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole: journal quotidien du matin behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Anvers van 1894 tot 1974.

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