La métropole: journal quotidien du matin

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02 september 1914
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s.n. 1914, 02 September. La métropole: journal quotidien du matin. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/7s7hq3sm4m/
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LA METROPOLE EDITION DU MATIN 21e Année No 243 Edition 3E3 s céb le un Mercredi [septembre 1914 LA GUERRE ENCORE UNE VICTOIRE RUSSE Les Barbares à l'œuvre Nouveau bombardement de Malines LA SITUATION Les provinces d'Anvers et de Limbourg Malines Anvers, 1er septembre. 10 heures du soir. — (Officiel). Hier, la situation des troupes allemandes dans les environs de Assclie pouvait faire croire à un mouvement vers Terraonde. La nécessité de conserver la libre disposition du pays de Waes avait d'ailleurs provoqué un renforcement des mesures protectrices. Les troupes ennemies qui s'étaient portées liior de Bruxelles vers Assclie n'ont pas poursuivi aujourd'hui leur marche vers le Nord. Ninove a été momentanément occupé par l'ennemi, de même qu'Alost. Les Allemands se sont ensuite retirés vers Bruxelles. Le soir, les communications ont été rétablies dans oetbe région. Dans la province d'Anvers et dans une glande partie du Limbourg la situation est restée la même qu'hier. Les Allemands ont do nouveau bombardé Malines ce matin vers 11 heures. Ils ont tiré 68 obus en une heure et demie. Ils visaient spéctLaiiement la tour de Saiîit-Rombaut. y, - - —-— La mission belge est reçue par George Y Londres, 1er septembre. — Le Roi a reçu au palais de Buckingliam, la mission belge, , (allant en Amérique, pour protester contre les , procédés allemands. Les membres de la mission ont été accueillis très cordialement par Sa Majesté, et rendront visite cet après-midi à M. Grey au \ Fereign Office. (Router's Télégram Company.) j Nouvelle victoire; , ; mm Les Autrichiens ont perdu 1000 hommes ; Situation critique en Hongrie Paris, i sept. — On lit dons le «Petit ] Journal » : I-ves journaux do St-Pétersbouirg diise-rat que la lutte se pooiinsuit à la frontière autrichienne, où les Russes remportèrent une victoire. ! Les Autrichiens perdirent un millier de tués et prisonniers. Ils concenifrient leurs troupes 1 .vers LublAn. _ ( La situation en Hongrie est critique. . >-•««•-< ( * i La légation de France confirme la dépêche d'hier ; Anvers, 1 septembre. — La légation de France nous communique : _ 1 Dans i?s Vosges et la Lorrain© nos troupe:-avancent peu à peu, grâce à des succès locaux dans la région de Toul, Verdun. Aucune opé- ' ration importante dans la zone comprise entre la Meuse et Rethel. L'action d'ensemble qui est engagée n'a ' pas encore eu d'issue définitive dans le3 régions St-Quentin, Vervins et Han-Péronne. ( La bataille est engagée depuis trois jours ; ' notre aile gaucho y est aux prises avec te? . meilleurs corps allemands. En résumé, à notre droite, l'ennemi recul' ' devant nous. Au centre, où nous avons eu ( des alternatives d'échecs et de succès, la ba- ! taille générale reste engagée. A gauche, le* ! forces anglo-françaises ont dû céder lo ter- ' rain, mais nulle part elles n'ont été réelle- 1 ment entamées. ; Débarquement des Japonais à Kiao-Tcbeou? Berlin, 1er septembre. — Suivant un avis de Péking# à la «Frankfurter Zeitung», deux croiseurs japonais sont apparus près de Lai- ; xcheou-Fou, au nord do la presqu'île dont Kiao-Tchéou occupe le sud, pour y débarquer i (les troupes. Les Japonais auraient l'intention mobiliser oinq cent mille hommes. 14 MALINES Le bombardement recommence Malines, 1er septembre, soir. — (De notre envoyé spécial.) — Les Allemands ont recommencé ce midi leur odieuse et inqualifiable agression contre Malines, ville ouverte, qu'ils ont juré, dirait-on, de saccager aussi complètement que possible, elle et les trésors d'art qu'elle renferme, dont les barbares qui ne semblent nullement se soucier de la fameuse «Kultur» germanique, ne se préoccupent guère plus que de ceux de Louvain. Une centaine d'obus sont tombés sur la vigile. Lo bombardement a duré de 11 heures à 1 heure. Cette fois, il a été effectué, non plus à l'aide d'obus non percutants comme ceux employés ces jours derniers et qui font relativement peu de dégâts, mais avec des projectiles chargés à la picrite, qui font des trous de cinquante centimètres de diamètre dans les murs et qui provoquent des incendies. La maison do M. Van der Auderaa, marchand de meubles, située au coin de la rue Ste-Catberine et de la petite rue des Beg-gards, notamment, a brûlé. Heureusement, grâce au dévoûment du commissaire de police, qui a pris la direction du service des pompiers, l'incendie a pu être circonscrit. Les Barbares se sont surtout acharnés sur la tour de St-Rombaut, qui résiste cep^jdann toujours, et sur l'église, qui a *ubi de grands dégâts. Pour vous donner utfejdée du désastre gu. acûtFCTph l?«i"TS'Tt&'Ions, reproduisons simplement lù parole attestée du vicaire qui nous disait : — L'intérieur de l'é.îlÎFe me rappelle Jes ruines de l'abbaye de Villeisi Le grand vitrail du sud-ouest a ê+é brisé comme l'autre. On a heureusement pu commencer le sauvetage des trésors artistiques do Malines. A St-Rombaut, on -< fvac-;é sur YYnt reste 'Catherine la fameuse chat se de St-iïom-l>aut enrichie de pierres précieuses et la statue de Notre-Dame du Min Me. A St-Jean, on a déinénagé le tableau de l'adoration des Trois Mages, de Pierre-Paul Ru-bens et le panneau du môme maîtreoLe Christ m Croix» qui se trouvait au-dessus de l'autel ; 3t qui est le seul des panneaux d'un tryptique : revenu de Paris en 1814 après avoir été en- : levé en 1789 par les Français. 1 Grâce au dévoûment d'un Anversois, Al. ; Do Keersmaecker, ces inappréciables nvsors : >nt été ramenés en auto à Anvers et conduits l chez M. Pol de Mont, conservateur du Musée royal des Beaux-Arts qui a donné l'autorisa- i tion nécessaire pour Les abriter dans les caves routées de ce musée, après qu'acte notarié du , lépôt eût été dressé en présence du dévoué j ricaire de St-Jean. Les trois merveilleux tableaux sont intacts, [ls ne portent pas une éraflure. Tous les impotents do Malines au nombre Je 7 â 800 so trouvant chez les Petites Sœurs et dans les hospices ont été centralisés à l'hôpital, ils seront transférés à Anvers dans un brain sanitaire. La pharmacie centrale de Malines, située au Petit Séminaire et comprenant d'innombrables objets de pansement et des plaques ( pour radiographie a été évacuée sur Anvers | lans deux camions sous la direction du.doc- . fceur Craliay. j Celui-ci a transféré à l'hôpital de Malines ' un carabinier cycliste recueilli sur la route efc Frappé d'une balle entre les yeux. , Son état est malheureusement désespéré. ( A l'hospice de Malines, la situation était , çrave. Plus de vingt obus avaient frappé ie < bâtiment. Cinq impotents, avec la femme et es onfants du directeur, s'étaient réfugiés lans les caves. Le directeur, cherchant du secours, fut rencontré aux portes de la ville par une autre équipe de Croix-R ougistes an versois dirigée aar le Dr Hodeige et composée de MM. Ludovic Koch, Jules J. d'Ans et Meyer-Van ■ttratum, dentiste de la Croix-Rouge. Ces vaillants Anversois transportèrent les mpotents au Petit Séminaire et à la prière lu directeur, transportèrent à Anvers l'immense tryptique de Simon De Vos, «L'Adoration des Mages» qui orne la salle des séances • les Hospices." A 7 heures, plusieurs maisons brûlaient ' encore... On essayera demain de transférer à Anvers ^autres tableaux se trouvant dans les églises, ainsi que les fameuses archives de 5 Malines, qui sont d'une grande valeur, et ^eut-être même le légendaire « Op-Signoor- 1 ken ». Celui-ci, ironie du sort, reviendra donc lans la métropole, où il sera certes bien ?ardé. Quoi qu'il en soit, le spectacle qu'offre Malines à cette heure est plutôt triste. Si l'on >onge que le bombardement de cette ville ouverte sans défense n'a aucune importance lu point de vue stratégique, on conclura avec 1 nous que les ignobles barbares d'Attila TT ' ront vraiment là une besogne digne d'un peu- i ?lo qui prétend imposer sa civilisation (?!) ) lu monde! Pétersbonrg débaptisé par ordre du Tsar St-Pétersbour«, i sept. — Par ordre initié- . -<al, Pc-tersbau-rg sera désormais nommé Petroffradc. (Reuter's Tel. Co.) ' Note — Ce changement est sans doute attribuai)le à l'origine germanique du mol t< Petersburg » que signifie « btirg » ou ci cliâ-'eau do Pierre». i ci Pf trograde » au oaotraire est intégrale- i ment slave. La situation en Allemagne est périlleuse écrit le " VerwaEr's „ Paris, i sept. — Dans le «Msfciin» on Et ce télégramme de 13âic : Le a Vorvvaerts » déclare Que la situatiion "il Aitemia^ne est périlleuse puisqu'elle fait teratrer des troupes en quantité dans l'espoir d'arrêter l'avance des Russes. <SS0. Les Allemands en Champagne Pas de désarroi Mort d'un député Paris, i sept. — Du «Petit Journal»,* Des réfugiés des régions de Gu-ise et La Fère sont aawlvés nombreux à La £are du Nord. Ils font des récites émouvants, et gardent un optimisme réconfortant. Ils affirment Que samedi les Allemands n'étaiien^ pas encore ii Laon, et qu'il n'y a auouin désarroi dans les troupes ailiées. Les jcuimaux annoncent la mont de Pierre Goufon, député de l'Ain, lieutenant au, 223™° de ligne. tAié dams un, combat aux cnviax*ns de "" " Si la Roumanie imcWoiis les Etais Balkaniques se tourneront contre l'Allemagne eî PAntriciie. Paris, 1 sept. — On mande au <c Messager© » de Nisch : Le gouvernement 9erbe est ■nformé par la Bulgarie de son intention de ^ sortir de sa neutealfiité daims le cas où la Rou- ( noiniie prendrait position dans le con.i.it ! îCJmseî. Si la Roumanie se range du côt^ ce a Russie, la Bulgarie n'hésitera pas d'adop-:er la même attitude entraîn-aint les autres Sta-ts balkamciQucs contre l'Allemagne cl 'Auliniohe. Les aviateurs français vont venger Paris Une batterie allemande capturée i Paris, 1 sept. — De l'«Echo de Paris»: ' De ii/ombreux automobiles transportanft ( les aviateurs on/t traversé Paris alitant sur ; 10 théâtre de la guerre. Les pilot.es sont J résolus à faire payer cher aux Allemands j 'affront que leur aviateur® ont fait subir à i a capitale. L'uEcho de Paris» raconte, que demnère- ] nent une batterie allemande fut entièrement capturée par la cavalerie française, des aviateurs ayant _ fait pleuvoir des bombes sur les ■ servants qui furent fcu-6s. m ALBANIE : Le prince de Wied en Mte. Les insurgés à Yallona Paris, 1 sept. — Du ((Petit Journal»: De Rome : La «Tribuna» dit que les insurgés albanais entreront demain à Vallona. Le prince de Wied s'embarquerait dans la natin'ée ^our l'ItaLie. >-^©4^—< ' Honneur aux braves !; Les actions d'éclat j La Hoi voulant par un témoignage de Sa j >ienveiliance reconnaître la bravoure et la 1 jeillo conduite dont les militaires ci-après ont c 'ait preuve au cours des engagements de la Ire partie dé la campage. 1 Sur la proposition du ministre de la guerre, Sont nommés, dans l'infanterie : Major : | Le capitaine-commandant Reding, Paui, Vlarie-Emiile, du 2e régiment de ligne. Sous-lieutenant : Le sergent Vandenliende, lu 2e regiment de ligne. Dans la cavalerie : Capitaine en second : Le lieutenant Dau-tresne de < la _ Ckevalerie, Pi.aonî-Consta.ntLn-Josepli Ghisla.in3 du 3e régiment de lanciers. Sont nommés dans l'ordre de Léopold : Officier : le major adjoint d'état-major , Hademakers du 4-p régiment de ligne. Clievaher : le lieutenant de réserve Hen- , cart du régiment des grenadiers ; le lieutenant baron Kervyn de Lettenhove, du 3e réaiment de lanciers. ^ L'action extrême- orientale Co! Deux interviews Le rôle du Japon Nous avons été reçu hier par M. Shin-iclii-Mori, chancelier de la LHgation du Japon nous lui avons demandé de bien vouloir nous dire quel sera le rôle du ^apon dans la guerre actuelle : « Pa ir le ir nous a-t-il déclaré, notre rôle se bornera ^'occupation de Kiaou-Tchéou. Toute notre deuxième esoadre y a été envoyée et elle ne t ardera pas à s'en rendre maîtresse si oe n'jst déjà fait à l'heure qu'il est. Nous nous sommes engagés, et nous n'y faillirons pas, à r<udre cette importante colonie allemande à 1 LCmpire chinois, avec qui nos rapports sont dis plus amicaux. Cette besogne terminée, nou- aurons à veiller, suivant les clauses de notre alliance avec l'Angleterre, à l'intégrité1 de ses possessions en Asie, notamment en oçqui ooncernc les Indes britanniques. » Je penso, a ajot>:é notre interlocateur, que nous n'avons p«7^ d'autres intentions. Cependant si, par répercussion et par l'application de la règle « le^ amis de nos amis sont nos amis », il nous fallait aller plus loin, veuillez être persuadé1 que nous donnerons toute notre assistance à la Russie, avec qui nous vivons en relayons franchement ami-oaies. » L'attitude *Je la Chine Le nouveau ministre de la République clii-noise en Belgique étanf- encore en route pour l'Europe, c'est M. \\ ang-Mou-Tao, premier ^ secrétaire de la légat. < n, qui est chargé de ; représenter la Chine 'liez nous. 1 Il nous a paru utiltf d'aller lui demander ' quelle sera l'attitude le la Chine dans le ' conflit mondial actuel. C'est de la meilleure grâce du monde qu'il nous reçut et nous par a de toutes ses sympa- ; thies personnelles pour la Belgique. « Quant à la nation chinoise, cous dit-il,elle ( n'entend pas du tout mêler au conflit. Elle se trouve encore, elle-même, dans un I certain état d'agitatioji et lo gouvernement a'a d'autre préoccupai on que la chasse aux j 1 Loups Blancs », ce p.rti politique du Nord c de la Chine qui est encore rébarbatif au [ progrès. I » Quant à la politique extérieure, la Ré->ubllquo vit onr pasf^k.acco^l %vec Je cou- --ornement japonais de AI. 0 Kuta, un vieil- t ard do 76 ans, qui a travaillé toute sa vie 1 lu rapprochement politique et économique , les deux nations voisines. La Chine vit en j neilleure intelligence avec l'Angleterre, la Russie et la France, ajouta le représentant J le la Chine, » Vous pouvez donc rassurer vos lecteurs : lous ne sortirons pas <3e notre neutralité et q e voudrions-nous que nous ne le pourrions V xas. Nous n'avons ni suffisamment de soldats, \ îi trop d'argent, ni envie aucune d'aller à v a oonquête- de nouveaux territoires. Notre >ropce territoire est déjà assez grand et son j! organisation est et restera notre unique fl ouci. » -n  Bruxelles d 'j Les affiches de Bruxelles ' P On lit sur les murs de Bruxelles : Le gouverneur allemand de la ville de c iiége, général von Kolewo, a fait afficher c lier l'avis suivant : c a Aux habitants de la villo do Liège. Le , bourgmestre de Bruxelles a fait savoir au -j-ommandant allemand que le gouvernement ç rançais a déclaré au gouvernement belge i. 'impossibilité de l'assister offensivemenfc en \ .ucune manière, vu qu'il se voit lui-même ^ orcé à la défensive. » J'oppose à cette affirmation !o démenti le j ilus formel. f- (Signé) MAX. ( Autre affiche allemande, placardée à Bru- t :&lles, et dont le texte nous est communiqué r kar Relsky : v Près de Cildenbui'g-Ortelsburg dans la = Jrusse orientale, 110^ troupes, soil^ les oi*dres t Lu général von Hindonburg dans une bataille -le 3 jours, ont battu une armée russe do 5 ^ orps d'armée et 3 divisions de cavalerie. Nos j roupes ont franchi la Entière russo-a.lle- J aande ( J). • Dans l'Est français. Nous avons pris le g" oi*t Mauoni'illers près d 1$ Liméviile, qui est 9 fort le plus formidable de la France (sic). 1 * * *■ Par les numéros des journaux belges in-roduits à Bruxelles en contrebande, les Bru- s :elf!ois savent ce que valent les grandes vie-oires allemandes en Russie. La morgue allemande j Un Bruxellois arrivé h Anvers, raconte : Je me trouvais hier soir sur Je tram du oulevard du Haiuaut. Nous voyons à cinq mètres de distaneç. pa-ader un officier allemand, en grand unifor-ae (ces gens-là. ne partent plus que le grand miforme). — Fier, comme un paon, il tra-erse la chaussée d'un pas solennel et le sa- j ►re au clair. — Il lui est -fort aisé d'éviter 3, a tram mais que fait-il? Oe Prussien, dont 0 * morgue est en rapport avec le faciès im- t] œcile va se planter au milieu do la voie, eue j, on revolver et lo braque sur le wattman. ^ Oelui-ci s'empresse do freiner au point que ,> a voiture manque d'être démantibulée par ie hoc. Le vaniteux Allemand jette un regard mé-►risant autour de lui, rengaine son revolver, d t... continue sa promenade. a Il n'en est pas mort... hélas 1 O * u Le conseil communal a tenu séance jeudi lemier. Le point important do l'ordre du our étant de porter secours à des milliers de a nénages bruxellois éprouvés par la guerre -letuelle. I Le bourgmesire fut chaudement acclamé * [uand il fit son entrée dans la salle du con- r eil et Camille Huysmans trouva des paroles à >ion senties pour féliciter lo «tiaïeur de la c •apitale dont la ciâne attitude fait l'admira- ^ .ion de tous. j L'honorable M. Max se montra très ému c w cette manifestation* l Contre les msnsonps e es calomnies alemande: Retournez-vous de grâce Il n'est décidément pas de mensonges qu les Allemands n'emploient pour »>sayer d'ex pliquer les horreurs dont ils soutient 1» na •tion à laquelle ils appartiennent. La preuve que ces horreurs sont système tiques, c'est qu'elles ojit un but militai bien déterminé. Elles ont pour objet, en effet, non seule ment de mettre plus rapidement et avet moins de « formalités » à la disposition d* l'envahisseur, les ressources dont il a besoin mais encore de faire le vide devant ses trou, pes, de faciliter leurs mouvements et, pai oonséqunoo directe, de rejeter sur l'ennem: autant de fuyards que possible, qui peuven' éventuellement gêner son action. Pour arriver à ce but, les Allemands ne re culent devant rien. Comme ils n'ont pas hésité de violer h droit de gens en envahissant la Belgique neutre, ils n'éprouvent aucun scrupule à incendier, à piller, à voler, à massacrer, dès qu'ib s'acrit d'arrivé!' à leurs fins. Mais tandis que pour ce qui concerne h violation de notre pays, ils n'ont pas cherché d'échappatoire, et qu'ils ont reconnu cyniquement, à la face du monde, par la bouche du chancelier de l'Empire, qu'ils avaienl attenté au droit des gens, ils sont moins hideusement francs en ce qui a trait aux atro cités à objectif militaire dont ils marquenl partout leur passage. Et cela est facile à comprendre. Si la conscienœ universelle ne se révolte pas enoore avec assez de force, faute d'une oulture suffisamment développée, devant un* violation du Droit, en revanche elle se montre plus chatouilleuse lorsqu'il s'agit d'attentat? à la propriété privée et à la vie des paisibles citoyens qui 11e prennent aucune part à line guerre injuste. Les Allemands ne se sentent pas encore le force à imposer au monde les préceptes publiquement enseignés par leur grand homme — Bismarck — et d'après lesquels, toutes es atrocités commises contre les habitants l'un pays conquis se justifient devant la conscience de l'envahisseur germanique. Et ils inventent donc des prétextes. Celui qu'ils ont imaginé pour a excuser » es horreurs commises — dans un but stratégique — par leur soldatesque, c'est que lef Relge3 ont organisé contre eux une guerre le francs-tireurs et que, partout, les civile >nt pris part aux conflits armés. Les allégations sont fausses de point en poiftt. Dès le premier jour de la guerre le gourer-lement belge a lancé partout, par voie d'af-:iolies et par l'intermédiaire de la presse, les proclamations instruisant nettement la copulation civile de ses devoirs. Partout lo gouvernement a fait réunir les irmes des civils. Partout où l'arrivée de l'envahisseur était innûti«>9 il ri m '-inp, par tto-c ir» 'lo -ion, fait désarmer la garde civique p our bail t nobilisée, c'est-à-dire assimuléo à l'armée. De même, les articles de la presse allemande l'après lerquels le gouvernement aurait favorisé une guerre de francs-tireurs et fait des distributions d'armes et de munitions aux :ivils (!!) sont tout bonnement DE PURES CALOMNIES, dont la fausseté tombe sous le ens. Co qui est caractéristique d'ailleurs, c'est [lie les journaux allemands avancent tous ces «•étendus «faits» d'une façon vague, géné-ale, sans aucune précision d'aucune espèce, e qui suffit déjà à démontrer leur caractère «ensonger. Par contre, comme nos lecteurs ont pu s'en endre compte, les rapports de la commission belge) d'enquête sur la violation des droits, les gens et des lois de la guerre, rapports qui: nettent à charge des Huns toute une succès-:on d'horreurs, pullulent d'indications _pré-rises de dates, ele noms, de lieu, do témoisna-es air l®s authentifienb D'UNE FAÇON LBSOLITE. Quand la «Vossische Zeitung» et le aBerli-îer Anzeiger» auront cité un seul fait précis [e cruauté mis à charge des Belges et réfuté m seul des innombrables actes de cruauté mis tar la commission d'enquête à la charge de a soldatesque teutonne, elle aurn, le droit de varier de nctre population cà demi-civilisée». D'ici-là, oes journaux et le gouvernement lui les inspirent sont priés de prendre ailleurs les leçons de civilisation l _ Les allégations répandues par l'agence offi-ieuse Wolff dans la presse allemande, hol-andaiso et Scandinave, et d'après laquelle à /ouvain, des civils auraient tiré des coups de eu des toits, lancé des bombes hors des ca-es (PI) et actionné des mitrailleuses dans es fenêtres de-maisons, sont tout simplement IISIBLES. Non seulement ces allégations ne sont pas /accord avec les faits, avec l'es récits do émoins oculaires, et notamment AVEC JEUX DE SUJETS HOLLANDAIS rappor-és par la presse des Pays-Bas^ mais lésdits aits< s'accordent infiniment mieux avec la ersion belge d'après laquelle,, à Louvain, des oldats al'lemanels ont tiré sur leurs propres roupes. n-> r. m-t-v ^"os deux éditions sont1 îomplètement diiféren-;es.lutoar ie la perce „es cardinaux bénissent les Irlandais Paris, 30 août. — Sur la ligne des chemins .0 fer du Nord-Boulogne-Paris, deux trains e croisant, sont arrêtés. L'un transporte les lardinaux anglais Bourne et Gasquet, se ren-ant à Rome, l'autre contient des soldats rlandais. Soudain, les cardinaux apparaissent la portière de leur coupé, criant: «Dieu ous bénisse, mes enfants l» Et les soldats irlandais tombent à genoux, our recevoir la bénédiction de leurs prélats. Cette petite scène, toute spontanée, produisit une profonde impression sur tous les ssistante. La Croix-Rouge américaine La Croix-Rouge des Etats-Unis d'Amérique ; ouvert une souscription en faveur des Anglais, Belges et Fiançais de la guerre. 511e compte réunir une somme de cent et Tngt millions de francs I II convient de re-narquer qu'il n'est pas du tout question t'aide aux victimes allemandes ou autri-•hiennes, ce qui démontre davantage encore 'ers qui vont les justes sympathies de la population des Etats-Unis, indignée du van-l-alisme et de la barbarie sanglante des ignores sioairea d'Attila II, Tous au travail ! La guerreéconomiqus Nul n'est prophète en son pays Une des manies dont il faudrait commencer par nous défaire, c'est celle de croire que ce qui vient do l'étranger est meilleur que ce que nous fabriquons nous-mêmes. On nous fait observer par exemple que le pubiic s'obstinait à demander des bonbons viennois,alors que ce que nous fabriquons nous-mêmes dans ce genre vaut tout autant si pas mieux. Nous avons trouvé dans la maison Meurisse des bonbons délicieux aux liqueurs qui sont certainement insurpassés. * * * Sur le même sujet, on nous écrit onoore : Un simple artisan vient vous soumettre! une branche d'industrie, qui nous fait une! rude concurrence, et dont nous pouvons nous passer de l'Allemagne, c'est les chocolats et caramels Stohsèrck, qui viennent ici en dépôt à Bruxelles, et font dans le pays, pour plusieurs millions d'affaires chaque année. Ce dépôt de Bruxelles a même plus de vingt employés de bureaux, les boîtes de bonbons, de caramels et de chocolats portent seulement le nom Stolwerck, sans mentionner ni nom ele ville, ni de pays ; C'est comme ça que nous Belges, nous vendons ces produits allemands que nous avons meilleurs ; les caramels anglais, sont aussi meilleurs que les ^produits allemands pour les chocolats. ÎSotre viiLle d'Anvers possède elle-même dix fabriques de chooolats, et pas une seule usine n'expédie de nos produits en Allemagne, donc faisons tous le serment de ne plus vendre les produits Stolwerk, bonbons, caramels et chocolats. Votre dévoué. G. CAMBIER. # * * M. Richard Dodson nous écrit : Aussi en ce qui concerne la fine chooolate-rie, les patrons confiseurs pourront déclarer la guerre aux produits Bildebrand, de Berlin et à deux ou trois autres firmes établies n Belgique^, portant des noms allemands. Pour cela, je recommande les produits Rin-gers, de Rotterdam, ainsi que mes spécialités, que je fabrique sur place avec nom et personnel belge. Avis aux marchands de cuirs On demande des adresses Je suis un lecteur assidu de votre journal et oomme je suis originaire d'une colonie anglaise et donc sujet anglais, j'ai écrit à mes amis et oonnaissanoes de là-bas, pour leur dire de ne plus se fournir en Allemagne pour le» articles Qoarfr Us eut 'oesoiri pour leurs industries. J'ai reçu des réponses pour l'article cuir et l'on mo demande de les mettre en relations avec des maisons belges faisant le commerce de cuirs lissés pour semelles, veaux chrome noirs et couleurs, chèvres et chevrettes, oroupons, collets etc. tous articles pour cordonniers. Puis-je compter sur le concours de votre journal pour me procurer des adresses de maisons s'ooeupant de cet article et je les transmettrai imm i'îîatement à mes correspondants et si l'on me demande après des maisons _ pour d'autres articles, je vous le? communiquerai. 44, rue de la Ruche. Anvers. José OAMTLLERI. GR9IX-R0UGE L'appel de la Croix-Rouge a été Entendu par beaucoup de nos concitoyens et de nombreux dons sont parvenus. Mais, malgré l'importance des sommes versées dans les caisses de l'œuvre,elles sont loin de suffire aux besoins présents et Futurs. N'oublions pas que chaque engagement de nos troupes avec ;'ennemi nous amène de nombreux blessés qui doivent être soignés et guéris. Beaucoup de cœurs compatissants attendent un appel ou une visite domiciliaire pour fournir eur concours financier à l'œuvre. Qu'ils n'attendent plus. Le moment est suprême, l'abs-:ention est une faute. De grandes ressources sont nécessaires pour 'aire face aux dépenses. C'est le devoir des riches quels qu'ils soient, de venir en aide à 'œuvre dont la mission consiste à soigner tous ces pères, fils, frères, §poux, tombés pour la défense de notre patrimoine glorieux,de notre richesse nationale. Nous faisons un nouvel appel pressant à tous ceux qui n'ont pas encore versé leur obole, c'est un devoir patriotique et humanitaire ie venir en aide pécuniairement à i'œuvre de la Çroix-Rouge. Avis à nos vendeurs i l'intérieur NOS VENDEURS SONT PRIES DE NOUS TELEGRAPHIER CHAQUE JOUR LE NOMBRE D'EXEMPLAIRES QU'ILS DE-SIRENT RECEVOIR DE CHAQUE EDITION. LES JOURNAUX LEUR SONT ENVOYES A LEURS RISQUES ET PERILS Articles de brasserie On nous écrit: Le caramel ou extrait de houblon, servant i colorier le bock et «revendu ensuite comto» Munich », .provient de Bamberg, et tout fabricant de sucres intervertis de la piao« peut vous fournir. Lo bois pour les douves des fûts est fourni par l'Autriche et peut être obtenu tant qu'on veut dans les environs de Boisschot et Heyst-»p-den-Berg.Les bondes en bois, même les fossets, viennent de l'Allemagne et je vous certifie qu'il y \ des fabriques à Gand. Les bondes en fer, encore un article allemand, que toute fonderie de fer peut fournir. Les copeaux en bois, les mèches souffréeaf La poix, les couleurs, en un mot, tout ce qui >ert à la fermentation bassç vient de nos enne-mis allemands et autrichiens à l'exception d® ;'eau, fournie par l'An twerp-W a ter-W or ks. Toutes les machines et installations frigorifiques sont d'origine allemande et cepeneLant rmur ces dernières il v a notamment les usines De Naeyer à Willebrock qui en construisent, puisque nous les avons vus aux expositions i Envers même. Il y a Boch et Boch On nous écrit : Dans le numéro du 29 août, votre journal a, jous la rubrique «La Guerre économique», •eproduit une lettre, qui est de nature h nduira vos lecteurs en erreur et de fairo iupposer que la maison Boch frères serait illemande. _ ^ Cette maison est essentiellement belge. El le 1 été fondée en Belgique en 1841. Elle a à Bruxelles son siègo principal et une maison Je vente, et à Anvers une succursale. Elle % son usine à La I/ouvière (Haiuaut) et en a établi une autre en France à Maubeuge. M. e baron Nothomb est le chef de la maison; e personnel est belge et moi-même, qui dirige a succursale d'Anvers, suis Luxembourgeois. La maison Boch frères est distincte de 1a liaison Villeroy et Boch, qui a ; n établisse- h nent à Dresde pour la fabrication de certains articles, et dont le fondateur, M. Villeroy, est Français. Comme diverses maisons belges et comme ms correspondants eux-mêmes, qui sont Français, la maison Bocli frères a vendu des articles portant la marque Villerovet Bot h, Dresde. Oe n'est certes pas une raison pour "aire supposer que la maison belge Boch frètes serait allemande et pour vouloir boycotter m établissement belge, qui entretient un >erPonne! ouvrier beige considérable. C'est dans un but ^e réclame, qui n'a rien lc« commun avec les sein t: m en us de patriotis-ire défendus T>ar vous, que vos correspondants ■ffirment qu'ils n'ont pas voulu pousser l'aride Saxe fines côtes, car ils ont poussé l'autres articles, également de provenance illemiande, lesquels — probablement — «taient plus rémunérateurs. En vertu du droit de réponse, je vous pri< l'insérer ma lettre dans le plus prochain nu-né no de votre journal et à In place et sous a rubrique, que vous avez réservées à ceTiô „~ le vos correspondants. Veuillez agréer, Monsieur l'Editeur, l'as-iurance de ma considération distinguée. Pour la maison Boch frères: Lo Directeur et porteur de procuration, Antoine Muller. Le guerre indéfiniment assurés par les Anglais Londres, 30 août. — Dans un article sut. 'importance de la maîtrise de la mer assurés lux Anglais et confirmée par le coup auda-:ieux sur Heligoland, 1*«Observer» remarque: Si l'amiral Mahair corrige un jour son livr< ameux : I'«Influence de la puissance mariti-ne dans l'Histoire», il devra y ajouter, à la :in do la guerre, un ohapitro important. Il aura à raconter comment l'empire def ners assura et conféra aux alliés une liberté l'initiatives stratégiques sans précédent dan» ino guerre. Il y a une sublime audace — >resque de l'insolence — dans la façon dont >n assure, comme une partie d'un plan concerté, l'envoi des troupes de l'Inele sur 1« ront,et la "façon dont une centaine de millderi le Canadiens, d'Australiens et de Néo-Zélan« lais seront amenés prochainement en Europe 1 travers une étendue maritime de milliers le milles. Nous en fîmes autant pendant la guerrs rud-africaine, et personne n'en tint compta >arce que l'ennemi ne disposait pas d'unt lotte agissante. Mais aujourd'hui, nous pro-etons tout cela avec le sentiment de l'impu-lité, quoique la flotte ennemie, à peu p; èa ntacte, soit la plus puissante du monde aj.rès a nôtre. De la même façon,nous avons transporté le gros de notre armée à trav3-rs la VIanche, sans perdre un homme, un theva^ >u un canon, nous sommes en train d'enviyer m corps à Ostenele, sous le nez de r^nnemi, lans guère plus de difficulté que si nos sol. lats avaient pris des coupons de i'at^nce 3ook à Douvres. Tout cela vaut vraiment ju'on y réfléchisse. Au moment même où nous écrivons ces ignés, la nouvelle nous arrive que Boulogne, îotre base el'approvisionnemen.t sur le conti* îent, a été abandonnée à l'ennemi. Stratégi-{uement parlant, cette décision e6t sans lucun doute tout à fait saine. Nous avons >esoin du dernnier de nos hommes pour ren-orcar l'aile gaucho des forces alliées, et au-;un d'eux ne doit être distrait du but principal pour défendre des places sans importance. Mais pourquoi Boulogne est-il sans impor--ance ? Lorsque les braves Belge» se virent sur le >oint d'avoir leurs lignes de communication :oupécs, ils furent forcés de se retirer pour ouvrir Anvers, leur nouvelle capitale et leur >ase. Mais les Anglais demeurent imperturba-doment sur la ligne de combat des alliés, j'influence de la puissance maritime explique le nouveau ce fait. Nous ouvrons lorsque nous le voulons une louvelle ligne de communications par Dieppe, >ar le Havre, par Cherbourg, par Bordeaux, >ar Marseille même pour mettre les choses tu pire. A la suite de leur alliance avec nous, par e fait d'avoir leur arrière couvert par nos essources maritimes sans rivales, les Français seront à même de combattre, tant qu'ils luront un homme debout, môme si Paris de-rait tomber. Et nous pourrons toujours leur œvover les énormes renforts, dont notre im-nenso empire elispose. _ Ainsi, — et on T>eut le dire avec une con-n'etion tirée des FAITS — K moins que les Allemands parviennent ;i abattre la puissance nanti me anglaise.hvnrvthosp sans fo^ devient, -A DEFAITE ALLEMANDE EST INELUC- PÀRT.1E

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole: journal quotidien du matin behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Anvers van 1894 tot 1974.

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