La Métropole

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s.n. 1914, 07 Juli. La Métropole. Geraadpleegd op 23 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/db7vm43s64/
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LA MÉTROPOLE 21e Année No 187 HJciitioii 33 AJSO ISTIVSXIVS^EDI^'^jrS C&u 15 — Six mol* . •••••••*#•#•&. 6 — Trois mois. • >••••« On t'abonne I toos les bureaux de poste et aux facteurs. ETRANGER ie port en sus: Pons U HOLLANDE, s'abonner de préférence aux bureaux de poste, plutôt qu'au journal même. LE NUMERO S CENTIMES Journal quotidien du matin rous les jours j de 4 à 10 pages 59,rueties Peignes, Anvers Administration : » 3519 Rédaction : Téléphone 617 Le dimanche de 10 à 16 pages LE NUMERO 5 CENTIMES iLxmonces : la petite Chronique sportive la Unie ligne , , . fc. 0 80 h 8 00 Annonces finane.lcL *> f 00 Faits divers fin icL » 2 00 Réclames la ligne, » fi 50 La Ville i<L » 5 00 Faits divers corus id. » S 00 Emissions Prix à convenir Pour toute la publicité, sauf celle de la province d'Anvers, s'adresser à V AGENCE HA VAS : à BRUXELLES : S, place des Martyrs, à PARIS : 8, place de la Bourse, à LONDRES : n3. Cheauside E. C. Mardi 7 juillet 1914 La femme et le droit de veto Que nous Le veuillons ou non, le droit Ho vote pour les femmes est une question de grande actualité. Elle ne se pose pas encore en Belgique, soit! mais elle s'y (posera peut-être dans un avenir prochain et il est bon que, dès à présent, les. esprits essaient de s'éclairer afin de pouvoir, au moment voulu, prendre uin parti en connaissance de cause. Beaucoup de gens regrettent que, dans le combat de la vie, les femmes se soient jetées :ans la mêlée générale. Ils oublient que ce n'est pas leur faute;'elles on/t obéi à la nécessité, à la force des choses. Il est inutile d'ailleurs de regimber contre le fait accompli. La femme est déclarée majeure, douée de raison, émancipée, digne de participer à la vie supérieure de la •nation. On lui confie des postes d'honneur, des missions difficiles; elle entre partout: dans les universités, dans les (administrations, etc. Est-il logique, dès iors, de lui refuser le droit de collaborer Saux lois qui la régissent comme elles régissent l'homme ? Il nous semble que non. On nous objectera qu'il y a, parmi les femmes, des milliers de créatures frivoles n'ayant rien de sérieux dans la tête et de plus quelques centaines de détraquées, de déséquilibrées prêtes à toutes les excentricités, qui ne méritent pas de voter. Le 'f^it est exact, mais il n'est pas moins exact que, parmi les hommes qui votent, il y a des joueurs, des ivrognes, des débauchés, des fainéants. Cela ne va-ut pas itaieux. * * * Un argument qui nous paraît militer [fortement en faveur du droit de vote pour les femmes est l'importance immense qu'il pourrait avoir dans le succès de la lutte •entreprise dans le monde entier contre < "l'alcoolisme. « Des quantités de femmes souffrent,da/ns ' leur corps, dans leur cœur et dans leur j âme, de situations navrantes créées par ] l'abus de l'alcool, et elles ne peuvent pas ( 6o défendre. On ne les consulte pas quand < il s'agit de leur bonheur, de leur sécurité, 1 que dis-je? de leu.r vie même et de la vie < des petits innocents qu'elles mettent au ( monde. Plus du tiers des tuberculeux le ( sont à cause de l'alcoolisme des parents, j Il est indubitable que, partout où les c femmes votent, l'alcoolisme est frappé à s înort. En Finlande ,Ies résultats obtenus j sont fantastiques. Chaque fois d'ailleurs c que l'on discute des questions de morale • ou d'hygiène, ou quand iî^s'agit du sort I des enfants et des femmes, les éleotrices ' sont portées spontanément à appuyer une a politique d'assainissement.C'est pourquoi „ M. Roosevelt, autrefois adversaire du ° suffrage féminin, en est-il devenu le par- c tisan convaincu. q e * * * q t< Il serait exagéré de déduire de ce qui c-} recède que le vote des femmes moralise ?• d'une façon absolue la politique. Non. En -Finlande même, où les femmes ont rem-porté de si éclatantes victoires contre q l'alcoolisme, il y a beaucoup de choses à n; dire_ contre elles. Elles n'ont pas relevé 1' le niveau du parlement qui aurait pour- q" +Aint eu besoin de l'être.De plus, elles sont S 'devenues légèrement outrecuidantes, ce ^ qui est toujours une erreur. Mais cela prouve tout simplement qu'elles n'étaient JjJ pas suffisamment prêtes à remplir leur p. rôle. Les grandes innovations ont besoin sj. d'ê. -c préparées et le suffrage des fem- d; mes a été décidé trop brusquement en tr Finlande. - <>i dt * * * m En Amérique l'exercice du suffrage n'a m £ ?.s eu d'effet funeste sur le caractère Euoral des femmes; au contraire. M. Ch. Mo-rizot-Thibaudt écrit dans un très bon ar- ^ ticle: oc On prétend, dans les pays suffragistes, que |-j£ F émancipation politique aurait pour les élec- 0h itrices une valeur éducative générale: elle aurait élargi leur horizon intellectuel. On s,e dit qu'au Colorado et en Nouvelle-Zélande; qi les femmes essaient de s'instruire pour rem- |JG plir plus intelligemment leur mission. Des ve conversations plus intéressantes auraient suc- ^ cédé au vain bavardage féminin, et les élec- ^ trices s'occuperaient surtout d'organiser des ^ ligues dans l'intérêt public. L'influence de fr; 3a femme augmente dans la société, et parce ai qu'elle augmente dans la société, effile aug- pT mente aussi dans la famille. Plus influente de comme ©lectrice, elle devient plus influente qi: comme épouse, comme sœur ei» comme mère. pr L'égalité des deux sexes est mieux établie; de mais on ne voit pas que la femme trahisse n| pour cela les devoirs particuliers que la Pro- ra videnco lui a imposés. Il y a des exaltées qui e>; sortent de leur nature. Ce sont les politicien- R, mes. Elles ne constituent qu'une faible mino- lia rite, composées surtout de célibataires ou de tr-veuves, c'est-à-dire de femmes sans foyer et re qui vivent au dehors. L'immense majorité a,« fuit la politique militante. Estimant que le ]»| bulletin de voté leur est donné pour manifés- de ter leur opinion, les éleotrices sont satis- fa-fait.es lorsqu'elles l'ont déposé dans l'urne, p-EMies laissent aux hommes les âpres et sté- qU riles agitations de la politique pour s'occuper e], des travaux de la maison, et elles ne s'ima- ; (çinent .pas que les devoirs du ménage soient c,vi - férieurs . à leur mission . Remarquez nê notamment que la Nouvelle-Zélande est pe la seule nation qui s'enorgueillisse de la pro- p]c pr>rtion croissante des naissances dans le doi monde civilisé. M. Barthélémy rapporte que iCG Mme Sunimèr avait organisé une enquête n.;c pour rechercher l'influence du vote féminin ge] sur le foyer, a Sur 1,200 réponses reçues, mo écrit-il, une infime minorité, 1 % des hommes toi st 3.1 % des femmes, estimaient que le suf- vei fiage pouvait avoir de mauvais effets; ils cor ne pensaient pas d'ailleurs Naux éleotrices en jou général mais seulement aux femmes politi- trii ciennes. 39 % des hommes et 32 % des fem- nui nies ne constataient aucun effet du suffrage me sur le foyer. 83'.7. % des femmes et 15.6 % na; des hommes croyaient pouvoir affirmer- qu'il! (( ç nvait exercé sur la vie de famille une in- ],au rroence favorable ». c\\u 17 l mcf JSt encore: des dre fve bulletin de vote, disait Jules Simon, iiqi pourrait diviser les époux; et leur division rai< désagrégerait la famille., Mais le vote ne < e]' -réa pas le oonf.it: il le trancha. D'autres En E^oblèmes, plus redoutables que ceux de la me powtoçue, s© dressent quelquefois devant lajtror conscience des époux, et oes conflits sont soin ent plus redoutables que les désaccords qui touchent à la chose publique lorsqu'ils concernent par exemple les pratiques pieuses de 1a- femme: la religion et l'éducation des enfants. Ceux-ci désuniront souvent les époux sans issue; la solution die ceux-là sera la plupart du temps facilitée parce que le bulletin de vote, en égalisant la femme et le mari, facilitera la conciliation dans des transactions réciproques. * * * Le raisonnement de M. Morizot^Thi-bault nous paraît clair et juste. Mais les femmes sont-elles pirêtes en Belgique à exercer utilement le droit de vote? Toute la question est là et elle est importante, car il est certain que tout fait prévoir que, dans moins de cinquante ans, le suf- 1 frage féminin sera chose acceptée dans 1 tous les pays civilisés. Les actes stupides posés par les suffragettes anglaises ne le retarderont que de quelques années. Nous disons cinquante ans; nous pour- 1 r-ons dire^ vingt ans ou dix ans car nous < ayons pleine et entière confiance que la femme belge sera à la hauteur de la mis- ] 3ion politique qui lui sera dévolue. Elle . saura voter pouir ceux qui le méritent et ; écartera les indignes; elle comprendra les t vrais intérêts de sa patrie et ne demeu- > retra^ indifférente à aucune des questions 1 qui intéressent l'humanité, et surtout cette pitoyable humanité qui peine et qui c souffre. 1 J ans. 1 L'Actualité Les affaires albanaises § t Il devient décidément tous les v jours plus ) difficile die se faire une a ^LvA 1!c*éô approximativement exacte de >e qui se passe en Albanie. Les infonmations ? ïensationn elles et pessimistes se croisent avec 11 les indications plutôt favorables sur la situa- 9 ion du prince et tandis que la presse ita- P ienne affirme que le départ du primoe G-uil-aume de Wied de Durazzo n'est plus qu'une [uestion de^ jours,peut-être même d'heures, in pi-étend à Vienne que la situation du sou- ^ rerain albanais n'est n uHememt désespérée et 0 [ue sons peu il sortira vainqueur des grosses R i'ifficulrtés qu'il a rencontrées sur son chemin. v }ue faut-il croia-e de. ces affirmations contradictoires? Il y a quelque chance pour que ^ es nouvelles de source autrichienne ropon- ^ .ent en général bien plus exactement a la ituation en Albanie que celles des feuilles q taliennes. Ce qui le fait^ penser, c'est 1® ]c onstatation faite à diverses reprises déjà du ,.} lanque de sincérité de la presse italienne. n, >es ÎTiforniations des journaux de Milan, de \ îomie et d'aillienrs ont été reconnues comme j, bsoltinient fausses et tendancieuses. De plus ^ n a aujourd'hui sur ces affaires le témoi- ^ n>age d'un officier hollandais, dans la sin-ârité duquel on peut avoir certainement mfiance. Cet officier, le commandant Sar, ui so rend dans son paj's pour un congé de myalescence, a déclaré dans une interview, u'il ne comprend pas comment la presse in-jrnationalle ne proteste pas éne-rgiquement >ntre la façon de faire des reporters italiens i Albanie et contre l'emploi par la presse alienne _de _ gens de cette espèce, a Les re- r* jrters italiens à Durazzo, a^t-il déclai-é. ait la honte de la presse internationale. l'< es gens ne sont pas seulement des journa- m >tes peu consciencieux^ mais encore... mais pj expression parleanentaire pour désigner ce tr l'ils sont me fait défaut. » Le commandant la iv prétend encore que Durazzo était rempli R. espions italiens et que incontesta.biliement, fj\ ; se sont rendijs coupables de hante trahison pa i communiquant avec les insnrgés au moyen t-iri > signaux leur indiquant les moments pro- gv ces pour l'attaque. Le seul remède à la taxation actuelle serait d'après le comman- sti i.nt hollandais, la création d'une armée de le oupes internationales avec lesquelles les le ficiers hollandais viendraient vite à bout •s rebelles. C'est peut-être un peu beaucoup d'opti isme; cependant il faut croii^e que le com- Ju andant Sar parle en connaissance de cause clj l'on ne voudra pas contester ses affiriu/v >ns. Ce qui est certainement exact, c'est-re l'Albanie et plus spécialement sa capi- ât, le, est soumise à des influences absolument ^ ntraires et hostiles. On y remarque l'in- " lence des idées nationales et des idées re-pieuses; puis l'influence italienne, autri- " ienne, serbe et turque. Ces deux dernières , mblent assez nettement établies et l'on ne ^ trompera pas de beaucoup en informant, ^ O'iqua cela puisse paraîti*e étrange, que Sei;- Ujl1 s et Turcs travaillent en commun en fa- -j ur des insurgés et de l'insurrection. Des \ . formations assez récentes et qui n'ont pas 1^1' S démenties, ont annoncé que des soldats (>u-de«s officiel serbes en grand nombre ont ., tnclii la frontière albanaise et se sont joints ° x rebelles. Cela ne peut d'ailleurs pas sur-endre. Les Serbes sont les ennemis jurés n i _ l'Albanie et les incidents albano-serbes a', d ont eu lieu peu avant l'avènement dit , ince Guillaume ont été voulus et provoqués 0111 propos délibéré par les Serbes. Ces der-ers, comme le fait remarquer très juste-ait une feuille polonaise, ne sont que les sor éditeurs des desseins et des volontés de la issie. Leur présence dans l'attentat de- Sa-; jevo et leur intervention en Albanie con- Pu ) les intérêts autrichiens montre assez cliai- ?? nent que dans les d'eux circonstances ils yf issent ou ont agi sous l'influence. et sous ^ istigation de la Russie. Cette constatation a la feuille polonaise se vérifie d'ailleurs du t que la prassie russe en toute circonstance J ?n.d fait et cause pour la Serbie et revo- j e en doute les faits les mieux établis à ma irge de ses protégés. _ ]ies f* l'on considère maintenant d'un autre n,ei é que l'Italie est loin de collaborer hon- jus renient avec l'Autriche en Albanie, on it- se figurer ce que peut être le chaos di- a mâtique dans lequel le_ prince Guillaume ma t se retourner et dont.il devrait se dépé- ceu r. L'Italie soutient ouvertement en Alba- fon les intérêts turcs. Le « Cori"iere délia d'e -a » a publié il y a quelques jours seule- » nt un long télégramme disant qu'il était 0t t naturel que l'élément.turc se soit tourné con s l'Italie. C'est un aveu implicite de la » ip-licité de l'Italie avec Essad Pacha. Le flut mal milanais explique ensuite que l'An- gue ;he "est responsable de ce fait, parce qu'elle oha ait voulu assurer la prédominance des élé- l'iim nte catholiqnes en Albanie. L'Italie te- con t d'ailleurs, d'après les informations du irrc onûere » en résea-ve le successeur de G-uil- vri< me de_ Wied. Ce sucesseuir ne serait autre ' ® : le prince égyptien Fuad Pacba! Evklem- neu ît, cela 'serait bien conforme aux habitu- tyiu italiennes, mais encore faudrait-il se ren- oipl compte tout dJ abord si les éléments catho- ateî les et les puissances étrangères so montre- cipl ■nt d'accord avec cette oandidahire non reu: e. 0«la paraît tout au moins douteux! » ;retemps cependant on continue à aug- oha iter le gâchis pour pouvoir pêolier en eau les ibk. — i. Joerp. [qui Echos LA VILLE Programme delà journ ée COURS: PoJyglot-Club. — A 8 heures troia quai^U, ai syndicat du Commerce et de l'Industrie, Courte rue Neuve, réunion de la section d'espagnol. Berlitz School, 8, Melr. — Langues vivante*. EXPOSITIONS Jardin Zoologique. — De 10 à 6 heures, exposlUon le roses et de plantes vivaces (ouverte jusqu'au l Juillet). Lo roi Albert à Anverê Il avait été annoncé qu'à l'occasion des êtes jubilaires du Royal Yacht Club de Belgique, le 11 juillet prochain, Sa Majesté le . Albart vi .i-.î . ; . >r.s. Il se pourrait, sans que toutefois nous ayons a moindtne certitude à oe sujet, que le Roi >ar suite du deuil de Cour, ne puisse venir lux régates ; dans tous les cas, ni le gouver-lement provincial ni l'hôtel de vaille d'Angers n'ont été prévenus, jusqu'ici, de la visite oyale. Espéi'ons cependant que le roi Albert, qui st un fervent de la voile, tiendra à montrer >ar son auguste ixrésence, tout l'intérêt qu'il •orte aux yachtsmen. La question de l'Exposition Cette semaine, le Comité provisoire de 'exposition universelle statuera sur la déci-ion à ptrendre et notamment sur la question e savoir s'il faut continuer à défendre un rojet qui n'a guère de chances d'être sou-enu par le Comité international dies exposi-Lons.Cette question est une de celles auxqueEeis I est le plus difficile de toucher sans oourâ ) risque d'avoir contre soi tout d'abord les péculateuirs en terrains^ les politiciens équité qui &'abritant soi-disant derrière les in arêts d'Anvers veulent faire grief an gou-eroement de oe qu'il ne force pas la main u Comité international. Heureusement, le Comité provisoire est u-dessus die ce6 considérations d'o;xlire trop idividuel. Il étudiera avec le seul et vnr >uici des intérêts anversois la solution h rendre.. Les Jeux olympiques Nous avons annoncé sur la foi d'un bref îlégramme qu'Anvers n'aurait pas les jeux lynipiques en 1920, et que le Comité intea-îvtional en avait confié l'organisation à la Ile de Budapestli. Les suffrages des membres du Comité se nt répartis comme suit : Budapesth 20 voix, nvea-B 7 et Amsterdam 1. H n'est peut-être pas mauvais die relever" ie le délégué de Budapestli ayant fait va ir que cette ville s'étant inscrite dès le len-Mma.in des Olympiades d'Athènes, il esti-ait que son tour était venu. On vh alors msbeirdam, qui n'avait jamais riien sollicité squ'aloirs se désister on faveur de Buda-3sth_ et ovideanjnent mettre Anvers dans ie sdtuation délicate. Le président maintint les trois cahdida-ares.En 1916, Budapesth aura à confirmer l'en-igement qu'elle a pris. D'ici là il v aura >ut-être du nouveau. Anvers garderait donc l faible espoir... La Commission du mouvement ma-timeLa Commission nommée en vue d'examiner >pportunité de la reconstitution de la Com-ission du mou\iement maritime, n'a fait rler d'elle que fort peu jusqu'ici ; il fait , 3s chaud et puis voici les vacances, la mer, ' campagne, l'auto, le vélo... ou le linlc. M. >yers fait une cure à Spa, M. _ Franck af- , >nte les ardeua^s d'un soledl troivical en oom- ( a*aison duquel le nôtre n'est que de la pe- ( ie bière, à l'Hôtel _ de ville on ne semble \ ère vouloir se fatiguer... ( Ce qui fait que la Commission de la recon- , tution ne se réunira probablement pas avant { mois d'octobre^. Jusque là on aura encore , temps de réfléchir; ce sera tout gain. ^ Cafés et terrasses Les -L/ooidouieais ont ou du soleil ces der- ' ire jours. Ce fut un événement dans cette é toujours embuée de brouillard. Pendant > heuiivs où 1e soleil leur a raift viaioe, îils t fait une découverte importante et comité que leur ville serait ta plus glorieuse ie® cliu monde^ si elle ét-ait iplus hospitialiere. Entendez par là qu'ils ont noté ce qu'ils ivaient. jamais eu l'occasion de faire, à sa-ir qu'il n'y a pas à Londres de cafés avec e > terrasses pour s'y arre&er, s'y reposer et J iir du specta.ale de la ville ensoleillée. Pour e fois que Plicebus ilaigne dissiper de ses I! 'ons d'or les brouillards éternels de leur 11 Le, ses habitants, qui sont les Juife-Er- 'i ils des beaux jours, auraint voulu un siège se reposer en sirotant une boisson gfaoée. Jn journal de Londres se désclle de oeit t de choses. St voilà comment chacun souhaite ce qu'il ,-pas ou voudrait se débarrasser de ce qu'il ^ ici, à Anvers, les terrasses encombrantes. rahissantes, agacent le promeneur et for-it ta-op souvent celui-ci à descendre du ^ 'ttoir, à l'encontre de tous les arrêtés qui ^ t lettres mortes pour toutes sortes de rai- d s. Tout compte fait, les terrasses presen- n, t autant d'attraits que d'inconvénients, squ'eJiles triomphent dans toutes les villes l'Europe. Parions que si on autorise les ca-de Londres à établir des teintasses, les S1 its de chacun seront maintenus avec plus .. utorité que chez nous. en '.a fraternité ou la mort ^ jq, t Journal de Liège », à l'occasion d'une à uifestation de sympathie organisée par p ouvriej-s die la société Oockerill, en l'hon-ir de deux de ' leurs chefs, adresse oes :es critiques aux socialistes : U en est cependant qui verront cette ir aifestation d'un mauvais œil, ce sort le x qui vivent de la haine et de l'envie et g t 3e triste métier d'en semer autour ti ix. Pour ceux-là, le patron, c'est l'ennemi, il n'est pas d'injures qu'ils ne vomissent tre lui à tous les carrefours. Et pour essayer la puissance de leur in-nco sur les ouvriers, pour affirmer l'or- 1 il de leur force, ils n'hésiteront pas à dé- P: ineir des grèves; avec l'espoir de mettre dustrie en péril, quand bien même les le séquences désastreuses de oes mouvements se fléchis devraient retomber sur les ou- 1> rs. Donnez une parodie d'autorité à ces me- éJ rs, et vous les verrez se transformer en v( tns, imposer à leurs smbordonnés une dis-ine de fer. Ce qui n'empêche que dans les 1V1 iers et les usines, ils dénoncent toute dis- B ine nécessaire comme un régime de ter- L H Les luttes qu'ils fomentent, ils ne les dé- et nent pas seulement contre le chef. Us m suscitent entre ouvriers. Malheur à celui B se montre réfraotairo aux injonction» gyn-J L dicalistes. 11 est signalé, tenu à l'œil. Ces, un « mauvais ». Il fut un temps où la vie de l'ouvrier libre était un véritable martyr au sein même des établ^sements. » 11 est heureux qu'on ait mis ordre à ces odieux abus de pouvoir de gens qui étaient prêts à mettre en pratique la célèbre devise : La Fraternité ou la mort. » Que les organisateurs de la lutte des classes voient d'un mauvais œil des liens fraternels se nouer entre les chefs d'industrie et les ouvriers, il n'est rien d'étonnant à cela; ce serait la ruine de leur politique néfaste et,_ en même temp ,, la ruine des profitables situations qu'ils doivent à l'ignorance et à l'aveugleraient des masses dont ils attisent les haines et les colères. » Le bon sens de l'ouvrier a heureusement 'aison de toutes oes billevesées; il apprend 6 connaître ceux qui s'intitulent ses meneurs et se rend très bien compte que le jour où r;es gaillards s'improviseraient chefs d'industrie, il trouverait en.eux des tyrans redoutables dont l'ignorance n'aurait d'égale que leur orgueil ». Hélas, tout cela n'a pas empêché les libéraux de oonclure avec ces meneurs envieux, gonflés d'orgueil et de haine f 1911 et 1914 Alors que, ces derniers jours, la température s'est un peu rafraîchie, il est assez curieux de la rapprocher de celle que nous subissions à pareille époque en 1911 : la date du 6 marquait en cette année le début de la langue périede de sécheresse et de grandes clialentrs dont on n'a pas perdu l'aride et cuisant souvenir. C'est en juillet 1911^ les 28 et 29, que le therraoïmotro a dépasse le maximum absolu, atteignant le 28, 35 degrés 6 et le 29, 35 d. 4, alors que les températures les plus élevées notées à l'Ob^rvatoiro avaient été de 35 d. 2 le 19 juillet 1881 et de 35 d. 3 le 18 août 1892. Tout ce mois fut d'ailleurs caractérisé par la persistance des fortes chaleurs, ainsi que le mois d'août et le commencement de septembre sans autres interruptions que quelques pluies d'orages plus néfastes qu'utiles. La période chaude et sèche ne prit fin que le 13 septembre dans l'Ouest des Flandres et le 19 dans le reste du pays. Que nous réserve juillet 1914 P Les deux manières Constatons simplement un fait. Les femmes anglaises luttant pour louis idées ont un système qu'elles prétendent radical. Pour appuyer leurs arguments, elles mettent tout à feu et à sang et la presse mondiale relate leurs exploits^ sans en passer un seul, ce qui n'est pas un jeu — et la preuve s'en fait tous les jours — pour leur faire gagner la partie qu'elles ont engagée, à tort ou à raison, peu importe en ce moment. Notre rôle d'informateur nous fait un devoir de dire, qu'avant-hier, à Paris, les suf- ' fragettes, elles aussi, ont manifesté, et il ; nous sera permis d'ajouter que nous préfé- 1 rons leur manière. TJn cortège de femmes 1 s'est déroulé sur les quais de la capitale fran- ; ?aise, un cortège gracieux, digne, bien or- , donné, , avec beaucoup dé fleurs et une large ] noisson de.rameaux d'Olivier, et se présen-bant ainsi ,ill est impossible de ne pas se dire xnit ce que la collaboration féminine apporterait de délioatesse et d'intelligente bonté 1 lans les divers services de solidarité sociale, < :"ien ne pouvant se fonder sans l'union qui < i ait de la charité et vit par elle. j Supprimons la poussière i Les voyageuxs qui fréquentent les lignes c les chemins de fer vicinaux constatent, avec une unanimité touchante, l'envahissement 1 les voitures par la poussière. Il n'est plus c ïûssible, en cette saoson, et surtout sur les r ignés de la Campine, de prendre place dans ^ xne voiture de train vicinal sans s'abîmer les * vêtements ou tout au moins sans se salir, s :ant la couche de poussière y est épaisse par- s >out, sur les banquettes comme sur les plate- r ormes, suir les a>ppuis comme sur les poi- c pes, auxquelles on ne touche pas sans se q aire des mains de charbonnier. ^ Cette poussière est inévitable, évidemment, j nais peut-être y aurait-il moyen cependant, le s'en débarrasser : il n'y aurait en somme, . [u'un coup de torchon humide à donner de 1 emps à autre, et le personnel à entretenir a le ce chef no serait ni bien nombreux ni oné- à eux. Les receveurs, au besoin, pourraient C tre chargés de cette besogne qui n'offre, rien e lie bien difficile. ni de bien fatigant. Et le6 n oyageurs seraient reconnaissants à la So-iété des Vicinaux de ce souci de propreté. ^ BRUXELLES : t —jo(— n Le droit de timbre sur les actions. De nombreux organes de tous les partis r" oanibattent vivement le maintien du droit e e timbre sur les actions. d Nous croyons ne pas nous tromper, an- p once le « Soir », en disant qu'on étudie au g linistère des Finances, aveo la volonté a 'aboutir, des retouches sérieuses à la- ré- C| Emte loi sur le droit de timbre des actions. q p Le musée de l'armée. 0] Plusieurs dons sont parvenus à l'actif con- ~ ?.rvateur de la section historique du musée ^ e l'armée. > Un habitant de Laekeai lui a offert une " liace percée d'un boulet hollandais en sep- 11 OTibne 1830, à la place Royale. _ Et iil vient 1' q recevoir notamment une série de docu- a" icnts précieux concernant l'avocat Roussel, m îef -des volontaii*es de Lou/vain, en 1830. ^ Exemple à suivre. _ qi Pourquoi d'autres patriotes désireux d'en-mrager cette manifestation d'un passé tout , 3 bravoure et de vaillance, ne confieraient-3 pas au musée de l'armée les « souvenirs » P1 i leur possession, se rapportant aux exploits te i nos pères? Dans cette galerie admirable- qi ent mise en vedette, ne serviraient-iils pa.ç dt encourager la génération nouvelle ! Il n'est rg \8 de leçon pins éloquente à lui donner. ^ Décorations industrielles et agricoles. la La distribution solennelle _ des décoi-ation.' te dustrleïles spéciales et agî-icoles, aura lieu dt mardi 21 courant, à 10 heures, dans le , -and hall du palais du Cinquantenaire (en- mi ée du côté de l'Arcade ir/nucmentale). 1- fo Les élections au barreau pi' Lundi après-midi a eu lieu à la promit-ïambi-e de la cour d'appel de BruxeO issemMée générale do l'ordre des avoca-iù 4c •ès oette cour. pr 1)1 s'agissait notamment de procéder à l'é- cj( ction au bâtonnier et des membres du con- , il de l'ordre pour l'année judiciaire 1914- , lis. . 0i Mtre Léon Théodor, bâtonnier sortant ré- Al igiWe, a été réélu par 218 voix sur 226 ne >tants. Il y a eu 8 bulletins Mancs. l''a Ont été réélus du conseil de discipline, pa très Charles Dejongh, Henry Botson, Emile rô. i iinet, Georges Mottin, Alfred Drumé, Paul p0 îderc<j, René Vauthier, Henri Jaspar, Léon • ennebicq, Fernand Holbach, tous sortants if irééligibles, auxquels oh. a adjoint quatre embres nouveaux, Mtres A rmand Goossens-vra, Emil* Max. Maurice Duvlviec çi Emile ideus^ Sr ; ^ - il'i Le discours de Turnhoui C'est un bon discours, inspiré d'une ferm< ra.ison politique, qne M. de Broqueville a pro noncé dimanche à Turnhout. On peut en at tendre les meilleurs effets, et par son com mentaire de dispositions législatives récentef et par les indications qu'il a fournies sur h prochaine session parlementaire. Le chef du gouvernement a d'abord concrétisé en une formule typique la situation d< ùU majorité en rappelant qu'elle était de six voix au moment où il a pris en mains les rênes du pouvoir et qu'elle est de douze — soit exactement du double — aujourd'hui, C'est à cela que se réduit en effet, en dernière analyse, le résultat des deux dernières consultations électorales, et ce résultat réduit à leur juste valeur les criailleries de la presse d'opposition; comment, en effet, prendre celles-ci au sérieux, puisqu'elles n'amplifient pas un argument qui a été à peine esquissé en 1908, à savoir que la majorité gouvernementale ne représenterait pas la majorité du pays P M. de Broqueville a mis ensuite en lumière l'hypocrisie des libéraux qui n'ont pu conquérir nos deux sièges limbourgeois qu'en foulant aux pieds et même en attaquant deux points de leur propre programme. Le ministre de la guerre qualifié d' t avilissante » leur campagne électorale . C'est un mot dur, mais juste et qui restera. Le chef du cabinet a justifié à nouveau notre récent effort militaire. Il a fait une comparaison intéressante entre l'es sacrifices en hommes consentis par le gouvernement libéral et par le gouvernement catholique, comparaison tout à l'honneur de celui-ci. En tirant avantage de la modération de ces sacrifices M. de Broqueville a condamné dans le même temps d'une façon implicite les bruits tendancieux lancés par certains mégalomanes sur la prolongation très prochaine du temps de service et sur la création mminente d'une marine de guerre. Ce démenti autorisé sera reçu avec joie par nos po-ç>ufliations.En ce qui concerne les nouveaux impôts, e ministre les a entièrement justifiés en fournissant ce détail intéressant que leur montant est inférieur aux dépenses exigées >ar la réforme militaire. On peut en conclure lue l'application des réformes sociales néces-! itéra de nouveaux sacrifices d'argent, mais ïomme cette application n'est pas imminente, >n peut, semble-t-iil, sur ce point faire crédit m gouvernement pour trouver une formule lui n'atteindra pas trop durement le contri->ua/ble.Sur la loi scolaire, le chef du gouvernement k rassuré pleinement les populations rurales lui y voient un motif de craintes. E a montré [ue le quatrième degré a été créé surtout lans leur intérêt, et leur a <fonné l'assurance oimelle que son application ne léserait au-mn intérêt respectable. C'est le devoir de nos mis de la campagne de répandtre largement es déclarations. M. de Broqueville n'a pas pris position sur a. question de l'obligation de l'assurance so-iale. Il a exprimé simplement le désir du ;ouvernement d'examiner à fond ce point -articulier, ce qui fera plaisir aux adver-aires de l'obligation; mais il marque aussi ot désir d'aboutir à une solution, ce qui ne lanquera pas de réjouir ceux qui craignent ue ledit examen pourrait avoir pour consé-uence de reculer indéfiniment le vote de la >i. Celle-ci sera votée, comme a été votée excellente loi sur les habitations ouvrières. Le ministre a aussi annoncé que les pro-îts de loi si importants destinés à protéger et . encourager la petite bourgeoisie seront mis , l'ordre du jour de la prochaine session. . î'est là une mesure tout à fait excellente t qui sera reçue avec faveur dans tous les ! îilieui. On aura remarqué que M. de Broqueville J 'a pas touché à la question de lia réforme ] [ectorale. Et il a eu raison. Oette question , e se pose pas à l'heure actuelle. Une com- ] îission est officiellement saisie de l'éleotorat £ mimunal et provincial, et il serait préma- ^ îré de rien préjuger de toute action par'e- ^ lentaire sur ce point avant qu'elle ait ter- ^ liné ses travaux. Il faut espérer que cette ^solution si sage sera comprise et approuTée ; qu'en attendant l'heure où il devra prenne une décision sur cet objet le Parlement yurra poursuivre dans le calme le pro- r ramme de réalisation pratique qui répond nx vœux de tous les bons citoyens, férus,p..r r « temps de vie chère, de bonne soupe plutôt r ne de beau langage. I Mais la partie la plus étendue, sinon ia ius importante de ce discours, a été consa- ^ ée à la question flamande. Ici, le chef du >uverhement, s'est expliqué avec une pré-sion et une vigueur particulière. Successive-ent, il a défini sa politique linguistique, il a ontré comment elle justifiait ses actes, il ^ \ défendue contre les suspicion» dont elle n irait été l'objet, et il a indiqué, par l'énu- d ération des dispositions législatives déjà vo- c es, combien injustifiées étaient les critiques ? l'on lui adressa quelquefois. J Cette politique, est, on le sait une politique > juste milieu, une politique nationale, une j >d'itique de réalisation uussi, qui tient comp- ]4 des faits comme des oontingences histori- 6 les et qui ne s'accommode donc pas toujours r s formules toutes préparées auxquelles se s lient souvent les individus, plutôt par dis-pline que par réflexion. ^ L'histoire des récentes dispositions légis- ^ tives sur le terrain linguistique justifie une g lie politique. Dans la question de l'emploi n s langues à l'armée comme dans celle de i] isage des langues dans l'enseignement pri- d aire le gouvernement ne s'est pas trouvé 1' accord aveo les auteurs et les partisans de rmules toutes préparées. Il en est résulté, *■' us à raison des nombreuses adhésions qu'el- ^ ; avaient recueillies, que de leur valeur in- n nsèque, des froissements qu'on n'a sans I uté pas encore oubliés. Mais oe qui prouve 1' écisément que la cause profonde de ces in- n lents doive être attribuée à 1^ c formulâ- <]' e » que M. de Broqueville a dénoncée, «t qu'il n'en subiste rien aujourd'hui, icun Flamand n'oserait soutenir croyons-us que lés lois sur l'emploi des langues à g rmée et à l'école primaire ne constituent s£ s d'heureuses dispositions. Peut-être même la jrettent-ila aujourd'hui leur obstination à usser des « formules » comme celle des ré-nents flamands et cel?» <3-» M. Van Ca^we-, <rt. ^ - • ' ç. Sette histofr* est un avertissement à car- a n» extrémiRtes. M. de BroqueviUïe a promis îstauration ù ttaïud i partir d'un enseignement supérieur en langue flamande. Il n'a pas parlé, au moins dans son discours de la flamandisation de l'Université de Gand, a formule » qui peut être théorique-■ ment plus juste mais qui offre l'inconvénient ' d'être d'une a(pplioation lente, de heurter de front des contingences et des traditions respectables, et de ne pas permettre l'établissement d'un compromis entre tous les intérêts ! nationaux. U est certes trop tôt pour discuter à fond cette question. Mais l'indication donnée par le chef du gouvernement est intéressante et 1 il faut espérer qu'ele sera comprise. De toute ' façon son chaleureux appel à l'union, sa préoccupation constante de placer les intérêts spécifiquement belges au-dessus des inté-1 rets de classe, de race et de parti, méritent l'approbation de tous ceux qui n'ont en vue que la grandeur et la prospérité de 1a- Patrie. Quercus. EXTÉRIEUR France Le Congrès national des mineurs Denain, 5 juillet. — Le Congrès de la Fédération nationale des mineurs de houille qui s'est tenu aujourd'hui, a examiné la question de la journée de huit heures. li a constaté, que l'application de la nouvelle loi ne donne nulle part satisfaction aux mineurs et a décidé d obtenir soit de 1"administration, soit d'une entente avec les patrons, qu'elle soit appliquée comme le demandent les ouvriers. Dans le cas où ceux-oi n'obtiendraient pas satisfaction les syndicats adhérents s'engagent à provoquer l'application par les ouvrière eux-mêmes de la loi de huit heures intégrale.A l'égard des congrégations le ministère Viviani a reculé les limites de l'intolérance C'est le «Journal des Débats» qui le constate en commentant les_dernières mesures prises par le cabinet Viviani contre ce qui reste des congrégations religieuses. « Le ministère, écrit-il, a jugé à propos de détruire quelques établissements congréganis-tes. Il paraît que c'est nécessaire à un ministère nouveau qui a besoin de séduire les ^ républicains. Des établissements qui viennent d'être atteints, les uns étaient condamnés, j par la loi de 1904, et le ministère n'a été que d'exécuteur inexorable de mesures d'ailleurs iniques. Mais les autres vivaient sous le régi- ç me de la loi de 1901, et pendant douze ans T ils ont été supportés par des ministères qui j n'ont pas laissé la réputation cependant d'être tolérants. Le gouvernement les a tous dépassés, en un instant; il a décidé la sup- ' pression d'établissements qu'aucune loi ne l'obligeait à supprimer ; il a agi librement ; il a choisi ; il a voulu spontanément une action dont ni M. Clémenccau, ni M. Combes n'avait jugé à propos de prendre l'initiative. Les affaires de congrégation et de culte sont sous la domination de M. Malvy ; le program- J me de Pau, déchiré et renié, n'a plus pour ] subsister que ses articles anticléricaux. Le < ministère Viviani espère-t-ii ainsi se faire pardonner par les radicaux son attitude énergique en faveur de la loi militaire ? » ( Angleterre ; Grève générale à Woolwich c Woolwich, 5 juillet.<— Au cours d'un réu- i -ion, tenue dans la soirée, on a annoncé que I 'jus les syndicats ont ordonné à leurs membres de se mettre en grève demain. En consé- \ ^uenco il y aura chômage complet à l'arsenal, i Les meneurs ont déclaré que pas un ouvrier i ne reprendra le travail tant que l'employé c dont le renvoi pour insubordination a occa- r iionné la grève ne sera pas réintégré. Londres, 6 juillet. — L'arsenal de Wool-vioh est complètement fermé. Toutes les entrées sont gardées par dès piquets de grévis- d >es. i Autriche-Hongrie S Les manifestations contre les Serbes 11 3e que dit lo gouvernement austro-hongrois ^ Vienne, 6 juillet. — En raison de la ten- 1 >ative faite par une partie de la presse étran- ^ çère pour exploiter contre le gouvernement instro-hongrois les regrettables manifesta- ? /ions anti-serbes la « Sonn und Montags Zei- ii -ung » expose que quelques regrettables et nexcusables que soient ces fâcheux excès n >n ne doit pas oublier que ces mouvements ■pontanés des masses populaires agissent com- " ne une explosion et, provoqués par des cri- P nés odieux d'individus isolés, se produisent " >resque toujours à la suite de crimes de ce " ;enre. Ce journal rappelle à ce propos les f iolences dont les Italiens furent l'objet en " rrance au moment où l'un de leurs compa- S riotes assassina le président Carnet. Italie La Chambre ajournée ^ Rome, 5 juillet. — La Chambre s'est ajour- _! ée a sine die ». r- Encore les élections municipales , Rome, 0 juillet. — Dans les élections mu- * .icipales qui ont eu lieu hier les constitution- -o els ont triomphé à Logano, Côme, Lodi et 'otonza. _ . Les socialistes ont remporté la victoire à n< rerone et les démocrates à Teramo. Bulgarie « L'INCIDENT BULGARO-ROUMAIN p Une commission d'enquête (j( Sofia, 5 juillet. — Le ministre de la guerre ^ désigné le général Papadopoff et les colo-els Nei'esoff et Kisseloff pour faire partie ^ e la commission d'enquête roumano-bulgare, x hargée dJétablir les responsabilités dans l'in-ident de frontière qui s'est produit^ le 1er îillet près de Kemonbar. Les commissaires ùlgarcs sont déjà à Routchouk. Sofia, 6 juillet. — Les délégués roumains ~ oivent rencontrer "aujourd'hui à Routschouk !S délégués bulgares. De là la commission atière se rendra par Silistrie à la frontière P1 )umano-bulgare pour commencer l'enquête d< ir l'incident dn 1er juillet. Le traité de l'emprunt en Cologne, 6 juillet. — On mande de Sofia se lia « Gazette de Cologne » : Dans le traité de 'emprunt entre la Société d'escompte et le 111 ouvemement bulgare il est prévu une som- cb Le de 500 millions^ dont 120 millions seront gr nimédiatement émis comme avance contre se es bons du Trésor qui courront jusqu'au ba ?r août 1915. 30 Dans le traité d'emprunt deux options sont ge révues : la première, celle de 250 millions, de rarra jusqu'au 1er août 1915; l'option pour . seoonde moitié devra être effectuée > en pê oins de deux ans après la première option, ch e taux d'intérêt de l'emprunt est de 5 %, oa amortissement de 50 ans et le cours d é^ ission de 84. Il est prévu que si celui-ci crêpasse 88 la Bulgarie aura la moitié de mi excédent. pê Note. — On apprend que le contrat n'est l'i: is encore siçné. _ na Sofia, 6 juillet. — Les ministres de Bul- (v me et de Grèce seront reçus simultanément de medi procliain à Athènes et à Sofia pour à : remise de leurs lettres de créance. mî Turquie j La Grèce st la Turquit à Constantinople, 6 juillet. —; Le ministre de au i-èoe s'est rendu cet après-midi à la Porte et me demandé um entretien au grand-vixir, qui trouvait alors au conseil des ministres, La On #ssui;e bonnf lource lue le ministre ég. de Grèce a fait une démarche verbale au siv jet de la situation des Grecs ottomans. Mexique LES ELECTIONS Le succès du général Huerta Mexico, 5 juillet. — Les élections pour 1a présidence et la vice-présidence, ainsi qu« pour le Sénat et la Chambre des Députés ont eu lieu aujourd'hui. Dans la partie du Mexique qui se trouve sous l'autorité du général Huerta, les électeurs, en général, se sont montrés tout à fait indifférents et il y a eu abstention presque complète des votants dan» la capitale. Le général Huerta est le candidat favori pour la présidence et le général Blanquet pour la vice-présidence. Mexico, 5 juillet. — Dans le vote d'aujourd'hui le général Huerta aurait obtenu la presque totalité des voix. Les résultats font prévoir la réélection de tous les députés et sénateurs actuels. Cette année le nombre dea votants est moindre dans la capitale et dana les villes avoisimantes. Albanie Turkhan pacha à Vienne Vienne, 6 juillet. — Turkhan pacha, président du Conseil des ministres d Albanie, a reçu samedi la visite de l'ambassadeur d'Italie avec lequel il a conféré une heure. Puis 11 s'est rendu à l'ambassade de Roumanie et h l'ambassade de Turquie. Ensuite il a conféré pendant une heure avec le comte Berchtold et une heure aussi avec M. Maccio, Chef de section. Dimanche Turkhan pacha a eu plusieurs entretiens avec le ministre de Roumanie et il a reçu la visite du consul général R.appoport qui dirige les affaires balkanique^ à 1 office des affaires étrangères. Aujourd hui b, midi Turkhan pacha a été invité à déjeuner chez le comte Berchtold. Un nouveau succès des insurgés Durazzo, 6 juillet. — Stavora a été prisa par les insurgés après un violent combat soutenu par les forces gouvernementales qui valaient de Koritza. Les réclamations des Grecs d'Argyrocastro Durazzo, 6 juillet. — Une délégation est arrivée d'Argyrocastro pour demander au prince de prendre des mesures. Dans le caa où ses demandes ne seraient pas accueillies cette ville s'unirait aux Epirotes. Quelques Myrdites ont rapporté que 4 geu-la-rmes qui se trouvaient de garde aux retranchements avancés sur le pont de la laguna int tenu des conciliabules avec les insurgés, ✓e major Kroon est chargé de faire une enquête. Trois parlementaires envoyés par la légation française sont allés demander des ren-e-ignements au sujet de l'attaque qui s'est -roduite à Izti contre la demeure d'un ci-oyen français. INTÉRIEUR f Le congrès du Davidsfonds Le « Davidsfonds » qui tend à relever îa îiveau intellectuel et moral du peuple fia-nand par la propagation de la bonne lecture :t par des conférences intéressantes, tiendra et été son congrès bis-annuel à Vilvorde, 13 et 14 septembre). Le magnifique essor pris par cette société, tepuis une oouple d'années — le nombre di es membres s'élèvera bientôt à 1800 — dé-nontre combien la bourgeoisie de nos provin-es flamandes s'est attachée à l'œuvre émi-emment philanthropique de l'éducation du teuple. Le congrès auquel s'associe l'extension uni< ersitaire catholique flamande s'ouvrira par ne assemblée générale suivie d'une séance îusicale, organisée par des artistes d'Anvera t se terminera, le lendemain, après la réit-ion des sections, par le banquet d'usage. L'importation de sucres Conformément aux stipulations de l'art, i e la convention internationale du 5 mara 902 sur les sucres, M. le Ministre des finau* es vient de fixer comme il suit, le taux du roit d'entrée spécial applicable provisoire-lent aux sucres originaires des pays désignés -après: Canada, sucres raffinés 3.22 fr. par 30 kilogrammes ; Confédération australienne, îcrès bruts 4.64 fr. sucres raffinés 9.32 fr. ; apon, sucres bruts 4.07 fr. sucres candis, îcres en cubes ou en pains et sucres sirair ,ires 13.95 fr. Autres sucres raffinés 7.20 fr..; loumanie. sucres bruts 9.75 fr. sucres raffi-és 14.50 francs. Les sucres non-aocompagnés d'un certificat 'origine contenant toutes les indications rescrites, sont provisoirement soumis à l'en-ée au payement suppplémentaire du droit laximum afférent aux sucres originaires du résil et fixés comme il suit : sucres bruts 86 ancs, sucres raffinés 35 francs par 100 kilo-;ammes.L'œuvre des retraites pour hommes L'œuvre des retraites pour hommes fondéa i 1864 par le comte de Pénéranda, le comtà * Bergeyck et le comte de Peyssant, au no-ciat des R. P. Jésuites à Tronchiennes a té dimanche le 50me anniversaire de son astence. Après une messe solennelle célébrée par la . P. d'Alcantara, recteur du Noviciat, îea verses personnalités, parmi lesquelles d« >mbreux sénateurs et aéputés, se sont réu-e6 à 11 heures et demie. Des allocutions ont été prononcée par la mte d'Ursel, le R. P. Thibaut, Provinci* » Jésuites de Belgique ainsi que par_ le R. Hénusse qui, après avoir rappelé l'histoire i la vocation de St-Ignace, souligna aveo oquence les heureux effets de la méditation. Un banquet de 300 convives, présidé par . le comte d'Ursel, termina le congrès. Deux nouveaux ports de pêche L'administration des Ponts et Chaussées a é chargée de dresser deux projets de port pêche, l'un à Zeebrugge, l'autre à La inné. Voici une brève description des avant-ojets définitivement adoptés par le ministre s travaux publics : « Le port de pêche de Zeebrugge aura soa trée à l'Est, dans le chenal d'accès à l'édu-du canal maritime, à environ 500 mètres oet ouvrage. U comportera essentiellement i bassin à flot à l'usage des bateaux de p&-e, accessible par toute marée aux plue ands chalutiers à vapeur dont l'acc<>stage -a facilité par l'établissement de quais- oa ssin aura, comme dimensions principales, 3 mètres de longueur, 80 mètres de lar-ur et 5 mètres de mouillage à marée basse vive eau. > Outre ce bassin à marée, les bateaux de che auront à leur disposition le bassin d'é* ouage existant, amélioré, et un banc da nénage. Us ne payeront pas de taxe. » I^e port de pêche de La Panne, dont la dation a été décidée en 1912, a pour but da lintenir en cette localité la population de» Aeurs et de favoriser le développement de idustrie de la pêche. Il comprendra un ohe-I d'accès entre deux jetées convergentes srs la mer), un avant-port de 83 mètres largeur, bordé d'estacades, et un bassin narée de 575 mètres de longueur et de 160 itres de largeur avec quais d'accostage. t L'adjudication des travaux du port d« ?he de Zeebrugge, dont l'estimation s'élèvs 2,500,000 francs à supporter par l'Etat, ra lieu cette année, probablement ver» le ■is de septembre. > Les travaux de construction du port d# Panne sont évalués à 12,000,000 de franc» vlement à charge de l'Etat. L'adjudication

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Dit item is een uitgave in de reeks La Métropole behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1914 tot 1918.

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