La Métropole

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s.n. 1914, 03 Juli. La Métropole. Geraadpleegd op 18 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/9k45q4sj3x/
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LA MÉTROPOLE ABoivivBiMEavTs le numéro Journal quotidien du matin le numéro £ue§s gi îfLjf" __ Annonces financ.id. » I 00 Faits divers fin lcL » 2 00 xr * 21e Année froiTmois! . ! ! ! ! . ! I ! ! ! ! S: 4 » ff „ , . . , Pf Réclames la ligne, » iso La ville ta. » 500 Vendredi Tous les iours 59,rU©desPelgn©S, Anvers Lg dimanche Faits divers corpsid. » 3 00 Emissions Prix à convenir *""" k.7 1 qi On •'abonne i tons les bureaux de poste et aux facteur». §i W * Pour toute la publicité, sauf celle do la province d'An- % tOIl l\0 iO*5 T?nj4MrT7R i. ««w -t. A à 10 aj ' 5 i rtx- „ h p IQà 16 vers, «'adresser à l'AGENCE H A VAS : i/juiiiwi 1^1 ETRANGER, le port ec SUS' 4 à TU Administration: » 3519 oe 1 ^ 8 ' ° . à BRUXELLES : 8, place des Martyrs. (Bditicn B p u HOLLANDE, s'abonner de préférence aux (ÎEM'IMFS «an». r>xj i- TA!a u **-t I oaaes GEMIMES à PARIS : ». place de la Bourse. bure»ui de poste, plutôt qu'au journal même. UiitlllBM pages Rédaction : Téléphone 617 | pages à LONDRES : 113. Cheauslde E. C. ... Le pain blanc est incomple On s'étonne tous les jours de l'augmea: dation du prix des denrées alimentaire notami lent de la viande, et après de m nutieuses enquêtes, on a conclu pour l'e^ pliquer, à l'accroissement de la conson mation, à la multiplicité de la demandi à l'amélioration des conditions social< de l'ouvrier. Un seul aliment est resté bon marcl dans notre pays, c'est le pain. On ne f nourrit plus aujourd'hui avec le pai comme aliment principal, qu'à la camps gme, à la ferme; en y ajoutant un peu d vl .aide et des corp.j gras. Partout dans le grandes villes, dans les centres induî triels,-v..n'a établi des boulangeries coopé ra-tives, qui travaillent quotidiennemen des millions de kilos de farines produite p, ■ des meuneries immenses, vastes usi nés, où une machinerie perfectionnée ré duit en poussière impalpable le grain d blé importé de toutes les parties du mon 'de. Le pain qu'on produit avec ces farine n'est plus un aliment complet; il est lé ger, blanc, c'est une mousse, un gâteai digéro rapidement, absorbé entièrement mais qui, par sa composition chimique esr insufflant à nourrir les animaux e l'homme, et incapable de leur fournir lei sels minéraux et les albumines nécessaire* À la vie. ""/es ouvriers le sentent bien d'ailleurs d'où la nécessité pour eux de complète: leur ration alimentaire avec des graises de la charcuterie, de la viande de bouche, rie. Pour apaiser leur faim avec du pair blanc seul, ils devraient en consomme] près- d'une livra à chaque repas ! Il est très curieux de comparer le meni rdi~ repas de midi des ouvriers d'un mêm« atelier, dont les uns sont des citadins, le: autres des campagnards qui apporteni tous Ici jours leurs tartines dans leur: musettes de toile bleue. Les uns déballent quelques menues tran ches de pain blanc beurré, qu'ils rehaus sent d'un peu de jambon, de tête pressée ou de boudin au sang; les autres sorten1 deux eu trois tartines épaisses et longues de pain gris pétri par leur ménagère, sub Etantiel et ferme, contenant une tranch< de fromage ou de lard. Le pain blanc son de la c îopérative et de la grande meunerie; le pain gris sort du four de la mai-Bon, et est composé du bon blé de cheî nous, mêlé à un peu dé seigle, et écrasé entre les meules de nos moulins à vent. L'un, sous ses apparences aristocratiques de gâteau léger, est un piètre aliment incomplet; l'autre sous son aspect peu réjouissant, renferme toute la puissance du blé, il est un peu plus lourd, mais combien plus nutritif ? On lui a laissé sa force vitale, et ses sels minéraux, il est un aliment- complet et réconfortant que l'estomac digère très convenablement parce qu'il a conservé toutes ses qualités sapi-des et son parfum naturel. Il règne dans le public deux grosses erreurs, au sujet du pain; les chimistes, les physiologistes en sont responsables. On croit qae la valeur nutritive d'un aliment est proportionnée à la quantité de matières assimilables qu'il contient. Cela serait très vrai si notre tube digestif se terminait un peu au-delà de notre estomac. Il n'en est malheureusement pas ainsi, il comprend encore, la moitié postérieure de notre intestin qui, pour fonctionner, doit avoir une quantité suffisante de résidus pour pouvoir exercer son action évacua-trioe purement mécanique. Pour fonctionner régulièrement, notre tube digestif doit contenir une certaine quantité de substances non digérées qui forment un bol fécal suffisant pour que la péristoltique de l'intestin puisse s'exercer. Le? : euniers s'évertuent, et ils y sont arrivés; à produire des farines de plus en plus pures, qui servent aux boulangers à faire des pains de plus en plus blancs ! Est-ce là un véritable progrès, et dans l'occurence le mieux n'a-t-il pas été l'ennemi du bien ? C'est ce que beaucoup de médecins et d'hygiénistes soutiennent depuis longtemps. Ils disent que Les sorbes de pains fabriqués par nos campagnards sont en réalité plus nourrissants et meilleurs pour la santé que les pains blan.s fournis par l'industrie moderne. Pou- le prouver, rien ne pouvait mieux servir qu'une expérimentation de leur valeur alimentaire. C'est ce que le docteur Hindhede a entrepris sur lui-même et sur un certain nombre de personnes de bonne volonté qui partageaient ses idées. Il nalysa d'abord les quantités d'albumines et d'hydrates de carbone de^Vdiffé-rent? pains °>n usage, il constata que la quantité de ces substances absorbées est d'autant plus grande que le pain est fait avec de la farine plus pure et il les classa dans le tableau ci-dessous: Sont absorbées dans : Albumines Hydrates — de carbone Pain de seigle égrugé 74.0 % 91.3 % Pain de seigle débarrassé de 20 % de son 81.7 95.2 Pain bis débarrassé de 30 % de son . . 93.6 98.4 Pain blanc débarrassé de 30 % de son . . 100.0 100.0 Le pain blanc fournit donc la proportion la plus élevée de matériaux assimilables. Est-il à cause de cela le meilleur iliment? Certes non, car il faut encore considère 1 autre chose que les albumines, l'amidon; il y a aussi dans le grain îe blé, des sels minéraux, des pentosa-les, et "verses substances mal connues 1 est vrai, mais qui sont absolument nécessaires au corp-; humain pour obtenir ine bonne nutrition. Si par -le taniiisage répété on enlève bu blé sortant des cylindres broyeurs, les (eux 0 ers de ses sels minéraux, on ob-i nt certes une farine plus pure, mais 'est bout bonnement aux dépens de sa 'al : nutritive. Le docteur Hindhede se nourrit exclu-iveme-i.t de pain de seigle égrugé et de lé, et il supporta parfaitement ce ré-îme, malgré sa monotonie; mais en se pourrissant seulement de pain blanc (pe-"N Dains, biscuits, pain viennois) il ne tarda pas à constater sur lui et sur k autres personnes un état de faiblesse qu deviri, bientôt intolérable. Ces expérier ces corroboraient d'ailleurs pleinemen to lies qu'il poursuivait chez les animauj Les pigeons nourris seulement de pai bliuc meurent au bout de vingt jours, le singes résistent deux mois. Il ressort donc de tout ceci qu'il exist dans le blé des substances que nous n connaissons pas, mais qui sont absoïi ment nécessaires à notre vie. it C'est donc un3 grave erreur de poui i- suivre comme on le fait aujourd'hui dan nos grandes meuneries, une séparatio: i- toujours plus parfaite de divers produit î} du blé. Qu'on en extraie, l'amidon pou :s le blanchissement c'est parfait,mais qu'oi ne nous serve pas comme aliment complot té une bouillie frappes. Oes pappes peu >e vent servir à V5tf6s tapissiers pour bar Q bouiller nos murs afin d'y coller leurs pa piers, mais tout le monde convient!r; e qu'ell 3 ne forment pas un aliment bieo s appétissant, ni bien nutritif. Il faut donc revenir à notre pain d - ferme, substantiel, complet; et qui fai t les délices de tous les citadins qui passen; s leurs va-cancos à la campagne. Mais voilà - le « pain blanc » est un fétiche, et le - grandes meuneries sont bien forcées d-3 suivre le goût du public. Que celui-ci don - ne donc le bon exemple, qu'il demanda plus de pain bis; il s'en trouvera bien ! James. 1 : L'jidualité ; )—0 © O—< 1 Les relations anglo-allemande £ La visite de l'escadre anglaise l il-, \ Kieil, — visite sur laquelle les agen A ices jes journaux français ont fai i ce presque complet, —a été terminée 1 bi as.juement . comme on sait par l'assassinai - de l'airchiduc François-Ferdinand à Sarajevo. > Toutes les réceptions et toutes les fêtes on t été oontr©mandées et les navires de guerre ■ anglais ont repris la mer en destination des . ports britanniques de la mer du Nord. Oe silence et oe brusque départ de l'esca ' dire anglaise n'ont cependant pas eu pouii 1 effeit d'effacer l'impression produite çar lef - journées de Kiel en Angleterre aussi bier : qu'en Allemagne. Sur les deux rives de h ; mer du Nord, la presse a eu soin de souligne; ! l'importance de cette visite de l'escadre à Kiel. En certes on a ou raison d'insister sut l'importance de ce fait, car le moment même où il se produit et les conditions dans lesquelles sont célébrées les fêtes auxquelles la visite des navires anglais à Kiel a donné lieu peuvent paraître comme des présages particulièrement heureux pour la conservation de la paix en Europe. Sans doute, on ne peut pas dire que la visite de l'escadre anglaise dans les eaux allemandes a eu pour but la préparation d'une alliance ou d'une entente anglo-allemande. Cette visite n'a pas été non plus la consécra tion de pareille entente ; et cependant sod importance est considérable. Le fait même qu'elle a eu lieu est la meilleure preuve qu'il y a quelque chose de changé en Europe^ depuis deux ou trois ans. Le moment où la politique anglaise semblait suivie docilement des indications et des inspirations venues d'ailleurs et qui avaient pour but l'encerclement de l'Allemagne, duquel devait naître i immanquablement un grand oonflit eu ropéen , est bien définitivement passé. Elle a disparu également, selon toutes les apparences, la terreur de l'Allemagne qui faisait voir_ aux Anglais des aéroplanes et des ballons dirigeables allemands au-dessus des poirts et des forteresses des côtes anglaises, alors que.jamais aviateur ni aéronaute allemand ne s'ét;;^ aventuré dans ces parages! Le calme vraiment surprenant avec lequel la visite de la flotte anglaise à Kiel a été discutée et com montée par les journaux anglais, en est une preuve irréfutable. Or, tout le monde con- ■ iendra de ce que la méfiance, nourrie artificiellement en Angleterre contre l'Allemagne x été une des grandes causes de_ la. tension des rapports entre les deux nations.^ Cette méfiance une fois disparue, il ne doit plu? être difficile de convaincre les Anglais cnu les intentions agressives^ prêtées à l'Allemagne n'ont jamais existé que dans l'imagination de certains hommes politiques ou d^ journalistes qui avaient un intérêt évident à nourrir la méfiance et à entretenir les mauvais rapports entre les deux pays. S'il fa-u-t en croire la presse allemande, _le fait que l'Allemagne a insisté pour faire siéger la conférence* des ambassadeurs à Londres soûla direction de sir Edward Grey, a beaucoup contrfbué à dissiper dans les milieux gouvernementaux anglais la méfiance à l'égard d' l'Angleterre. L'attitude de l'Allemagne au cours de cette conférence, de laquelle est ret=-sortie clairement la communauté d'intérêt entre l'Allemagne et l'Angleterre en Asie mineure a fait le reste et aujourd'hui sir Edward Grey et sés collègues du mnrV.ère savent parfaitement à quoi s'en tenir sur la politique allemande. L'Angleterre, dans ces conditions, n'a plus aucune raison de se montrer hostile à l'Allemagne, surtout depuis h "onclusion de l'accord relatif au chemin de fer de Bagdad. 11 y a quelques jours, sir Ed ward Grey a déclaré à la Chambre des Communes' que l'accord conclu sera publié lors que les négociations entre l'Allemagne et la Turquie auront^ abouti. Il est dans tous le? ras paraphé et il n'y a i>lus lieu d'y revenir Le chef du Foreign Office a profité de l'occasion pour exprimer toute sa satiafaçtior de la conclusion de cet accord, qui met fir aux rivalités et aux mésintelligences entrf les deux pays en Asie mineure. Une autre considération à propos de cettr visite de l'escadre f£hglaise h Kiel donne une singulière importance à cette visite. On s rappelle que simultanément avec l'escadv partie pour Kiel, une autre escadre a pri la mer pour Kronstadt. Les démonstration? d'amitié anglo-russç qui ont eu lieu dans V grand port de la Baltique ont do^c trr-^---1 put contre-partie dams les manifestations d'amitié ancrio-allemande qui se sont< produites à Kiel. Le gouvernement anglais iv pouvait vraiment pas mieux manifester son intention de suivre une politique vraiment indépendante.Par suite de l'amélioration des rapport? anglo-allemands, la situation générale en Europe se trouverait naturellement beaucoup améliorée. La tension des rapports entre la Triplice et la Triple-Enfante se trouver-' très favorablement influencée et certainement l'Angleterre servirait de lien entre le? ieux groupements de puissances. Une détente est absolument nécessaire en effet et i1 Faut espérer que les résultats de la visite des navires anglais à Kiel contribueront beaucoup à produire cette détente, nécessaire au moment où la situation da.ns les Balkans me-lace <3e se troubler de noureau par 6uite du )rime de Sarajevo. ■— J« Joerg. : Échos q s s . LA VILLE Programme de la journée FETES ET CONFERENCES Agricultura d'Anver«. — A 3 lLeai(r€6, à l'hôte Wagner, réunion pour la Ion dation d'urne mlnçru s aux œufs. 3 COURS s Jardin Botanique. — A 8 heures, cours public t gratuit de microscople. Berlitz School, 8, Meir. — Langues vivantes, i ' Le temps Personne ne contestera qu'il fait chaud e que la ville en ce moment est une véritabl ' lournaise. 1 D'un bout de l'année à l'autre il fait à h 1 G-uyane une température moyenne de 25 de grés pendant l'hiver, et de 26 degrés pen ? dant l'été. Or, voici que ces jours-cd nous dé - passons largement La moyenne tropicale - Anvers comme Paris et Lille a déjà conni et... senti les 32 degrés. Voilà qui nous rap ' pelle le torride été de 1911. Aux portes di 5 désert, à Biskra, le thermomètre monte rare * ment à un tel degré de chaleur. Cette chaleur estivale ne semble pas noui * réjouir. Si vous rencontrez un ami, son pre mier mot sera: — Hein, quelle chaleur! Et on sent passer dans le ton de sa voix la conviction du fait qu'il avance et dont per . sonne ne doute, et pour cause. Toujours est-il que si beaucoup de gen sont incommodés par la vague de chaleur qu nous subissons, il en est d'autres qifi se ré jouissent: les limonadiers, par exemple, qu font des affaires d'or, et les fabricants d< glace artificielle qui ne perdent pas leur temps. Chacun pense aux moyens d'avoir un pea moins chaud, plus de fraîcheur, coûte qu-coûte, et c'est déjà presque un soulagemen-t d'y penser. L'extension du port d'Anvers Nous avons reproduit dans leurs grande* , ligues les conditions de la convention intervenue entre la ville d1 Anvers et M. le ministre Helileputte au sujet de la reprise de* darses et de l'écluse de Kruissohans, ains: que de la cession des territoires nécessaires au développement des futures installations. Voici encore quelques détails de cette convention dont la mise au point de rédaction o été confiée à MM. Bouquart, Gyseiinck e! De Stryeker; la ville d'Anvers a été autori< sée à se réserver deux zones de tenritoirej l'une, la plus petite, située entre le lit actuel du fleuve et le lit projeté et qui longe la riivt gauche de cette partie du lit actuel qui. d'après le plan. Helleputte, sera transformé* en un grand bassin ; dans cette zone seraien t construites des cales sèches. L'autre zone est comprise entre le côte Sud de ce bassin et le Sud du futur grand bassin-canal, et c'est clans cette zone que serait établi le chenal d'accès entre ce grand bassin et le bassin-canal, ainsi qu'une écluse supplémentaire allant de ce bassin au lit rectifié du fleuve. Mais étant donné le temps relativement considérable que nécessitera la construction du nouveau lit, il a été admis en principe de relier directement le bassin-canal au lit rectifié du fleuve par ^ un chenal d'accès. De cette façon, les navires ' venant du large pourront couper le ooude du Fort Saint-Philippe en passant par l'écluse de KrUisschans, le bassin-canal et entrer ainsi dans le nouveau lit du fleuve. Pour le même motif, des cales sèches seront aménagées au Sud du futur bassin-canal, ce qui aura comme conséquence la plus grande facilité pour les navires d'entrer en cale sèche ; des entrepôts seront également construits au même endroit. Il faudra pour cela que les travaux du bas-sin-camal soient entamés aussi tôt que_ possible, et nous croyons savoir que l'adjudication en aura lieu dans un bref délai ; oe bassin qui comprend une largeur de 400 mètres, sera provisoirement creusé sur une largeur de 200 mètres sur le tracé Ouest du plan, le long du grand mur de quai ; ainsi les dair-ses, qui seront construites au fur et à mesure des besoins de l'exploitation, pourront être construites à sec. Anticléricaux d'abord L'ouvrier socialistte tend facilement sa main au patron doctrinaire quand il s'agit de taper sur le « curé ». Cette alliance touchante du patron et de l'ouvrier dure peu. Mais elle prouve que les divers membres de l'opposition sont unis par un pacte de haine oontre un tiers qu'il faut exterminer avant tout. Lisez oe communiqué du <r Peuple » qui s'adresse aux ouvriers rouges du Limbourg : « Le dimanche 12 juillet, les libéraux se réuniront à la salle des « Ware Vrienden ». à Hasselt, pour célébrer par un grand banquet la victoire du 24 mai dernier. Tous ceux qui, dans les dernières- années, ont participé à la lutte dans notre province assisteront à oette réunion, où l'on attend plus de 400 convives. Repérons que l'unanimité prendra la ferme résolution de travailler à la propagande et de marcher contre le cléricalisme, le terrible ennemi commun. » Allons 1 donnez dans_ le panneau l asseyez-vous sur les grands principes! Vous ne ferez que suivre l'exemple des chefs qui vous dupent. A ta Société royale de géographie d'Anvers La Société Royale de Géographie d'Anvers, dans son assemblée général© du 30 juin dernier, a procédé au remplacement de son président regretté, M. Edouard Janssens, l'éminent avocat. MM. le comte E. Le Grelle et Alph. Aerts, vice-présidente, ayant successivement décliné les honneurs de la présidence, à cause de leurs occupations absorbantes, c'est M. Maurice de Oock qui, à l'unanimité, a été appelé à remplir les fonctions de président. D'autre pa: t. M. Ernest Dubois, le distingué directeur de l'Institut supérieur de Commerce, membre du Conseil colonial, a bien voulu accepter la charge du secrétariat général. Cette double élection jettera, nous n'en doutons pas, un nouvel éolat sur notre Société de Géographie et grandira, à l'étranger comme en Belgique, l'excellente réputation dont elle jouit. On sait que M. Maurice de Cock, qui est un des membres les plus distingués du barreau d'Anvers, a rempli pendant de longues années, avec une grande activité, les fonctions délicates de secrétaire-général de la Société de Géographie. Nul doute que sous sa présidence, celle-ci ne marche résolument vers de nouveaux succès.Le nouveau tarif des autotaxis La commission spéciale chargée d'examiner les griefs des chauffeurs de taxis a élaboré un nouveau tarif qui sera soumis au Conseil communal. En voici les grandes lignes : La prise en cliarge, que ce soit le jour, la nuit, en ville ou nors ville, sera toujours 1 franc par 1,000 mètre®. Tarif I, c'est-à-dire le jour, en ville, a l'intérieur du périmètre des fortifications, du pont Mexico et de la gare de Hanvich, 1C centimes par 2-50 mètres au delà des 1,000 premiers mètres. Tarif II. Si le voyageur se fait conduire en dehors du premier périmètre et ne revient pas en ville avec le taxi-auto, il paye le tarif I à l'intérieur du périmètre, mais à partir de cette limite il paye 10 centimes par 12£ mètres. S'il revient en ville avec le taxi-auto, le tarif I reste en vigueur sur tout le parcours.I Tarif III, en deho m du 2e périmètre, c'est-e ii-dire de la ligne des forts 1 à 8 ; 10 centimes par 100 mètres au-delà des 1,000 premiers mètres. ,t Obseryons les règlements Le Belge, qui a beaucoup de. qualités, a Incontestablement le défaut de se soumettre (. difficilement aux règlements. Nous en avons , encore eu une preuve l'autre jour. Dans tous les trams, il y a une petite affi-L che portant: défense de fumer. Or, savez-vous qui allumait cigarette sur cigarette pendant un long trajet? Tout simplement | un capitaine d'artillerie en uniforme- Ce n'était certainement pas très grave, * puisque la fenêtre de la voiture était ouverte, mais encore vaudrait-il mieux s'abstenir de j faire une chose défendue. Que diable! les règlements sont faits pour être observés après tout, et pas pour que ^'on s'en moque... Saint-Saëns et les bêtes Le maître Camille Saint-Saëns est un grand t, ami des animaux. On sait que ce musicien . est aussi un poète et un écrivain, dont le style, du reste, pourrait faire envie à nombre ; de pi-ofessionnels de la plume. Dans un livre . nouveau qu'il vient de publier, « Au Cou-. rant de la Vie », il rappelle son affection i pour sa chienne, Dalila, à propos de laquelle-> il cite_diverses anecdotes justifiant son dire, ■ à savoir que les bêtes ne sont pas dépourvues d'intelligence. A propos d'un autre chien, i voici un "petit récit qui nous montre Saint-. Saëns en très touchante attitude, celle du ^ voyageur qui s'excuse envers un animal du. ohagrin qu'il lui cause: A Orotiava, la perle de l'île de Ténériffe. écrit-il, pendant un de mes hivernages, j'avais pris pour but de mes promenades un admi-1 rable jardiin botanique, riche en curiosités végétales. J e gardien de ce jardin avait un eihien dont j'avais naturellement fait la connaissance. Comment cet animal comprit-il un jour, que j'y venais pour la dernière fois? T1 y a là un mystère impossible à pénétrer. Ce jour-là, le ehîen m'accompagne sur la! route, ce qu'il n'avait jamais fait, et ne-veut olus me quitter. Je le chassais, il revenait toujours. D'aucuns lui auraient jeté des pierres ; mais cette façon de répondre à des \A-îmoignaîres d'affection n'est pas dans mw habitudes'. Je ne savais comment faire. De i guerre lasse, je m'agenouillai près du chien. ;e l'embrassai, je lui expliquai que je ne pouvais pas l'emmener-, et il s'en retourna tristement chez lui. » Si non e vero... Le droit de timbre -sur les actions Nou3-avons reçu la lettre suivante: Monsieur le rédacteur en chef, J'ai lu avec beaucoup d'attention et non moins d'étonnement votre article intitulé a Le droit de timbre sur les actions ». L'auteur de l'article a un talent d'exposition auquel nous nous plaisons à rendre hommage et qui fera admettre par vos lecteui-s non au courant des rouages commerciaux à côté d'appréciations justes des inexactitudes et même des énormités qui le déparent. Et avant tout, après les exposés lumineux ; faits par la Commission de la Bourse et les Chambres de Commerce du pays, qui pourrait soutenir raisonnablement que le taux de 1 % sur le nominal des valeurs étrangères n'a ; pas de oaraotère prohibitif P , L'auteur de l'article cite pour justifier ce ! taux exorbitant des pays comme la France, ' l'Allemagne et l'Angleterre qui ont leur exis- . temoe financière autonome, mais il oublie de oiter ceux comme la Suisse et La Hollande où le droit de timbre est nul ou sensible- " ment inférieur au taux de 1 %. Or ces derniers pays sont nos grands ooti- -currents ; oe sont eux qui ont déjà largement ■ profité de l'exode des capitaux étrangers; ce sont eux qui nous enlèveront bientôt, si nous n'y prenons garde, une série d'opéra- ' tions d'origine commerciale mais accompa- : gnées d'affaires financières : nous avons nom- 1 mé les opérations commerciales avec les Etats : de la Plata. j Si le moindre doute pouvait exister à oe sujet, nous demanderions à l'administration , du _ Timbre le chiffre de recettes perçues de- . puis que le taux de 1 % est entré en vigueur. ( Nous aroyoms ne pas nous aventurer en . soutenant que ce chiffre, au point de vue ' fiscal, doit avoir un caractère sur lequel on ! ne saurait se méprendre. Ajoutons encore que la détention des titres étrangers ne rendant pas passible du timbre, ; les agents de change et banquiers sérieux, -, [touit en restant dans la légalité, trouvent . un moyen facile d'éluder les dispositions ^ outrancières de la loi fiscale en opérant les marchés étrangers pour compte de leurs ■ clients. Ceux-ci (à condition qu'ils soient < grands capitalistes), échappent à la loi, mais < les petits détenteurs, la. bourgeoisie, que nous ; nous faisons honneur et devoir de défendre, à ceux-là, en raison de la modicité de leurs , opérations, la ressource de s'adresser aux . marchés étrangers n'existe pas et il ne leur reste qu'à subir la taxe du timbre' dont l'im- : portance, dans ces cas, peut aller jusque ( 2 et 2 1/2 % de leur valeur. < Nous disions que le droit du timbre pèse i surtout sur les petits détenteurs. La même observation doit être faite au sujet de la , taxe de 4 % perçue sur les coupons^ des so- , ciétés belges. Malgré tous les démentis, cette n taxe se présente aux yeux de nos concitoyens avec un caractère d'iniquité que nous pouvons difficilement lui contester. 1 Combien de fois n'avons-nous pas entendu 1 formuler cette observation: Pourquoi faut-il 1 que moi, modeste particulier? propriétaire de ( quelques obligations_ de sociétés belges alimentant la vie nationale, je supporte une s telle taxe, alors que le propriétaire d'obli- w gâtions étrangères_ et les bénéficiaires de ( créances hypothécaires ne sont pas imposés f du tout? ^ 1 Excusez ma trop longue lettre, M. le rédacteur en chef, mais je tenais à formuler < c ab irato » les griefs tout à fait fondés que 1 faii valoir le monde des affaires. f Comme conclusion, nous _ ne demandons ( qu'une chose: que l'Etat revienne le plus tôt possible au taux de 1 pour mille. Tout monde y trouvera son compte : le fisc aussi ^ bien que les affaires financières, com merci a- ] les et aussi industrielles, oes dernières n'étant i souvent que la résultante des premières, f Veuillez agréer, M. le rédacteur en chef, ( etc. ^ Un agent d» change, i Une victoire pour Anvers . Nous avons loué hier le a Matin » d'avoir, pour une fois, abandonné ses habituels procédés de dénigrement à outrance et d'avoii loyalement reconnu que lia convention intervenue èntre la Ville et l'Etat au sujet de notre extension maritime au Nord ménageait équitablement les intérêts en cause, ceux de l'Etat comme ceux de la Ville, ce qui revient à dire qu'elle est le résultat de concessions réciproques. Le « Matin » persévère aujourd'hui dans cette attitude et nous l'en félicitons à nouveau, car, non seulement elle constitue un désaveu de procédés de polémique peu raisonnables que notre confrère avait adoptés pendant un certain temps, mais encore elle condamne les articles injustes que d'autres feuilles libérales consacrent à la convention. Nous avons déjà réfuté la conclusion inexacte qu'un confrère libéral flamand avait tirée de l'accord qui vient d'intervenir entre la Ville et le Gouvernement. Mais cette conclusion n'est que petite bière auprès de l'accumulation de non-sens et de contre-vérités que la convention arrache au t( Nouveau Précurseur ». Qu'on en ju_e plutôt: Et tout d'abord rendons grâce au collège échevimal d'Anvers et sachons lui gré du résultat auquel il a abouti. C'est grâce à son obstination; c'est par sa paitience, par sa connaissance approfondie des intérêts anversois et par son énergie à les défendre qu'il a su écarter le danger d'un port, dit national, érigé au Nord d'Anvers en concurrence avec notr.e port communal, le seul qui puisse être réellement anversois et réellement pratique. Depuis longtemps les grands chefs de l'administration, surtout les ingénieurs des Ponts et Chaussées caressent l'idée de créer un port national dont ils auraient eux la direction et 1 ' administration. Les uns veulent ce port national seulement sur la rive gauche de l'Escaut; les autres le rêvaient sur les deux rives, reliés par un tunnel. Un moment, M. Helleputte, s'est laissé entraîner par ses chefs de service et a même menacé la ville d'Anvers de réserver à l'Etat l'exécution, l'organisation et l'exploitation de ce double port national dont les premiers bassins devaient être les deux darses actuelle ment construites, mais que le gouvernement ne voulait pas céder à la Ville, malgré l'offre faite par ceKle-câ, de payer comptant les 14 à 15 millions qu'on réclamait pour la cession. Le « Nouveau Précurseur » a jeté alors un cri d'alarme. Ce cri a été entendu. Des démarches pressantes ont été faites et devant l'opposition énergique que M. Helleputte sentait naître, ce ministre a commencé à céder et a renoué les négociations qu'il voulait rompre. Nous sommes heureux et fiers d'avoir rendu à notre ville et à son commerce oe service dont l'avenir dira l'importance. Le Collège échevinal et son énergie ont fait le reste (sac) et ce reste est chose considérable.Ce que nous avons dit hier de la convention suffirait pour faire justice de ce chant de triomphe. Nous avons montré — et pour tous tas homm.3 impartiaux et au. courant de la situation cette conclusion s'impose! — que [''accord intervenu n'est une « victoire » pour personne, qu'elle est née de concessions ré-nproques ; que, comme l'a dit le a Matin » sllle ménage équitablement tous les intérêts ?n cause; qu'elle ne constitue, ni un succès liplomatique pour l'administration comrnu-lale, ni un avantage de négociation pour le 50U/Ve-rnement, mais qu'elle avantage simplement ... le port d'Anvers, ce qui est, véritablement, l'essentiel. Le œ Précurseur », aveuglé par son éter-xeflle politicaillerie, aurait bien fait de s'en , •ouvenir. Cela lui aurait évité un ridicule de Jus. • Ce qui montre bien du reste combien peu e nouvel accord constitue une' victoire de sa /hèse, c'est le fait que l'organe de l'Associa-ion libérale éprouve le besoin, pour en faire te noire à ses lecteurs sur ce point, d'évoquer , me contre-partie de ladite thèse qui n'a ja-nais existé que dans son imagination! A entendre le t Précurseur », l'obstination lu Collège échevinal d'Anvers — appuyé sur ies deux « tuteurs », MM. Royers et Franck, lue notre confrère, par un singulier c oubli », îe cite pas ! — aurait évité à Anvers le « danger » d'un port national ! Mais tout ce qu'il raconte sur ce thème: les îfforts des « grands chefs de l'administra->ion » (sic), et des ingénieurs des Ponts et ^haussées » qui auraient « entraîné » M.Hel-eputte, les « menaces » du ministère, etc., >ont pures fables qui ne peuvent être aip->uyées par aucun fait. Nous le répétons encore pour tous ceux qui 1 iccorderaient le moindre crédit à des bille ( 'osées aussi inconsistantes: l'Etat n'a ja- ] nais défendu, ni officiellement, ni officiellement, le projet d'un port national, et M. Elelleputte n'a pas eu besoin d'être arrêté lans l'exécution de ce projet (!) par le ori 1 l'V.ajme du « Précurseur », puisqu'un tel •ojet n'a jamais existé ! . ? S'il y a eu un cri d'alarme dans toute >ette affaire, c'est celui d'e la population an-'ersoise, qui s'est justement inquiétée de l'in-uotion de nos administrateurs communaux et le leurs discussions byzantines, devant l'arrêt lans l'exécution de nos travaux d'extension naritime. Cette extension devait être réalisée, sui- ' rant un principe constant dont le Gouverne ' nemt ne s'est jamais écarté, par l'Etat et par , a Ville, unis dans le même accord. La Ville, au lieu de s'entendre avec l'Etat, t persisté pendant de longs mois dans une < Politique d'atermoiements et de récrimina^ ] ions qui a justement ému le Gouvernement; t la population anversoise. En outre, la ville prétendait continuer le ] ystème de reprises fragmentaires, sans plan ' l'ensemble, sans vues larges et confiantes ; ur l'avenir, qui a nui si considérablement à Lotre beau port. < Fort heureusement, elle a fini par changer 1 l'avis. Elle a compris que pour aller de ( 'avant, il fallait des négociations oonstantes, ! outerues, un contact intime et permanent ntre les représentants des intérêts en cause. Le gouvernement s'était toujours montré avorable à une telle procédure adoptée de 1 mis longtemps par d'autres administrations. Seule la Ville d'Anvers hantée par nous no avons quelles préventions faisait la sourde treille. Ces temps sont passés. Le contact demandé j >ar tous ceux qui ont à cœur les intérêts su->érieum d'Anv^®* ^otenu et tout aus- - sitôt, ses heureux effets se sont traduits paa des résultats excellents et tangibles. La conclusion est si nette, si immédiate que la sotte fable inventée par le a Précur seur » 11e trompera personne, et que nu" n'aura de peine à distinguer à qui remonte la responsabilité de retards que nous n'avom cessé de déplorer, dans l'inauguration d'une période de NEGOCIATIONS DIRECTES qu vient de donner d'aussi beaux résultats. Aussi ne nous arrêterons pas plus longtemps aux nouvelles récriminations du 0 Précurseur » qui, après n'avoir cessé de prônei la loi sinusoïdale des courbres du fleuve, taxe aujourd'hui de a folie » les projets de reo tification de l'Escaut présentés par les ingénieurs de l'Etat! C'est du pur grotesque! Si l'on veut aboutir à des résultats tangibles, ce n'est pas par d'aussi sottes polémiques qu'on y parviendra. La Vile connaît maintenant le chemin de Bruxelles. Il faut espérer qu'avec ou sans la tutelle de MM. Roy ère et Franck, elle ne l'oubliera plus ! Quercus. Le service postal du dimanche -)o(- Une lettre de la Chambre de Commerce La Chambre de Commerce d'Anvers vient d'adresser au ministre des Chemins de fer, Marine, Postes et Télégraphes, la lettre suivante : Anvers, 1 juillet 1914. A Monsieur Paul Segers, 'ministre des Chemins de fer. de la Marine, des Postes et des Télégraphe®, Bruxelles, Monsieur le Ministre, Nous avons l'honneur d'appeler votre bienveillante attention sur des plaintes nombreuses qui nous sont parvenues au sujet du SERVICE POSTAL LE DIMANCHE. Après enquête approfondie, nous en avons retenu deux, qui nous paraissent spécialement justifiées et que nous nous permettons de vous soumettre. Vu les grands intérêts ! engagés, nous osons espérer que vous vou-jdrez y donner les solutions que nous avons l'honneur de vous proposer. Il s'agit d'abord de la remise à Anvers du courrier anglais, une mesure facile à prendre pourrait obvier pour une grande part aux doléances du commerce : Au lieu de l'acheminer par Bruxelles, l'administration n'aurait qu'à l'expédier d'Os-tende par la malle de Cologne qui brûle la gare de Malines vers 4 heures 50. gi le che min de fer consentait à faire arrêter ce train clans cette dernière gare \e temps de_ décharger le courrier anglais, celui-ci pourrait partir pour Anvers-Sud par le train de 5 heures 5J et arriver ici à 5 heures 43. Oe serait là également une occasion poulies Anversois, revenant de Londres par le bateau de nuit, d'abréger le voyage d'une heure et demie. Il est à remarquer que le courriers anglais partant d'ici à 20 heures 15, emprunte la même voie de Malines-Termonde-Ostende. D'un autre côté, notre attention a été appelée sur certains inconvénients que présentent pour le oommerce de la place, les nouveaux règlements entrés en vigueur, et prescrivant la fermeture des bureaux de poste à 11 heures du matin, le dimanche. Nous nous permettons de vous signaler 0 3ette occasion, que dans les pays voisins, en Allemagne par exemple, existe une réglementation par laquelle le public a accès aux ruichets de d^bit et aux boîtes privée*, le lima.nohe matin pendant une heure avant le vervice divin et, de même, durant une heure, îprès ce service. Dans certaines villes importantes d'Allemagne-, les bureaux de poste sont ouverts cr iour de 8 à 9 heures et de 19 à 13 heures. A notre avis, oe système serait particulièrement utile à Anvers, mais le commerce serait satisfait en apprenant que les bureaux se fer-nant définitivement à 11 heures, le" boîtes xnstales r as teraient cependant accessibles jusqu'à midi. Nous espérons que vous voudrez examiner ivec votre sollicitude habituelle pour les ir 'rets que nous représentons, les drcirlerat" énoncés ci-dessus, et dans la certitude que -ous y réserverez u,n accueil favorable, non~ ''ous prions d'agréer. Monsieur le Ministre ivec nos remercîmeuts anticipés, la_ nouvelle issurane^ rie notre hnute considération. La Chambre die Commerce d'Anvers: 'our le secrétaire ccénéral, absent. Le Trésorier, Le Président, (s.) Georges Block. (s.) Ch. Corty. BRUXELLES —)o(— Le lord-maire à Bruxelles. A l'occasion de la visite à Bruxelles du ord-maire de Londres et de sa suite,la Cham-)re de Commerce britannique en Belgique a lécidé d'offrir_ un déieuner, précédé d^e ré-:eption, le 22 juillet, a 12 h. 30, Taverne de a Monnaie. Plusieurs notabilités belges et anglaises se •ont les invités de la Chambre de Oommerce. La Chambre de Commerce britannique fait m chaleureux appel aux Anglais résidant en Belgique et compte sur de nombreuses adhé-ions.S'adresser au secrétaire, 2, rue de la ' Bourse, Bruxelles. Au Musée de la rue de la Régence. Nous avons annoncé qu'à la suite des oon-rentions conclues entre l'Etat et les_ prin- ■ jesses de Belgique, notre musée de peinture meienne était entré en possession de l'im-xxrtante composition de Rubens: « Les Mi-■aoles de saint Benoit ». Le roi Léopold II 1 >ossédait également l'interprétation que De-acroix a exécutée de cette œuvre admirable. )n sera heureux d'apprendre que l'arrange: 1 nemt avec les princesses permet aujourd'hui 1 i l'Etat de transférer, également au Musée 1 Le la rue de la Régence, la copie du grand 1 •oniantique français. L'œuvre de Delacroix ! t été aussitôt placée sur chevalet à côté de elle de Rubens, dans la salle 3 (galerie du er éîige). _ ' Inutile de dire le précieux enseignement1 lui se dégage de cette composition, notre ! nusée de peinture vient ainsi de s'enrichir >n peu de temps de deux ohefc-d'caTvre iu 1 ippréciables. Train de plaisir pour Paris L'adkn in ist ration des chemins de fer organise, le 11 juillet un train de plaisir de Bruxelles (Midi) à Paris. Il sera délivré des billets au départ d'An-ers (Central), Anvers (Sud), Braine-le-[}omte, Bruxelles (Midi), Gand' (Sud), Mons >t Tournai. La distribution aura lieu les 7, J et 9 juillet, de 8 à 18 heures. Pour plus amples renseignements, consulter les affwlies relatives à cette excursion. Gause^ie Romaine Correspondance particulière de la «Métropole» La fête de St-Pierre. — L'impression produite par la tragédie de Sarajevo. —■ L« « Semaine rouge ». — Les responsaDilité» du gouvernement et de la Cour. — Lt péché originel de l'Italie. — Les élection» communales. — L'attitude des catholiques. — Pauvre Nathan. Rome, 30 juin. C'est entre Rome et Bologne que j'écrii ces lignes, dans un train surchauffé, espèce de serre ou de bain turc. Ma dernière v isite à Rome a été pour St-Pierre. La basilique avait un merveilleux aspect de fête ; la Confession toute parée de lumières et de fleurs était une véritable apothéose. Malheureusement la tragedie de Sarajevo I était un voile lugubre sur ces rayonnements. La nouvelle de l'horrible méfait jetait dan» tous les cœurs honnêtes l'indignation et la douleur. . , . ... Sans doute le prince génial et vaillant qu'un acte sauvage vient d'enlever par haine nationale à l'amour et à l'espoir de ses futurs sujets n'était pas aussi aimé que respecte en Italie. Si irrédentisme avait en lui un adversaire résolu. Mais devant cette double tombe si tragiquement ouvert, tous les partis s'inclinent, sauf celui des assassins. Les derniers événements du Romagnes et de l'Emilie ont montré, hélas! que ce parti s'organise de plus en plus; La a Semaine rouge » a été un coup d'essai; A quand une nouvelle tentative de révolution? Le grand coupable est le gouvernement lui-même. Voilà des années que ces aimables meneurs consolident leurs forces, abusent de la soi-disant «caméra di lavoro» pour en faire un instrument d'anarchie, disposent même dans ce but, comme à Rome sous la régence de Nathan, des deniers publics. Non seulement Giolitti n'a pas_ employé son prestige pour appuyer les partis de l'ordre, mais il a eu pour les subversifs des complaisances et des caresses. En cela, du reste, il n'a fait que refléter la mentalité étrange de la Cour elle-mêimr\ II y a un instant je déjeunais dans le wago restaurant avec un député du parti de l'ordre, comme il s'appelait. Si je devais reproduire textuefllement ce qu'il m'a dit de la politique de son Roi, je risquerais de scandaliser mes lecteurs. Comprendra-t-on enfin qu'il est urgent d'agir? a Du calme, dit-on. Pas trop de zèfleî Surtout pas de martyrs! » D'accord. Mes ces soldats insultés, malmenés, menacés de mort, assassinés par ces énergumène», ne sont-ce pas des martyrs? Ne sont-ils pas des enfants du peuple chargés de la défense de ses intérêts ? _ Les violences _ subversives finissent par avoir sur la mentalité publique une influence si néfaste, qu^m semble à la veille d'une crise du bon sens. Et voilà comme quoi l'anarchiste Malatesta, l'instigateur principal de la « semaine rouge » a eu, grâce à la complaisance du gouvernement, le loisir de s'échapper à son aise. C'est comme si on lui avait dit : « Monsieur l'assassin, faites-nous le plaisir de vous en aller. Nous devrions vous coffrer, et cefla nous gêne ! » Après tout, soyons justes. Il est assez naturel que cela. gêne. Aussi longtemps qu'il s'agissait de déchaîner contre les Bourbons et surtout contre les papes un soulèvement populaire, les hommes d'Etat de la Maison de Savoie n'ont refusé le concours d'aucun moyen : calomnies, trahisons, émeutes, assassinats, régicides .tout était permis, tout était exalté .Et maintenant que les mêmes instincts recourent aux mêmes moyens, devoir s'y opposer on comprend que cela gêne. L'Italie expie les suites de son péché originel. L\w n'a de salut que dans une réconciliation sincère avec le Pape. « * # En attendant, la « Semaine rouge » a ouvert les yeux à bon nombre de citoyens. Le» élections communales ont été favorables au bloc constitutionnel dans plusieurs grande» Villes. L'exemple de Rome ne sera pas perdu. Le triomphe des oandidats catholiques aurait été plus brillant enoore si la participation aux urnes, avait été plus nombreuse, et si les libéraux modérés n'avaient pas triché au jeu. Une question divise en ce moment les catholiques élus._ Est-il préférable qu'ils entrent dans le conseil échevinal, ou vaut-il mieux s'abstenir? La solution probable sera en faveur d'une participation limitée. L'homme piteux du moment c'est M. Nathan. Boycotté par les catholiques des Etats-Unis, il l'a été ésalement par les élections de Rome. Pauvre homme, mérite-t-il vraiment qu'on le plaigne? Lui peut-être moins, m air l'énergie qu'il dépense et le talent qu'il gaspille. Pour impie qu'il soit, il est juste de lui reconnaître les qualités de sa race. C'est un juif authentique. Lorenzo. INTÉRIEUR -)o(- M. Woeste et Mgr Mercier. Dans un article que publie la c Revue gé-lérale », M. Woeste expose que ce fut lui lui, avec Léopold II, amena la nomination lu prélat éanment qui dirige les destinée» le 1 Eglise catholique en Belgique. M. Woeste écrit: « A peine le cardinal Goossens eût-fil rendu e dernier soupir, que je reçus la visite d'un >rélat distingué du diocèse de Malines. H menait me prier de ne négliger aucune démarche pour obtenir la nomination de Mgr VIercier au siège archiépiscopal ; il envisageait l'avenir du clergé comme lié à oette îominatiom ; Mgr Mercier, disait-il, est incomparable dans la formation des prêtre», [yes efforte furent faits. Lee vica.ires-géné-*aux de Malines avaient immédiatement mariné leur préférence en désignant Mgr Mer^ ;ier pour prononcer l'oraison funèbre du car-linal Goossens. Le nonce était Mgr Vico. Duvert à toutes les suggestions heureuse», yrom.pt à les écouter, il ne dissimula pas soO. >on vouloir. Le roi Léopold II, de son côté, >rès désireux _ d'être agréable aux catholi-jues, fut rapidement conquis, et c'est ainsi lue Mgr Mercier, escorté des sympathies d» eus, fut investi de .la plus haute dignité d# ' lÇglise belge ! il ne tarda pas à être revêtu le la pourpre romaine. » La mort du lieutenant Liedel. — Le Roi vient d'envoyer de Terridet, où le souveraim villégiature en 00 moment, le télégramme suivant à M. Liedel, le père de l'infortuné >fficier aviateur qui s'est tué à Martelangei « Je vous exprime la part bien sincère que je prends à votre douleur et les profond» regrets que j'éprouve de la perte de ce brillant et courageux officier, moït au servie# lu pays, » (».} ALBERT. »

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Dit item is een uitgave in de reeks La Métropole behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1914 tot 1918.

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