La Métropole

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09 februari 1914
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s.n. 1914, 09 Februari. La Métropole. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/qb9v11wk9x/
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LA MÉTROPOLE 21 e Année No 40 jfiCdLition. 13 ABONNSMBNTS Ut • i t i • • 4- Six moif »»*•••••••••• Trois mois* »#•••••••••♦&. *w) On t'abonne & tau tes bureaux de poste et aux facteurs* ETRANGER, le port en eus: Pour la HOLLANDE, s'abonner de préférence aux bureaux de poste, plutôt qu'au journal même. le nuiero Journal quotidien du matin le numéro ^ Tous les jours 59.ruedes Peignes, Anvers Le dimanche ^ de 4 à 10 Administration: » 3519 de 10 à 16 mmn centimes la petite Chronique sportive la ligne ligne • ♦ . . fr. 0 30 fr. 3 OO Annonces financ.id. *> I 00 Faits divers fin id. » 2 GO Réclames la ligne, *> 1 50 La Ville id. » 5 00 Faits divers corps id. » 3 00 Emissions Prix à convenir Pour toute la publicité, sauf celle de la province d'An* vers, s'adresser à T'AGENCE HAVAS : à BRUXELLES : 8, place de3 Martyrs, à PARIS : 8, place de la Bourse. « r /-\\TT\nr'P - -> Pu .7~ 17 P Lundi 9 Février 1914 L'étude de l'Océan côtes belges, son premier laboratoire d< «oologio marine, et nous montrait, pai «,5 immortels travaux, le ebamp immense de recherches que nous possédons n durant nos yeux, 'a- part qui revieni »ux Belges, dans la connaissance de le faune et de la flore océanique, est hier "kTÙwïIi ue se sont guère ocçupéi fte systématique et leur principal efiort dans les sciences biologiques, s est port, surtout vers la connaissance des phéno mènes do biologie générale, en néghge&nl los recherches de morphologie pure, e-l l'exploration méthodique de 1 océan. C'est aux Anglais et aux Norvégiens quo nous devons surtout l'accroissemem de nos connaissances dans ce domaine de5 sciences. Il s'est formé en Norvège ui groupe do naturalistes de première force dès la création d'une station de biologit marine à Bergen. Sous l'impulsion d'ur grand zoologiste, Micaël Sars, les recher ehee océanographiques ont pris, dans c< petit pays de deux millions d'habitants une extension et une importance toûjouri froissante. L'étude de l'océan et de ses habitant est liée au développement intime de la vi de ces pêcheurs hardis, et les premier ils sont compris quels avantages pratiques, pour leur industrie nationale, i y aurait da posséder, sur le régime de eaux, des poissons et autres habitant marins, des notions précises, et des ren seignements nombreux sur leurs mœurs e manière de vivre Aujourd'hui, la réputation des coun d'océanographie professée «\ Bergen es telle que quiconque aborde des études e' des recherches de cette nature, doit ai préalable y faire un stage pour y ap prendre, en compagnie d'hommes rom pus à la vie marine, les méthodes de travail, et s'y familiariser avec les appareils spéciaux nécessaires à cette science nouvelle.lies résultats de ces nombreux t.ra-va.ix sont tous consignés dans une série de monographies admirables, qui se trouvent aujourd'hui dans les mains de tous les zoologistes. Le professeur Sars est mort, et pour perpétuer sa mémoire, ses successeurs ont donné son nom au petit bateau qui lui servit pour faire la plupart de ses croisières," dans la mer du Nord, dans la Baltique, et très fréquemment aussi au-delà du cercle polaire, depuis s» mort, ce7>ctrt navire, de tonnes seulement, a été commandé pendant deux ans par un Belge, le professeur Damas de l'Université de Liège, qui ^St rentre en Belgique depuis quatre ans. "Le gouvernement norvégien entretient l'équipage- de ce petit steamer, parce qu'il rend au pêcheurs deo services immenses. Il 'eur signale, d'une immigre. sfite» la présence de bancs de poissons à des endroits, h des profondeurs déterminées e1 aussitôt les flotilles se mettent en voyag* aur la foi des indications reçues. La dernière croisière scientifique do Micaël Sars fut particulièrement longue, et exécutée sous la direction de Sir .Tohn Murray et du directeur général des pêcheries norvégiennes, le professeur Johan Iijort. Les mémoires où les résultat". de l'exposition sont consignés, sont en voie de publication, a,vec la collabora' tion d'une vingtaine de savants, tous no-wégiens ou suédois, sauf deux Allemands, un Anglais et un Hollandais. Voici quel fut son itinéraire: Parti de eBrgeu eri mai 1910, le petit steamer lon-j,,a les côtes d'Irlande, piqua droit sur ïes côtes d'Espagno et de Portugal jus-; qu'à Gibraltar, où les explorateurs étu-' «lièrent particulièrement les courants il' Ventrée du uctroit. On investigua d'une manière tout# spéciale la baie de Cadix, dont les eaux sont très intéressantes au point do vue spécial de ces courants. On y fit des dragages à diverses profondeurs.De là, on partit en suivant la côte d'Afrique jusqu'aux Canaries puis jusqu'aux Açores. La oroisière se continua en traversant l'Atlantique après une vi-j site à cette partie de l'Océan, encore quasi I inconnue au point de vue scientifique qu'on appelle la mer des Sorgasses, pour aboutir à Terre-Neuve. lie retour en Europe s'effectua en ligne presque directe, par le 50me degré de latitude, pendant le mois de juillet, jus-f-l1* en IÂjnde. On passa de à jusqu'aux iler. Féroé ^ ^ux Shetlands pour y étudier les zones «1* transition entre les mers norvégiennes efc Yocéan Atlantique. Pendant l'aller, on t* » 40 stations, et au retour 22 stations, po«*r se livrer à des observations scientifiques dont voici en 1 gros la nature. Les observateurs se sont maintenus presque constamment en contact ?vec le 1 Gulfstream, et l'objet même de leurb re- ' cherches était l'étude de ce grand courais j o eau tiède qui nous maintient ainsi que tou* 1 ouest de l'Europe à une tempéra-i.ire moyenne, constituant en quelque ïorte toute notre zone tempérée. Au point de vue hjrdrographique, on arit 2,400 échantillons d'eau dont 000 de -Hirtace. On fit 937 observations de tem- [ )eraturo dans des couches profondes de ] océan, et 1625^ à la surface. On procéda ' ' -58 mensurations de courant, et 7 men-urations du pouvoir de pénétration de ( a lumière dans les profondeurs. ,! °!lr ,dtl plankton végétal, on ' iflectua 140 sondages, on prit 3S échantil- ; ors (1 pau pour filtration, et 08 pour cen- ! rifuger les végétaux microscopiques s u ils contenaient. Pour l'étude du plankton do taille plus '■ levée, 95 prises furent faites avec des 1 ilets de grandeur et de mailles variées ' dragages horizontaux avec filets de ?>?>„** dragages horizontaux avec filets 1 !° itche, et 18 avec filets do très grande i "'"fiions, 24 dragag.s sur fond, k des 1 ïroiondpiurs variées s ollJ w gravai! fut exécuté dans l'es- r >aCf*/ 1Tl0's' efc Ie? résultats ont été f ontics,a J'analyse de vingt-deux savants peci^lises dans les études de biologie ma- i ine. Les résultats scientifiques de cette <-cîs 1ère ont occupé ces vingt-deux sa- J vants pendant quatre ans, et les mémoires où les études seront publiées commencent à voir le jour ! Plus d'un lecteur se demandera sans doute: qu'est-ce que cela peut nous faire à nous autres Belges, que les Norvégiens s'amusent à courir l'océan Atlantique pour mesurer la salure de l'océan; nous avons d'autre occupations, d'autres soucis! Les produits que les cinq parties du inonde déversent quotidiennement sur nos quais, sont bien plus dignes d'attirer notre attention, et les efforts de nos fa- ■ bricants et de nos trafiquants! Nous leur répondrons que l'océan, qui ' est à #os portes, et que noua traversons sans le regarder, si ce n'est à sa surface — et encore ! — renferme des richesses > inouïes qui donnent à vivre aux peuples , scandinaves, parce qu'ils ont appris à y : puiser la science et la vie. Cette connaissance de l'océan et des choses de la mer, j ils la doivent aux savants qui, dans la • station biologique de Bergen, ont vraiment créé de toute* pièces la science de i l'océanographie, et ont formé une pha-; lange nombreuse de naturalistes de pre-; mière force. La Belgique, plus de trois fois plus peuplée que la Norvège, avec ses quatre uni-1 versités et son muséum, ne serait pas en ^ situation d'entreprendre l'étude des rnaté- ■ riaux 'récoltés pendant une croisière ana-i logue. Elle est pourtant beaucoup plus , riche, elle est en rapports journaliers et î continus avec les industries de la pêche! Pourquoi pareille infériorité, et sem-3 blable aversion, dirait-on, pour les choses e maritimes? Le roi Albert ne cesse pour-3 tant d'attirer notre attention vers l'océan. Ne le connaîtrions-nous que pour 1 nous y baigner? La réponse à ces ques-3 tions est simple, et la raison aussi: nous s n'avons pas encore en Belgique de station - de biologie marine, alors que tous les t peuples civilisés en ont au moins une! James. 5 -- — : : — ■ W S *9 - L\fi dualité Choses de Russie "a ss^ ^ informations vernies de St-Pé-Jhfï tersbourg nous montrent de nouveau 4&WJL la situation intérieure de la Russie sous un joui- assez peu favorable. La Douma a recommencé ses attaques contra le gouvernement et déjà on parle d'une prochain© retraite du président du CanseJl des minisrtjres, : Kokovtzoff. Les bruits de la prochaine dé-missKxn du chef du gouveimement, il est virai, ne sont pas très récen/ts. XIs reviennent périodiquement au bout de quelque temps efc à l'co-oasion' des affaiiree les plits diverses; cepe<n- 1 d;uut cette fois ils -semblent devoir se canfir-niei' dajis nn iwanir assez pou éloigné. M. Kokovtzoff paraît avoia* d|éplu depuis ilcng-beittps -en harut lieu el. a'efitouj'ago du T^,nr ne selnabile plus disposé à le ménager plus longtemps. On le oompai'e trop souvent et trop os-tcuâLblemeavt aveo eooi prédéeessour, M. Sto-lypine, dont iil pai'ta-go peut-être les idées liosiiLes à Ja Dcuma mais dont il n'a certaine- ! rasât pas hérité le omuvage ni l'énergie pour ; remesir line politique dont 3e but serait le re- ' tour a 1 absolutisme. Il est vrai, M. StnLv-rnaion» -trai*. iioomexe nomme et s îi a laissé ea vie dans 1'aooam.plisscmemt de * . ses devoirs, il faut reconnaître que le point : de savoir s'il a été victime des révedutiommai- 1 r€s ou de la police politique .la fameuse «Och-rana» n'est pas eaieorc décidé. L'attitude de la police de Kieff dans cette affaire do l'assassinat do M. Stolypine a été tout au moims suspecte et i'i est prauvé que l'assassin du premier ministre a eu des relations très étroites avec la pciice. M. .Kokovbzof a d'ail]eurs à ses côtés un homme qui paraît plus décidé que le j>ceinier ministre^ à tawe de Jia politique aaso-iiitiste. Cet Jiomme, c'est le ministre de l'intérieur, M. MakUakoff cont-re qui les aoouKa-t-ions des pai*tis d'opposition de la Douma se dressent tout particulièrement. Les illégalitéi. ' I commises aux dernières éjections poui- Ja Dou- | nia font le principal sujet do ce.s «ecusations. ' lïependant M. Stalypiuo en faisant le coup 1 d'Mat que l'on sait et en révisant d'une façon 1 un peu surprenante ila légisiiation éloctoi^aile c dont le manifeste d'octobre avait doté la lins- (c sio avait pris des précautions assez ^sérieuses pour empocher Jia J)ouma de comprendre des éléments mécontents ou révolutionnaires. Ma Ls ' iia situation on Kussie est telle, comme ifta affirmé le a Rjetch », l'organe des cadets, il y a e peu de jours, que non seulement les hommes mais les pierres doivent se mettre à orier. Dans un article sensationnel qui a amené la saisie du journal un membre de La Douma dé- f roulait un tableau vraiment atroce de la situa- t tien dru pays. « Les classes supérieures de la q société en province, dit-il, sont au désespoir, s Toute manifestation de la vie publique ou de La pensée politique est interdite et persécutée, p A la tête des administrations liooailes se trou- t: vent des hommes qui attendent de Ja toute c puissance de la police exclusivement le main- p tien de l'ordre public. Une série de procès scandaleux a révélé une telAe décadence imo- d raie parmi des fonctionnaires des provinces ri lue les protestations doivent s'élever de toutes v parts. L'autorité moraie de oes fonctionnaires & 9st natureûllement ruinée. Le citoyen russe les considère commo des gens dont la seule mission oansiste à répandre la terreur dans la population au lieu de protéger le droit et la r riLstice. Les excitations nationalistes ont pro- j> iuit dans le sud du pays une irritation vraiment maladive. La persécution des organisa- u •ions ouvrières ne fait qu'exciter la rage des ravatileurs. Et au milieu de tout cela ces ^ nêmes autorités provinciales empêchent les „ léputés de parler à leurs électeurs et de leur endre compte de leurs travaux à la Dou- ,.j '«V B. suffi que îe jomnal cadet ait attiré l'at->ention 4U public sur càtfce situation pour pro- ie roquei- les mesuras les plus sévères des autari- n j ies a oS*Mv II est olâir cependant que les u nemw'es de ia ûoumia né peuvent pas laisser e gouvernement a-v coinT)le il ie fait au ris- r, lue de provofjuer de «ouveUes explosions de a coLere de la population. La leçon de 1905 ne A: omble pas avoir profité bbj,Uooup. , . On s'évertue sans doute dans ^ but de pa-lification de oombattre la consommation de 'aîooofl et le Conseil d'Empire vieiiJ> de dé-réter certaines mesures a&^ez radicales danr-Ç sens. Natui«eQement lo télégraphe affi- Ja ieux n'a pas donné les chiffres effrayants sur né i consommation de l'alcool en Russie. Il faut de e reporter au mois de septembre do l'aimée m; ernière efc au rapport officiel publié alors sa-- laj pia.'.e de l'alcoolisme par le gouvernomeTiv ii-même. On adonné à cette occasion les cliif- si? res des recettew faites par 1«* Trésor pn.r puîte ne 0 ;a vente de l'alcool dont l'Etat russe détient té : monopole dans presque tout l'Empire. Pon- co tant une année les recebtes provenant du mo-■opnl^ de l'aloool se'sont élrivées en Russie » ni 1 somme fantastique de 1.786.500.000 francs du oit près de deux maUliards de francs. La re-ette par tête d'habitant est d'environ 10 7-e rano3 { fj( On avouera que ces Indioations ne sont pa? no e nature h donner une idée très favorable de et i situation intérieure de la Russie nî de l'ac- à ion moralisatrice do son gouvernement. — eh . Josra» mf Échos LA VILLE Programme de la journée : FETES ET CONFERENCES Sooiétô Royale d'Harmonie. - A 8 heures trois quarts, en la salle rougo, récital de violon, par A Die ïliorùse Laurent, de Paris. Pour l'Ecole de3 Batelier#. — A S heures, au Collège Notre-Damo, concert religieux par la maîtrise de la Cathédrale, sous la direction de il. Lod. de Vocht. Ligue du Personnel chrétien de l'Etat. — A 8 heures, au u KalKoensolien llaan <>, conférence par M. N&Yeau : « Les situations sociales de notre époque ». Anciens Elèves de l'Ecole Allemande. — A 8 heures et demie, deuxième conférence, par M. L. P. de Brirai : « TiU Eulen?plegel et Thyl Ulen-ipiegeu.Cercle Sportif de l'Athénie. — A 8 heures et demie, à l'Athénée Royaa, conférence par M. Laadrain ; « La déchéance physique contemporaine. » Cercle d'Etudoa pour Ciomètres. — Kring voor Bouwkunde. — A 8 heures, au Café Suisse, conférence par M. 0. Lherxnitte ; <■ De d'épuration dcM eaux », avec démonstration. COURS Polyglot-Olub. — A 8 heims fo. au Syndicat du commerce et de l'industrie, courte rue Neuve, réunion de La section d'allemand. Club Africain-Cercle d'Etude» coloniales. — A 8 heures et demie, a l'Institut supérieur de commerce, cours d'hygiène coloniale, par le Dr BertrandBerlitz School, 8, Medï. — Langues vivantes. EXPOSITIONS Salle des fêtes de la viîlo. — De 10 à 4 heures exposition du cercle d'Art « Aze lck kan », (ouverte jusqu'au 23 février). Salle wynen. —■ De 10 à 4 heures, exposition Alphonse De Clercq. (ouverte Jusqu'au 9 février). Cercle Artistique. — De 10 <> 4 heures, exposition Richard Baseleer : «Venise • (ouverte Jusqu'au 12 février). Notre emprunt Paris confirme l'impression que nous donna Londres. C'est en effet de Paris que vinrent les principaux ordres d'achat. _ Le « Matin » noii3 accuse de vouloir faire retomber uniquement ce succès sur le gouvernement,. C'est bien la dernière idée qui nous serait pa.ssée par la tête. Nous ne voulons coi.'si';éivr dans tout cela que le crédit de not iys qui serait rudement disca-édité si les .lêcr'unnations de MjVI. Franck et Buyl avaient eu le moindre fondement. Et si lo « Matin » préfère enregistrer commo un désaveu des critiques antinationales do l'opposition libérale le succès de l'emprunt belge nous sommes tout prêts à lui donner raison.... Une comparaison Nos bons du Trésor sont à 93.25. La ville de Cologne va émettre un emprunt à 4 p. c. Trois groupes de banquiers sollicitent cet emprunt : le premier (Deutsche Bank et ( consorts) offre à la ville 95,275 p. c. ; le se- ( ?ond (Schaaffhausen'et consorts) offre 95.01 ( :>oui" cent ; le troisième (Oppenheim et con-•ôrts) offre p. c. ] ( Chez tes antiquaires anversois L' « Antwerpen' s Oudhoidkundige Kring » j i tenu hier midi son assemblée générale à la >ittoresque maison « De Gulden Spoor », nie j ■it-Vinoent, 12. I^a séance fut nlaî»^ a*intérêt-. m. r. Uiaes. lo président, rappela tout v l'abord que le but du Cercle n'est pas seaile-nent de collectionner les objets d'art, mais 1 ancoro de provoquer des réunions où chacun ' ipporte le résultat de ses études et de ses s rechterches. 1 M. A. Neetesonne, secrétaire, adresse un { souvenir ému à doux protecteurs décédés ' dans le courant de l'année: MM. Paul Van J ien Bosschç et Lommaert. Il remercie MM. De Vos, bourgmestre ^ d'Anvers, et Van Kuyclc, échevin des beaux- 1 arts, 'pour îe précieux concours qu'ils ne ces- ' îent d'apporter au Cercle des antiquaires. ' M. Maurice Sabbe fait ensuite une confé- 1 'ence sur l'histoire de la musique en Flan- ' Ire. Très documentée, elle a obtenu un vif 1 ;uccès auprès du nombreux auditoire. Plu- 1 ieurs chansons furent interprétées au cours 1 le ja conférence par M. Taeymans, accompa- ( ;né au piano par M. Jos. Watolet. Cotte excursion à tra vers le passé au milieu ( iu décor pittoresque du « De Gulden Spoor » égageaifc ùii charme parti ciller. Beauté moderne J ' Le tatouage est une opération désagiéable f n ello-même, mais elle a cet inconvénient la r lupart du temps d'être absolument indélé- q ile. Il est donc assez difficile de comprendre q > mobile qui a pu pousser certaines jeunes mimes de la société anglaise à se faire ta- s mer des oiseaux sur les joues. Passe encore a u'on se fasse peindre des motifs ingénieux 1; ur la joue, mais du tatouage I Pouah ! d Et si oette mode qui commence ne dure p as, vous voyez la honte de ces malheureuses s. itouées condamnées à perpétuité à porter \ ss tatouages, à moins de se faire enlever la g eaul s, Quelle singulière idée on se fait aujourd'hui e la beaut^l Laissons donc ces moeurs bizar- d tz aux tribus sauvages et que le monde ci- n tlisé ne donne pas ces exemples de pires d «lies. d " ,f îr Le pourquoi v Sait-on pourquoi février ne compte que 'e ngt-huit jours ? Une jolie légende anglaise J"' apprend aux enfants. Au commencement du monde, Février était a joueur peu chanceux. v* Un jour qu'il s'était ruiné, il voulut, j imme on dit au cercde, courir après son ar- \f mt. ' Mais coinme il n'en avait plus, il ne trouva [J1 en de mieux à proposer à ses partenaires ^ îe de leur céder un de ses jours. Janvier et Mars, qui en qualité-de voisins |M ï plus proches étaient (es partenaii-es en lestion, acceptèrent l'enjeu. Février perdit ^ partie, comme toujours... et paya. Et voiîà pourquoi janviea* et mars ont clia- ?'c n trente et un jours, tandis que le malheu-ux février n'en a que vingt-huit années or- S]1 n aires et vingt-neuf aux années bissex- 0 es. qi i ^ La conférence de Mire Jacquier ^ La conférence sur Louis Veuillot que Mtre pa cquier, du barreau de Lyon, viendra dou- so r le vendredi 13 février à huit heures et pe mie, dans la salle du Collège St-Joan Bercb- iu wr:, s'annonce comme devant être très bril- et lté. so Nombre de notabilités anversoises y as- de tei'ont; les membres du barreau d'Anvers, él< tamrncnt, ont promis de venir donner un' î>o moign«.ge do sympathie à leur éloquent pe Uègue de Lyon. fie: Il sera prudent de se réserver des places vo imérotéos; inscription chez lie coneuerge vo Collège, place de Meir, 36. cartes au prix de tTois francs sont en da nte chez Mmes Bauchau, longue rue d'Ar- rk > 244, et Volbout, rue de la Petite-Ourse, ne 37 ; aux librairies o Veritas ». Kipdorp, 26, et De Waohtelaere, rempart Ste-Catberine : juf i maison St-Joseph, rue Houblonnière, et rie îz le concierge du Collège St-Jean Berch- qu LES ETUDIANTS CATHOLIQUES _w_ EN FETE ENCÛRC LE FLAMAND La messe. — La réunion générale au Cercle catholique. — Discours de Pflffl. Verriest, J. De Vriendf ei Van Cauwe3aart. _— Un lunch. Les étudiants catholiques arrivés à Anvers, samedi, venant de tous les* côtés de la Belgique se sont rendus h_Sr matin, musique en tête et (.Irapeaux claquant au vent, à la cathédrale où ils assistèrent à une messe solennelle.A midi, l'on se roi; ou va dans la grande safte du Cercle catholique qui fut bientôt bondé d'u public turbulent., aux casquettes bleues, rouges et blanches, et où un enthousiasme des plus frénétiques ne se fit guère attendre. C'est aux accents du « \ iaamsche Leeuw » et sous les acclamations enthousiastes que ies autorités font leur entrée et prennent place au bureau. On y reconnaît MM.Van Cauwelaert et Van Jeu Perre, députés, G. Verricst, professeur à ['Université de Louvain, Dr Laporta, R. De-jongh. président du Comité d'organisation, Juliaan De Vriehdt, ancien député, directeur de l'Académie des bcaux-ai'ts à iVnvei-s, Dr Coen, am ich bourgmestre d'Hoboken, etc. MM. Poullet, ministre des sciences et des arts, Segers, ministre d© la marine, postes &t télégraphes, ainsi que MM. Koch, sénateur, Henderickx et Eam. D'uysters, députés, s'étaient fait excusoi'. M. R. Dejongh ouvre la séance et souhaite la bienvenue à tous; il rogrette l'absence de Mgr Cleynliens, prélat domestique de Sa Sainteté et fait acclamer son nom. Il fait également applaudir lo nom do MM. le professeur Verriest, Juliaan Do Vriendt, Van Cauwe-laort. (Ix>nguo ovation.) Il assure les députés du soutien des étudiantes surtout dans la circonstance présente, en laquelle ils peuvent compter sur eux. (Acclamations.) M. Verriest prend la parole. Il fait allusion au rejet récent des amendements flamands, et rappelle a ce sujet le discours qu'il a pro-uoncé au 3e Congrès des étudiants, à Lou-i'ain, dans lequel il insistait sur la nécessité :le la flamanxlLsation de^ i'Univea-sité de Gand. La nouvelle loi scolaire était destinée à satisfaire toute la Belgique catholique, mais le peuple flamand semblait ne pas compter. Et pourtant M. lo ministre Poullet et les députés jont tous de braves gens. (Rires). Et cepcn-iant en n'accordant na^.gar une loi, les droits vu Flamands, et particulièrement aux olas-les inférieures, on leur vole leur salaii-e, et m fait leur éducation où leur instruction cornue s'ils n'étaient que dfs étrangers. Il a*appel!o sa jeunesse: toute son éduca-ion dans les établissement d'enseignement >tait française. Il rend hommage à ceux grâ-e h qui cette situation a changé. _ Il espère en i'avenir^si les députés catho-iques ne changent pas d'avis la Flandre Uivra employer d'autres moyens. (Ovation.) iil le ne se reposera jamais avant que justice îe lui soit faite. Il souhaite aux étudiants 'uniou et la frateniité dans la lutte et il ex->l'ime lo Vœu q"o.X>ieu pui^co 3-^» aider puls-^iw.m«rit dans j'obtention de tous leurs droits. De longues acclamations saluent ce dis- OUJS. M. J. De Vriendt prend alors la parole. : Quoique je sois artiste, dit-il, je ne vous parlerai pas d'art mais de ce qui intéresse i profondément lo peuple flamand dont j'es- i tèro voir bientôt le relèvement complet ». Applaudissements). L'orateur fait l'iiisio-iquo du mouvement de renaissauco flamande, ^e petit groupe do lutteurs du début s'est i .grandi on uno puissante armée qui livre le •on combat en faveur des droits des Fia- i nantis. (Bravos). Le- moment est arrivé do o plus se oontenter de* ces mesures qui : ont du Flamand un paria dans son propre ] ►ays. Cette période toucho à sa fin, nous < '.utrons dans la période dos réalités. (Accla nations). L'enseignement doit être entière- < uont national. Ce que nous voulons c'est vi- < rre comme un peuple libre! Ayez donc foi lans votre droit et aimez profondément votre 1 >ays. De longs applaudissements saluent h; : [isoours de M. J. Do Vriendt. M. Van Oauu eiaert a entendu que des ora- < cura précédents ont dit que des nuages som- i ires couvraient ce jour de fête. Lui ne par- j ago pas cette tristesse, mais no so sent pas e joie en pensant au passé; quand on veut artioiper au ti iompho on doit supporter le ( egrot de la défaite. C'est seulement alors I uo l'on peut épro or le courage de ceux i ui luttent. < L'orateur .rappelle les récents incidents que i 3 sont produits à l'occasion du rejet des mendemonts flamands, il expose le but de ] k nouvelle loi scolaire. Seul l'enseignement < oniié à l'enfant dans sa langue maternelle eut lui apporter le pain de l'instruction et j irvir ainsi le but de la loi. « Moedortaal- i oertaal », voilà 1^ principe qui doit nous \ uider. II nous faut les garanties néces- ? tires de l'avenir. s Noua demandons trois choses: la clarté, ( as moyens efficfmes eb des garanties que ces toyens seront mis en usage. Nous sortons 1 une lutte de 80 ans et depuis 30 ans les 1 roits des flamands, bien que déjà légale-ent reconnus, sont foulés aux pieds. Nous ne c niions pas le roproche d'avoir agité devant v peuple dos hochets trompeurs, qui condui- ii tient fatalement à la désillusion et à l'arner-ime. (Ovation) _ q Nous voulons ces trois choses et nous les I niions avec décision. La lutte n'est pas wndonnée. Nous aurons le flamand dans 1 3 écoles primaires, les écoles moyennes et à miversité, parce quo l'une est le complé-ent de l'autre et que l'autre ne va pas sans ine. (Ovation). Cela no nous empêchera tS,- au contraire, de lutter en même temps »ur notre , idéal catholique. Ici l'orateur so r ve du reproche de vouloir semer la discorde C ins la cause catholique, qui est une cause d ligieuse, politique. La cause catholique ne d pose pas seulement sur le gouvernement, et k parti, qui n'en sont qu'une fraction, mais rtont sur le peuple, sur qui tout s'appuie,et îst de ce cîfcé que nous devons nous ran- ç< r; nous ne devons pas accepter de ceux cl ii « assis dans leurs fauteuils moelleux et 1' coupe »i la main » discutent nos des- u îées tandis que nous allons porter la bonne g rôle aux masses dans les carrefours. Nous lî inmes complètement désintéressés et jamais v< rsonne n'a fait vainement appel îi notre b! bervention. Si l'on compare notre crédit notre débit auprès c'u parti catholique le de ne sera, pas on défaveur des défenseurs "a Flandre. Nous tenons à rester les bons iments du parti catholique eb nous ferons ur lui co que nous devons et ce que nous m uvons. Le peuple catholique constitue l'es- (j1 i?.g du parti catholique. Vous, étudiants, crus êtes notre avenir, nous comptons sur 0c us, vous êios avec nous. m L'orateur tormine, après avoir compan^é, ns une figure pittoresque, les casquettes ba-lées des étudiants à un nrc-en-ciel lumi-ns qui se lèvera après 'ia tempête et la pluie qui s'étendra des confins du Limbourg ►qu'aux bords de la mer, en assurant que ce n ne peut se faire sans le peuple, mais re B tout fait avec lui. Une ovation, qui a le délire accueillie le discours de M. Van pi Cauwelaert à qui M. Verriest donne 1 ao-eollade.M. R. Dejongh, donne lecture d'un ordre du jom- adressé aux membres de la droite, à la Chambre et demandant un examen approfondi des revendications flamandes. Cet ordre du jour est voté au sein des acclamations et la séance est levée au milieu d'un enthousiasme indescriptible. Un superbe lunch a été servi l'après-midi en la salle rouge do la Société royale d'Harmonie ; do nombreux discours ont été prononcés et T'enthousiasme, entretenu paa* les chants estudiantins, n'y fit pas défaut, comme en jp l'imagine. EXTERIEUR France Arrestation d'un espion? Paris, 8 février. — On a arrêté hier, piès du fort de Luoey, non loin die Nancy, un individu suspect que l'on croit êtro un espion. Cet individu était porteur d'un appareil photographique et d'une longue vie. Il a déclaré se nommer Burgard, trtre cultivateur, habitant les environs de Nancy et être venu en simple touriste au fort de Lucey.Selon le < Journal » ['autorité militaire déclare qu'on doit attacher à cette capture le pi us liant intérêt. L'examen des notes chiffrées et des caŒculs annotés par Burgard auraient en effet révélé qu'on se trouve en. présence d'un espion extrême/nient dangereux. On dit même que les officiers chargés d'examiner les documente saisis verraient dans le personnage mystérieux un spécialiste d'une compétence très étendue, ted par ex empile un officier aBHomand d'artillerie de forteresse. Allemagne L'EMPLOI DES ARMES Les prescriptions de 1820 Berlin, 7 février. — Selon le « Courrier de la Bourse », des conseillers juristes chargés d'examiner si les prescriptions de 1820 sur l'usage des animes étaient légalement vailtables sont arrivés à une conclusion négative. Les efforts des divers ressorts continuent pout arriver h préciser nettement Tes limites de la compétence des autorités civiles eit uii'iibaires. Turquie Comment on traite les journalistes Constantinqplie, 7 février. — Dans les milieux officiels on déclare que M. Kienast, correspondant de la « Nouvelle Presse Libre » avait été expulsé pait-e qu'il expédiait des informations tendancieuses et défavorables à la Turquie. Cette décision a été rapportée, on le sait, à la suite d'une démarche _de l'ambassade^ d'Autriche-Hongrie. On exprime l'espoir de n'avoir pas à sévir de nouveau, car dit-on, si nous reconnaissons la liberté do la presse nons ne pouvons admettre l'envoi sans vérdfi-biôn pruaûablo de nouvelles 'dont la fausseté ;-st facile à vérifier et qui peuvent nuire au gouverne Iraient ottoman. Suède AU PARLEMENT Les gauches contre le Roi Stockholm, 7 février. — La séance des 3fliamit>re3 d-cnt l'ordro d-u jou-r poj->bnâ4 oonfam vuta*es choses Ue projet concernant la liste ci-rfle dn Roi, a pris une toiuinure orageuse. A lia deuxième Chambre, le chef du parti jociailisbo ,M. Bi-anting, pi-end Ue premier la >aroTe. Il déciLare que lui et son parti ont l'intention en manière de protestation de voter jaiitrè le projet. M. Branting souimist ensuite le discours prononcé hier par Je Roi à une critique extrê-uement violente. Il le 'laïaiite de « discours déplacé ». Le président interrompt l'orateur et l'invite i modérer ses expressions. lie chef des libéraux, M. Edeu, relève en-inite au milieu d'une vivo approbation de soin >arti, ies points anticonstitutionnels du discours du Roi à la manifestation des pa ys^ns. Le chef de la droite, M. Lindmann, déclare lu'il considère comme injuste do mettre en >ause la personne du R»oi. Enfin, le ministre d'Etat, M. Staaf, paend a j>arcle et fait savoir que les membres du ;«uyarneanmt ont ébû reçus cfficieiLleanent en; îudience par !lc Roi dans la . matinée. Ils 1 baient alliés lui exprimer les très sérieuses nquiétudes que leui* a causée la situation j présente ainsa que les raisons (le3 motivant. Comme lies -ministiT-s ont fait également au loi des représentations importantes, M. jtaiaff aura die nonveilllies communications à 'aiire, mais il ne se voit pas en mesure de l'es wésemtèr ix>m* le moment. De -toutes façons, lans quelques jours ,4a question sera entièrement écliaiivie. lia deuxième Cliambi-e a adopté ensuite le n-ojet .par 137 voix contre 57. I^es socialistes ait voté contre. A iîa. première Qhaanbre l'adoption du pro-et a été accompagnée d'un court débat du-'ant :lequél M. Kvarnzelius, du parti dU gou-ernement, a exprimé l'avis do ce parti au ujet do l'obligation du Roi de demandiea' con-oil aux conseillers responsables d'après lwa Constitution. Les députés Steffer et LudbSad (Gobeu-urg)# ont représenté le point de rue sooiia-iste.Puis lie ohef de la drorte3 M. Trygger, a éfeiLdu le droit du Roi de s'expliquer vis-à-is du peuple sur des questions d'une grande importance. Le miniiertae des afBaia-es étrangères et que3-ues autres orateurs ont pris encore la paixjfle. i.près quoi on a procédé au vote. ^Le projet » été adopté par 116 voix Contre Portugal Solution de la crise ^ Lisbonne, 7 février. — Les chefs de l'Union '"publicaine, c'est-à-dire MM. D'Almeida et aimatrho ,ayant pris connaissance de la liste as personnages à qui M. Bernardino Macha-> avait l'intention de s'adresser i>oui' former ; Cabinet, se sont déclarés absoTiument oppo- : •3 à une teille cdm'biuaison. Le ministère a été constitué aloiw de îa fa- 1 »n suivante: M. Bernardin o Machado est 1 >argé de -la présidence, de l'intérieur et de : Lnterian des affaires étrangères ; justice, Ma- ; xol Montei.ro; finances. Thomas Cabmra : ! lerre, général Tereira Eoa ; marine, Tharese : odriguez ; travaux publics, Aohiillo Gonsail- ' s ; ocloni-ee, Conceiro Costa ; instruction pu- ' ique, Almeida Lima. Italie A propos d'une loi sur (e mariage civil ] Rome, 7 février. — L' « Osservatore Ro- : ano » publie <les protestations de divers évê- ' ies italiens et celles votées dans les réunion: ■ tholiques tenues dans de nombreuses viiller ' nttre le projet tendiant à faire célébrer 1e ariage civil avant le mariage religieux. Russie Le projet sur la presse Saint-Pétersbourg,_ 7 févriea*. — En pnésen-du ministre de Ja justioe et du chef du bu- I au de la presse, la oommission de la Douma r discuté m partie d-u projet de loi sur la r esse relative À ia répression. La commission i; a adouci considérablement les mesures répressives télés que les avaient projetées le gouvernelm'eoit. Le chef du bureau de la presse a déclaré que si le projet ainsi remanié par lia commission entrait on vigueur, les tribunaux seraient désarmés et il deviendrait nécessaire de recourir comme on l'a fait jusqu'ici à des mesures administratives. Mexique Les atrocités de la guerre civile New-York, 7 février. — Suivant une dépêche de Juarès les employés du clieinin de feû-sujets américains qui ont été "faits prisonniers hier au tunnel de Cumba par Maximo CatiiHo, sont sains et saufs. Maximo Catif.o exige une rançon avant de les relâcher. Londres, 8 février. —; On mande de Juarez que six voyageitra américains et 40 Mexicains qui étaient dans le train brûlé par les bandits sous ile tunnel de Citmbro auraient été asphyxiés. La crise balkanique Le Souverain de l'Albanie Berlin, 7 février. ■—■ La « Gazette de l'Allemagne du Nord » s'exprime ainsi danB sa revue de la semaine : Le règlement de la question touchant le souverain de l'Albanie a fait entretemps oea'-tain progrès. L'Autriche-Hongrio et l'Italie sont disposées à consentir au prince do Wied une avance de 10 milïlions à valoir sur l'om-}).runt albanais, empnmt que les autres grandes puissances so sont déclarées d'autre part prêtes à garantir. On est en droit de penser que le prince considère maintenant coinme remplies eu substance les conditions mises par ilui à l'acceptation de l'a tâche qui lui est dévolue on Albanie. Le prince de Wied à ce qu'on prétend pense partir dimanche soir oour Ronie. Le prince se propose ensuite de faire une visite à Vienne. La députation albanaise à la tête de laquelle so trouve Essad Pacha serait reçue a Neuwiet par le prince. Le3 préparatifs terminés rien ne s'oppose plus au départ du prince pour l'Albanie. POUR L'ALBANIE Concentration de troupes italiennes Rome, 7 février. — Des bruits reoomlraiGn-oent à courir sur lia préparation do contingents de troupes notamment à Syracuse eb à ^lessine destinés suivant des journaux a l'Albanie. Au ministère de la guerre on observe à ce sujet uno grande réservo et on déclare en tout cas que si dans l'aveniir par exomple pour faire escorte au prince de Wied il envoi do contingents devenait nécessaire iil semblerait logique de les prendre dan* les garn isons les plus voisiues de la côte albanaise. Et d autres part on pense que le gouvernement italien ferait de préférence appel aux régiments où existent des éléments d'origine albanaise., comme c'est le cas dan3 certaines régions de l'Italie méridionale. CONGO Le catalogue de la bibliothèque uu ministère des colonies Les collections de livres réunies par le ci-devant Ebat du Congo étaient assez insignifiantes. Ce n'est que dans ces dernières aimées, depuis la reprise de l'Etat par la Belgique, qu'elles so sont enrichies dans de fortes proportions, le département- e'étant surtout efforcé do concentrer dans son dépôt toutes les publications relatives au Congo même, sa bfbliotlièque devant pouvoir fournir aux chercheurs des matériaux complets sur les divers problèmes intéressant la colonie.Déjà, il y avait un embryon ancien de catalogue, dont'la refonte s'imposait. Une nouvelle édition, en plusieurs volumes et qui comprendra plus do 8.500 titres, va voir lo jour; le premier vojume vient de paraître, arrêté au 31 mai 1913. Il renferme les ouvrages relatifs à l'Afrique en général, divisés en dix rubriques: I. Documentation générale. — II. Histoire et biographie. — III. Géographie physique.— IV. Ethnographie et anthropologie. — Géographie économique. — VI. Mission, instruction publique.— VII. Droit, administration, colonisation, politique coloniale. — VIII. Linguistique. — IX. Hygiène et médecine. Ait vétérinaire. :— X. Cartographie. % Le second volume fera consacré aux ouvrages relatifs au Congo. C'est un travail considérable, très utile et dont il v a lieu de féliciter sincèrement l'administration congolaise. Chez les frères des écoles chrétiennes Le R. Frère Lambert, de Châtelet, partira , le 19 février pour lo Congo où il sera attaché , à l'institution que les Frères des Ecoles cliré- , tiennes possèdent à Borna et qui abrite déjà plus de 300 internes noirs. L'autre école similaire est installé© à Léo- ; poldville et est dirigée par le même Institut, avec un égal succès. < Le départ du Père Cambier Nous avons annoucé que le R. P. Cambier ] retournerait prochainement au Congo. La ■ date de son départ n'est cependant pas encore fixée et il so peut que co soit dans quelques mois seulement. i L'élevage du bétail , On n'ignore pas que des tentatives intéres- < aantes ont été faites à différentes reprises i déjà au Congo pour v développer l'élevage du bétail. Ces essais n'ont pas toujours donné ( [es résultats, qu'il était permis d'en attendre » cause souvent de l'inexpérience ou de la j 'îégligence de ceux qui étaient chargés de i les poursuivre. On assure, dit le « Bien Public », que le ; aiinistre des colonies serait à la veille de i conclure avec un Américain une conven- s ion ayant pour objet de créer dans le Bas-3ongo un vaabe centro d'élevage. L'intéres- l ié, M. John Jordan, appartient à une fa- , niUé d'éleveurs. Il a fait des séjours prolon- £ ;és dans les pays tropicaux eb s'est notam- j lient livré au commerce du bétail pendant la t çuerre des Boers, et plus tard dans l'Afrique srientale allemande et anglaise. j M. John Jordan obtiendrait en vertu de la } convention des droits de pâturages, de location ou de propriété, dans des terres situées ^ ■ntre ThysviLle, le chemin de fer du Congo c t la frontière portugaise. Ces droits porte- ' aient, à concurrence do 2,000 hectares, sur \ les terrains destinés à l'établissement do fer- G nés, et jusqu'à concurrence de 20,000 hectares sur des terres destinées à servir de j tâturages. L'éleveur s'engagerait à oonsti- i uer un troupeau d'au moins 200 têtes de ;ros bétail avant le 1er janvier 1916 et éven- r ruellement d'au moins 1,000 têtes avant le i or janvier 1919. Pour acquérir à bail ou en ►ropriété la totalité des terres visées par la onvention, il aurait l'obligation de oonsti- h uer un troupeau d'au moins 5,000 têtes de v étail. a La tentative hardie qui va être faite est, on i voit, des nlus intéressantes au point de ue du développement i'o l'élevage dans la olonie. Le retour di 1' « Elisabethville j> Le vapeur « Elisabethville » a quitté La 'alllice le 8 février à 8 heures du matin en oute pour Anvers où il peut être attendu mrdi a partir da 9 heurea du «uatin. sauf nprévn. A L AtSAi i Uifç Le Concours de Bestiaux gras Lsn succès sans précédent. — Un marché fort animé» — Les principaux lauréats )o( Favorisé par uu temps exceptionnolleinen* favorable lo concours de bestiaux gras, organisé x>ar la Société royale St-Jean, sous lea auspices do la Ville et de la Province, avait attiré dès hier matin dans le quartier de l'Abattoir une foule nombreuse. Sous les vastes hangars pavoisés do l'Abattoir étaient exposées de nombreuses têtes do bétail, dont l'aspect en disait long sur i'ex« celleneo des méthodes d'élevago en Bol-gique.Jamais, de l'avis des connaisseurs, le concours n'avait réuni ni un aussi grand nom' bro de têtes de bétail ni do si beaux spé-« cimens. Vers onze heures et demie les membres du jury arrivèrent, précédés d'un corps de musique jouant les marches les plus allègres. Ce cortège s'engouffra dans la cour de i'Abattoir, où nombre d'intéressés atten* daient que le jury eut terminé ses travaux. Ce ne fut point choso aisée quo de faire entre tous ces remarquables exemplaires dea races bovine, ovine et porcine, une sélection, quo de désigner parmi ces belles bêtes oelles qui étaient dignes des médailles d'or efc d'argent. S'aoquittaut consciencieusement de sa tâche, le jury eut besoin de plus de deux heures porn- en venir à bout de l'inspection approfondie de tous les bestiaux exposés. Notons parmi les membres du jury : pour les bêtes à cornes : MM. I. Peeters, président du -jury de 1a Ville, Ed. Van der Volden, Jos. Van Alsenoy, Aug. Van Nieuwenhuysen, Auo. Engels, d'Anvers, et Bart. De Cock, dj St-Nicolas; pour les veaux: MM. Em. Mi-chiels, do Calloo; Em. Crabé, d'Ostende, et J. De Winter, d'Anvers; pour les moutons: MM. H. De Ridder, d'Anvers, et De Bruyn, de Bruxelles ; pour les porcs : MM. Em. Raes, F. Verstraetou, Louis lîackx, Charles Con« vents, d'Anvers, Hendriks, de Lierre, et Mathys, de Vichte. On remarqua particulièrement deux bœufs lourds de 1,220 et de 1,107 îdlogram-mes, amenés au marché par M. E. VaiTD^cJf,-de Schoolon. Pendant que le jury procédait au classement des bêtes primées, M. Van Kuyck, écho-vin, & plusieurs conseillers provinciaux et commuuaux étaient airivés au Bureau de la direction dd l'Abattoir, où devait avoir lieu la- petite réception d'usage. MM. Em. Raes et Ed. Van der Velden, présidents de la Commission organisatrice, Weemacs, directeur do l'Abattoir, firent les honneurs au cours de cette cérémonie. M. Rao3. remercia M: Van Kuyck, les conseillers provinciaux et communaux d'avoif bien voulu honorer de i°ur présence le grand concoura. U sut gro également à M. Wee-maos do se mettre toute l'année durant à la disposition de tous ceux qui ont affaire à l'Abattoir. M. Van Kuyck. avant excusé l'absence d< MM. Do Vos et Strauss, se déclara heureux de voir lo ooncours réussir si brillamment et félicita vivamoni Joe organisateurs, les me m bres du jury et les lauréate. M. Ed. Van der Velden excusa l'*ibsenc4 de MM. le baron van do Werve et de Schilde, gouverneur de la province^ Caron, député permanent, Hipp. Meeus, président d'honneur do la <t Royale St-Jean ». Il proclama ensuite les prix d'honneur dé* aornés à MM. Van Nieuwenhuyso et Van Straeten. C'est la maison Van Nieuwenhuyse, l'excellente et magnifique lx>ucherie de la eh nus* ?'e do Malines, 7, qui a obtenu le prix d'hon-aenr pour la bête à corne la pî-us remarquable, :>n l'espèco un bœuf de toute première qualité.C'est le 19o prix d'honneur que cette maison obtient: elle so le doit d'ailleurs à sol somme à sa clientèle, qui est bien la plus se-lecto qui soib et quo M. Van Nieuwenhuyse sert à la perfection. Lorsqu'une gerbe do fleurs eut été remise au lauréat on acclama un autre prix d'honneur, décerné à l'exposant du pore le plui remarquable. Lo lauréat ici c'est M. Ch. Van Straoten-Wouters, 20 plaine de Malines, successeur do ja maison Fraus Van Straeten-Verbert, si connue à Anvers depuis 40 ans pour sa enar-îhutorio fine, qui ne le cède en rien pour la qualité à collé des firmes les plus réputées. Aussi M. Van Straeten peut-il se réjouir lo posséder une clientèle nombreuse autant lue fidèle, et qui no manquera pa3 de s'ac-sroîtro enoore. D'autres Anvei*sois se sont encore distingués dans ce concours remarquable et parmi ;es plus importants il convient de citer VI. Eulaerte-Couclieir, 34, rue Carnot, qui a >btenu les 1er, 2e et 3e prix pour les Iota lo 3 moutons eampinois pesant chacun an noins 60 kilogrammes, k s 1er et 2e prix pour es agneaux, et lo 1er prix pour le plue frand nombre de moutons exposés. No us n'avons plus à présenter à nos lecteurs l'excellente Moutonnorie Eulaerte->)iicheir, qui a encore remporté l'an dernier es plus hautes récompenses aux concours l'Anvers et de Bruxelles. Cette firme, con: u« le tous les gourmets, s'est spécialisée tout à aib dans la moutonnerie et pratiquant elle-nêmo l'élevage, elle parvient à satisfaire >n toutes circonstances sa nombreuse clien*->ele, parmi laquello se trouvent plusieurs grands hôtels et nombre de boucheries en rille et en province. Nous engageons vivement no« lecteurs * i.ller voir l'exposition que M. Eulaerte-Joucheir organisera jeudi et vendredi on on magasin, 34, rue Carnet. La réception terminée, les autorités et es membres du jurv s'en furent vers le local De Veehandel », non sans avoir remorri4 vec effusion M. Weemoes, de !a charmante Lospitalité qu'il avait offerte à tous, comme lo coutume. Au local « Do Veehandel » on fit honneur un excellent dîner, que présidaient MM. îd. Van der Velden et Em. Raes. On y entendit divers toasts, notamment de I. Ed. Van der Velden, qui pressentit le» onseillers communaux présente en vue de obtention d'un subside extraordinaire pour 'organisation d'un cortège du bœuf grau n 1915. Il évoqua la mémoire de feu M.Boeckx, Ta évoué vice-président du Comité organisateur es concours. Puis MM. Hendrickx, conseiller commuai, Weenaes, directeur de l'Abattoir et fonts, conseiller provincial prirent encore i paro'e. Et l'on remua de vieux souvenirs et oette elle journée se termina sans que le aer-ieve d'ambulanciers, dirigé par M. Van Gool it eu à intervenir. ia JKstropota est servie gratuitement oendant & jours sur demand#

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Dit item is een uitgave in de reeks La Métropole behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1914 tot 1918.

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