La Métropole

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26 januari 1914
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s.n. 1914, 26 Januari. La Métropole. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/9882j6930z/
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LA MÉTROPOLE IA3BO INTTVEUV^OfcSlSrTS ' ' Ul «s « • • « i • $ • • • « • • « &. 15 • *pho»^ a hwar» §j* tûols *••••••«•»•••&. 8—• ^■v: ■» AîinèC Trois mois, • ••••»••••••&. 460 M 0.011 fcii. t ~ , " Oa l'abonne i tous le» bureaus de poste et aux facteur». ETRANGER» le port en sus: 23 pour U HOLLANDE, s'abonner de préférence aux hnr^au* de DAfiti*. olutAr ou'n.n iournaî mAm«. le numero 5 CENTIMES Journal quotidien du matin le numéro Tous les jours 59,ruedes Peignes, Anvers Le dimanche § de 4 à 10 Administration: » 3519 de lOà 16 pages RMarlinn : Téléohone 617 pages CEMIMES Annonces : la petite Chronique sportive la ligne ligne • • • . fr, 0 SO fr. 8 00 Annonces Enanc.Id. » I 00 Faits divers fia icL • 2 00 Réclames la ligne, » I 50 La Ville Id, » 8 00 ■ Faits divers corps id. » S 00 Emission» Prix à convenir L.U11UI Pour toute la publicité, sauf cellc de la province d'An- . — ■ vers, s'adresser à l'AGENCE HAVAS : O/C ;<lrlvlAr |Q| A i BRUXELLES : », place des Martyrs. *0 janvier IVil & PARIS : 8, place de la Bourse. à LONDRES : n3. Cheaoside E. C. , pmeni les Allemand: travaillent en Afrique Orientale n (i) D'un autre côté le rapport se plaii e ce que le prix minimum fixé ait 6 certains endroits considérablement d assé: cet excès contraire est aussi de n ire à contrarier l'effet quo l'on peut 1 itimement attendre de la mesure, to ubant que le fait d'acheter sous ce pr linimum; car si en ce dernier cas ri igèue se sent lésé de suite, dans le pr iier cas, tout content d'avoir obtenu i i bon prix et plein d'illusion sur cei iii'il pourra obtenir pour sa proçh&i] ■ccolte, il tombera du haut de ses espoi ■; l'année suivante on ne lui offre pli V orix minimum. De nouveau il cro * "ie manœuvre du bla^nc pour l'ij roduire et l'exploiter quand - M?k à réaliser; diins les deux ca 'l^r bas ou prix exagéré, doni •'> pour revenir à la normale l'ai n"jite, le résultat sera le môm DB *ôl- diminution de la production Dk'torités s'efforcent égaleme] UB Aie noir à assortir sa produ anière à arriver à la créatit •"V>mmerciaux. Ici encore les ra xiiciels se plaignent de ce que leu It-t 'ieûk Pas soutenus par certai; qui semblent n'attacher aucu: a^e au sorta-ge du coton et act N .te une récolte on sacs, sans l'es ! V>er; cette manière d'agir n'est cert de nature à inciter l'indigène à aUiler la peine d'assortirf puisqu'il ( paye sans se la donner. Il finira donc p considérer les efforts que l'administratii fait en ce sens comme d'inutiles vexatioi 11 ce naturellement au détriment de qualité et du bon renom des cotons l'Afrique orientale anglaise La surve iioe de la qualité appartient aux for unaircs territoriaux, aux agronon; (district et aux stations d'essai jfcat. 1 in certa: as encore, l'indigène éti ompé r j poids de son coton. S 'initiât^ i <;Kolonial Wirtschaftlich foraited . a été mis à la disposition d [jltivate s indigènes une grande qua "jté de t lances à main afin de leur p< Hbre la vérification des poids et de bi es convaincre « de visu » qu'ils ne so ./ s dupés. Ces balances sont remises p ^ fonctionnaires aux soins de gens >fiance qui se rendent dans les régio plantations afin de procéder, coini icrs non intéressés, aux pesages lors 'époque des achats. Il a aussi été recommandé par le go ornement aux acheteurs de renoncer ; ystème des payements anticipés: en eff< ' oir, une fois en possession de son z ?>nt, ne soigne plus sa récolte comme il wait s'il devait encore la vendre et d uter des prix avec un acheteur qui F ex line et la critique. Payer anticipatn :\eût est en quelque sorte donner une pi ,ie à la négligence dans les soins à appe £T à la culture et a.u produit récolté. Il semble que le système des primes >u de bons résultats quant aux soins a portés aux cultures. Ces primes sont d: tiibuées publiquement afin d'exciter 1: mulation entre cultivateurs. L'arge nécessaire est fourni par le « Koloni Wirtschaftliches Komitee » au gouverr ment. Les primes sont distribuées soit espèces soit sous forme d'instruments labour. L'instruction technique, absolument i dispensable aux indigènes, leur est de ace par les Bezirkslandwirte, agronon do districts, et des instructeurs rioirs^q Mit été formés aux différentes statio d'essai réparties sur le territoire. Enfin,et ceci est bien allemand, des j< :'ins d'essai s'occupent avec méthode wentifir/uement d'expériences diver; a matière de culture cotonnièrc. La pri lipa-Ie est celle de Mpanganya, ancieni dent dirigée par lo Kolonialwertscha iches Komitee, actuellement passée a tains do l'Etat. Son premier but a t le tâcher d'obtenir des semences dans olonic même, pour être certaine que l'< ièce soit bien acclimatée, pour arriver dus d'unité, à plus d'égalité dans les : oltes et pour que la colonie devienne i iôpeudante de l'étranger à ce point ue. Le programme d'études tracé aux < erses stations d'essai est le suivant: .1) Choix et culture d'espèces divers u point de vuo de leur adaptation a ualités du sol, résistance aux malad: t aux parasites; 2) Etablissement de méthodes ratio elles de culture et de préparation du s< 3) Essais de culture avec ou sans tr aux d'irrigation; )4 Expériences destinées à détermin îs espèces de meilleur rapport; 6) Engrais et labours; 0) Etude des mœurs et méthodes de dt i-uction des parasites; 7) Instruction technique et renseigr lents à donner aux planteurs et aux i igènes et formation d'instructeurs noi ;i aérants. Telles sont les principales mesui rises par les pouvoirs publics pour ét lir une culture sur laquelle de gran ipoirs peuvent être fondés, eu égard - consommation grandissante de ce te 'e d'importance mondiale. Les résulta . ont-ils t.o favorables? Les chiffres < ossous répondent pour nous, sans qu >it besoin de les commenter. Ils prouve; e plus l'utilité, la nécessité de bas )ute pratique sur des données théonqu t scientifiques, ce qui est la vraie m aodo allemande h laquelle ce peuple de i rapide expansion et son rang prédorr a,nt dans le domaine économique. Les exportations de coton produit p; b indigènes de l'Afrique orientale al] lande ont été les suivantes pendant 1 rois dernières années: 1&09: 519,182 kg. valant 440,461 ma: 910: G22,712 kg, valant 751,299 ma Ml: 1,030,440 kf?. valant 1,331,818 ma M. Symays. U) Voir la * Métropole # (lu 23 janvier. L'Actualité A quand le dénouement ? Il n'y a en ce moment peut-être |Jr lien da pius iiisti'uotif au point de A vue do la situation internationale, quo lia leotuic des notes officieuses ou mêmej officieilca publiée» presque quotidiennement; par les agence» ou par les journaux de tous! ifc les paya sur lea questions qui attendait en-core une aoîution et qui doivent terminer la ^ liquidation orientais comme le disent le« di-p'Airiiatcfi. Poui- oee questions ai l'on veut s'en , tenir exclusivement aux éléments qui les com-posant, fci Von peut dire, on verra qu'une soit lution ne demande pas une science ex kaordi-lx nair« ni même une étude e xfcraordi n ai rement a- longue. Mai» dèe que l'on se place pour e- L'examen de ces mêmes questions sur le ter-n rain international on se rend compte îmmé-x diatement que la complication et l'enchovê- 10 trement des intérêt» des puissances et grou-pes de puissance rend presque insoluble des problèmes qui un instant- auparavant, pa- . raissaient d'une simplicité relative, rî'im-i- porte de quel côté que l'on se tourne, on se i- neurte contre des imbitions ou des intérêts 11 reciô pour lesquels Les puissance» ou du moins з, certaines puissances font mine de vouloir- met-l(t tre l'Euroj)e à feu et à sang. Nous ne vou- Ions pas dire que le» pessimistes ont raison en " considérant ces menaces comme sérieuses, c* mais il n'eu est pas moins vrai qu'un esprit • brouiMon trouverait daus la situation internait tionaia matière à satisfaire ses aspirations au c- plus grand dommage de la civilisation et du ,n progrès. p. Ces esprits brouillons sont surtout à l'œu-rs vre en Russie. Les organes panslavistes leur . ouvrent volontiei-e Leurs colonnes et les articles les pilus ébouriffants y paraissent avec une insistance qui ne peut être cle bon è- augure._ Il faut, en effet, tenir compte de a- oette circonstance qu'en Russie le gouver-es neinent est bien plus que dans n'importe quel se autre pays en mesure d'influenoer la presse ,sfc et même de lui défendi-e de publier des ar-ticies aussi incendiaires. Voici, par exemple, c-e que la « Novoje Viemia » écrit à pi-opos de ^ l'Albanie et de l'attitude des puissances de p la Triplico au sujet de la question albanaise: la- « Le jeu albanais do la Triplice ne peut pas ie être toléré plus longtemps. Il devient olair il- que la Tripiice veut s'installer dans l'Albanie lC- indépendante. Le prince Guillaume de Wied es viendra en Albanie escorté de soldats autri-[je cliiens et italiens. Des banquiers autrichiens accorderont l'emprunt par lequel on tiendra . le pays dans un esclavage continuel. La Triple ,lt; Entente qui ost bien plus forte que la Triplice 1111 n'a pas besoin de permettre cela.Que l'on cornes pare les forces respectives des aimées et des es flottes, que l'on tienne compte en outre do ce n- fait qu'uu tiers de la population allemande se ,r- trouve dans le camp socialiste, que la monar-ckio de» Habbbourg est déchirée par des , bittes nationales et sociale» et qu'enfin l'Italie en est réduite à faire des efforts ex-■*r trêmes pour s'assurer ses conquêtes africaine nés: le bilan politique de ces considérations lis montrera que le droit do disposer de 1:Europe ne pour autant quo ce droit dé pond de la force je niatéridlil» appartient à la Triple Entente b. On avouera que le journal russe ne manque u_ pas d'aplomb ni de grandiloquence. On pour-rait i>eut-êtro se soucier fort peu de ces di-*u vagations si le journal qui les offre à ses y lecteurs n'étaient pas précisément un jouinal •r_ iu avec attention poui* ne pas dire avec le avidité par le monde gouvernemental russe et is- que les officiers comme le monde de l'église a- orthodoxe russe so fait un plaisir particulier -0_ de la lecture do cet organe panslaviste et guer-,j_ rier. Ce langage brutal et arrogant de la presse russe illustre d'ailleurs d'une singu-liiière façon les notes officieuses anglaises sur la solution des difficultés encore en suspens, a L'agence Router sous l'inspiration du gouver-p- uement britannique a fait savoir il y a doux s- jours quo les puissances étaient occupées à ar-é- rêter les tei-mes de la communication à faire aux gouvernements turc et grec au sujet de i l;a question des îles de la mei- Egée et ensuite sur l'évacuation do l'Albanie mé-°" ridionalo. Ces communioatious devront sans 311 doute être faites non pas dans des notes col-de lectives et remises au nom des puissances par les ambassadeurs spécialement désignés à cet n_ effet. L'accord des puissances ne parait pas и. suffisamment, complet pour permettre une es teùle procédure. C'est du moins ce que la der- • nière information do Londres fait supposer. Toutes les puissances intéressées communique-us ront simuitaiiéinent à Athènes et à Constan-tinople les décisions déjà prises. C'est cette ^r- façon de faire que proiwse le gouvernement ot britannique. Mais quelles sont les puissances ;es intéressées? Ne le sont-éllle6 pas toutes ou n_ bien dans quelle mesure sont-elles intér essées dans l'un ou l'autre des deux conflits. Ques-. tion assez scabreuse dont les véritables ten-dances et les origines peu avouables sont éclai-lxr ries d'uno façon assez ba-utale par la presse >té russe et par son langage peu pacifique. Que la l'on se hâte donc de mettre fin à toutes ces )S- questions qui sont en réalité de peu de valeur ^ en elles-mêmes et que l'on enlève ainsi aux pécheurs en eau trouble en niatière diplomatique et internationale., l'envie et les moyens de se livrer à leur petit jeu qui n'est pas i?ans danger. — J. Joerg. -, Les " Amis des grands hommes „ ix es Nous supposons que bien peu de nos lecteur* l|" auront jamais ouï parler d'une société qui portait ce nom. Au fait, a-t-ello réellemenl a- existé P Nous n'oserions pas l'affirmer. Sa création avait cependant été décidé© ot son er prograuiino commimiqué au public. Ceci se passait il y a un demi-siècle. En 1860, le sculpteur Léonard De Cuyper avait formé le projet téméraire d'ériger un monument ii « tous les grands hommes qu'Anvers a produits ». Ce monument devait s'élever t près e~ du boulevard Léopold, au point de jonction n- do la double avenue qui longe 1© fort d'Hé-rs renthaïs (lo parc actuel), et il remplacerait lo socle surmonté du vase qui y orne aujour-03 d'hui la perspective ». a_ Ce monument devait avoir 64 mètres de jç haut. Il formait une espèce do masso pyra-; midale sur laquelle s'échelonnaient en ran-a gées circulaires 44 statues. Le haut était sur-x_ monté d'une autre statue représentant la t? Ville d'Anvers couronnant ses enfants. La :i- partie architecturale du projet avait été con-il fiée à l'architecte Redig. 1| Nous nous demandons, malgré le talent des ar altistes, quel effet aurait produit aujour-p d'hui cette gigantesque pièce montée à pro-, ximité du parc et de l'église St-Josepli? . Quoi qu'il en soit, pour réaliser oo projet, ^ une société fut formée sous la dénomination i- des « Amis des grands hommes ». Ello se oomposait do trois catégories de membres, ir pavant respectivement une cotisation an-e. nuelle do 34, 12 et 6 fr. Cette cotisation était cg exigible jusqu'au complet achèvement du monument, dont le coût était estimé à 300,000 , francs. ■f Ne Réussit-on pas à recruter dans notre ■K bonne ville un nombre suffisant d'amis des fk grands hommes? C'est probable, car plus jamais on n'entendit parler de ce gigantesque projet. Et les quarànte-quatro illustres An-veriois atendent encore toujours leur monument oollectif. Échos LA VILLE Programme de la journée : TETES ET CONFERENCES Ocrolf OathoHque. — A 8 lieuxes, reprôseutatto I^iai^alse par le Tbé&frre Royal : « L'Attaque d Moulin.» Davldafonds. — A 7 lieuris et demie, au Collèg St-Jean 13erclimani, représentaitlon théâtrale « LotlowijU XI ». Union dramatique. — A 8 heures, à l'Hôtel S Antoine, seconde soirée musicale. Vereerdera der Ouderlingen. — A 7 heures, a Café Central, concert. Krlng der Weatvlamingen — A 8 heures et quar au th&ltre Thalia, soirée dramatique et musical» Cercle d'otudea pour géomètres. — Krlng voo Bouwkundi. — A 8 heures et demie, conférence d M. II. D&lvaux, architecte ; « De l'image de la vllJ allemande.» COURS Polyglot Club. — A 8 heures trois quarb. a Syndicat du commeo*# et de l'Industrie, réunlo de la section de sténographie. Soolété d'A«tronomle d'Anvere. - A 8 heure et demie, à l'Institut supérieur de commera cours français par M. H. Dierclix. Olub Afrlcain-Csrolo d'Etude* coloniales. — 8 heures et demie, à l'Institut supérieur de cod merco. cours d'hygiène coloniale, par le Dr Be trand. Extension Universitaire catholique flamant d'Anvers. — A 8 1/2 heures du soir, deuxième 1< çon systématique de la série «Médecine» au Co lê#e St-Jean Berchmans, entrée par la rue d< Juifs. Berlitz School, 8, Melr. — Langues vivantes. EXP08ITI0NS Cercic Artistique. — De 10 à 4 heures, expo i lion d'Imageries populaires de la. collection < M Em. Van Heurck (ouverte jusqu'au 29 Janviei Salle Forât. — De 10 à 6 heures exposition d'oo vies de M. Edgard Wiethase (ouverte jusqu'i •28 janvier). Salle Forst, (1er étage). — De 10 h 6 heures, e position BJorn Sniith-Ilala (ouverte jusqu'au février). Fiai le plaisir ! Les patineurs, hier matin, étaient pli nombreux encore que les jours précédent^ partout où il y avait quelques pieds carrés c glace d'heureux moi-tels glissaient et parfoi malgré le conseil du poète, appuyaient sat douceur leur auatoinie sur la surface froid i Avec plus d'entrain quo jamais l'on mit prcfit les faveurs du bonhomme Hiver : temps était précieux. Lo dégel avait fait so apparition et l'eau, trop longtemps emprisoi née déjà, envahissait 'es bords des étangs. On s'attardait, de crainte de ne plus troi ver aujourd'hui qu'une étendue d'eau giis( là où la glaoe unie et plus ou moins blanch se montrait iwéoédemment. Serait-ce déjà fini de l'hiver? Ce serai bien tôt pour ceux que des plaisirs spéciau amusent, mais trop tard déjà au gré des m séreux, des bateliei's et des agents du ch'emi de fer qui n'en éprouvent que les inconvi nients. Les Idées de M. Picard M. Edmond Picard continue daus * 1 <; Petit Bleu » à dire son mépiis poiu- 1 c parin clérico-Iibmal » où s'est embotu'bé l'opposition socialiste-libérale et à pousser imo politique de réalisations plus active c plus profitable en présence des grands int< rets économiques et financiers de l'heui présente. Il se gausse avec esprit des clameurs qi ont accueilli son apologie de la loi scolaire Le morceau vaut d'être reproduit. c Mon article de dimanche dernier, d i'ancien sénateur socialiste, a soulevé que ques rumeurs dans le monde où l'on brou les prés de la politique. » On m'a accoutume à ces bruits do su face que font sur les tréteaux parlementa in ou journalistiques ceux qui ont assumé la b sogue de susciter ou d'essayer de suscitc une agitation dont ils restent les seuis agité » Pensez donc! Dire que le Projet do L réalisant, enfin, l'Instruotion Obligatoir dont les partis d'opposition avaient fait v gros numéro de leur programmo désormai, en co point, ébranché, consacre une jusl et convenable part pour chacun des groupe; qui ont le droit de vivre ot d'être aidés, € parfaite égalité, sous l'empire de notre coi stitution : de cette Constitution éminemmer équitable qui veut la liberté d'enseignemen non pas exclusivement pour quelques sei ta ires, mais pour tous les citoyens sans di; tinotion de convictions philosophiques ; -dire cela n'cst-ce par lo comb'e du scanda et ds la démence? » Oser ajouter que tel est le sentiment d Pavs, qui vit, agit et pense sans souci d \ ;in tapage par lequel on a essayé de le me tre en rut ; — oser cela, n'est-ce pas le comb du scandale et de la démence? » Faire remarquer que l'on fait mouvoir vide la mécanique législative par des discu s:ona inutilement prolongées, provoquant u agacement universel parce qu'elles sont c la politique creuse n'ayant pour mobile < objet que le olérioo-libéralisme dont l'ensen ble des Belges a la nansée; alors que des il térêts économiques vitaux devi-aient être ! préocc-upation dominante et permanente c nos assemblées législatives; — faire rema quoi' co vilain ouvrage, n'es^ce pas le con ble du scandale et de la démence ? » M. Picard avait déjà combattu le carte Les événements lui ont donné raison. Gageoi qu'il en sera exactement do même, demaû pour la loi Poucet. Kalsersgeburtstagsfeier. - Le 7c Deui La messe solennelle suivie de « Te Deum célébrée tous les ans à l'occasion de l'annive ^iire de l'empereiu* Gullaume a eu lieu li:< matin à 10 heures à i'égiise du oolilègo t Xotrc-Dame à l'avenue des Arts. On sait qi c'est en offot là l'église paroisv. île des c. thoîdques alllemands de notre ville. Avant commencement de la messe déjà une «>si tance très nombreuse remplissait l'église < lépit du froid sibérien dont nous sommes grj titrés. Aux côtés du gouverneur de la pr< vince- d'Auvers avaient pris; place MM. vc SchnitsJler, consul général d'Allema^no, e grand uniforme, CvWv.r. Wci consul, le baron Aug. von Olilendorff, aeoon paçné de son fils, Richard Bocking, Dr Ga t.>r, directeur de l'école allemande, von Goseï Schindthelm, Mund, Bodcwig, Arretz, Stali Scheibler, etc. etc. _ Le comité catholique était ropre'senté pr M. Ronsing, son vice-président, et le secu taire Sporken. Le président du comit M. Ri et h était en voyage, MM. von Bar et von Mallinckrodt s'étaient excusés d même que le général Heimburger. A l'évangile, le R.P. von DaMïvigk a fa un sermon do circonstance. Il a rappelé U professions de foi clirétienne que î'Emperci< a faites à diverses reprises depuis le début d n règne de même que les bell s paroles prc nonoées par le souverain à l'occasion d'un récente visita faite au pouyent de Beuron. I>e « Ta Dcum » a été chanté pai* le R. P. Recteur du Collège assisté des RR. PP. Wuusch, do St-Ignaoe, et Hilrter, Supérieur du t Gesellenvorein ». Très belle fête, comme on le voit, au cours de laquelle les membre» catholiques et protestants de la colonie allemande ont fraternisé daus un même sentiment- de patriotisme et de loyalisme. Nos progrès économiques D'après les statistiques provisoires du gouvernement le commerce do la Belgique s est élevé, en 1913, à 8 milliards 656 millions de q francs au liou de 8 milliards 706 misions en u 1912, soit uno diminution de 51 misions ou de 0.6 p. c. I.eo importations entrent dans e (,-e chiffre pour 4 milliards S57 millions, soit : une augmentation de 141 mUHioiiis ou 2.9 p. c., et les exportations pour 3 milliardts 65G ' m LU! ions au liou de 3 milliards 849 millions, u soit une diminution de 192 imitions, ou 5 p. c. L, Si la vaileur a baissé aux exportations, il y > a, pour le tonnage, augmentation sur toute la r ligne. Le commerce extérieur de la Belgique 0 eu 1913 se totalise, esn effet, par 53 millions 9 547.000 tonne* contre 52 millions 150.000 tonnes en 1912, soit une ^augmentation de 1.397.000 toornts dont 1.378.000 ou 4.4 p. c. pour les importations et 19.000 ou 0.1 p. c. u pour les exportations. 1 11 résulte de la statistique officielle qu'il y a ou, en 1913, une dûnimjiion de 5 p. c. sur ® l'ensemble des exportation?, de la Belgique et uno infime augmentatio:i (de 2.9 p. c. avec la A monnaie et 0.6 p. c. sans la nonnaie) sur l'en-x- seaubîe des impofrtatioais. Ce qui i-evient a r- dire que les besoins à l'intérieur, sont restés les mêmes; mais que les ventes à l'extérieur « so sont rei^nties des événements défavoa'a-hlcs qui ont pesé sur le marché péaidaiit cette l~ fimet-te année. Il importe-toutefois de i\ ivarquer qu'il-y a eu ,pour les exportations même, une augmentation du tonnage. Majîgré la perte provisoire des débouchés orientaux, la Belgique a donc expédié autant de marchandises qu'en i- 1912, un peu plus même; mais ce* marohan-le dises ont représenté une Valeur inférieure. U y v a là une conséquence, touxe naturelle, de la u baisse générale des prix. On peut même s'étonner que, pour un tonnage égal à peu de ï- chose près, la baisse de la valeur ne soit pas 2 plus forte, si l'on songe que la dépréciation n atteint jusqu'à 20 p. c. pour certains produits métallurgiques et qu'elle a atteint 10 p. o. en moyenne pour la généralité dos autres. . L'essor do l'activité économique du pays at-1S teste une continuité admirable, malgré le"! 1 : a accidents i de 1901, de 1908 et de 1913. ^ La régie Le « Peuple » vient de perdre une illu-à sion et il en fait part à ses lecteurs avec e une amère mélancolie. ii « Nous croyions bénévolement, écrit-il. que ^ouls les patrons do l'industrie;privée se laissaient aller parfois à exercer des voies de fait sur les ouvriers. Il n'eu Vst rien. Dans ; les services publics il arrive aussi que des sur-c mliant» frappent leurs ternes. C'est' du moins ce qui s'est produit en novembre t 1912 au service de la voirie de la ville, x » Un ouvrier Th. a reçu des coups du sur- - veillant. L'ouvrier a déposé plainte ot le Col-u lège échevinal a sursis à toute sanction jus->- qu'après le prononcé du jugement. » Ce qiû est pour le a Peuple » une révélation, no nous étonno nullement écrit la « Gazette de Liège » ; on sait que pour l'oe-e troi des emplois dans les régies liégeoises il e est tenu compte beaucoup plus des opinions e politiques que des qualités ou des mérites pro-à feasionnels. Dans ces conditions, il est outrent cuidant de prétendre avoir un meilleur per-j- .«îonnel que dans l'industrie privée. 0 Le Qala de la Presse Une dizain^ do jours, nous séparent enf '• core du traditionnel gala de la Presse, et déjà l'on peut prévoir ce quo sera le mer-crcdi 4 février cotto salle éblouissante cu-tre toutes, car jamais encore le grand pu-blic n'a donné avec un tel empressement. Toute la haute société anversoise, la noblesse, , le monde des lettres et de la politique tout ^ comme le grand commerce formeront pour la représentation de la « Tosca » une assis-I". tance, prestigieuse. 1 U est vrai que l'on n'a pas souvent l'oc-j casion de voir l'oeuvre do -Puccini avec des I vedettes comme l'incomparable Chenal et le '' grand tragédien lyrique Albers, 'auxquels le n ténor Mario donnera vaillamment la ré-'' plique. e Voici oe que disait il y a deux ou trois jours un do nos confrères gantois à propos de la représentation do « Griselidis », à la-l~ quelle Aille Chenal prêtait son concours lors cîu gala de la Société française de bienfai-'> sance : ^ « La distribution do « Griselidis » réunissait un ensemble d'artistes de la plus grande 0 valeur. Mlle Chenal fut une Griselidis d'u-no beauté souveraine et d'un charme exquis u et je redirai avec les auteurs du poème que u « voir Griselidis, c'est l'aimer », quand Gri-selidis est Mlle Chenal. Physiquement et vo-0 calcinent, Mlle Chenal est une Griselidis . idéale. Sa voix d'un métal d'une rare riclies-,il se fit merveille. » II Voilà qui nous promet une Floria Tosca e do tout premier ordre. 't On nous demande tous les jours s'il reste l~ encore des places pour ce merv eilleux specta-l~ cle. Répondons qu'en dehors des fautouils, a qui sont tous vendus, on trouvera encore, 0 aux heures habituelles, des places do toutes '" catégories au bureau de location du Théâtre »- Royal. Nous conseillons toutefois do ne pas attendre jusqu'à la dernière minute. '■ Bruxelles ou Brusselles i, Un journal parisien a provoqué parmi ses lecteurs un débat sur la prononciation du mot Bruxelles à Paris. C'est à croire que les Français de France n n'ont pas assez (le s'occuper de la pionon-» ciation du nom de Clarecie qui s'écrit Clare-r- tie, ou de Rince qui s'écrit Reims. •r Une lectrice du journal en question esti-le me qu'à son avis, c'est Brukselles qu'il faut ;e prononcer, et non Brusselles, car, dit-elle, i- lorsque l'on nous a appris l'alphabet, c'est !e bien x que l'on nous a fait prononcer, et 5- non isse (oli! oh!). n II serait vraiment insensé en Belgique de i- vouloir faire croire que Brucelles se pronon->- ce Brukselles. Toute la population de lan-n guo française do Bruxelles et do Be'gique n prononce Brucelles; seuls quelques rares po-seurs — il y en a partout — prononcent Bru-i- ksolles. La prononciation Brukselles ost pout->- être employée à Paris, mais pas à Brucelles i, en Belgique. I, Pourquoi? Parce qu'elle n'est pas conforme à l'étimologie. • r Bruxelles vient de < brookt », t broelc », i- du vieux germain, qui signifie « marais », S rivière marécageuse, et qu'on retrouve dans y nombre de lieux-dits du pays flamand, Broe-e ehem, Ruysbrocck, Langenbroeck, etc. ; et do <t sel », a zol », qui signifie « établisse-t- mont », et qu'on retrouve dans Zcle, Moor-s zole, Viorzele, etc. r Bruxelles ou Brocksol, Broekzele, veut c donc dire « établissement près du marais », - et étimologiquement co mot doit renfermer e lo « k » dur. qui dénote son origine eermn- nique. Aux Ponts et Chaussées La réorganisation. — Les petits employés. Situations scandaleuses. — Les ingénieui pachas. — A quoi servent les « indem» tés ». — Les causes véritables de l'incur administrative. — Centralisons! Nous avoua reçu — et d'excellente sour — la communication suivante: Monsieur lo Rédacteur, Il est houreux que les fonctionnaires pui sent parfois recourir à l'hospitalité des c lonnes de votre estimable journal pour fo muler quelques desiderata et préconiser ce taines réformes administratives. Permettez aujourd'hui à quelques mei bres du personnel des ponts et chaussées « faire appel à votre obligeance pour signal aussi à l'attention du public et surtout d autorités intéressées quelques considération bien nécessaires, qu'on paraît négliger à veille d'une transformation aussi profoni que celle annoncée. De divers côtés et à plusieurs reprises, < a exprimé quelques désirs et aussi quelqu plaintes sans toutefois envisager l'ensemlj de la situation. Certains journaux ont soulevé des que tions relatives aux modes do recruteme; usités, aux installations des bureaux, ai attributions des fonctionnaires ot en partie lier, de ces derniers temps, à la réorganis: tion générale des services. Plusieurs de ces questions ont été, volonta rement ou non, incomplètement présentées, importe, croyons-nous, da no rien néglig pour permettre au public spécialement ( s'en faire une idée exacte. Aux ponts et chaussées dono le recrut ment est défectueux et laissé trop à l'ail traire des fonctionnaires examinateurs, doit être amélioré et régularisé. Les installations de bureaux sont génér leinent insuffisantes, si pas défectueuses, des situations comme il en existe trop d vraient cesser radicalement dans l'intérêt < la santé et do la dignité des agents de l'Eta On en a signalé discrètement et ^officiel! ment de vraiment regrettables, voire mêr révoltantes, mais hélas ! ces _ réclamatioi: malgré les enquêtes, sont restées lettre me te pour éviter sans doute des froissemen en haut lieu. N'est-ce pas indigne de loger le p or son m comme le font beaucoup de chefs de sen ce? Il on est dans des cavcs, des remises, d greniers ou certains sont entassés comme < bétail dans les wagons. D'autres avec mobilier, archives, Vêt ments, etc., sont installés (?) dans de vé tables réduits dans lo fond ^d'une cour ■ l'air ne peut arriver ni circuler et où la 1 mière est encore tamisée, par des carroa: mats interceptant le moindre agrément. Heureux encore quand on ne doit oas cc doyer des coma-rades contaminés d'eno < l'anire maladie contagieuse et qui ' cons tuent do véritables foyers de contagion. Mais (ju'importo la sauté des . petits e: ployés! Ils doivent se taire s'ils ne veule être écrasés sous la férule des chefs. Comme preuve à l'appui, '»ous devons gnaler le cas d'un commis, plus résolu quo autres, lequel avait formulé (les réclan: tions en raison de la promiscuité de camai des atteints do maladies contagieuses et ai si de l'insalubrité des bureaux. Après c quête, l'ingénieur responsable fut invité < ficiellement à effectuer les cliangements i dispensables; mais au lieu de s'exécuter, chercha noise à la « mauvaise tête » et réi sit à so débarrasser de l'élément récal tiant. Les raisons de ces situations déplorables, ces sujets de tracasseries continuelles se que les combinaisons signalées permettent certains fonctionnaires pingres et peu soi puleux, il faut le dire, de réaliser de vé tables spéculations sur les indemnités c leur sont allouées. Is logent parcimonieusement leurs e ployés, chicanent pour les fournitures et- a si peuvent empocher la presquo totalité c frais ordinaires, extraordinaires, supplénu taires »>t exceptionnels...de bureau,dé clépla< ment, de vacations, fictifs la plupart temps, car pour se déplacer, beaucoup de < messieurs disposent d'un libro parcours s 'os vicinaux, les tramways, d'une biçyclet d'une motocyclette ou bien d'une auto foi nie et entretenue gracieusement par l'adi: nistration. Il en est ainsi pour beaucoup de chefs service qui touchent plus de 3,000 fr. s nuellemeiit du chef de ces diverses indem tés sur lesquelles ils prélèvent- le moins pi sible, et certains parviennent mémo à réd re ce prélèvement à une cinquantaine francs pour loger leurs employés. D'autre part, si l'on considère la situati présente et celle que l'on veut réaliser, constate qu'au point do vue du prestige do iouissent et dont jouiront particulièreme les ingénieurs dont la situation sera mo-fiée, qu'il est à présumer pour eux une an lioration en ce qui concerne leur vaie scientifique. En effet, beaucoup de ceux-ci, mis en p; viuce à la tête d'un arrondissement, se trop jeunes, et de leur inexpérience lés tent souvont des fautes lourdes soit dans 1 tude soit dans l'exécution des travaux te comme dans les affaires administratives général. De cot isolement des fonctionnaires déco le un manque do cohésion entre l'élément i vice et l'élément habitué aux difficultés pi fessionneiles. Que de fausses manœuvres n'ont pas é effectuées, que d'erreurs n'ont pas été co: mises par des ingénieurs d'arrondisseme dans l'élaboration et l'exécution des ti vaux! Fautes constatées d'ordinaire Ion temps après, alors qu'il est trop tard ou qu serait trop coûteux de réparer et qu'il fa tâcher do masquer le plus souvent. Dans l'état actuel des affaires daus la di administration, quo do projets ne sont p en retard chez les ingénieurs sous prêtes do surcharge ou d'incompétence, car qua: ils doivent étudier un projet sortant d© l'< dinaire, un bâtiment ou une installation pr ticulièro, ils invoquent la spécialité et ch< client à so soustraire à cette obligation. 1 là les lenteurs, voir© l'incurie administra vo dont le public se plaint parfois si air rement. Beaucoup d'ingénieurs se consacrent tr à la paperasserie, alors que leurs conna sanccs techniques les destinent à l'étude à la confection des projets de travaux. La plupart des directions no sont quo d boîtes aux lettres, car les directeurs chefs < service ne dirigent guère qu'assis bénévo] ment dans leur fauteuil, loin* des chantie et de leurs lieutenants les ingénieurs. L fonctions do ces derniers seront toujoui-3 l'établi où s'élaborent, s'étudient, se dise tent les projets et les perfectionnements. Dans l'industrie privée d'ailleurs, dans 1 chemins de fer, la marine, etc., les bureai sont- centralisées pour le plus grand avant ge do tout le monde. Donc, au point de vue de l'adjonction d ingénieurs aux bureaux des directeurs, si < les réalise comme on le projette, nous pe sons qu'elle mettra mieux en harmonie théorie et la pratique au grand bénéfice d deniers publics. En ce qui concerne les affaires courante il est certainement possible de simplifie beaucoup les rouages pour obtenir plus de ci lérité dans l'instruction des demandes d'at torisation, cle bâtisses, do mises en usag • d'appareils à vapeur, canalisations, etc., < __ d'éviter d'énerver la patience du public, h quel doit souvent aller de l'avant e>t mei s" tre ainsi les fonctionnaires devant des fail ii- accomplis. ie Ne devait-il pas agir en conséquence ce prc prié taire d'un yacht qui demandait en octc bro à [X) u voir hiverner dans un bassin de g£ rage co yacht, ot qui ne reçut l'autorisatio: que fin mars de l'année suivante! -•e Quoi qu'il en soit, si les ingénieurs vien neut à avoir leurs attributions modifiée dans le sens indiqué, ils y perdront eerte un peu de leur prépondérance exagérée ot n s_ pourront plus jouer aux potits pachas. Set; [y. leinent le personnel, adjoint sera dans un r_ atmosphère plus favorable à sa santé, à eo r_ perfectionnement et à la bonne marche de affaires. Il résultera de là aussi une amélic x. ration des conditions do logement, plus cl célérité dans l'examen des affaires, plus d'e 2j. quité dans la répartition des attribution par la suppression do ces régimes arbitra: js res, voire même voxatoires, d'orgauisatio: la de bureau, ot aussi plus de justice distribi je tivo pour la mémo administration. Par une étude sérieuse et intelligente, )U est certainement possible de modernise f>s beaucoup l'organisation des ponts et chaus sées, qui n'est plus à la hauteur des situa tions actueÛes. Ou peut croire que grûc s_ à son oxpérienco personnelle^ M. le ministr Helieputte est à même de bien faire les cln x ses' ^ Veuillez agréer, Monsieur lo Rédacleui l'expression de notre considération très dif i- tinguée. Il Trois optimistes. ?r le ' ' • - ' Etrange rapport Les Allemands el nos missionnaire •1. 4 On lit dans le « Patriote » : On communique un extrait d'un rappoi o- que le consul d'Allemagne à Bonuv a adresc •i- u son gouvernement relativement au comme; m ee et à l'industrie au Congo belgo; il soi u- cupe longuement de Faction des missior ix belges s m- les indigènes. C'est un réquisiton tendancieux quo ce fonctionnaire alficinao! u- di" ge contre -les. missioimaii e3 belges et c >11 par lie ù lier contre les Pc.î'es Blancs, -auxqu;^ A- est réservée l'évangélisation de l'inimense di: t.iet de Tangariv k a-Moëro, daus Lo sud-est c n- ia colonie. Ce « document » démontre con ut bien il convient souvent de se montrer icoj t: 3 à l'égaixl même de déclarations d'à] si- parence graves. Citons : a- « Soule3 les missions eathoiiques, écrit 1 a- consul allemand reçoivent des subsides c is- A-tat, en partie très considérables. Par co: n- tre, ce que ces missions font au profit do J ,f- généralité est Je peu d'importance. li'actic a- des Pères Blancs à BaudouinviMê et à Lusaka il par exomple, deux stations quo l'on van is- partout au Congo dans les termes les pli flatteurs, viennent, quant à leur utilité pi biique, loin derrière ce que'fait-, par exen le pie, la mission des Pères « Divini Voi'bi » a ut- Togo ; je cite cette mission pour rester dai à l'analogie oonfêssionnc-l'le. Certes, la supe u- be cathédralo ot la belle résidence des Pèr< ri- Blancs à Baudouiuville peuvent se mesure ni ave; les plus beaux édifices analogues de IV frique tropicale; certes, aussi, la spleudei in-do l'offioe pontifical lors de la dernière fê1 n- de Pentecôte, à la cathédrale de Baudouu les vi'ile, était à la hauteur des spectacles L n- plus grandioses qu'on puisse voir on Afrique e- OL-rtës, encore, les jardins de la station pr lu duisent eu abondance les fruits, les légume es les fleurs, les plus délicieux et les champs d< ur Pères sont labourés à l'aile de bceufs niagu je, fiques pour la culture do pommes do len tr- et do blés do toutes espèces ; mais les h û- bitations des chrétiens noirs de Baudouinvil 110 connaissent pas encore, après trente ai de d'activité des Pères; l'usage des fenêtre n- l'hygiène dans les villages laisse à désirei îi- co que les chrétiens indigènes demandent c )s- matière d'étoffes ou d'ustensiles européei li- est minime ; l'agriculteur indigène cultive toi de jours sa terre avec les mêmes instruments in parfaits qu'auparavant; les beaux fruits d on jardin do la mission ont loin d'être à 1 ou portée de tous. nt » La soi-disant école normale do Lusaka, o nt actuellement environ 140 élèves reçoivent l'ii ]i- strnotion, sert exclusivement à préparer c!< ié- catéchistes pour le service extérieur de i ur mission. La demande par le commissaire c district do lui cekler un élève pour le ee •o- vice do l'administration , a été re nt poussée , et les commerçants européei il- n'y trouveront pas d'employés. C'est à ! 'é- demande de la mission quo l'administration ut interdit lo recrutement de porteurs aux ci en virons de Baudouinvillo, et c'est grâce à se influence qu'aucun commerçant européen n' u- pu se maintenir dans cette contrée si pci o- plée. Le commerce a'iemand (Note do ! o- rédaction : lo district est considéré par : gouvernement allemand comme hintorland c té l'Afrique orientale allemande, et comme tr n- butairo du nouveau chemin de fer alleman nt de Tabora, au Tanganyka) aura à mettre e a- lignj de compte, pour ses projets d'entn g- prises dans ce pays, cette influence do la mil 'il sion et sa politique d'exclusivisme. » ut- Monsieur le Consul, est-il permis de voi te demander si vous avez jamais fait le voya<j as de Borna, votre résidence, à Baudouinvil te voyage de quelques milliers do kilomètres id N'avez-vous pas plutôt reproduit tout simple r- ment ce que certains, à Borna, disent au sv r- jet de toutes les missions catholiques a r- Congo ? )e Et, puis : Qui donc a construit cette bel! t.i- cathédrale et cotte belle résidenco à Baudouir è- ville? Les Pères? Certes non! Ce sont les ir d igènes qui ont d'abord appris, grâce au ip missionnaires, les différents métiers du b; s- timent ; les missionnaires ont formé des mt et çoii8, do menuisiers, des sculpteurs, des soi ruriers, des forgerons, etc. Et qui donc or es tretient b beau jardin de la station? Encor le des indigènes, devenus jardiniers grâce à l'or é- soignement reçu des missionnaires. Et qi rs conduit la charrue aux bceufs magnifiques c es qui cultive tes c hamps do la station, plante le à pommes de terro et récolto le froment? Toi; u- jours des indigènes préparés à cet' art par le mir ionnaires. es On voit quelle est l'action do la mission a ix "3 qui concerne l'éduca tion pratique et éeonc a- mique du noir. Quant à l'Ecole normale créé [par los Pères Blancs, elle n'a certainemen es pas pour but de fournir des employés con; m'merciaux aux trafiquants do toute natio n-Jqui, du reste, les payeraient au rabais; elle la pour but de former de futurs civilisateurs cl ps race indigène, dont l'influence sur 'pure- fr? ros sera bien plus grande que celle du blanc a. On enseigne dans oes sortos d'école le français r l'arithmétique, la geographie et, aux ôlèvai _ d'élite, le Latin et les humanités, leur don< L. nant ainsi lo moyen d'arriver jusqu'à W e prêtrise. Si aux environs de Baudouinvillo, 1« \ gouvernornent a, à la demande des missions naii-es, intei-dit le recrutement do porteurs ^.ca peut tenir pour certain qu'il y avait If s des abus graves. Fou l'Etat indépendant lvjji< mémo a dû, plus d'une fois, décréter des m H sures rigoureuses pour mettre un terme at X . agissements frauduieux d'agents reca'uteii î _ de port-ours. , J EXTERIEUR 9 ;>—«• ® ® Francç s A LA VEILLE DU CONGRES SOCIALISTg La campagne électorale e .Amiens, 24 janvier. — L© groupe socialiste, ~ d'Amiens avait organisé co soir une confé^ s renco à la veille du Congrès du parti socmm, - liste qui s'ouvre demain. L'assistance étail 1 considérable, M. Vaillant, député de la Seine, pi'ésidait. Il a rappelle los échecs des socialistes _ aie-1 mands et français au moment des incident! r qui, dit-il,ont permis l'attentat go u verne me«l- - .1 ot bouigeois d'où sortit La loi de trois an^ - en France et l'augmentation des arinement# ? en Allemagne. La hrtto n'est pas finie. Le® 6 socialistes, oatfcus au début, vont la continue? h contre cette réaction militariste. On a entendu ensuit-e les délégués étituy gei-s et notamment M. Wantei"», cle Belgique^, , qui a. affirmé l'union internationale des prod4» - taires contre les armements et )a «ine-rre. Il é déclaié en particulier quo les socialistes beî«» ges, dont il a rappelé lès luttes récentes, mar-i chant \'era un idéal dont l'élément tond ameutai se trouve dans la paix universelle. M. Jaurès a déclaré ensuite que dans prochaine lutte électorale ia question de® trois ans sera primordiale. Le parti socialiste ne se contentera pas do combattre la réaction, militariste. Nous ne cesserons pas pour oeil» d'affirmer ot do revendiquer les grandes ré* - formes électorales et aussi iœ réformes constat» j tutioimellles. En terminant il a dit que les socialistes n'iront pas à la bataille sans 9( souvenir qu'ils sont avant tout des républicains laïcs. Allemagne Le Reichstag et le chancelier S Berlin, 25 janvier. — L'officieuse « Nord* deustscho Allgomeine Zeitung» cherche à ex-* piiquer l'absence des membres du gouverne»" ment à la séance d'hier matin du Reichstag. Le gouvernement 11'a fait que se conformer , aux nuages, usagés déjà mis en vigueur i>a«* [ 1. piinco do Bismaick. Une participation du gouvernement n'aurait avancé à rien. Une délibération du pouvoir législatif .110 peut avoir lieu sur des questions touchant au charge* f mènt des .prescriptions- mintaires. Le «Morgen Post» commentant lo vote dtt u Reidwtag décidant de s'ajourner à. mercredi " prochain,'djtr Lo Parlement a relevé le gant ■' que le militarisme lui a jeté. Il a montré par. ce geste qu'il on avait assez d'être considéré e comme uno machine à parîer et à voter. Il a l" montré qu'il pou vait agir. ^ Angleterre La grève des porteurs de charbon e Londres, 24 janvier. — La grève des poiv c teurs de charbon et camionne 11 re continua !_ bien quo trois importantes maisons de char< a bon aSent accordé aux syndiqués 00 qu'ils de» n mandaient. Les .grévistes exigent que toutefl , les associations de patrons marchands do char-» ^ bon acceptent leurs conditions. Eu attendant ls le froid augmente et le transport du charbon [_ se fait sous la protection de la polico. t_ L'affaire des cantines militaires X1 Londres, 24 janvier. L'affaire des canti-[S nés militau'es a été reprise devant lo tribunal de Bowstreet. Le procuroui* a annoncé que jg des mandats clo comparution avaient été ,t. oés contre do nouveaux accusés dont un oolo» _ nefl nommé Whittaker qui commandait autres r fois lo deuxième régiment d'infanterie légère e du Yorkshire. Lo procureur a donné lecture x_ d'une lettre indiquant des paiements faits paf s une maison d'aJamentation an colonel. XI a docfîaré que son intention était de citer de* témoins qui démontreraient que le col-oneil, au ..." moment où son régiment se rendit à Sheffieèd, ^ a conclu des contrats favorisant cette maison j_ d'une façon anormale. U a ajouté que ce sont ~ les chefs qui ont- obligé leurs subordonnés h coi-rompre dos hommes de raieur et à vendre " leur honneui' ix>ur do l'argent. Les deux plus coupables à cet égard., dit le procureur, sont !' l'ancien chef du département militai ie sur le teiTitoi're duquel so trouvait cette maison d'a-' limentation, M. Minto, et le directeur de K " maison ^f. Cansfield. Saint-Siège u LA SANTE DU PAPE a Encore de faux bruits Rome, 24 janvier. Seilon la «Tribunal ù dans les milieux du Vatican cai se montre ou* t- vertement préoccupé au sujet de la santé da Pape. Des bruits divers sont répandus. On di| a notamment que le Pape aui'ait quelquefois be* e soin d'Lnje<ïtions excitantes pour tenir ses ré» _ ceptions. En conséquence on exprime le dé»: _ sir que le Consistoire pour la nomination des 1S nouveaux cardinaux ne soit pas trop retardé, ,a Le «Giornaile ^'Italia» déola-re que l'état" i\ du Pape n'a pas empilé. Pie X a sensiblement, 1- maigri pendant l'hiver. Ses yeux paraissent' n agrandis et plus luisants. Tout fait croira a qu'il souffrait d'une lièvre chronique. Toute» fois les audiences privées et publiques quô a Pio X donne continuellement sont de nature e à^démontrer que oes bruits inquiétants sont e dépourvus do fondement. d Etats-Unis n ( y ^ Le chemin de fer de PAfaska u Washington, 24 janvier. — Lo Sénat a adopté, par 46 voix contre 16, lo projet de loi sur les chemins de fer de l'Alaska, projet s qui autorise le président Wikon h acheter ou e à construire 1.000 kilomètres de chemins de , fer dans l'Alaska. Les frais do construction y 110 devront j>as dépasser quarante millions de y dediars-. Mexlqt'6 Les rebelles massacrent e les femmes et les enfants Mexico, 24 janvier. — D'après l^s récits de - quelques réfugiés arrivés aujourd'hui, les re-x belles ont massacré dernièrement uno centaî-. ne do femmes et enfants et 150_ soldai» fédé-. raux près de San Luiz de Potosî. Chili e La reconstruction de la ville de Valparalso 7 Santagio du Chili, 24 janvier. — Dans U ' projet général de reconstruction do la ville d« t Vailparaiso a-près le tremblement de terre de s 1906, le gouvernement prévoit l'élargisse-■ mont, lo pavage, l'assainissement dos rues et s d'autres travaux divers pour u™ d* 59.190.8C9 francs. 1 j is JtTétropo1« ] est servie gratuitement pendant 8 jours sur demandé

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Dit item is een uitgave in de reeks La Métropole behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1914 tot 1918.

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