La Métropole

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s.n. 1914, 02 Mei. La Métropole. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/9k45q4sj2m/
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LA MÉTROPOLE 21e Année No 121^~~ édition 33 AJBCJ iv eiments Ut» *».••••••••••* £ g __ Sll mOlf .»•»••••••• r ,gQ Troi» mois. On rabonne ft tous tes bureaux de poste et aux tacteur». ETRANGER, le port en sus: Poui la HOLLANDE, s'abonner de préférence aux bureau* de poste, plutôt qu'au lournal même. LE NUMERO 5 CENTIMES Journal quotidien du matin Tous les jours de 4 à 10 pages 59,ruedes Peignes, Anvers Administration: » 3519 Rédaction : Téléphone 617 Le dimanche de 10 à 16 pages LE NUMERO 5 CENTIMES Annonces : la petite Chronique sportive la ligne ligne . . fr. 0 30 fr. 8 ÛO Annonces financ.ld. *> ! OC Faits divers fin icL » 2 Réclames la ligne, » J 53 La Ville Id. » " Faits divers corps td. » 3 00 i Emissions Prix a convenir Pour toute la publicité, saui celle dé la province d'Anvers, s'adresser à VAGENCE HAVAS : à BRUXELLES : 8, place des Martyrs, à PARIS 8, place de la Bourse, à LONDRES t n3. Cheauside E. C. Samedi 2 mai 1914 La race nègre aux Etats-Unis Ce qu'elle était hier ; ce qu'elle est aujourd'hi Xjes dix millions de nègres des Etats-Unis viennent de faire, en tant que na-tion leur inventaire général, pour se compter, regarder derrière eux le chemin narcouru, et scruter aussi les horizons de l'avenir afin d'y chercher les obstacles nu'il leur resterait à surmonter. 19141 Cela veut dire pour eux cinquan-fA-et-uû ans de liberté. C'est en effet le v» janvier 1863 que le président martyr lança la proclamation par laquelle il affranchissait d'un coup quatre milions | dL'5e, C'était un animal du trou- neau • il 7 »™t melw> P"111 lul Ia f6r?le d'élevage, te haras, tout comme pour les autres animaux des champs. Il ne possédait; rien en propre, pas même sa vie, qu'un simple caprice du maître pouvait lu' arracher : il ne connaissait rien, pas même l'existence de Dieu. Le Sud le gardait bête, pour le traiter en bête. Ils étaient 4 millions comme cela — plus exactement 3 millions 953,760 — et malgré qu'ils ignorassent même qu ils étaient des etres humains, Lincoln leui ouvrit toutes larges, du jour au lçnde main, les portes de notre société, il le; plaça sur un pied d'égalité avec leuri bourreaux de 1a veille. Parce qu'ils avaient la peau noire on S' • bâta de prédire qu'ils resteraient «bêtes» C'était blasphémer contre le Créateur qui leur avait donné une âme raisonna » ble ; mais ils ne protestèrent pas, nu d'entre eux ne l'eut su faire. Ils ont pa tiemment attendu tout un demi-siècli pour enfin, cette année, jeter à la face leurs détracteurs un éloquent, un écla tant démenti. Point de discours échevelcs, point d( processions à la Barnum — mais des chifi 1res, des chiffres et encore des chiffres, dont on ?, dû reconnaître la scrupuleuse exactitude et qui ont été mis sous < les yeux de cinquante millions d'Américains, liseurs de journaux. J'en veux citer «Quelques-uns non sans avoir au préalable demandé pardon au lecteur de lui servir d'aussi «sèche» nomenclature. C'est que je tiens beaucoup à bien faire connaîtro le noir : c'est le moyen de le faire aimer. En 1860, on comptait aux Etats-Unis '4 millions 441,730 sujets de descendance africaine, dont 437,970 nègres libres. Le ( recensement de 1910 a porté ce chiffre à '9 millions 8-28,294, c'est-à-dire à 10,7 % do la-population totale du pays. Il y a cinquante ans, les églises ne faisaient que de commencer à s'organiser chez les nègres du Sud, et l'évaluation de toutes leurs maisons de Dieu se chiffrail à peine à quelques mille dollars. A certaine «ndroits, comme à Beau fort, en Ca roline du Sud, on les acceptait aux tem pies des blancs, mais dans des coins sorti ores qui leur étaient spécialement réser vés. Aujourd'hui, on constate qu'ils ont investi 285 millions de francs dans leurj édifices religieux. C'est plus du huitième : de leur richesse totale : une plus large proportion que n'en peut montrer aucun antre peuple du monde. Il y a cinquante ans, le noir protestant I q>i désirait se livrer à la prédication ne trouvait que trois collèges où l'on consentit à l'accepter comme élève: ceux de Get-tysburg, Penn, d'Oberlin, Ohio, et de Whitesboro, N. Y.; ils en ont aujourd'hui vingt-six qui leur appartiennent en propre Que dis-je? Ils souscrivent même annuellement 250,000 francs aux missions étrangères, 500,000 aux missions des Etats-Unis ; ils fournissent dans le pays l'entretien à 22 missionnaires pauvres et supportent plus de 350 églises incapables d" se suffire à ellos-mêmes. Ils envoient . par légior leurs prédicants baptist-es et | méthodistes jusqu'en Afrique et aux In-dee Occidentales. En 1863, moins de 10.000 sujets de couleur fréquentaient dans le Sud les cours d'instruction religieuse du dimanche ; (Sunday Schools); en 1914, il sont 1 million 150,000 distribués dans 35,000 écoles. Je regrette d'avoir à ajouter que ces chiffres illustrent les progrès accomplis dans le domaine religieux depuis cinquante ans par le noir protestant, et non i par le noir catholique. Ils sont à peine I dans tout le pays 200,000 de notre Foi, dont seulement quatre prêtres. Or le seul état de la Louisiane devrait en- compter t a moins un demi-million : faisons donc , !* pénible aveu que nous nous les sommes f laissé prendre sans compter les occasions ; où nous les avons nous-mêmes chassés de nos églises le revolver au poing» Il y a un demi-siècle l'éducation du nè-gr~, dans le Sud, en était à ses débuts. . Seul, sous l'esclavage, le noir libre avait droit de s'instruire. En 1867, quatre [ ' après l'émancipation, on ne lui avait L encore donné que 1,839 écoles, avec 2,037 insti(niteurs dont les deux-tiers étaient Ldes blanos. Il y avait 111,442 élèves réparti* comme suit : 18,758 dans l'alpha-fbet, 56,163 dans le premier livre de lec-jture, et les autres dans des cours plus élevés. 42,879 apprenaient à écrire, et 40,451 étudiaient l'arithmétique. Or, dans le Cours de l'année scolaire 1912-13, 1 million 700,000 élèves noirs ont fréquenté les jobles publiques (Jim Crow Schools) des Etats sudistes, et 100,000 se sont inscrits pomm* élèves des écoles normales ou des allèges. Ils étaient 699 instituteurs noirs an 1867, ils sont maintenant 34.(500. On compte 13 institutions spécialement affectées à l'éducation des jeunes filles, 26 1 collèges (protestants) de théologie, 3 éco- J les do droit, 5 de médecine, 2 d'art den- ï pire, 4 de pharmacie, 17 collèges d'agri- j culture subventionnés par l'Etat et plus v I 400 écoles industrielles. La valeur de c a- propriété scolaire du noir est cotée t uans les 85 milions de francs, alors qu'en s NPn éteignait à peine 100,000 francs. jj a allez pas croire que ce soit là, uni- t & fruit de la générosité des r I u'ncs: la contribution des gens de cou- i toi-1 aU*( ^°DC*S d'éducation dépasse char'F j année en outre des taxes, la somme f l ^ millions cle francs. A vrai dire.lJÏ buftP°UV°irs se Ornent à leur al-L un peu moins de 2 poux oent de 3^f, nillia-rds 500 millions de francs dépensé annuellement pour l'instruction au: Etats-Unis, bien que les noirs constituen plus du dixième du chiffre total de la po pulation. . tt • En 1863, on comptait aux Etats-uni près de 4 millions d'c,sclaves, « évalues i 10 milliards de francs, soit une moyen ne de 2,500 francs par tête. Aujourd nu ils sont 4 millions qui touchent des salai 'es,.et la valeur économique de chacun es portée à 12,500 francs, ce qui representi jour le Sud un actif de 50 milliards d< rancs. On les rencontre dans tous les métiers t 50,000 d'entre eux ont embrassé des car ijres libérales : le droit, la médecine 'enseignement, le journalisme (avec 45< ournaux ou revues à eux), etc. Plus d< 0,000 autres s'occupent d'entreprise; ommerciales, et ils détiennent le contrôli absolu de banques dont le chiffre d'affai es atteint 100 millions de francs par an. A la fin de la guerre civile, l'esclav< le La veille désireux de se livrer à l'agri rultui'e ne possédait pas un pouce de ter e : son unique richesse, c'étaient ses deu3 >ras, En dépit de la haine et de l'hostilité le ses anciens maîtres il se mit bravemen 1 la tâche, dans le but de se gagner ui ;oin de champ à lui. Cinquante ans d< iberté, de travail et de frugalité l'on >lacé à la tête de 890,141 fermes(42,500,00 icres) dont il retire les bénéfices, et don 519,647 lui appartiennent en propre. D 1900 à 1910, la valeur de ses propriété agricoles a monté, de .887 raillions 23,44 francs à 2 milliards 464 millions 491,09 francs, ou de 177 pour cent. En 1863 on pouvait évaluer à 100 mil lions de francs la richesse totale des noir des Etats-Unis ; en 1914, ce chiffre est de venu 3 milliards 500 milions de francs Si on établit un parallèle entre le noi des Etats-Unis et le serf de Russie émar cipé en 1861, on trouve que ce dernier n' accumulé dans le même temps que pou 2 milliards 500 millions de biens. Si o ajoute que la proportion des illettrés n'es plus que de 30 pour cent, alors qu'en 186 il était encore défendu au noir, sous pe ne de mort, d'apprendre à lire, on se rer ira compte du progrès considérable e inique fait par la race nègre aux Etats Unis. Oui, ce sont des progrès merveilleu: tu'a accomplis cette race dans le domain le la religion et de l'éducation, mais pa nalheur tous les millions, tous les mil iards dont je viens de parler sont 1. )our jalonner surtout ses étapes dans 1 hemin de l'erreur, non dans celui de 1, 'érité. C'est là la grande ombre au tableau. Paul Hervé. L'Actualité Le rôle de l'A. B. C g La mode un peu américaine de d< signer certaines groupements par 1< yiwJL lettres initiales de leur nom officie a trouvé également son application dans ] désignation de la réunion des trois Etats sut américains : l'Argentine, le Brésil et le Chil :]ui s'efforcent actuellement de rétablir 1 paix entre les Etats-Unis et le Mexique. Pe îonne jusqu'à présent n'a d'ailleurs prote&l ;ontro cette désignation et les trois Etats ii Presses moins que les autres, ce qui évideir nent n'est pas de mauvais augure. Le gran ait dans cette guerre entre les Etats-Uni ■t le Mexique est en effet, l'intervention de épubliques sud-américaines et leur groupe nent en une ligue défensive contre les Etatc Jnis. A Washington, on ne se fait certaincmen ucune illusion sur ce fait et l'on doit êtr ion convaincu que, le cas échéant, les Etat îédiateurs pourraient bien devenir des allié: u Mexieiue pour accepter aussi facilemen « suggestions des trois républiques sud méricaines. En Europe certainement on i >ut lieu de se féliciter de cotte in ter v en ion de cette constitution en ligue de_ la aix et do défense des Etats sud-américains 'epuis longtemps, en effet, les Etats euro éens voyaient avec le même déplaisir que les itats de l'Amérique du Sud, les Etats-Unis de Amérique du Nord donner à cette singulière octrine de Monroe une extension et une îterprétation qui devait à la longue provouer des conflits belliqueux ou bien une bdication honteuse de leurs droits et de leurs îtérêts par les Etats européens. L'Amérique u Sud formera^ désonnais dans le Nouveau londe contrepoids à l'Amérique du Nord et on ne pourra que dire: tant mieux. La constitution définitive de la Ligue sud-méricaine serait naturellement facilitée con-idérablement si les Etats médiateurs réussissent à terminer le conflit entre le Mexique b les Etats-Unis de façon satisfaisante poui is deux belligérants. Le président Wilson. ms doute, maintient sa prétention de ne cé-&r que si le général Huerta s'en va. D'un atre côté, le président du Mexique, que lee méricains traitent d'usurpateur et qui en :alité a montré au président Wilson qu'un rofesseur de droit et d'histoire fût-il de université de Princeton n'est pa« toujours q diplomate avisé occupe aujourd'hui une jsition qui lui permettrait parfaitement de >sister aux prétentions injustifiées des Etats-nis. Parviendra-t-on à trouver une transac-on entre le bon droit du président Huerta : les exigences nullement justifiées mais bru-ilement imposées par le président Wilson r oilà le problème devant lequel se trouvent s Etats médiateurs. Jusqu'à présent les deux ïlligérants ont.accepté les propositions de ABC concernant la médiation et la con-usion d'un armistice. C'est évidemment un bon augure et il v a lieu de penser j'après cela on pourra faire un pas de plus i avant vers la paix. On dit que l'A B C >rait décidé à constituer un gouvernement 'ovisoire au Mexique et de faire déléguer ir ce gouvernement des représentants à une nférence de la paix à laquelle naturelle-ent les Etats-Unis seraient également re-ésentés on nombre égal de délégués et que lomme de confiance de 1' A B C, en Poc-rence peut être M. Laura Miiller du Brésil, urrait présider. Le président Huerta con-itira-t-il à remettre entre les mains du uvernement provisoire du Mexique nommé r l'A B C ses pouvoirs de président du Me-^ue? Cl serait évidemment une solution i n'aurait rien d'humiliant et qui dan? is les cas ne serait pas imposée par le pré-ent Wilson. Cette remise des pouvoirs du îéral Huerta entre les mains des Etat? dinteurs empêcherait d'ailleurs les Etats-is de formuler des conditions qui ne pour-ent ôtro acceptées par le Mexique sans mihation. Ainsi le président Wilson ne irrait pas exiger que le général Huerta oxo/u à tout jamais de la présidence puis-\ f.es protestations contre la présidence ue.Jo da général n'ont porté que sur la tendue irrégularité de son élection. H donc admettre oua U ioi»r «ù les Me- 5 xicains désigneraient régulièrement le gene-r ral Huerta comme premier magistrat de la h République les Etats-Unis aient à s abstenu* de toute protestation aussi longtemps que le Mexique par des astes hostiles ne leur fournira pas de prétexte de guerre. ^ 3 Le Mexique naturellement après la con-> olusion de la paix entrerait dans l'union des - Etats latins de l'Amérique centrale et m^-i ridionale et tous ces Etats groupés dans une . puissante ligue défensive seraient assez puis- - s;Hits pour imposer à tout ennemi du dehors i le respect de leur intégrité et de leur indépendance.: En présence de ce grand événement qui suffit à lui tout seul pour illustrer la car-i rière du général Huerta, le président actuel • 'lu Mexique peut remettre ses pouvoirs entre 'es mains de trois nations amies qu il a unies ) et qui lui devront une grande reconnaissan-; ce. — J. Joerg. Échos 1 LA VILLE t Programme de la journee : J FETES ET CONFERENCES b , Retraite militait*». — A 9 toure-A Gataud' Place, " dép'aat de Ha «finalité p<a»r Da musique iiu Gme die 3 Ugue. ) Deuîscfter Gesairgversir» Germania. — A 8 li«u- ) P2S et ckanie. à l'hôtel VYc<i)€Tt « FruibJingîttA ». COUR8 Berlitz School, 8, ilciï. — Langues virante». s EXPOSITIONS Salle Forst. — De 16 a 8 heures, exposition dei œuvres de M Ilontrl Houben (ouverte jusqu'au i; r mal l-aclus). Salle Buyle. — De 10 à 6 h exposition des cou-a. vres do MM. Jan Van Beers et Léooa Brunin (ou-r verte Jusqu'au 5 mai). " Les travaux d'Anvers 2 G'e^t M. De VosJ bourgmestre d'Anvers, ei - uon, comme nous l'avons dit, la délégation de . r administration communale, qui a été reçu k hier, par M. Helileputte, ministre des travau> pubLû-s, pour continuer l'examen des questions pendantes emtre l'Etat et la Ville ai sujet de nos extensions maritimes au Nord. z La dédégation ne sera reçue que ce matin, e A l'issue de l'audience, M. Halleputte retien-r dï'a los membres à déjeuner. Puisque nous parlons de M. De Vos, recti-i fions loyalement une petite erreur que noue a, avont. commise, hier. i M. De Vos étant abonné au chemin de fer. ne fera usage des autos communales pour retourner à Cappellen que dans le cas exceptionnel où il n'aurait pu prendre le dernier train. Anvers Dunkerque par voie ferrée Un de nos abonnés nous demande,en son nom personnel et en celui de plusieurs autres intéressés, de plaider auprès de M. le ministre des Chemins de fer, la cause dee voyageurs, qui font habituellement le trajet Anvers-Uunkerque et retour. Les relations entre les doux ports augmentent de joui p-n jour et le voyage, dit notre . correspondant occasionnel, nous reporte aux plus beaux jours do la diligence. A plusieurs ,, prises déjà, les Chambres de Commerce intéressées ont demandé une amé-1) lioration des correspondances par la ligne a Gand-ïhielt-Dixinude-Dunkerque. [' Ll faut caxure que dee causes qui nous éekap-l> pont mais que nous voulons-croire plausibles, _a eun-pêchent l'administration de modifier quoi *7 que ce soit de ce côté. ^ X1 ne reste alors aux voyageurs comme ressource quo de faire lo crochet par Haze-brouck-LiUe-Tournai-BruxoHes.Or, un train assez rapide quitte Oaiais à s 2 h. 16 do l'après-midi pour atteindre Bru-s xeHes-Nord à 6 h. 55. Malheureusement le train pour Anvers quitte la gare du Nord à 6 h. 54. Un recul de deux ou trois minutes , permettrait aux Anversois de rentrer chez oux vers Y h. 44, tandis qu'actuellement ils ; ne peuvent réintégrer leur domicilo que beau-^ coup plus tard. I Nous avons ta certitude que si, comme nous _ le croyons, le service ne devait pas en pâtir, L M. le ministre dœ chemins de fer s'empreese-' ra d'aocorder cette petite modification qui ferait bien des heureux. La pension des employés communaux Dans une des dernières séances du Conseil communal, un conseiller avait interpelilé M. Ceols, échevin des finances, au sujet de la Caisse de pension des employés communaux. Il insista sur le fait que les retenues faites à certains employés en vue de la constitution de leur pension sont en disproportion avec les bénéfices qu'ils peuvent escompter. L'échevin socialiste répondit en décilarant que la Ville avait déjà dû combler un déficit de fr. 3 millions 600,000 pour la Caisse des pensions et que selon lui il no serait guère, possible d'améliorer le b arôme des pensions avant 1918. Le conseiller se le tint pour dit mais il se réservait de répondre dans un des organes professionnels qui poussent comme des navets dans les milieux de l'hôtel de ville. Il vient de le faire et nous détachons de sa réponse cette pointe qui peut nous éclairer sur la disposition des esprits chez les ci-de-vant amis oartellLstes. t Vous usez de deux poids et de deux mesures, Monsieur l'échevin des finances, ce qui ne devrait certes pas être permis sou? l'administration d'un élu des socialistes. » Que de fois n'a^-t-on pas lu dans l'organe du parti de M. Cools, échevin, que lorsque les socialistes seraient le3 maîtres, lorsqu'il? seraient représentés dans le Collège, toute? les injustices dpparaîtraient, et que les employés et ouvriers, dont la place est toute indiquée dans le ]>arti socialiste, pourraient compter sur leur appui. » Des mots, rien que des mots s. Et le conseiller communal qui donne, faute •le mieux, aux emx>loyés la satisfaction de contempler sa signature au bas de l'article, 'oncilut en promettant qu'il reviendra à la • -barge au Conseil communal. Allons, tant mieux, pour l'art oratoire! Le nouveau tarif téléphonique Grand branle-bas, hier à la Bourse où, à l'occasion de l'entrée en vigueur du nouveau tarif téléphonique, employés do l'administration et abonnés avaient perdu uil peu... le nord. I En effet, le nouveau tarif prescrit un paiement supplémentaire do 10 centimes par communication et les employés, caissiers improvisés, avaient besoin de toute leur attention pour rendre la monnaie aux boursiers, dont certains, ne possédant pas momentanément la , pièce de deux sous réglementaire, sortaient | qui des pièces de cent sous, qui des biHets de ( vingt francs. Le service en subit bien un léger ralentis- ( seanent et l'on était obligé de faire queuo à | l'entrée du bureau téléphonique, mais la ( journée se passa cependant sans accrocs sérieux. i Dans les cafés des environs de la Bourse r même jnowômenti certains oaavaient œ~ \ t-imé inutile d'imposer à leur clientèle un surplus de taxe mais dans d'autres l'affluence était considérable qu'il fallut bien exiger le paement do la taxe de 5 centimes autoriser par le règlement, et dès lors on dut impro» ser un service de contrôle. Ce qui ne souriait, on le conçoit, ni au « baes > ni aux clients. Les élections prud'hommales Le Colilège des bourgmestre et échovins a clôturé définitivement les listes des électeurs pour ia nomination des membres du Conseil de prud'hommes pour la période 1915-1918, par : 5.434 chefs'd'entreprise, 5.280 employés et 21 733 ouvriers, oc qui porte le nombre d'électeurs à 32.447. Le supplément aux listes provisoires sera affichée à l'entrée principale de l'Hôtel de ville, Permanence de pol;ce, et déposé à l'inspection du public au 8e bureau de l'Hôtel de ville jusqu'au 17 mai prochain. Les coiffeurs réclament Los patrons coiffeurs d'Anvers et environs, nous demandent d'être leur intermédiaire auprès du public, pour le prier de bien vouloir se faire servir dorénavant le dimanche avant midi, et autant que possible le samedi. L'application très sévère des prescriptions de la loi sur le repos dominical a valu à de nombreux coiffeurs des poursuites judiciaires suivies de condamnation, uniquement à cause de l'indifférence du public à cet égard. La loi obligeant le personnel à cesser le travail à midi, il est impossible aux patrons de continuer le travail s'puls, indéfiniment. Les clients qui se présentent après cette heure s'exposent donc à une longue attente et à un travail fait hâtivement ou à ne pas être servis du tout; la plupart des patrons ayant dû prendre la décision, pour éviter un surmenage préjudiciable à leurs clients autant qu'à leurs intérêts personnels, de fermer dorénavant leurs salons de coiffure le dimanche après-midi. Les ports d'Anvers st de Rotterdam en avril Au cours du mois écoulé le port d'Anvers a reçu ia visite de 582 navires jaugeant ensemble 1 million -154,861 tonnes, dont 23 voiliers avec 2,835 tonnes et 559 vapeurs avec 1 million 152,026 tonnes. Pendant le mois d'avril 1913 il était entré 546 navires jaugeant 1 million 064.733 tonnes, ce qui fait pour le mois dernier une différence en plus de 36 navires et de 90.128 tonnes. On compte pour le même mois 50 vapeurs en plus et 14 voiliers en moins. Depuis le 1er janvier 1914, il est arrivé en uotre port 2.330 navires d'une jauge totale de 4 millions 648.286 tonnes contre 2.299 navires avec 4 millions 555.6S4 tonnes pendant la même période de 1913, ce qui constitue pour l'année en cours une augmentation de 31 navires et de 92.652 'tonnes. Le port de Rotterdam a reçu au cours du mois d'avril écoulé, la visite de 913 navires jaugeant 1 million 132.523 tonnes contre 912 navires de 1 million 117.621 tonnes en avril 1913, soit une augmentation d'un navire et, do 14.902 tonnes i-eulea- c "t. Pendant leïs quatre premiers mois de l'année 1914, il est entré à Rotterdam 3.354 navires avec 4 millions 130.161 tonnes cxmtre 3.352 navires avec 4 millions 030.591 tonne?; depuis le 1er janvier 1913, soit une différence! en plus de 2 navires et de 88.573 tonnes. La protection de l'enfance La Section provinciale anversoise de la Ligue nationale pour la protection de l'enfance du premier âge, tiendra son assemblée géné-i raie le dimanche 3 mai prochain, à onze heures du matin, au local de la Ligue contre la Tuberculose, 13, rue des Aveugles. M. le baron van de Werve et de Schilde, gouverneur de la province, honorera la réunion de sa présence et prendra la parole. "Nous no pouvons qu'engager toutes nos lectrices, tous nos lecteurs à assister à l'assemblée où ils apprendront- à oonnaître ou à estimer mieux encore une des œuvres les plus utiles qui soient à An vois. Aux téléphones Comme nous l'ons annoncé, c'est hier, 1er mai, qu'a été mis en vigueur, dans tout le pays, sauf à Bruxelles, le nouveau tarif des abo-inements téléphoniques. A cette occasion, l'Administration des télégraphes et des téléphones signale qu'un grand nombre d'abonnés, à qui les conditions nou-\ alile. ont cependant été offertes en tempe opportun, n'ont pas encore indiqué le nombre des communications qu'ils comptent prendre dorénavant, par année. Il est cependant indispensable que les intéressés se prononcent à ce sujet, sans plus de délai ,s'ils veulent s'épargner aes difficultés d^ns le service de leur raccordement. La date de l'application du nouveau tarif dans le réseau de Bruxelles sera arrêtée ultérieurement.L'importation des, voitures automobiles -Joe- Nouvelles dispositions M. le ministre des Finances vient de prendre les dispositions nécessaires en vue de régler, a pnrtu du 1er mai, l'exécution de l'arrêté royal du 18 avril dernier disposant que l'admission à l'entrée par les routes de terre, des voitures automobiles, importées pour ia consommaticxn, peut être subordonnée à la condition quo oes véhicules soient dirigés des bureaux-frontières sur des bureaux de l'intérieur du pays désignés à cette fin par le mi-uistre des Finances, pour y être vérifiés et soumis à l'acquittement des droits. Aux termes de ces instructions, les voitures automobiles pourront faire l'objet d'un acquit i d'entrée au premier bureau où ces véhicules 5 seront présentés s'il est possible d'y vérifier le poids ou si les importateurs fournissent à la douane les documents ou justifications établissant l'exactitude de leurs déclarations. Dans les autres cas, les voitures seront diri- 1 gées,sous le couvert d'un passavant et moyen- 1 nant ie dépôt d'un cautionnement à fixer ( d'office par le receveur des douanes en ga- : rantie des droits actuellement exigibles, au ; shoix des intéressés vers l'un des bureaux ' l'Alost, Anvers, Arlon, Bruges, Bruxelles 1 Dharleroi, Gand, Liège, Mons, Namur, Tournai ou Verviers où aura lieu le dédouanement léfinitif. 1 Les automobiles déclarées en franchise pro- I risoire des droits pour servir à des voyages ( >u à des excursions dans le pavs peuvent être c idmises à l'entrée par tous îes bureaux de * /erre moyennant le versement d'une caution J ïxée d'office par la douane. j Quant aux voitures automobiles introduites c 'ans le pays sous le couvert de permis de li-»re circulation ou de e;arnets do passade en c loua ne, elles continueront à être exemptes r le toute caution pour autant que le service s le la douane " 3un doute au sujet de t eexactitudo du p mentionné dans ces documents.Toutefois les - lires automobiles destinées v . recevoir un coni| îomeht de main-d'œuvre q [ans le pays devront être importées par les s 'ureaiwc de douans ouverts au transit. y. La guerre mexicaine Le général Huerta accepte l'armistice Washington 30 avril. -— Le général Huerta a accepté la proposition de suspendre le$ hostilités entre les Etats-Unis et le Mexique, pendant la période des négociations. Les travaux dos médiateurs Londres, 30 avril. — On.mande de Washington au « Times » : Tous les médiateurs considèrent, dit-on, comme possible la convocation d'une sorte cle conférence de la paix. Leur intention serait de former un gouvernement provisoire du Mexique et de prier ce gouvernement et celui des Etats-Unis, d'envoyer des représentants discuter avec eux. Tout dépend cependant des circonstances fu- tUrLES REBELLES ET L'ARMISTICE Carranza et Villa Chihuahua, 30 avrd. — Le général Carranza a accepté l'armistice proposé par l'A B. C. Les révolutionnaires font remarquei que le général Villa répondra probablemenl !a semaine prochaine en lançant 15.000 homme . à l'attaque de Snltillo. Il est de phis er plus certain que les Etats-Unis reconnaîtront aux révolutionnaires la qualité de belligérants.El Paso, 1er mai. — Le général Carranzî a ordonné la mobilisation de 12,000 homme; afin d'attaquer Tampico. Le général Vrllâ aura le cominandemenl de ces troupes. Un beau-fils du général Carranza déclar< qu'un armistice dans le nord du Mexique es1 impossible. Un espion américain au Mexique Washington, 30 avril. — D'après les nou v elles non-officielles le Dr. Ryan, américain au service des réfugiés, devait être exécuta demain matin à Mexico comme espion. M Rvau a fait faire des représentations pressan-tes à l'ambassadeur d'Espagne, représentai le général Huerta. A VERA-CRUZ Une protestation de la France Washington, 30 avril. — L'ambassadeur d< France a transmis au gouvernement dei Etats-Unis une plainte du capitaine du navi re n Andiik ». Ce navire, qui voyage sous les pavillons hollandais et américain, appartiens à une compagnie française. U transportait i a Vera-Cruz une cargaison de rails et d'où tils. Lo capitiine.se plaint de ce qu'on l'ai' empêché d? débarquer sa cargaison à la Vera Cruz. M. Daniels, secrétaire d'Etat à la ma rino, a fait savoir à l'ambassadeur de Franc* que l'amiral Fietche;; déclare que des diffi cultés d'ordro militaire avaient empêché h débarquement immédiat de la cargaison d< ce navire, qtr était- alors parti.pour la Noir velle Orléans, mais que ce départ était dû i un malentendu. AUTOUR DE TAMPICO Un navire cubain attaqué La Vera-Cruz, 30 avril. — Les fédéraux e* les constitutionnalistes ont tiré à Tampic; contre le paquebot-courrier cubain «Antillo» Un timonier a été tué. Le commandant di l'un des navires anglais a protesté auprès de fédéraux et des constitution nalistes. Un rapport de l'amiral Mavo dit que le rebeller, sommés de fournir des explications répondirent qu'ils avaient tiré sur 1' « An tilla » afin d'empêcher à l'avenir tout navir marchand de ravitailler Tampico. Tampico tou/ours attaqué Washington 30 avril. — L'amiral Fietche rapporte que les constitutionnalistes ont con tinué aujourd'hui l'attaque de Tampico. Le département de la marine apprend qu'i v a eu le 27 un violent combat à Puerto Plata et dans la région troub'ée de Bnraona Le président Huerta et la médiation La Vera-Cruz, 30 avril. — Le présiden-Huerta a déclaré à un des diplomates euro péens accrédités à Mexico qu'il acceptait L médiation à ces- deux conditions: 1° qu< l'honneur mexicain serait sauf dans le règle ment de l'incident do Tampico; 2° que le Américains abandonnent les ports de 1î Vera-Cruz et de Salina-Cruz. Le général Huerta a donné' à entendre qut la médiation ne devait porter que sur i m cident de Tampico, mais non point sur l'en semble du problème mexicain et notamment sur les questions politiques intérieures. L'opinion de la majorité d<is membres dr cabinet mexicain est que la retraite du président Huerta serait le seul remède à I£ situation ; mais personne n'ose en parler au dictateur. La neutralisation de la région pétrolifère L'ambassadeur d'Angleterre à Washingtor a attiré l'attention du département d'Etal •mr la situation désespérée où se trouve l'industrie du pétrole dans la région de Tampico. Tous les Américains et les Anglais exploitant les différents puits ont été obligés de quitter le pays, si bien qu'actuellement la production des puits de pétrole qui. naturellement, continuent à couler, est absolument p"rdu.«. Tout le soU de la région pétrolifère on est détrempé. La porto journalière en résultant s'élèv© à plusieurs millions. L'ambassadeur d'Angleterre a prié M. Bryan d'intervenir auprès des féckVaux et des constitutionnalistes pour leur demander de neutraliser la région ce Tamoico. Sur les instances de sir Lionel Carden. le président Huerta, pour éviter des complications internationales, a consenti à cette neutralisation, et le gouvernement de Washington espère que les constitutionnalistes en feront autant. La folle cfîes les mécaniciens Nous avons commenté, l'autre jour, une x>mmiraioation d'un de nos lecteurs suggérant La visite médicale des mécaniciens de nos chemins de fer avant qu'ils ne montent sur leurs machines, pour s'assurer qu'ils ne sont pas su état d'affaiblissement intellectuel ou phy dque, ce qui serait aussi logique que d'ins->ecter les roues de la locomotive, afin de conta ter qu'il y a bien la graisse réglementaire lans les boîtes d'essieux. Huit jours plus , tard, nous relations dans 10tre rubrique des a faits-divers », le cas d'un nécanicien subitement devenu fou sur sa lo-xxmotive, à Berlin, et qui avait lancé son >onvoi à toute vitesse sur la voie où plusieun-mvriers étaient au travail.Le chauffeur réus-it à renverser la vapeur et une catastrophe ut évitée, mais la locomotive alla cependani îeurter violemment un butoir et fut sérieuse-, nent endommagée. A ia Société clinique mentale de Paris, on 'occupe depuis quelque temps, du problème ■roublant de l'aliénation mentale chez les employés de chemin de fer et les chauffeurs l]automobiles. Le docteur Pactet vient d'in-liquer cette semaine de~~nouvoaux cas de olie propres aux employés de chemins de fer. 1 conclut qu'il est absolument nécessaire de ►rocéder à un examen mental des agents à ui est remise la sécurité des voyageurs. En France, dans certaines compagnies de hemin de fer, les employés sont minutieusc-lent examinés au point de vue mental, et ont l'objet d'une surveillance presque oon-inue.• » * Do ce qui précède, il semble que les pou-oirs publics, dans tous les pays, devront s'in-uiéter de ce grave problème et chercher déroutions qui ménagont à la fois l'intérêt pu-li<2 et celui des employés* EXTERIEUR France POUR LE SCRUTIN DE BALLOTTAGE La discipline républicaine Paris, 1er mai. — La délégation des gauches de l'ancienne Chambre adresse à tous les candidats républicains de gauche au ballottage un appel à la discipline disant que partout où des candidats républicains se trouvent en lutte avec des candidats de la coalition réactionnaire (?1) les Républicains doivent faire bloc sur lo nom du candidat des groupes de gauche le plus favorisé. Allemagne L'arrivée de M. von Dallwitz à Strasbourg Strasbourg, 1er mai. — Ce matin a 10 h. 57 avec deux minutes de retard, M. de Dallwitz. le nouveau statthalter d'Alsaco-Lor-raine est arrivé en gare de Strasbourg en compagnie du secrétaire d'Etat, comte de Roedern qui était allé au devant de lui jusqu'à Lauterbourg. Des mesures policières sévères avaient été prises pour empêcher lo public et même les représentants de la presse d'entendre les paroles que le statthalter prononcerait à son arrivée. M. de Dallwitz fut reçu par. le sous-secre-; taire d'Etat et quelques hauts fonctionnaires du ministère, par le général Deimlmg, com- - mandant le 15e corps d'armée, par le général Eberhardt commandant la place de Stras- > bourg et par les autorités municipales. M. de Dallwitz s'est montré fort aimable. On a remarqué qu'il s'est entretenu pendant - quelques minutes avec le général Deimling sur un ton très affable. Peu de curieux attendaient le statthalter : sur la place de la Gare. Il n'y a eu aucune démonstration. La condamnation des aviateurs en Russie Berlin, 1er avril. — La « Gazette berlinoise de Midi » estime que la condamnation des aéronautes allemands^ à Perm est un véritable déni de justice qui ne peut que 1 provoquer une stupéfaction et une indigna-1 tio-> sans bornes. La taxe militaire exceptionnelle en Allemagne Berlin, 30 avril. — Les chiffres officiels du rendement de la contribution militaire i exceotionnelle sont déjà connus pour ia ville de Berlin et ses faubourgs. Les contribuables : groupés dans cette agglomération de 3,700,000 âmes payeront une somme _ totale de 144 millions de marks. Si la richesse ■ moyenne de l'empire était égale à la richesse" moyenne de Berlin, le rendement total ■ de la contribution pour l'empire serait de 1 2 600.000 000 marks, soit 3 milliards 250,000,000 francs. Ce chiffre est évidem- 1 ment trop fort. Néanmoins, on peut dès à présent admettre que la contribution de guerre rendra certainement plus d'un milliard de marks. Berlin ne peut être considéré comme représentant 14 % de la richesse totale dr > l'empire, alors qu'il no représente que 6 % . de la population de l'empire. On peut donc » compter avec un projet de loi militaire de*-s tiné à employer l'excédent de la contribution On sait que le chiffre initial n'était que de s un milliard de marks. Autriche-Hongrie 2 La santé da François-Joseph Vienne, 1er mai. -r- On annonce officielle- - ment au sujet de la santé de l'empereur . François-Joseph que la dernière nuit a été aussi bonne que les deux précédentes et que I l'état général du souverain est tout à fail j satisfaisant. Angleterre LE SCANDALE MARCONI Lord Murrey et la commission d'enquête Londres, 30 avril. — La commission d'en-f quête de la Chambre des Lords au sujet de i l'affaire de télégraphie sans fil déclare, à ' l'unanimité, que lord Murrey a commis deç 1 erreurs, mais que ces erreurs n'entachent pas _ son honneur. La commission est d'avis que ! quiconque exerçant des fonctions publiques devrait s'interdire do se livrer à des spéculations.Russie Contre l'alcoolisme Saint-Pétersbourg, 30 avril. — Le ministre le l'intérieur a donné l'ordre aux autorités chargées des affaires des paysans et en particulier aux sous-préfets, d'observer rigoureu-=;€>ment_les mesures prescrites pour combattre l'alcoolisme dans les campagnes. La responsabilité des députés La commission des réformes judiciaires de a Douma a nommé une sous-commission spéciale, composée de six membres, pour élaborer un projet de loi visant des amendements à la non-responsabilité des membres des deux Chambres, lors do la discussion des articles qui leurs sont soumis. La. loi en question doit prévoir également la création d'un tribunal disciplinaire, chargé de juger les abus do la liberté de parole à la tribune de la Chambre, et pouvant prononcer des sanctions allant jusqu'à l'exclusion des coupables, soit tempo rairement, soit pour toujours. Dans ce dernier cas il serait- procédé à de nouvelles élections.Etats-Unis LA GREVE DU C0LCRAD0 Intervention de l'Italie Washington, 30 avril. — La situation de la grève de8 mineurs du Colorado est devenuei plus sérieuse et menace de dégénérer en guerre civile. Le Président Wilson a ordonné l'envoyer.sur lee lieux des troupes fédérales. L'ambassaeleur d'Italie, après avoir adressé au gouvernement fédéral une note de protestation. avè^ réserves sur le droit éventue i une indemnité, a insisté aussi verbalement iiiprès de M Bryan, secrétaire d'Etat. Celui ' l'a assuré que le gouvernement s© préoccupe beaucoup de ce conflit qui a appelé tou o son attention et qui a fait l'objet d'une liscussion au Congrès. Denver (Colorado) 30 avril. — Les trou îes fédérales arrivées, hier dans la régior roublée du Colorado, remplacent la police CTn autre détachement arrivé aujourd'hui à rrinidad étar attendu à la garo par plusieurs centaines d'habitant, qui lui ont fait un ac •ueil_ chaleureux. La trêve conclue hier ave< a milice a été prorogée à la demande des mi leurs grévistes, qui veulent enlever leur? norts et soigner leurs blessés du combat l'hier. Les grévistes cachent lo nombre de eurs tués ou blessés. Le commandant de l'aînée active a conféré avec les chefs des gré .'istes. Ceux-ci ont promis d'aider au rétablis Chili LE CHILI ET L'EQUATEUR Un grand banquet Santigao-du-Chili, 1er mai. — M. Ville-gas, ministre des affaires étrangères, à l'occasion du départ de M. Blizaldo, ministre de? affaires étrangères de 1'.Equateur, a offert un banquet à tous les diplomates. Toutes les nations européennes et américaines y compris les Etats-Unis et le Mexique y étaient représentées.M. Villegaj a salué son collègue de l'Equateur et s'est félicité de la présence des représentants de toutes les nations du continent en faisant des vœux pour la paix et la fraternité dans toute l'Amérique. M. Blizaldo a remercié et a félicité les représentants des chancelleries médiatrices du triomphe diplomatique obtenu dane la médiation entre !• Mexique et les Etats-Unis. CONGO «>c Les partants du 14 mai S'embarqueront le 14 mai, à bord de I «A® vérsville », dont le départ est fixe a 6 heures du matin : . .. . Pour le ministère des colonies ( lro ii.->te ) M Baeyens, administrateur territorial prin cipal ( 6e départ ) ; Joosen, commis de 2 classe ( 2e départ ) ; M. De Becker, agen territorial de Ire classe ( 4e départ ), qui ser. aoampagné de sa femmo M. Vieslet. a«eu d'administration de Ire classe ( 4e ('«"PJ" ' qui sera accompagné de sa femme ; M. IIou-k liens, agent d'administration de 3e classe ( 5 départ ) : M. Bocconi, agent territorial d Ire classe ( 4e départ ) et 1e commandant Us taille, ancien oommandant du camp d mstmc tion de Loksnda. REVOLTE DANS LE CONGO PORTUGAI' On écrit de Borna à la « Tribune Congo "à Depuis un© couple do mois lo grand chc ( soi-disant roi ) de San Salvador, est en révolte- ouverte contre les Portugais. On & tne; paraît-il. une vingtaine de blancs.Les mission uaires protestants et catholiques de San Salvador ont pris la fuite. Toutes les troupe qui se trouvaient dans la région ont ete repoussées. Le gouverneur _ de la province cr Conco portugais ( de Oabinda ) a attaque -.e révoltés par la voie de St-Antoine ét Congc Yella, mais il a dû se retirer et ext rentré e-Europe. Son successeur est parti à la tot-d'un détachement de Itroupes pour prèndr les révoltés à revers par la voie cle Soner loio. TI a deihandé pour cela l'autorisation d oasser sut le territoire de la colonie, ce qu lui a été accordé. Il s'est dirigé vers Sa~ Salvador. Il paraît qu'il y a eu une coup! de rencontres avec îes révoltés ,puis les -trou oes *e sont dirigées vers le sud. C'est ton ce que nous savons. _ Mais entretemps, la rive gauche du fleuv était dégarnie de troupes, des bandos de^n vol té- se sont dirigées menaçantes^de ce côt*" Les nége>ciants ont évacué à la lin te les far torerie* .la plupart d'en+rp elle*? ont été brt" léos ( Kissinea ,etc. ). Enfin, il y a quolqnc-iours. une bande s'est dirigée rers Fetis. Rock où se trouve un poste porturraK Les or ripants se ^ont sauvés à la hâte, h Wvnl d'rm de rrw draines, puis se sont dirigés Bc ma. La. nuit suivante le poste était incèndv-La mission cartographique de la colonie, m-nr>érait sur la rô+e portugaise en a été rwc-visoirement retirée. Nous sommes rfons l'er oeotative de ce qui va arriver. T1 faut e^nére que le* Pnrtuerais feront nu effort syrien-oour rétablir leur autorité dans le pavs.Ouar aux camuse*3. d'après ce que. de* indio&nes rr "entent, îl faudrait attribuer la r^vrvlte au-exactions "rxmTni-îses lors de la eollp^te d rr -rvuvel iuvnôt. Certain* indignes <wrn;ent é+ '■^roés de le payer, 2 3 et 4 fois. Ou est la vé rite t Un démenti Londres, le 1er mai. — La Société d^s Mi? ~îonna^rp« Bapti^'*3 dédl-are au ««îipt des Vi trp* de Borna publiées T>nr la « Tribune Pot biaise *, nu'il s'agit éviderumprit d'une *■ f-ar il n'v a pa« vrnsrt blanosc ^nUvidor ni sunin» fabrique dans v- ' T /a dé<ilare en outre qu'elle aur? T*ecn dep d<5r>pches si de tels événements s'< Paient produits. ....... T**.— — La Vîe mllltalra —)of— Le budget de la guerre. — La Commissioi de la guerre du Sénat chargée de Texamo; du budget pour 1914 résume ses lesiderat? dans les vœux suivants, qu'énumè.'e son rap porteur M. Ruzette : 1. Il y aurait lieu do fixer définitivement les tenues et uniformes qui ont fait î'abje d'essais auxquels il paraîtrait opportun d> mettre un terme. Les expériences sont su! fisantes pour que des décisions interviennent Un grand nombre d'officiers, se conformant aux circulaires et prescriptions réglementa* re3 ,ont notamment adopté la vareuse en sup primant ia tunique; s'ils étaient contraint de supporter de nouvelles dépenses de ce chef il serait équitable de les indemniser. ^ 2 La Commission n'entend pa3 s'immiscer dans l'élaboration des règles de promotion. Elle exprime cependant, lo vœu de les voir dé finitivement arrêtées, en formulant aussi i-désir de voir prévenir on temps opportun, d façon ù sauvegarder leur légitime amour propre, les officiers généraux, supérieurs g même subalternes, qui ne seraient pas appelés à poursuivre leur carrière. 3. La commission estime encore qu'il serai désirable, en présence de l'augmentation ron sîdérable du cadre d'officiers rendue néces saire par la réorganisation de l'année, d permettre aux officiers de réserve qui ou occupé un grade d'officier do rentrer en ac tivite dans des conditions à dé te r.ni n r. 4. U y aurait lieu aussi de placer les oFfi ciers mis en non-activité pour n'-'irm'tés con tractées au service dans la même situatio: que les fonctionnaires civils durant toute c^t te période, c'est-à-dire de leur accorder l'intégralité de leur traitement jusqu'à la mis; à la pension, si celle-ci doit intervenir. 5. II serait à souhaiter aussi qu'on aocor clât aux officiei-s pensionnée définitivemen dans ces conditions, de préférence à tous an très candidats, les nombreux emplois séden taires ou même civils du département de h guerre qu'ils seraient encore aptes à rem plir. 6. La Commission pense encore que les veu i ves et enfants d'officiers qui se sont marié après leur mise à la pension devraient parti r iper, pour une part a fixer, aux bienfaits de ^a caisse .des veuves et orphelins à laquetk 'eur mari ou le r père a contribué duran tout leur temps de service. 7 H serait a désirer que le maître d'arme de régiment pût atteindre le grade d'adju dan t. Son prestige en serait relevé dans l'in térôt même de l'enseignement si importan" qu'il est appelé à donner. Il en était d'ail leurs ainsi dans l'ancienne organisation aprè un certain nombre d'années de service. Il devrait aussi lui être permis de porte: les insignes de maître d'armes ce qui » pratique déjà en Franco, — insigne» consi stant en deux fleurets croisés. 8. H serait désirable de voir disjoindre i i'Ecole normale d'escrime l'enseignement d' la gymnastique de celui de l'escrime propre ment dite: celle-ci exige, en effet, une prati que persévérante et ininterrompue. Ce système avait amené les meilleurs résultats il v a quelques années: les maîtres formés par notre école avaient acquis une réputation méritée, et la commission estime qu'i y aurait lieu de revenir à cette méthode d'en-geignement.9 II semble aussi que les maréchaux-fer-rants des régiments de cavale rie devraient être promus aux grades de brigadier e<t de maréchal des logis après un certain nombre d'années de service. Lear emploi est important et exige des connaissances pratiques sérieuses.D'autre part, il serait utile que ces précieux auxiliaires eussent vis-à-vis de Isa troupe le prestige quo confère le grade sollicita pour eux. 10. Enfin la commission estime qu'3 y « ieu de confier à la commission provinciale ie la pôehe maritime l'indication de mesures lui permettraient l'introduction dé^n:tiv<* du poisson dans l'alimentation de la trcaos.

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Dit item is een uitgave in de reeks La Métropole behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1914 tot 1918.

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