La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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25 oktober 1917
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s.n. 1917, 25 Oktober. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/3x83j39x34/
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LA MÉTROPOLE IONEgiPENNY mMT: CINQ CElfTUM Sarde: vijf cent {OirrWENT: dix centime PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Holborn &12. ABONNEMENTS l@mois~3 sh. ; 3 'moisfj.9 sh. 24MB ANNEE JEUDI 25 OCTOBRE 1917 No. 298 LA GRANDE GUERRE I GRANDE VICTOIRE FRANÇAISE dans la plaine de laon Reactions ennemies en Flandres I Nous avons donné hier une brève des-Hription du secteur où nos alliés français ■viennent de remporter un si grand suc-L Cette attaque s'annonçait depuis ■quelques jours, car le bombardement vio-Hjntdes positions ennemies n'a pas cessé ■depuis une huitaine de jours. L'objec-Ht immédiat des Français était le pla-Heau militaire au nord de l'Aisne, com-■pris entre le village d'Allemant et la fer-■ne du Panthéon, où l'ennemi était maî-Htre de toute la partie du plateau traver-Hée depuis le moulin de Laffaux jusqu'à ■la retombée sur la vallée de l'Ailette, par Ha route de Soissons à Laon. Cette bar-Hière, bornée au nord-ouest par la vallée ■de l'Ailette et à l'est par la vallée de H'Aisne, entrave fortement l'approche de Haon, car c'est une des plus solides for-Heresses naturelles du nord de la Fran-He et la clef de voûte de la défense alle-■mande.I Les plateaux n'ont qu'une largeur ma-■ïimum de trois kilomètres et à certains ^Kndroits n'atteignent même qu'une lar-Hgeur d'un kilomètre et demi. Ce Bui qui est possession de la crête princi-Hpale domine la vallée de l'Aisne au sud Ht la vallée de l'Ailette au nord. De ■l'Epine de Chevrigny à l'ouest, l'ennemi ■omit faire des observations dans les ■eux directions. Les deux armées adversaires n'étaient séparées que par une ■ande étroite de terrain n'eycédant pas ■ne largeur de 300 mètres et atteignant ■à certains endroits une, largeur d'à peine Kgt mètres. C'est cette situation particulière qui fait le caractère spécial de ■cette bataille dite du chemin des Dames. BU sort devait en être décidé sur une Hr'te étroite, et décidé entièrement, car H n'y avait pas de place pour céder. I L'attaque déclanchée à 5 heures un ■uart du matin se développa de façon ■extrêmement brillante. L'aurore poin- ■ à peine et un vent assez violent ■oufflait, dissipant le brouillard qui pen-■ait sur le champ de bataille, mais annonçant des pluies et menaçant d'entra-■'er les opérations d'observation aérien-■De' Dans un premier élan, les Alliés ■s'emparèrent de la ligne démarquée par ■ks carrières de Fruty et de Rohery ; peu Hprès, dans le centre de cette ligne, les ■tlines du fort de Malmaison furent cap-■urées. Avançant au-delà, les troupes, ■malgré une résistance obstinée, refoulèrent l'ennemi des carrières de Mont-■parnasse, à moitié démolies par l'artil-B française- A l'aile gauche, les pro-Hf^s étaient rapides : les villages d'Alléguant et de Vaudesson furent maîtrisés, ■tandis que sur i'aîje droite, les troupes se ■'^dirent maîtresses de la ligne sur les ■«auteurs qui dominent Pargny et Filain. ■Dans le centre, dépassant le fort de Mal-■"aison, les troupes firent l'assaut du vil-■5e de Chavignon, au croisement de la ■foute de Soissons à Laon et de la route ■ers Septvaux, et s'en rendirent maîtres-■es en peu de temps, A ce point, l'avanie française atteint une profondeur de ■'ois kilomètres et demi. H Maîtres du fort de Malmaison, le point ■ plus élevé de la crête, et du village de ■ Avignon qui surplombe le ravin de ce H0m< 'es Français ont désormais un a-■antage considérable, puisque la plaine ! H aon s'étend à leurs pieds. Cette vic-H^re est d'autant plus considérable que ■ s ft"eniands avaient concentré dans ce ■jeteur, un nombre formidable de batte- ■ et avaient amené leurs meilleures ■ upes : trois divisions de la garde prus- ■ "ne et une division de la garde bava-H 1S€' pn outre, les Allemands ne peu- ■ guère invoquer la circonstance atté- ■ nte de la surprise, oar ils étaient pré-H.nus depuis huit jours. La meilleure ■^Ue du désarroi qui s'est produit ■^ les rangs allemands se trouve dans H^^'6 des captures : 7.500 prisonniers, ■ quantité énorme de matériel, dont H, can°ns lourds et de campagne. Ce ■ti p2'118 une défaite, c'est une dérou- ar le communiqué français ne fait mention d'aucune contre-attaque, qui n'aurait certes pas manqué de se produire si l'ennemi n'avait pas complètement perdu la tête. Dans le secteur des Flandres, l'ënne-mi a réagi avec une certaine énergie et a réussi à reprendre un des postes avancés que nos alliés britanniques avaient capturés au sud de la forêt d'Houthulst, en refoulant légèrement les troupes qui l'occupaient. Partout ailleurs, la situation a été maintenue; le temps reste pluvieux et mauvais- Une autre attaque ennemie eut lieu le long de la ligne de la route de Westroosebeke à Poelcapelle, mais elle fut repoussée. Des éléments retardataires furent pris sous le feu de l'artillerie et démolis en grande partie. Des oontre-attaques au nord de la voie ferrée d'Ypres à Staden et au nord-est de Veld-hoek, au sud de la forêt d'Houthulst, furent repoussées. Dans la région de Riga, une tentative allemande de débarquer des troupes près du manoir de Moisekull, à une douzaine de kilomètres au nord de Werder (où ils ont débarqué des troupes dimanche dernier) ne réussit pas. Les troupes ennemies furent repoussées par les détachements russes défendant la côte. Dans le golfe et les eaux côtières, l'activité de la flotte a été nulle. o—o Propagande bulgare en Suisse Genève, 14 octobre.— L'Agence balkanique publie le texte intégral de la dépêche suivante, adressée le 23 septembre de Sofia à la légation de Bulgarie, à Berne : * Le conseil des ministres, dans sa séance du 21 a approuvé votre projet. Il serait utile de pouvoir faire passer dans la presse romande, et sous une forme couverte, des exposés relatifs à nos aspirations nationales afin de faire connaître dans les pays de l'Entente le véritable sens de notre participation à la guerre. Avons chargé le Dr. Stoyanoff d'une importante mission en Suisse et avons confié, suite votre rapport du 12 août, à la succursale Deutsche Bank deux cent mille francs dont vous pouvez disposer d'ores et déjà. Priez Mi-leff étudier la question de l'intransigeance de la presse romande et les moyens possibles pour faire plier cette intransigeance. Boureff et Ianoff nous prêteront concours efficace avec Kostoff. Approuvons l'installation de la légation dans la villa Sonnenberg. L'affaire consulat Milan peu sérieuse. Présentez rapport complémentaire 7.769. Zlatanoff, secrétaire général.L'Agence balkanique ajoute : Nous avons eu connaissance de cette dépêche dès le 3 octobre. Mais nous en avons ajourné la publication afin de contrôler certains faits. Nous avons établi alors que le Dr. Stoyanoff, dont il est question plus haut, se trouvait déjà à Berne (le Dr. Stoyanoff est conseiller à la légation de Bulgarie à Vienne). Nous avons établi en outre que M. Mileff, qui n'est autre que le rédacteur en chef de l'Echo de Bulgarie, a été immédiatement attaché A la personne de M. Stoyanoff et nous savons aujourd'hui que ces deux émissaires du tsar, Ferdinand se trouvent actuellement à Genève. Quant aux personnalités de Boureff, Ianoff et Kostoff, il suffit de rappeler que ce dernier est le même personnage auquel avaient été adressées les 28 caisses contenant des bombes et des cultures microbiennes trouvées dans le jardin de la légation allemande à Bucarest. Pour avoir dit quelques vérités sur les dessous de la politique bulgare, remarque à ce sujet la Gazette de Lausanne, M. Léon Savadjian, directeur de l'Agence balkanique, a été expulsé de Suisse. Quelles sont alors les mesures que nos autorités comptent prendre à l'égard de ces agents bulgares qui organisent sur notre sol une campagne d'intrigues et, la dépêche reçue par la légation de Bulgarie en fait foi, de grossière corruption ? o—o Prélats français à Rome Poursuivant les visites ad limina, les évoques de Meaux, Amiens, Chartres se trouvent à Rome. On annonce l'arrivée prochaine du cardinal Andrieu. La paix par la victoire "L'indestructible union" anglo-belge Le millionième obus belge La presse anglaise publie les télégrammes suivants, échangés entre le ministre britannique des Munitions et le premier ministre de Belgique à l'occasion de la production par une usine nationale belge en Angleterre, employant exclusivement des ouvriers belges, de son millionièmë obus : Baron de Broqueville, gouvernement belge, Le Havre, France. — Permettez-moi comme 1 ministre des Munitions, à l'occasion de la pro- 1 duction du millionième obus, de saisir cette opportunité de vous envoyer les félicitations du j ministère britannique des Munitions et une ex- j pression de notre appréciation de l'assistance ( donnée par cette usine dans la production d'obus. — Winston S. Churchill. M. Winston Churchill, ministère des Munitions, Londres. — Je vous suis très reconnais- ' sant de votre télégramme. Le gouvernement belge a pris grand plaisir à témoigner par cet < effort des sentiments de gratitude et d'union* 1 indestructible qu'il ressent pour ses grands" ( et nobles amis de l'Empire britannique. Notre , résolution ferme est de combattre sur tous les ( champs de bataille jusqu'au jour où la paix ^ sera assurée par la victoire. — Broqueville. ^ o—o—-- La tension anglo-hollandaise > La Hollande prête à arbitrer j Amsterdam, 23 octobre. — Parlant à la 1 Deuxième Chambre cet après-midi dans la < question des sables et graviers,M. Loudon, mi- 1 nistre hollandais des Affaires étrangères, déclara qu'il était prêt à soumettre à la Chambre la correspondance échangée entre l'Angle-terre et la Hollande sur la matière dès qu'il en aurait reçu l'autorisation de l'Angleterre. La Hollande n'a reçu aucune proposition britannique d'arbitrage, mais accepterait une ' proposition de ce genre, quoiqu'une suggestion de l'espèce ne puisse venir de la Hollande. Il déclara que la Hollande se considérait obligée par traité de permettre le transit de 1 quantités de sable et gravier, aussi longtemps qu'ils ne sont pas employés pour des objets mi- 1 litaires. Il est possible que l'usage que les Allemands font des sables et graviers n'est pas conforme aux résultats de l'enquête, qui, na- , turellement, ne pouvait prendre les proportions d'une surveillance continue. La Hollan-'de est donc prête à examiner toutes suggestions venant de l'Angleterre. Le témoignage : (que les sables et graviers sont employés à des usages militaires) n'est pas parvenu en 1 Hollande. 1 La Hollande a protesté contre l'arrêt des 1 facilités par câble. < La Hollande considérerait comme contraire ' à sa dignité comme à sa neutralité d'esquiver 1 sous la pression d'une des parties ses devoirs ' au regard d'une autre partie. j La déclaration de M. Loudon fut générale- ' ment applaudie. — Exchange. < Un accord hollando-autrichien Berne, 23 octobre. — Un télégramme de Vienne dit qu'un traité commercial et financier a été conclu entre la Hollande et l'Autriche-Hongrie, par quoi l'Autriche-Hongrie consent à fournir la Hollande de divers produits, dont des bois et des huiles lubrifiantes. La Hollande consent à fournir l'Autriche-Hongrie de vivres. En vue de faciliter ces transactions, plusieurs banques hollandaises prêteront à un syndicat de banques autrichiennes et hongroises constitué à cette fin quatre millions de florins hollandais. — Wireless Press. Pourquoi pas ? Le Tijd (2 octobre) s'est demandé pourquoi, dans la question de la réquisition — depuis lors officiellement abandonnée -y des navires hollandais qui devaient all^^hwcber du charbon en Angleterre, le gouvernement hollandais se laissait influencer par les affirmations alarmistes et pusillanimes des armateurs. " Nous ne comprenons pas, écrivait ce journal, pourquoi, dès lors qu'il s'agit d'un intérêt populaire si important, pourquoi le gouvernement hésite tant à assurer la sécurité des navires -par les moyens qui conviennent par excellence à cette fin. " Les navires pacifiques peu veut être une proie facile aux commandants de sous-marins, mais ceux-ci y regarderont certainement à deux fois avant de lancer leurs torpilles lorsque nos navires de guerre sont dans le voisinageLe gouvernement hollandais n'a pas donné suite à cette suggestiqn. Il convient d'acter le fait, pour l'histoire. Le Conseil économique Ce qu'on en dit La composition du Conseil économique a été généralement bien accueillie. Nous disons "généralement", parce que, manifestement, cette composition ne satisfait pas tout le monde. Si on se plaît à constater que ceux qui s'y trouvent ont été iudicieusement choisis, on ne manque oas de faire observer que le Conseil est oin de représenter tdutes les facettes de lotre brillante activité d'avant-guerre. Mais il y a tout lieu de croire que la lis-:e sera complétée par de nouvelles désignations. À-t-on songé qu'au point de /ue de la documentation américaine, ious avons aux Etats-Unis un de nos îminents compatriotes, M. de Sadeleer? Mous ne voyons dans le Conseil aucun 'eprésentant des intérêts coloniaux, ni oersonne connaissant l'Amérique du Sud, :t particulièrement les intérêts belges — ious soulignons belges, pour bien signi-îer qu'il ne s'agit pas d'intérêts germa~ 20-belges — en Argentine. Mais ce que l'on prise par-dessus tout, c'est le caractère authentiquement national du Conseil économique officiel. Point 3e métèques, point de demi-teintes, point 3e ces "patriotes qui viennent de paraî-:re", dont on a, avec une légèreté regret-able, accueilli naguère les concours :rop empressés. 1 Il n'en faut aucun dans 1er Conseil éco-îomique, pas plus qu'il n'y faut de ces 3elges qui, parH;rop intéressés dans des :ntreprises germano-belges, considèrent a résurrection de notre pays comme exclusivement liée au succès d'une demi-louzaine de ces entreprises commercia-es.C'est ce qui s'appelle considérer par lé jetit bout de la lunette le vaste et écrasant problème de notre relèvement. Mais 1 y a un autre danger à continuer à trop prêter l'oreille à ces sirènes : c'est celui lu tort énorme que leurs activités peuvent nous faire au regard des Alliés en aissant supposer à ceux-ci que nous se-'ions enclins à des dispositions équivoques.Il importe que nos alliés se pénètrent le cette opinion que la Belgique est loya-ement avec eux. Et pour cela, il impor-:e que le gouvernement marque bien qu'il ne se solidarise point avec des activités auxquelles notre excellent confrère e XXe Siècle faisait certainement allusion quand il écrivait, il y a quelques ours, à propos des manœuvres alleman-3es : "Nous pouvons ajouter, aujour-l'hui, que l'Allemagne n'a pas seulement enté de séparer l'Angleterre et la France, elle a essayé aussi d'éveiller leur dé-îance contre nous en attirant dans des x>urparlers équivoques des personnali-és belges. On racontait même, ces ours-ci, dans certains milieux belges ju'un gouvernement allié s'en serait ïtnu. " Ces personnalités belges, qu'elles ail-ent et viennent de Belgique avec des facilités inquiétantes ou qu'elles s'agitent issez loin de nous, font un tapage com-Jromettant. Et l'on comprendrait assez que nos alliés ne soient pas rassurés si ious n'avions la certitude que toute cet-ce agitation est en pure perte, parce qu'elle va à l'encontre de la volonté for-nelle du peuple belge. On connaît notre thèse sur tous les nétèques qui favorisèrent par tous les noyens en leur pouvoir l'emprise alle-nande sur la Belgique. Nous ne nous aissons pas prendre à leur zèle d'aujour-l'hui, car nous savons qu'il n'a d'autre objet que de leur permettre de recom-nencer leur petit jeu après la guerre. Mous leur contestons le droit de s'occu-oer aujourd'hui de la chose publique, qu'ils s'évertuaient à saper hier. Nous /oulons la Belgique aux Belges, à tous es Belges, et c'est pour cela que nous comprenons que le XXe Siècle appuie jne requête lui adressée, réclamant l'encrée d'ouvriers dans le Conseil économique.o—o L'ex-Tsar change de résidence L'ancien tsar et sa famille ont été transfé-és de Tobolsk au monastère d'Abolak, à 18 /erstes de la ville. Le transfert s'est fait sur a demande de l'ancien tsar qui a donné com-ne motif l'absence d'un jardin près de la maison qu'il habitait, alléguant qu'il lui était impossible de se promener et qu'il était l'objet le la vive curiosité des habitants qui, du matin au soir, entouraient la maison. Réponse de l'épiscopat belge à l'adresse de l'épiscopat portugais La réponse de l'épiscopat belge à l'adresse que lui âVait envoyée l'épiscopat portugais a produit une vive impression à Lisbonne. Les évêques du Portugal avaient écrit aux prélats belges : Si la Belgique avait déjà conquis le droit à l'admiration et au respect universels par son caractère pacifique, laborieux, éloigné de tout esprit d'agression, et aussi par son administration publique, elle s'impose aujourd'hui à l'admiration et à la reconnaissance de tous ceux qui placent au-dessus des intérêts matériels le grand principe de la justice et le sublime sentiment du patriotisme. L'épiscopat belge a répondu par une adresse signée du cardinal Mercier et des évêques de Namur et de Liège. Ce document rend hommage à l'effort portugais en faveur des Alliés. Il fait allusion aux consolations que le Souverain Pontife n'a cessé d'adresser à la Belgique et aux protestations qu'il a formulées, dès le commencement de la guerre, contre l'agression dont elle a été victime. Il rappelle les secours et les témoignages de sympathie envoyés par les Alliés et les nations neutres amies et il ajoute : Quant à nous, vénérable Frères, nous conserverons la fidèle mémoire des paroles fraternelles que vos nobles cœurs vous ont dictées. 'Unis à tous nos frères de l'épiscopat catholique dans les supplications au ciel pour qu'il rende au monde une paix solidement fondée sur la Justice, nous le prions en particulier de bénir Votre Eminence et Vos Grandeurs dans la proportion du bien que vous nous avez fait. Le Diario nacional, de Lisbonne (11 octobre 1917), en commentant ces documents, fait remarquer qu'ils tirent une importance spéciale de la campagne pacifiste menée autour de la note pontificale qu'on a voulu détourner de son vrai sens- Il rappelle que le cardinal Gaspa-ri vient encore d'écrire, en. réponse à une consultation sur le Congrès de la paix projeté par les femmes autrichiennes en Suisse : Loin de prétendre former la conscience politique de monde catholique. Sa Sainteté exhorte et encourage, non seulement tous les catholiques, mais tous les peuples, à considérer le vai patriotisme comme un devoir et une vertu.Les sympathies du Grand-Duché On lit dans la Croix de Paris : Récemment ont eu lieu à Esch (Luxembourg) les obsèques solennelles de deux aviateurs français, dont l'avion avait été abattu par les Allemands. Malgré un temps épouvantable, plus de dix mille personnes suivirent le convoi. Les fleurs et les couronnes arrivaient par charrettes. La population témoignait ainsi de sa forte et constante aversion pour les Allemands- Elle espère être, à la fin de la guerre, réunie à la Belgique. Bombardement des hôpitaux en Roumanie Une note roumaine officielle en date du 20 octobre dit : Les 11 et 12 octobre, le port roumain de Ga-latz a été bombardé : le 11 octobre par 140 obus de la gtosse artillerie, le 12 par 30 bombes, jetées par cinq aéroplanes. En tout, il y a eu 4 personnes tuées et une vingtaine de blessés. L'attaque principale a été dirigée contre l'institution des religieuses Notre-Dame de Sion, transformée, depuis la guerre, en hôpital de la Croix-Rouge, où se trouvaient 650 personnes, dont plus de 600 malades, le, reste des religieuses, des infirmières et quelques prêtres. Une religieuse a été gravement blessée; 32 obus ont touché l'établissement hospitalier, causant de graves dégâts à la chapelle et aux salles réservées aux malades qui ont été transportés d'urgence. En vertu des articles 3 et 27 du règlement de la Convention du 18 octobre 1917 M. Jean Bratiano, président du Conseil et ministre des Affaires étrangères de Roumanie, par un télégramme adressé aux représentants du royaume à l'étranger, a protesté contre cette violation des lois de guerre et en a rendu responsables les ennemis. Mort du duc de Wurtemberg On annonce la mort du duc Philippe de Wurtemberg, chef de la famille royale. Il était dans sa 79e année. Il était l'héritier du roi Guillaume, qui n'a pas d'ënfants. C'est le fils du défunt, fe feld-maréchal Albert de Wurtemberg, qui devient l'héritier du trône.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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