La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

1184 0
14 december 1918
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1918, 14 December. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/0c4sj1bg6f/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

soldat francais conto--pon et montre ok Récl, 2;35lh. Division anglaise. cuisinière et femme de it; 73, Ch. de Mannes. 224 ffln«HTdif.av; le monde entier, une atmosphere de , baine s'appesantit comme ufle maUdiotion . permanente sur cette Allemagne traltrcssa . et félono qui a cru pouvoir coimncfltre fcpus lee {rimes parce qu'elle e^comptait l'impunitó de la victoire; qui s'appuyait sur la force de ses canons pour anéantir le droit et la justice ; qui a foulé aux pleds les l'ois lea plus saorécs et qui n'a engage sa aiginature que pour avoir l'avan. tage de la violer. Quelle catastrophe oüt atfligó l'Europe ot lo genre humaan tout entier, sicesBo- . ches prêtontieux et sots, avaient rSu&si' (a nous intposer leur idt'os, leurs mceurs ot leur politique. La civilisation anrait êté enchamée-et a sa place nous a-urions eu la 1"kultur", cette civilisation a rebour3,emanation grotesque de l'timo allemande, faite pour des Allemanda, mats dont ne s'accommodèrojjrt jamais des hommes digues *.o ce nom. On a beaucoup parlê de rorganTeation lUemaude, des victoirea allemandes, des lualitLS guerrières qui ont permis a no3 raaïtras d'hier de relarder l'heure fatela do la justice. Eh ! bien, oui, parlons-en de i:elt3 fameuse organisation^ car ello ca\ unique au monde et restera probablemont uniquo dans lTiistoire. La nation allemande, c'asta-dire ^'immerse appareil de force ot do violence, dlrige- par la clique* pruss'enne et eoutenu par le peuple qui se disaït iV-lu de Dieu, cette nation a organise le meurtro, l'lncendie, la famine, la deportation, le mensonge ,1a terreur sous toutea ses forme3. Pour asseoir sa domination elle avait tout pravu, saut la défaite. II s'est trouvö parmi nos concitoyens certaines goos, — inconscionls ou compliocs^ — qui non seulement profesaaient do l*admiration pour oette organisation d'un genre un peu special, mais ïqui, aveuglés par un mirage trompeur, n*«iafercevaient plus lea crimes commie par lea organisateura ot croyafent pouvoir oublier on blcc lea victimes. lis - ne comprenaient pas, las malheursux, que ces' victim 03 étaient sacrées, et qu'on accordant leur admiration aux crimioels, ils insultalent aux viotimes et a leur sacrific». lis ne eomprenaient pan rion plus qu'ila faisaient ainsi 1» jeu dot Allemanda dont toute la politique, pendant les longues onnées de I'occupation, avait pour but de former autoiwr deux xm noyau de traltres, do demt^fcraitres et de sceptiquea charges -de distiller lo ven in de la demoralisation parmi le publio. *•* Evidemment ila n'étaient pas toua coupablo* au méme degrê; un grand nombre d'entre eux agiseaicnt plus par faiblesse que par lachetê, et avaient plutót l'air de gens faiaant un effort pour appricier la " kuHur ", afi» que la disparition êventuelle de la civilisation ne lour, parüt point trop doufoureuse. Los vraÏ3 trallire» «'avaient paa ces preoccupations. Us s'extasiaiont sans * raeervo devant la puissance gormaniqufl el voyaient arec joie s'eni affirmer les r^Bultats. Sous f»ft?xt» de brisor des chafci03 que les Flamanda les plus eonvainSOs portaient milio foi* plus allAgrement que le joug de la tyrannic boche, ils se met.talent. entièrëmeht au service des Allemands pour les plus sales besognes ^et pour C63 sales besognes j uniquement. Eux 'aussï s'ëtaient organisme sur le models allemaud dans le but de romplir leurs poches dos ecus voles a ia popula^m beige par I03 Bodice : valat3. aef vfiles 403 "maitres d'outre-Iffilh arec Icsiueh ils for- ■maient une association de malfalteura pa- -tentés. • " Dïemoi qui tu hantes, je to dirai'qul tu es." Ce proywrho loujours vrai, s'applïque parfaitoment è la bande actfvïeté.. .Lea valets valent les maitres ot il «'est pas étonnani qu'ils soicnt onglobte dans uno reprobation -commune. -w\^ VAC! VALUE LA QUESTION POLONAISE COUP D'iEIL RETROSPECTIF Une dos questions lea plus intércssantc3 dont aura a s'ocouper la Con^'r?nco de la paix, e'est la question polonaise. VieiJe question et toujours nouvelle, personniiFcation, peuton dire, du mouvement nationalists, des souffranees scculaires d'un peuple, t ris to exemplo des crimes de la diplomat!» ! Avant d'aboEder la face actuolle de la question^ un coup d'teil r trospectii: il ne jnanque pes d'intdrêt. La Pologne formait è la fin du moyenage un dee royaumes lei plus étendus dans Test de l'Europe, e.cercant une gran do ini]uenco sur tous ies Etati voisins : Bohème, Hongrie, Allemagne, Rusaie...Son plus beau litre de gJoire e'estt la pari qu)elle pxit i la dafenso do l'Occident chrcfien contrc ies Turcs. Elle eut ses époques de grandeur : sous Casimir le Grand, qui fonda en 1347 I'universite doCracovie; sous lea- Sigismondmond,qui règnaient au seïzième sïè4le,rage cl'or de la littèfatüre polonaise: l'Académie de Cracovie rivalisait. avec les plus cêlèbres unïversités de l*Europe; sous Sobieski; vaïnqueur des Turcs (XV] le siècle) . A la fin du XVIlle" siècle eurent lieule3 fameuze portages de la monarchie polonaise, un triple evenement qui appartienl a l'histoire du regno de Cathétrine II, aurnommée Ia Grande, bieri que meurtrièro de son^ époux et qu'ayant permis a sa cour d'offtir le spectacle de tous les vices et do toutes les debauchee*" Promier partage. — La Russie et la Prusse signent un- premier traite de, par tage en 1772, auquel adhère MarleVHié. rèse, rtoujoui's pleurant, mais preneni toujours". Jja. LïMe de Varsovie ratifie, .sous la pressïon des baïonnettes, le pre mier dêmembrement de la Pologne: la Russie prend Ia Livonie et Ie pays a l'est "de la ÜTviria; I'Auitriche, la Galicie oriëntale et Ia Prusse, le pays entre Dantzïg et Thorn (non compris ces deux villes) et Ia province de Posen. Ce qui rejte garde ,'e nom de royaume do Pologne, et les tróis - puissaaicas s'engagent a en respecter désoiunaïs l'intêgrité. " Beuxi>me parlagê. — Catherine Iï, da concert avec FrêderifeGullIaume II, qui revenait vaincu de Valmy, procédé a un second partage.: la Russie prend la plus grande partïe de Ia Lithuanie.de la Podolie ot de Ia Volhynie; Ia Prusse prend Bantzïg et -Thorn (seplembre 1793). li'Au'triohe', préoccupêe des évéhementa qui ee passai*?nt en France, ne prend point part au second. dêmembrement. Par uno supreme "derision, on obligea lea Polönaia a, ratifier enx-mêmea ' leur spoliation a la ÏMète de Grodno (X793) ; mais. on n'ohÜnt d*eux, pendant 24 heures, qu'un morrie eileBöe, qui fut interprètó pour aS'eenti- Troisiame partage : l'AuWch© refipit Cracovie avec la Galïde occidentale; la Prusse a Posen ofc tous les pays compris entre Ie Bug et le Niémén, avec Varsov:o ; la Russie a le roste de la Volhynie 'do la Lithuanie et do la Samogltie. A-ïnsi fut consommêe cette honteuee violation du droit des nations, qui autorlsera désormais, en Europe, a se partager les peuples comme des trodpeaux, les paya comme des formes, a la convonance des vainqueurs du jour ! Le coup fatal por té a la nationalilé polonaisj devint la pens'-e tenace des Lcrivains, poètea ou prosoiteurs. Le regret des gloires disparues, le sentiment douloureux des blessures do la patrïo, sera ['inspiration dominante des ceuvrea, pendant de longues années. " Oü sont allfs, dit en soupirant le poète Earpinski, ou sont alles ces hv.ureux temps de notre gloire oü nous étïons pares des couronIW3 de la terra, oü Ie Bohème, le Hongröis, le Valaque, lo fier Prussian se reiïdaient a nous et oüle MoseoVïto- venait duNord déposer eon sceptre a nos pi-ads!" Adam Sfickiewicz, Jules Slowackj et Si* gismond Èrasïnskï, sont les trois gèniS3, qui, pendant la première moitïS du . XIXo siècle, ont traduit avec le plus de puissance eet état d'ame de la Pologne. C'est, énivrie par burs chants qu'ello se soulova on 1830, et c'ost au souvenir do loars melodies toutes vibrantes de patrlotiarce qu'üclata rinsurxeclion occulte de 1&33. L'histoiro do la Pologne sous le*8gfibB ru?e?, c'est cello du martyre d'un pouple, d un regime d*oppression, d'odieusc persecution politique, religieuse ot linguiitique et de russification — sans qu'on pui£S3 dire que celle-ci ait jamais atteint son but. Sous le rapport do Tai-tualitê, la question polonaise comporte un triple point de vue : lo point do vuo russe — la Pologne indopend ante; le point de vue allemand et le point de vue autrichierf —*la Pologne réintégrée ou recon=tituêe. Sjieolator . vV POUR L'MSTOiRE A. DIIHTA3VT Protestation centre les atrocites allemandes Lea Dinant.iis, invites par i'édiiité, se sont réunte place de MsuSè, pour protester contre Ies atrocites conumse; en 1914 par Ies Allemands. Au milieu de la loule se tenait le conseil communal. M. Bcibosia, f'. do bourgmestre, annon^a que le consoil communal avait decide de protester publiquemcnt contre ies accusations conlenues dans le Livre Blanc édifcó par los 'Allemands en 1915. M. E. Gerard, conseüller communal, lut ensuile la protestation suivante ; Lo Oonseil communal de la ville de Dinant, revu ees deliberations des 14 juin et 15 aeptombre 1915 : Veut qu'avec la liberation definitive dti territoirs bolge - coincide la pro testation solonnello de touts la population contra lea accusations mcnsongêrrs et calomnicuses dont les habitants de Dinant ont ctó l'objet de la part de representants autorisés de 1'ancien empire allemaud* Les membres du Conseil rHterent qu'è leur connaissance il n*a pas étè pose par Ies habitants de Dinant aucun acte ilHcita qui put eervir de prStexte b. la destruction de In. villo, a I oxécutior somma! e de prÈs de 650' habitants, hommes, femmos et enfants et a Ia captlvitè douloureuse de plus de 400 Dinantaifl. Le Livre Blanc, publtó on 1&15, par ].e chaneeïier de Vanden trnpire al!emand,ne contient, en ce qui couoerne Dinant, qu'un grossier tissu d'imputations calomnïeusês. Les membres du Oonseil communal défient qui qu» ce soit de citer un fait precis do violence commis par un Dlnantate 6 l'occasïon des övénements d'aoüt 1914. lis rappellent qu'un arrets du bourgmeB? tre avait preecril, a la dato du 6 aoöt, la remise de toütes les armee a la maisón communale et que la garde civique avait dd démobilieer Ie surlendomaïn de la ba-' taille du 15 aoüt. lis demandent que les auteurs responsables des massacres et les officiers quij ont assure leur execution Solent dSrSréé; ü une Cour martiale- lis décident de porter le présent ordre du jour a la connaissance de Sa Majêstój lo Roi, de MM.le président du Cönseil des ministre, du mïnisfcre do la Jus'.ice et du ministro de» Affaire» étrangères pour que colui ei tranemetJo le vccu ci-deS3us exprimé aux gouvemeraents allii'a. Décident enfin que eet ordre du jour sera lu devant l'assembtfe de tous les habitant» qui se "tiendra Ie dimanche, Ir décembre, a 11 heures, place do Meuse : qu'après lcctiiro dudit ordre du jour, la póputótfoH tout entière sera . invït!e a'prêter solennellement lo serment suïvant: ",Devant. Dieu et devant los hommes, sur notre honaïeur et notre conscience, sans i bain© et sans colore, pénétres do rimportanco. du serment que noua allons prêter, nous jurons tous quo nous n'avons, en aott 1914, rïen connu, vu, et on qui aurait pu constituer un note de violence', illégitüro a. l'égard des troupes de renvahisBsur:~ t-esmblée prêta le serment Touts 1' dessus. Dee proclamations, redigêes en anglais, francais et allomand, ont été d.'stribuéea aux troupes se dirigeont vors 1'Allemagne pour ê!re remises k la population allemande. Voici cette proclamation": ■ A DinanUsur-Meuso (Boïgïque), los 23 et 24- ao'lt 1914, los troupes allemandes ont laohemont .assassiné 650 civile, dont SO femmes et 18 enfants au-dessous de 14 ans, prrmï lesquels 8 de rnoïns de 2 ans et demi. Ceux-ci aussi étaient des francsliroürs 1,: -vVy%?/V" Contre les traftres de I'enseignement moyen M. Harmignie prend des mesures énerglques Le nouveau ministro des Sciences et des Arts vient d'envoyer aux presidents et membres des bureaux adnünistratifs des athénées et des êcoles moyennes une ciToulaire qui donnera une legitime satisfaction a l'opinion publique. Ije ministro a decide, en ofiet, que : Les membres du personnel des Athénées royaux et des éooles moyennes de 1 Etat qui ont été démissipnnés ou misen disponibïlité par l'occupant sont autOrlsés a reprendre leurs functions : Les agents qui ont été 'appelés a faire partïe du personnel par l'une des administrations prteitées sont relevés daleur emploï ; Les membres du personnel qui ontbeneficie d'uiie promotion sont égalementrelevés des fonetions, qu'ils tienniont del'occupant. Ils sont suspendus proviaóïrement de tout emploi et seront appeltfgdevant une commission d'enquête ; ^4) Les agents qui ont été transférés d un établissement dans un autre, sans quun avantagc leur ait été concede, pourront êtré réadmis, sauf oppositionele la part du Bureau administratif, dans l'établissement auquel ils appartenaient; 5) Les membres du personnel qui, sons avoir bénéfloié d'aupune faveur do' l'occupant oü de ses administrations .n'auraient paa eu une attitude compatible avec leurs obligations patriotiques seront suspendus provisoirement par le Bureau adminisftratif. Je me réserve la decision a prendre leur aujet. jes traitements ou indemnitee dea agents qui ont cessé de faire partïe du personnel de I'enseignement moyen * de I'Etat sont supprimés; le payement des traitements ou indemnitee de ceujx qui sont sous le coup d'uno mesure provisojro- est Buaueudu, LA GHASSEJÜX^ACTIÏISTES Ce qu'ils vonlaient Ceux de nos concitoyons qui pourpaienl encore douter des intentions crünlnelles des traltres activietes, il est interessant do rappel or le 'passage suivant d'undiscours próhoncó par M. Brijs, secrétaire general dn Conseil des Flandres. " Le royaume de ' Belgique, tel qu'il Stalt concu avant 1914, a êté un danger permanent pour l'emplre allemand dont il a menace la sêcuritê. Je ne puis assez nVopposer ■ au xétablissemcnt do la Belgique. Un Etot ilamand autonome offre au contraire la meilleure garantie pour les temps de pais futurs. Anvers doit êtire et restor port allemand. Les flaminganls veulcnt poursuivre une politique d'aulonomio vraiment germanofla-maade. Les besoins "économiqueB de la Flandre ot de l'AUemagne vont de pair. La Flandre doit pouvoir se défendreroilitairement, mais elle présente a 1 Allemagne dés garanties réellas contra toute intrigue dangereuse do la part des Anglais et des Francais. Le peuple flamand aspire a sa liberation et a une union intime avec l'AUemagne. Si fl'est nécessaire, les Flamingants sont prêts a conquêrir leur autonomie et leur annexion a l'Allemagne par la force des armes. Les declarations d'autonomle du 22 dêeemure 1917 et des . 17 et 22 mars 1918 sont dcnüées de touts influence étrffngère. Que serai-j il advenu de la Belgique, ot de la Flandre en particulier, si les traltres a la solde des Boehes, avaient pu meltro a execution leur plan infernal ? Les deputes traltres a la patrie Une demandc en aulorisatïon de poorsuites sera dèposée devant la Chambre, assure-t-on, on ce qui concorne les deux deputes acUvistes aotaellemont sous les verrous.: Augusteyns et Henderickx. La campagne contre la Belgique Le "Belgisch Dagblad" de La Haye Bignale la campagne systématique menée par ■Het Vaderland", de La Haye.ct lo "Nieuwe Courant" contre la Belgique. Citant un article para en date du 2 décembre, dans le, "Nieuwe Courant", dans lequel 1'on s'étend sur l'infruence grandi=santê dii prétsndu parti ilamand du front et ou l'on défénd les alilivistes qui S3 sont ré; fugiés en Hollende, lo "Belglsoh Dagblad" mot le "Nieuwe Courant" en gardaoonfre catre campagne, qui est de nature ^compromettrè s^rieusement les relatione holland obelgos. vw Le Pape, la guerre et la paix Mgï Fay, p.rélat domestique de Sa Ssinteté, a prononcé un discours a New-York au Carnegie Hail, au sujet des idees du Pape, relatives a la Xogue du Peuple. Le " Rottordamache Gourantr" en dontnó uno analyse. Pans son 'message aux Etats-Unis, le Pape Benoit XV disait : "Votie Président est la grande personnalité que la guerre a mise en vedette ; il est Ie grand homme parmi les allies." Le Pape, disait Mgr Fay, a eu raison de ne pas avoir donnó suite a des propositions de paix antérieursment totmuléea par l'ennemï. Quant ó. l'affirmation que le Paps aurait êté pro-allemand, ellö êtait ridiculement eonfeouvée, Le Papo a dit: "Je ne suis point neutre, persoEine ne peut stro neutre lorequo la morale [ost~on jeuv Maïs -Je mo sais ettorcS d'etre" impartial. - L'orateur, aborflant onsuite le fond de sou. sujet,' dit que deux éYentualités peuvent se presenter au lendemain de Ia plus grande guerre de Ihistoire du monde: le retour a l'ancien état do choses, et Ia creation d'uno Ligue dos Peuples, grace a laquelle coux-cl se garantiraiont iüutuellemen't c'ontr'o une agression injufllle. ^ Si la Ligue est approuvée par le Pape et soutenue par les oatholiques, lo maintien de pareiïle institution deviendra une affaire de religion. Mgr- Fay insist» sur la nécessité de donner au Pape voïx au chapïtre dans la question de la garantie de la paix mondiale. Le chef de VEglise cathóEqu» poursuit un triplo but: 1. La creation d'une Ligue des Peuples; 2. un d4sarme-ment suffisamment complet pour que plus personne .no songe 'a commencer une guerre ; 3. 1'instittltion d'une cour internationale d'appel, ayant les rooyehs de faire" respecter' ses arrets. En terminant, l'orateur se declare partisan de rinternatiönaliaalion des mors. Les armaments maritimcg doivènt êlreréduits aussi bien que les années. ~wv- X.UI ! Gillaume quuitterait la Hollande Le "Berliner Taêeblatt" dit, dans un message de Rotterdam, que r-ex-empereur est pret k quitter la Hollande de sa propre volonté. La 'culpabïlité de l'Empereue Lo gouvernement Ebert-Haase attend lo rapport rédigé par M." Kautsïry., sur les dCoouvertss dans les archives du ministère do3 Affaires étrangères et Ie palai3 du kaiser relalivemént a la cülpabilité encourue par lo kaïser en causant Ia guerre. Si le rapport dêmontre clafremcnt que lo kaïser est coupable, le gouvernement som) mora immédiatement Ie gouvernement hol landais de lui livrer Ie kaiser" - a fin do jugement. Toute autre personne dont la culpabiUlo sera établic a la suite do 1*examen des archives sera arrêtée et jugée plus fard. Parmi los porsonnes suscj£p|£ples d'etre nrrötéos figurenfc le kronprinz, le prince Henri do Prusse, LudendorlT, M. do BethmannHolweg, de nombreux anciens ministres, des génêraux et dos admïraux. Guillaume II préparé sa defense D'apuès le "Daily Express", le kaïser a eu plusieurs entrovues avec deux experts allemands en droit international et a- di|K cuté longuement sa situation personneilo aveo eux. Ces experts sont arrivés ot ont quitte Amerongen plutot mysterieus ement et ils sont apparommemt retournés en Allemagne. Le kaïser écrïrait uue autohïographïe ei une histoire de son regno avec des explications sur son attitude avant et pendant la gmerre. Le document,- qui sera long, est desfiné k la publication, -ou ei le kaiser est traduït devant un tribunal international, le document sera lu pour sa defense. Guillaume et Liebkneeht sont fous Selon Gerhard von Bredow, gfrand proprïélaire foncier prüssien, Guillaume n'est qu'un fou et le parti conservateur n'a eu qu'un tort, c'est d'avoir eoutenu eet homme a 1'esprit anormal. Sa eotlïso a déterniini lo mouvement démocratïqüe extrmiiste,dont Liëbkneobt, un autre fou, est. le chef.L'un et l'autre sont done destines b. l'asile d*alién£*s.: Ce seraït un spectacle curieux que do voir, dans le mOmo cabanon, Guillaume et Liobknecbt 1 Les femmes de Lille et Guillaume Un groupo do mères de familie lïlloiHes vient de prendre I'lnitiative d'une plaints collective, a déposer dans les formes legale? contre le-kaïser. Oette plainte est rédigée ainai : Attandu que, lore des enlevements d'avrïl 1916, les chefs de Varmée allemande ont enlevó a leurs families des jeunes filles mineures, leur" ont fait subir des traitements odieux et les ont sans ménagements mêlées a des groupes de femmes do mauvalse vie, notoïroment connues, et a la soldatesque allemande; Altendu que les dits chefs de 1'armoe al d'enlèvemenis de mineures et d'excitalion de mineures *a la débauche ; Attendu quo les di'a commandants de l'arméo" allemande exécutaient les ordres du kaisor, Los soussignéos déposent une plainte et réclaincnt des poursuites contre Guillaume de Höhenzollern, ex-empereur d'Al lemagne. . ^'S/V" Au Comité National tadelle do la resistance a la propagande étrangère, a, l'activisrae, etc. Nous sommes restéa un Comité national, tout en aimant nótre languo matornello. (JAppl.) . La période dé transilion actuelle nécessitera de grands efforts. Nous espêrphs pouvoir 'compter sur la collaboration de tout le monde. Lo Comité National a dó. cid-é la creation de bourses de travail. Dans chaque cas . particulier, le Oomité National statuera. (Appl.). L'orateur declare ensuite que 1* union patrlotique des partis doit reater en vïgueur aussi longtemps que Is pays ne so sera pas relévó de sea blessures. Nous devons cela a csux qui sont tombes sans distinction de parti ou -de langue, préfóraat la perte de Ia vie a la perle de la liberie ! (Longs applaudiesements) ,_- En terminant, l'orateu- rend hommage k M. Saura, qui va prendre congé do nous. Il représente l'Espagne qui est toujours restéo fidele a ees traditions ohevale.'-esques. M. Saura a fait preuvo au comité HSspanbNéerlandaia d'une activité. d'un esprit d'initlativo extraordinaïie3.Bïen souvent il devan«,a nos dêsirs. Il possèdo de plus une dose d'humour qui -main(63( fois lui donna barre sur les Teutons! (Appl.) Avant de venir en Belgique, M. Saura. rendit d'éminents services en Armenië. II peut êtrè convaincu que nous 'e voyons" partif a regfet et qu'il ne laiaso que des amis. (Appl.) M. Franck rend: également hommage a M- Bonnet et salue M. Brown qui vient prendre sa place a la Co'mmi&sion for Belief. (Appl.), il. Saura oxprime toute la gratitude du comité a tous ses collaborateurs. La Belgique, ditil, fut le noyau de resistance des nations futures. Toutes les fleurs qu'ori lul jette, il los dépose aux pieds des femmes belgei. A tous il dit merci et quand il partira il pensera a ei vers paraphrase d'Horace : "La Belgique a sauvé l'humanité ! ■ (Longs applaudïsserrents). La sëanc.è est Ievée a midi 35. EXPLOITS DE BOCHES Un village anéanti Un des derniors méfaits des Allemands. 6, consïsté a faire oxploser les trains de munitions qui se trouvaient dans la plupart des gaTee du pays. Partout, les dèguts ont été immenses, incalculables même. Dans eet ordre d'ïdées, M. Vilaïn, le nouveau député de Thuin, nous a signalé l'ainéantissement d'un des jolia villages de 1.900' habitants du pays de Charleroi : Jamioulx. Hier, matin,- a 11 h. 1/2, a eu lieu, a la salie des fètos du "Cercle arlistique",l'a^ semblëe générale dü Comité ^provincial d'Anvers. II y avaH uno nombreuse sïstance. M. Byckimans, viqa-presidont, préS'ï8{ait \& séance, ayant a ses c&tés -MM.Franok, ministre des Colonies; Pedro Saura-, di roctcur du .Comité' hispano-néea'Iandai: pour la protection du ravitairllemont; Dersonna' dtés. Discours de M. Byckmans M. Byckmans, president, prend le pre uiior Ia parole. II declare que M. Bunge, -mi devaït presider la séance, est rotenu par un douil cruel. L'orateur so fait l'ihterprète des sentiments do toute Vassem. blée pour öxprimcr a llionorahlo président aes profondes et smejres cpndoléances. (Assëntlmenf)), O'est la prèmijre fois aujourd'bui, depui% quatro an3, continue M. Byckonans, |qu'il- nous est dónnó de pouvoir exprimer tibrement notre opinion dans une assemblee do Oomlié. Cö que notre .comité a fait vous sera dit par celui qui füt l'ame de notre ganlsme, et qua a ótS désïgné pour faire partio du conseil de la couronne. Je lui Bouhaite la aussi une belle carrière. (Ap plaudïssoments).' L'oratour remorclo tous les collabora [Ours qui se sont éEêvoués a l'ceuvre.communo et dont quelques-una ont payê leur dévouement de -leur liberie, notamment M. Franck, qui paesa 7 mois en captivit) et M. Carlïer, qui resta pendant 27 enois en Allemagne sans être condamnê. (Appl.) Le président donne lecture d'une . lettro du college rappoïant tout ce que le Comité national et la Commission for Be lief ont fait pour Ia population et annonce qu'un monument sera élevA en tèmoignage de reconnaïssanco a ceux qui protégèrent notre ravitaillement. MM.Hoover, Brand WhKlock, marquis do VJIlalobar et Van Vollonhoven. ont rejule titre de " toyen d'honneur de la ville d'Anvers" et des diplömes leur en seront remis dans une sfance solennöfle. C^Pph) • Discours de Iff. Franck M. Franck declare que, fidele a 1' gement pris en dëcemhrs 1914, le' Comité fit tout son possible pour que personno n'out a spuffrir do la faim. La taohe étaït arduc, car ii ne faut pas oublier qu'en temps normal, Ic3 3/4; de la fartoe^ saéoessaïre & notre pain Jloivent 'êtrê importées. On peut se fliguror ce que seraït deVenne la situation el l*o Comité 'National et la Commission for Rel?e! n'avaicnt oontju leur plan grandiose. Lés quelquo3 marchandises que l'on posaédait au début devaieitt être défenduxÉ aiff©ment contre la xapacitn dos Al iemands i Que. .sorïonsnous devenus si nous avions dü vivro de ce que- nous auraient donnó les Allemands ? En Pologne, dans les regions occupéea do la Serbie et de la Roumarde, il n'y avaït auoun comité. Le martyr de ces regions restera uno des pages les plus douloureuses de I'Histoire II u'y a pas ei longtemps qu'un mi. nïstre allemand avoua que plus d'un million de Boumoins et 000,000 Serbes, étaient morts pendant» Voocupation. Quelle ftit Ia-.-tache du Comité ? Prctégé par des Minlst-rëa neutres, il formait comme un éta't- dans I'état. Un jour le comité fut place devant i'aM&rnative do disparaïtre ou* ds toléror dans chaque oo mité provincial oulocal un delégué alle mand. L'orateur se dit fier d'avoir declare alors que le jour oü. un Allemand enlreraït tous lea membres-du coroitóqüit teraïent la place quelle que put être la détres3e pouvant en résulter ï Le comibê fut unanïme dans cette decision et après une lufcte do six- semaines, les Allemande s'ïnclinèrent. (Appl;). Sans compter les artidles acceesoÏTes, Valïmentation porta. 34 articles. On a distrïbué a la population pour 11 millions do riz, 12 millions do lard, 27 millions de saindoux, 210 millions Je pain et do farïne, 472,000 tonnes do vivres ont ctj importées pour Anvers et le pays do Waas. II ne faat pas oublier quo l'importation étaït uniquement coneentie en fa veur de la population civile, quo le danger de flous-inarins rétait considerable. De plus la distribution do ces "grandesquaa titcs on petites" rations,-la distribution et lo contrdlo' étaient -dos besognes énorn:e3. Ce travail gïganlesque a été accompli par uno direction tout a fait désintéxess'e. 3000 personnes ont voöerb leurs services dans Ia provïnco d'Anvcrs, ot ce qui fut encore plus admirable; cliacun a tenu jusqu'au bout. C*e3t la un fait ïnouï de solidarité dans -l'hïeloire de l'humanité. (Applaudisseir.ents). Les premieree mois de la guerre ont été témoïns d'une «rise é'conomiquo formidable. Pareille crise s'est égolomènt manifp:-téo en d'auéres pays, mais en Belgique il n'y avait pas 1 industrie de guerre pour y faire face. Voila pourquoi la Belgique et Ie Nord de la France ont été le plus éprouvës. Des erreurs inevitables oat été comimises, mais il y a eu aussi un romarquable esprit d'entroprïse. On ne s'en est pas tenu a una forme unique do secours. Et on peut mentiohner -spéoialement les 03Uvres pour la protection de I'eofance qui ont^ réussi a preserver les jeunes generations. Il faut rondre hommage a la vaïllante femme botgo qui a seconde les Oomit's dans celts couvre de charité. (Applaudissements), Au Comité provincial d'Anvcrs a Óté dèvöluo la tache de faire la distributie L'avant-veille de rarmïstice, nuitamment, lea Allemands ont fait sauter un train de munitions qui comportait également deux wagons de dynamite. Fort heureusement, les brutes qui devaient jaccomplir ce orïmïnol exploit avaient, étant on état d'ivresse, raconté que, dans la nuit ils réservaient une surprise k la population ; celle-ci, c'eet le cas de le dire, ouvrït l'ceil ot dès la première detonation, el'e se réfugia dans les caves. Bien lul en prit, car l'explosion des deux wagons de dynamite devait ébranler le sol avec une telle puissance que toutes les maisons furent renversées; l'église, la maison communale, tout s'est effondré sous la terrible convulsion du sol comme un simple chateau de oartes. A l'ondroit oü explosa la dynamite, il s'est forms une excavation d'une pro.'on* deur fantaetique ; c'o3t un veritable crat&re, mais un cratère Immense, qui s'est ouvert en eet endroit. -'VW- Les "trois deputes de rarronldissement, Jdif«.:>Vibtor Vilain, Berloz et Gohdebïon, ont étè faire une enquête sur place en leur qualité des membres de la "Commission pour la protection des êvacuês". , Assisté de M. Dubaïl, président de la "Commission des abrls provisoïres', nous avohs parcouru les ruines de ce qui fut une charmante bourgade, nous a dit M. Vilain, et Ia destruction est telle, ella est si générale et ai complete, qu'il a fallu' óomsidêrer Ia population au toiême titre que des êvacués. L'exécution de l'armistice ï II devra être prolongé M. Erzl^rger annonce- que les Francais ont invite le haut commanderaent allemand a _désjgvier . .des . plênipotentiaires, envuede la prolongation de 1 armistice. Les plênipotentiaires se jéunïrput a Treves, vers le 12 ou le 13 décembre. Oeci soulèvo naturellement la question de savoïr quaud Ia paix pourra 6tre signêe. "Certains pretendent qu'il n'en pourra être question avant la fin de mal ou juin. ■ wv Et M. Vilaïn ajoute que l'expïosïón a été si formidablo que les carreaux et les glaces des magasïns de la ville de Thuin, qui se troüve pourtant k trois lieues de Janïioulx ont été pulverises. L'AEROSlAUOrs MIUTAlRt BELGE Son róle fut considerable durant l'eflroyable guerre mondiale Un confrère bruxellois a eu la bonne fortune de rencontrer- le lieutenant Maurice Berger, qui, tres obligeamment, lui a fourni ' dfinteressants reus eig nem cnts sur raérostation militaire beige : ■ Le róle important que pouvait fournir I'aiVrostation a été roconnu d)ès les premiers combats, a Liége ; et pour vous donner de suite une indication serieuse a Ce Sujet, permeltez-onoi do vous faire remarquer qu'en 1914, alörs . que nous ne comptions que trois" compagnies poesódant chacune un ballon,actuellement Tarmée beige comprend. ' qua'brè compagnies bien styléoa, bien équipées,et munies chaoune de deux ballons.Cette constatation est è. faire également pour toutes les armées alliées ; en France, notamment, il y -a plus de cent compagnies d'aérostiers. Pour l'Angleterre, l'Amérique et 1' Italië, elles ont été créées de toutes pieces. •■^Be Tjtïef genre de ballon vous Bervïez-vous T — Du "drachen-ballon", comme les AUeNous étions, du roste, los seuls —^/^^~ La Conférence de la Paix Les délégués japonaïs Yokohama, 12 dec- (iEavas.) —* Les délégués japonaïs. a Ia Conférence de la paix, parttront aujourtlfhui pour SanFrancisco. Le président Wilson Washington, 12 déo. (Havas.) —i M. Wilson ne reviendra pas aux Etots-Unïs avant la fin de févrïer J919. -wv- Les incidents de Cologne Le maire de la ville en fait un exposé précis On sait:s^il- y a quelques jours des incidents tumultueux se sont produits è Cologne et 1'ordre publio a été assess menace pour que lo maire - de Cologne ait mands, oru devoir falro appel... aux Anglais. I parmi Ies.: allies a amplayer cet engtn, Volei, d'après Ie correspondant d'uol00 .11*- 1 unique exsmplaire.^qui noue res- tait après la retraite d'Anvcrs servit de modèle aux Francais et aux 'Anglais pour construLre les lours. Au début do Ia guerre, nous étions aérostiers de forteresse; mais, dès la bataille do I' Yser, nous - f unies Verses a 1'armee de campagne, ce qui allégea consldérahlement notre materiel. -Ainsi, autrefois, on transportait le gaz par bonbonnes, tandis que, mainten Le ballon, « sentinelle vigilante » — En soumie, quel était le róle exactdes aérosüere 't —> L'aérostation militaire, c'était la sentinelle vigilante du champ de bataillo, surveillant constamnient l'activité dés secteurs, les mouvements des troupes et des trains, désignant les batteries en -action et rêglant Ie feu de notre artillerie. A eet offet, Tobaervateur était relié ,-télêpho-niquement avec Ia lerro, d'oü ii ëlaif mis directement- en contact avoc la batlerie du iir et tous les services qui pouvaient utiliser ses rensêignemonts. — Comment l'ennemï se défendaitil'con-tre ce prëcïeux auxïliaire do notre armee V —. Jusqu'en 1916, nos ballons furent en butte au tir de 1'artillerie allemande. A parlür de cètto époque, 1'aviation devint notre redoufoble enhemle. L'arméo beige seule eut 42 " drachen ■ ïncendiés par les avions teutons. Heureusement, on avaït imagine un parachute de nacelle auquel l'observateur étaït accroché avant son. ascension, do fa con qu'ou moiudre danger, il. püt carrêment se lancer dans le vide. Une clnquantaine de nos vaillants observateurs eurent a effectuer ce formidablo saut pérïH*üx.Le* premier qui l'exécuta fut le sous-lieutenant Demot, le fils du regrettó bourgmestre de Bruxelles, qui fut tué lors . de la dernioró offensive des Flandres, d'un óclat d'obus.Son coéqüipïer De Proost cut une ïnalchance toute parti

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Toevoegen aan collectie

Periodes