La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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17 december 1918
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s.n. 1918, 17 December. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/gb1xd0rv7f/
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The Newspaper for Belgians LA MÉTROPOLE I« : DIX. CENTIMES KÈTERRE ; ONE PENNY HOLLANDE : 1VIJF CENT Continent: dixcentimes D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Directeur : JULES CLAES R.<«-s>a<>v • P,K»«/»frv T.nno W P, 9 — Tplpnhone : Holborn 212. f 3 «BOto , ÀBIlHMICfltl | ■< r i\ t i* jy gh l IM 33 «h 25" ANNEE MARDI 17 DECEMBRE 1918 Registered at the G. P. O. __ as a Newspaper No. 351 La Hollande et Nous ' » ■-iBcceeooeotm - ■ Les questions du Limbourg et de l'Escaut A A 1 * A 1_ ^^ A y-v <*«r AMA /I m K a1 (Y/1 Attitud' C'est la Belgique qui a sauvé Hollande • Ne parlons pas de guerre ! Bruxelles, 14 décembre.— On, publie la déclaration suivante de source belge Les récents débats à la Chambre hall, daise sur lies soi-disant "visées annexionr tes" de la Belgique prouvent, dans l'opin des Belges, qu'il y a des gens en Hollar qui n'ont rien appris de la guerre et qui, outre, ne désirent rien en apprendre. Il est certainement regrettable d'enten, les partis de la Droite panier de la possibi d'une guerre à un moment où le monde tier ne pense qu'à la paix qui, a été enfin teinte et il est encore plus regrettable voir que le gouvernement hollandais ne tr re rien à dire pour cailmer les esprits et pi élucider l'affaire. Cette attitude malheur se, considère-t-on, contraste avec l'attiti du gouvernement belge, qui désire aband ner le règlement des questions internatio les à la conférence de la paix. Le gouvernement belge fera probabieim bientôt une déclaration au Parlement à ce jet. Il est cependant déjà évident que to la Belgique est unanime dans sa demai pour une révision complète des traités 1815 et de 1839. Lorsque, en 1839, la Hollande consentit fait à acoepter la situation, elle reçut puissances des accroissements de territi dont les plus importants étaient la rive g :he de J'Escaut et une partie du Limboi , compris la ville de Maestricht. L'Eur xmsidèra que, grâce à ces territoires, a: :hés à lia Belgique, la Hollande serait ai rorte pour protéger la neutralité belge. Le contraire arriva ce,pendant. Ce fut 1 :itude adoptée par la Belgique, en 1914, •auva la Hollande. En fait, l'Allemagne :ilara clairement qu'en cas de victoire, xvait l'intention d'écraser la Hollande c ne eille désirait écraser la Belgique. La presse hollandaise fait' fréquemment lusiion à la gratitude que la Be'gique do la Hollande, mais le service que la Belgi rendit, en 1914, aux Pays-Bas, a plus rompensé tous les services que la Holla put rendre à des réfugiés belges. La question soulevée par les anciens tré reste donc ouverte. Les arrangements ti toriaux ne peuvent être séparés de la q tion de lia neutralité conventionnelle, don caractère inefficace a été démontré pat guerre. L'œuvre de 1839 a échoué, une teinte a été porté aux traités. Il est évident, -par conséquent, que les positions territoriales faites par îles puisi □es et dont la Hollande bénéficia, n'ont de raison d'être et que, conjointement : la question des frontières et du statut ir national de la Belgique, la question du r me de l'Escaut se trouve posée. On semble croire, en Hollande, que c question constitue un différend entre la I lande et la Belgique. C'est là une erreur salue. Il s'agit d'un problème internati< qui sera résolu par tes puissances qui, fu. parties aux traités de 1839. La Russie a sé d'exister, l'Allemagne et l'Autriche vidé directement leurs engagements et : battues; il ne reste donc que la France € Grande-Bretagne. Le gouvernement belge a annoncé qu'il tendait respecter la déclaration faite au gard de l'intégrité territoriale de la Hol de, dont l'amitié reste un point cardina la politique belge. Mais, si les puissan qui ont constaté que les frontières belges tueltes sont indéfendables et que le rég actuel de l'Escaut rend impossible l'appr sionnement et conséquemment la défense la position fortifiée d'Anvers — décidaien reviser les dispositions territoriales faites 1839, et, si la Hollande, par pur chauvinis s'opposait à oertaine9 modifications teri ri aies indispensables à la Belgique (lesque en outre, seraient compensées par lia cels* à la Hollande de territoires qui lui app£ naient autrefois) — dans ce cas seuifem les relations amicales entre la Belgique e Hollande deviendraient difficiles. La sécurité du pays ne saurait souffrit l'amitié pour da Hollande. La Belgique a soumise à deis mutilations pour que lia I lande puisse remplir certaines garanties, réalité, ces mutilations n'avaient pas de ( tre-partie, parce que les garanties n'éta que des mots vides. Si donc la Hollande refusait de resti le Limbourg et la riive gauehe de l'Escau restitution qui respecterait l'intégrité Pays-Bas — il existerait évidemment d« z énergique au oouvernemeni part de ces derniers une intention de nuire à • la Belgique, supposition que le peuple belge se refuse à admettre.— Renter. Une note belge à la Hollande ici Bruxelles, 14 décembre.— Au sujet de la nouvelle d'après quoi le gouvernement belge ; aurait demandé à la Hollande d'accorder des m facilités pour le transport de matériel de .is. guerre à Anvers par la voie de l'Escaut, on aa déclare de source autorisée que le gouverne-,d> ment belge a notifié au gouvernement hol'lan-en dais que le matériel] de guerre et les vivres de bases militaires créées en France et rn jre Angleterre pendant la guerre ont été et con-;t;,4 tinueront à être amenés en Belgique par l'Es-=n. caut, comme le seront aussi les ouvriers mi-litarisés, arrivant du Havre et d'Angleterre, rïc Le gouvernement hollandais, dédlare-t-on, jU. ne peut s'opposer à oe transport par l'Escaut ■,ur sans contredire à sa propre action en autori-eu_ sant l'armée allemande, pendant sa retraite, à traverser le Limbourg.— Reuter. DIl- na- Le débat à la Deuxième Chambre La Haye, 12 décembre. — A Ha séance de ce er- jour de la Deuxième Chambre des Etats Gé-su_ néraux M. Terlaan (social-démocrate) ridicu-ute l'isa l'idée que lia question du Limbourg pour-rait (devoit être résolue par la force des armes. Une telle question devrait éventuellement être soumise à l'arbitrage. Il a confiance que le en gouvernement ne prendra aucune mesure dans 4ec cet ordre d'idées sans la coopération du Par-)lr'-* lement et déclara avec énergie que ni parmi la au population de la Flandre' zélandaise ni dans 'S- le Limbourg il n'y avait trace de désir de faire °Pe partie de la Belgique. Ce sont des territoires Ta_ hollandais et ils désirent rester hollandais. ssez Mgr Nolens (catholique), parlant comme Limbourgeois, proteste contre les tentatives at; d'une partie de la presse étrangère de mener 1U1 une propagande en faveur de l'annexion d'une d^- partie du Limbourg. Plus de 99 pour cent de ê"*3 la population repousse avéc indignation l'idée mti- d'échanger le pavilîon hollandais pour un autre. Mgr Nolens, en conclusion, fit appel au al- gouvernement pour qu'il soit sur ses gardes à et qu'il s'oppose par tous les moyens à l,a 1ue violation des droits hollandais et "l'action que "d'étrangers et 'de Hollandais dégénérés" [sic). "de M. Treub (Ligue économique), proteste con-1 tre l'attitude de plusieurs journaux hollan-ités dais qui attribuent aux «ouverniements asso-irr'- ciés et au gouvernement belge l'intention d'an-ues_ nexer une partie du Limbourg. "Nous dépen-t ',e dons des Puissances associées, continua M. a Treub, pour l'importation de nos vivres et de a'- nos matières premières, et en leur attribuant de telles visées nous n'encourageons guère de dis- sentiments amicaux à notre égard. Aussi long-3an" temps que leur mauvaise foi n'est pas prou-p us | nous devons tenir pour assuré que leurs ivec intentions sont honorables." ter- Jonkheer Ruys van Beerenbrouck, premier égi- ministre, dit que dies notes avaient été reçues d'es gouvernements associés au sujet du pas-ette sage de troupes désarmées par le Limbourg. 1°' Elles n'étaient cependant pas identiques. Elles a"- seront publiées plus tard avec les réponses du >nal gouvernement hollandais. er|t "I>e gouvernement a pris connaissance avec oes- approbation, continua le Premier, des chaudes ont déclarations die sentiments patriotiques au su-sont jet (£je ja menace d'annexion. Le gouverne-t ''a ment a la conviction que parmi foutes les sections du peuple la volonté existe de maintenir en~ l'intégrité territoriale du pays". — Reuter. |,an_ Amsterdam, 12 décembre. — Le Premier I ministre déclara aujourd'hui à la Deuxième œç Chambre que le bruit d'après quoi M. van ac' Karnebeek, ministre des Affaires étrangères, jme serait à la veillle de démissionner, est sans fnn- ov;_ dement. ; de de La neutralité (?) hollandaise en Une dépêche Reuter de La Haye dit qu'à me, la séance de vendredi (13 décembre) de la deu-■ito- xième Chambre le parti socialiste- révolutionnes, naire s'opposa au vote de la Liste civile p i -ce sion que la Reine était intervenue dans la politi-rte- que intérieure. ent, Sur le vote du budget des Affaires étrangè-t la res M. Rutgers (anti-réoVlutionnaire) parla en faveur d'une Ligue des Nations. Si les oblige gâtions imposées aux petites nations étaient été trop lourdes, ces petits Etats pourraient tou-îol- jours cesser d'en faire partie. En Au sujet du passage des troupes allemandes »n- par le Limbourg, M. van Berensteyn (libéral- ient démocrate) demanda si, lorsque le gouvernant reçut la note de protestation des ministres as- :uer sociés, un ou plusieurs de ces ministres t — s'étaient adressés verbalement au gouverne- des ment sur ce sujet entre le 15 et le 22 novem- ■ te bre et si la déclaration du Matin du 23 novem- oeige bre que le passage des troupes "d'accord avec oes ministres" était exacte? M. Dresselhuys (libéral indépendant) demanda réparation et justice pour 'les neutres qui ont éprouvé des pertes (sic) du chef de la guerre. Il désira savoir si le gouvernement était prêt à défendre énergiquement les intérêts de la Hollande, soit seul, soit en collaboration avec les gouvernements scandinaves. M. van Ravenstein (socialiste révolutionnai, re) maintint que pendant la guerre la Hollande avait été entièrement sous l'influence de l'Allemagne et que ,1'aittitulde adoptée par lr grande majorité des journaux hollandais er était la preuve. "Nos impérialistes chrétiens, dit-il, cruren' qu'ils ne pouvaient sauver nos colonies qu'er soutenant l'Allemagne. Il demanda s'il étai vnai qu'avant son arrivée en Hollande le Kaiser avait été informé que la Suisse refusai de île recevoir, et exprima l'opinion que tous lie: ministres hollandais dans les, pays étranger: qui s'étaient compromis pendant la guerre de vr,aient être démissionnés.' Le Dr. Lely (libéral) membre de l'anoiei gouvernement, protesta contre les accusation: de non-neutrallité contre lui-même et ses col lègues. Curieux aveux de la "Gazette d< Hollande,, La Gazette de Hollande s'occupe lion g-uement, dans les derniers numéros qu< nous ,en avons reçus, des questions exté rieurets. Le président du Conseil, M. Ruys van Bee renbrouck, écrit-elle (27 novembre) au suje du Kaiser, a bien décb.ré que l'ancien empe reur allemand était considéré comme simpl< particulier, cela ne cadre guère avec les égard, dont a été entourée la venue de l'ex-Kaise sur notre sol — n'a-t-i! p^s été reçu à 1: frontière par le propre chef de cabinet et I. seigneuriale hospitalité qui lui a été accordé, ici, à la demande instante du gouvernemen (en italiques dans le texte). Au sujet du passage des troupes aile manides par le Limbourg, la Gazette d> Holla>nde dit (28 novembre) : Il est vrai que les troupes allemandes qu ont emprunté notre territoire ont pu, assure t-on, emmener en Allemagne une grande par tie du butin qu'elles avaient, par lia violence ramassé en Belgique : du bétail, des voitures des autos, etc. — Si le fait est exact, nou ne pouvons que protester hautement contr une aussi coupable tolérance, pour laquelle le autorités responsables ne sauraient faire va loir aucune excuse. Voiiioi maiinteniainit ce que la Gazette d< Hollande (29 novembre) dit du ministn hollandais des Affaires étrangères qui au torisa le passage des troupes allemande et de leur butin "ramassé" en, Belgiqu, à travers le Limbourg dit "hollandais" Il nous souvient d'avoir, dans ce journal au moment de la nomination de M. van Kar nebeek à la tête de notre politique étrangère montré nettement (les inconvénients d'une pa reille nomination. A tort ou à raison, l'ancien bourgmestr de La Haye passait pour nourrir des senti ments germanophiles très prononcés. Cette suspicion eût dû suffire à le faire écar ter, sinon du pouvoir, du moins d'un post aussi important, aussi délicat à remplir dan les circonstance du moment, que celui de mi nistre des, Affaires étrangères. L'opinion hollandaise, en, tout cas, est in quiète, déconcertée. Ah! comme l'absence à 1: tête de notre politique extérieure d'un hom me comme Jhr Loudon se fait, à l'heure ac tuelle, crueUement sentir. La Gazette de Hollande (3 décembre relève la juste observation, de la Belgiqu, de Leyde selon laquelle l'hostilité contr fa Hollande si manifeste en Belgique li bérée a été alimentée pour une bonne par par l'action de la presise hollandaise aiuitio risée par les Allemands dams notre pays La Belgique vise ici directement ceux d. nos confrères de La Haye, d'Amsterdam 01 de Rotterdam qui sollicitèrent, durant la guer re, auprès ides autorités allemandes, il'autori sation de pénétrer en Belgique occupée — e d'y être mis en vente. Naturellement, ce's journaux ne bénéficié rent de ce traitement — peut-on dire de fa veur? — qu'à la condition d'être soumis ai visa de la censure allemande. Et que d'impor tants journaux hollandais [y compris l'organ (Voir 3e page, 4e colonne.) jua qucsuun uu * Luxembourg Les grands-ducaux loyalistes s'adressent au Roi Bruxelles, 14 décembre.— Les Luxembourgeois résidant à Bruxelles, ayant exprimé à la Belgique et à son armée victorieuse sous les ordres du roi Albert leur profonde gratitude pour avoir contribué à la libération du monde du joug allemand et leur ardent désir de voir le Luxembourg retourné à l'a Belgique dont lés Luxembourgeois furent brutalement séparés contre leur vœu en 1839, ont reçu du Roi une lettre les r,emeroiiant et exprimant le désir que l'ère nouvelle resserrera les liens d'affection et la longue communauté d'existence qui n'a jamais cessé d'unir tes peuples libres et de Belgique.— Reuter. Le discours du Trôné La réponse du Sénat " Plus que jamais nos pensees sont tournées vers le Grard-Duche '' Bruxelles, 15 déoembre.— L'adresse du Sénat en réponse au disocurs du Trône, après aivoir payé un tribut à l'héroïsme des Alliés et énuméré les questions d'ordre intérieur à régler, dit : "La Belgique, libérée de ses- fers, aisipire à un nouvel ordre lui donnant tes satisfactions dues à so,n passé et proportionnées à ses sacrifices et à ses services. Plus que jamais, ses pensées sont tournées vers le Grand-Duché de Luxembourg, séparé d'elle contre te vœu de ,sa population et en viola-1 tion de droits datant d'un millier d'années. La Belgique est capable de prêter au Grand-Duché l'assistance fraternelle pour sa libération définitive de l'exploitation étrangère, grâce a un rapprochement auquel il a librement consenti." (Acclamations enthousiastes-) — Reuter. ♦ 7 Nos réparations L'indemnisation sera integrale Bruxelles, 14 déoembre. — Le projet de loi traitant de la réparation des dommages subis dans la guerre et déposé par le gouvernement limite l'application de la loi aux Belges et aux dommages matériels à l'exclusion du dommage moral. Le montant de l'indemnité est cal-j cuilé sur la valeur de la propriété détruite depuis le commencement ide la guerre ou depuis le temps de son acquisition pendant la guerre. Les questions prises en considération sont : , 1. les compensations pour les dommages causés par la perte de vie, blessures ou maladies aussi bien que privlation de liberté pour iffen-1 ses politiques; 2. un projet pour l'indemnisation pour pertes de revenus et suspension du travail ; 3. une législation traitant de l'assis-, tance que l'Etat pourra donner aux patrons , et ouvriers afin dte les aider à la reprise du » travail. Le "projet prévoit des encouragements à ' l'épargne. Le gouvernement examine spécialement la question des titres au porteur. — Reuter. j (Cette brève dépêche fait prévoir le succès complet de la campagne menée à Londres particulièrement par les journaux belges et la Fédération nationale.)) 5 ♦ La situation en Allemagne M. Fehrenbach, président du Reichstag, a > adressé de son propre mouvement aux membres de cette assemblée une lettre de convoca-' tion ne fixant cependant ni date, ni lieu pour la séance. Cet acte a produit une grande émotion dans 3 tes milieux politiques. Le "gouvernement", c'es-à-dire la dictature Ebert-Scheidemann, a vivement protesté. Il considère la convocation comme une tentative réactionnaire de former 5 un nouveau gouvernement et dénie tes pou-3 voirsetle compétence du Reichstag. Dans certains milieux on considère que ,'acte de Fehrenbach a pour objet de créer une pression en vue de la convocation plus rapide 1 dé lia Constituante. Il a en tout cas fortifié le groupe Spartacusi. " * Les Alliés peuvent y voir un nouvel indice de l'instabilité du pouvoir en Allemagne. ) ♦ La propagande révolutionnaire des Boches en Suisse D'après une information du Berner Tag-blatt du 10 décembre au soir, la police suisse a anrêté un courrier du conseil socialiste de Stuttgart à destination de Zurich. ; Ce courrier avait dans ses bagages un stock j de brochures signées de Liebknecht. Interrogé sur le but de son voyage, il prétendit qu'étant courrier du conseil socialiste de Stutt-t gart, il avait mission ide renseigner les travailleurs .suisses sur tes fins véritables de la révolution allemande. Il était en relation avec un membre de la x Jeunesse suisse qui l'attendait à la gare. Ce personnage venait en Suisse avec un passe-5 port valable pour cinq jours. Il sera détenu jusqu'à ce qu'une décision soit prise à sor sujet. Le départ des Belges réfugiés A Twickenham Le départ pour la Belgique d'une partie de la colonie belge de Twickenham mit sur pied, dimanche, tous ceux qui, par les hasards de lia guerre, allèrent résider dans la coquette cité bordant la Tamise, y trouvant en meine temps que du travail un accueil des plus sympathiques de la part des autori-tes 'locaJ-as et de [a population. Le départ d'un premier groupe de quelques cent et vingt de nos compatriotes, représentant une quarantaine de familles, et qui de vaient s'embarquer à Tilbury poui- Anvers avait été préparé avec une véritable'sollicitude par MM. A. W. Holloway et Stevens, représentant le War Refugees Committee Vers dix heures et demie eut lieu, devant le lown Halil, une manifestation de sympathie en l'honneur de MM. Holloway et Ste- D^l?St.et de Steyaert> directeur aux usines relabon,, auxquels des fleurs furent offertes. Au nom de ceux qui allaient rétourner au pays, M. Savoir leur rendit un hommage de reconna,iss(an,oe émue à ceux qui s'étaient particulièrement dévoués pour eux durant les heures de l'exil. Les partants prirent place ensuite sur quatre buses", pavoisés aux ocuuleurs nationales qui tes conduisirent à la gare de Saint-Pianonais.Pour beaucoup, les adieux eurent un caractère émouvant, car, malgré la joie du retout, ce n'est pas sans un serrement de cœur qu un grand nombre d'entre eux ont quitté une localité d'amis qu'ils ne reverront peut-être plus. C'est au milieu des acclamations et des souhaits de bon voyage de ceux qui assistaient au départ que tes "buses" se mirent en marche et que l'on salua ceux qui, à 1 heure ou paraîtront ces lignes, seront revenus au pays. Touchantes attentions anglaises Le premier départ des réfugiés de Londres a donné lieu diman-che à une animation, extraordinaire dans les principaux centres dans lesquels vivaient nos compatriotes. Tandiiis que nous assistions à Twickenham au départ de nos compatriotes, d'autres réfugiés se groupaient à Camberwell, à Fulham et à Chelsea, où tes populations focales vinrent donner un adieu sympathique à ceux qui, durant les années de la guerre, avaient vécu au milieu d'eux. De nombreux "buses" conduisirent jusqu'à la gare de Saint-Pancras, où ils allaient prendre le train pour Tilbury, ceux qui alliaient retourner au pays. A la gare de Saint-Pàcras se trouvaient M. A. Maudslay, secrétaire du War Refugees Committee; M. Campbell, M. A. H. Legett, M. Holloway, M. Steyaert, M. Stevens et un gra.nd nombre de ceux qui, durant la guerre, se dépensèrent pour nos réfugiés. Uine délicate attention attendait encore nos compatriotes avant de prendre place dans le train. Grâce à l'initiative de M. A. Maudslay, de ravissants souvenirs, avec l'es portraits des souverains d'Angleterre et de Belgique, et des sachets contenant des sand-wiches et des cigarettes, furent remiis aux partants par les soins de Lady Emmott, Misjs Davies, Miss Hodipkinson, Miss Echel-ly, Miss Taylor, etc. M. Steyaert, directeur des Usines Pelabon, avait tenu à rester jusqu'au dernier moment avec ses ouvriers, qui furent particulièrement touchés par cette attention. L'embarquement eut lieu dans un ordre parfait, dont il convient surtout de féliciter M. Campbell. Le premier train qui était composé d'environ 500 réfugiés de Twickenham et de Po-plar, prit le départ à 1 heure 50 pour arriver vers 3 heures à Tilbury, où 1e second train, transportant également 500 Belges, arriva vers 4 heures. Ce second train transportait surtout les réfugiés de Camberwell, Fulham et Chellsea, acoompaginés de leurs secrétaires, Miss Bo-wer et Miss Newton. A Tilbury, tout avait été prévu avec une régularité toute britannique, .pour que tes partants n'aient aucune difficulté. Le contrôle des Identity Books et la remise des Ration Bopks se passèrent le plus rapidement du monde et les palssagers, dont le cœur battait un peu plus fort à l'idée de revoir le pays, s'embarquèrent à bord du superbe steamer de 1ère classe Dunwegan Castle. Il y avait à bord, où un repas copieux fut servi à chacun dès l'arrivée, 790 adultes et 250 enfants. Si l'on peut regretter l'absence d'officiels belges à ce départ, il n'y en eut pais moins des adieux touchants au moment où ceux qui s'étaient dévoués pour que rien ne manquat aux passagers, quittèrent le bord. Le Dunwegan Castle a levé l'ancre lundi matin à 10 heures et sera à Anvers mardi matin. Ce que nous avons vu à oe premier embarquement assure que nos compatriotes rentreront au pays dans tes meilleures conditions.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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