La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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28 februari 1915
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s.n. 1915, 28 Februari. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/2b8v980g2q/
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LA MISTRCPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. WF* ANNÉE. MARDI 2 MARS 1915. N° 61. COMMUNIQUES OFFICIELS RUSSES. COMMUNIQUES OFFICIELS LE BLOCUS DE L'ALLE- MAGNE EST DECRETE. DANS LE GOLFE DE SAROS. REPRISE DE L'OFFENSIVE. IMPORTANTES DECLARATIONS DE M. ASQUITH. PARIS, 1 mars.—Le correspondant a Athènes rjfe 1' " Echo de Paris" dit que vingt vaasseaux de la flotte alliée ont jeté.l'ancre hier dans le détroit et ont bombarde les forts intérieurs. Dn mavire oontourna le promontoire de Galli- ' poli et bombarda la cöte du golfe de Saros.j Le "Patris" annonce que les Allies ont dé- ; barque des troupes et de Fartülèrie a Kum-Kale, Sindil Bachir, Orkanieh, Intebe et Kouigaiep, dont les forts et les batteries, détruits par le bombardement, arborent en ce moment les diapeaux des Allies.—Reuter offi- PETROGRADE, 1 mars.—Communique eiel du grand quaxtier-général:— Les prieonmders et les canons captures au nord de Grodno appartiennent au meilleur corps d'armée allemand, le 21e corps de campagne, qui en temps de paix était cantonué, avec tous eSectifs a la frontdère franeaise et qui avait ëte récemment transféré en Prusse oriëntale. L'indtiative dans les combats au nord des autorités ié3?uWioaiöes> AU HA1NAUT. LE BOMBARDEMENT DES DARDANELLES. LE SAC D'ANDENNE. LEMENT. ONZIEME RAPPORT DE LA LA QUESTION DU RAVITAIL UN RAPPORT DU COMITÉ. COMMISSION OFFICIELLE BELGE D'ENQUETE. LES CRIMES DES HUNS. III.* „ . . Suite du onzième rapport de la Commission (ofticiefle beige) d'enqüete sur ia violation des régies du droit des gene, des lois et des coutumés de la guerre. Les enquêteurs Ont spécialement porte leur attention sur le point de savoir si les habitants I du vülage avaient tiré sur les troupes aUemandes. Tous les témoins ont été unanimes a arürmer ie contraire. Ils expdquént le massacre de leurs compatriotes, soit par le fait que les ALemands. ont attribué aux habitants quelques coups de feu émanés de tirailleurs francais, soit par la coieie produite chez les soldats allemande par la reussite d'une attaque de nuit de l'armée franeaise. Ill—SAC ET MASSACRE D'ANDENNE. La ville d'Andenne est située sur la rivfc droit» de la Meuse, entre Namür et Huy. Un pont u re ie au v^iage ae Seiaes, qui est bata .«i«ong du fieuve- sur la rive gauche. Elle possédait avant la guerre une population de 7800 ames. Les troupes allemandes, qui voulaient passer sur la rive gauche, arrivaien-t a Andenne le merc.ed 19 aout, dans la matinee. L avant-garae de uhlans qui les préeédait constata que le pont éteit inuülisable. Un regiment d'infantexie be.ge l'avalt lait sauter le même jour, vers 8 heures. Les uhlans se retirèrent après avoir saisi la caiese communale et après avoir brütalise le , Dp%f: mestre, le docteur Camus, un vieillard age de 7J> ans. Oeiuici avait, depuis plue.euxs jours, pris les plus mintitieuses precautions pour eviter toute participation de la population aux hostil.tés. Des affiches ordonnant le calme avaient été apposees. Toutes les armes avaient été reunies a 1 Hotel de Ville. Des démarches personnedes avaient ete fa-us na. ^s „u.or.tts auprès de . cferi-ams habitants pour leur expliquer leurs devoirs. Le gros des troupes arrive a «Andenne dans l'après-mldi. Les regiments se répandixent dans la ville et dans les environs, attendant lacrieyement d'un pont de bateaux dont la consfiruetion ne fut terminée que le lendomain. 'Xi&J, La première prise de contact entre les troupes et la population fut pacifique. Les troupes procédèrent a des requisitions auxquelles U rat donoé satisfaction. Les soldats payerent d abord leurs emplettes et les boissons qu'ils se -firent servir dans les cafés. Mais, vers te soir, la situation empira a ce point de vue.' Soit que la discipline se fut relachée, solt que l'alcool commenpat a produire ses effets les soldats s'abstinrent dé payer les habitants. Oeux:oi, effrayés, n'osaient résieter. Il ne se produisit aucun conflit. La nuit fut calme. .Le ièüdi 20 aoüt, le pont fut achevé et les troupes défllèrent tres nombreuses dans la volte, se dfrigeant vers la rive gauche de la Meuse. Les habitants les regardaient passer de Finténeur des habitations, f Soudain. vers 6 heures dn soir, retentit dans la rue un coup de feu,immediate-, ment suivï d'une fusillade. Le mouvement des troupes s'arrêta, le désordre se mit dans leurs rangs; les soldats affolés tiraient au hasard. Une mitrailleuse fut postee a un carrefour et comI men'ca a tirer dans les habitations. Une piece de I canon, mi se en batterie, tira trois obus sur la ville dans trois directions différentes. Au premier coup de feu, les habitants des rues traversées par les troupes, devinant ce qui allait se paseer, se réfugièrent dans les sous-sols, ou, franchissant les murs et les haies des jardins, allèrent chercher refuge dans les campagnes ou dans les caves éloignees. ' Un certain nomöjre d'hommes, q'üi ne voulurent ou ne purent fuar, furent bientot tués dans leurs maisons par des coups de feu partis de la rue ou tirés par des soldats qui pénétrèrent dans les habitations. Immédiatement aussi commen-cèrent le sac et le pillage des maisons des prinoipates rues de la ville. Toutes les vitree, tous les volets, toutes les portes étaiènt brisés a coups de hache; les meubles étadent forces et détruits. Les soldats se précipitaient dans les caves, s'enivraient, cassaient les bouteilles de vin qu'ils 'ne pouvaient emporter, mettaient final ement le feu a un certain nombre de maisons. Pendant la nuit, a daverses reprises, la fusillade reprit. Toute la population tremblante se terra dans les caves. Le lendemain, vendredi 21 aoüt, dès 4 heuresdu matin, les soldats se répandirent dans la ville,chassèrent toute la population dans la rue, foreant les hommes, femmes et enfants a marcher les mains tevées. Ceux qui n'obéissalent . pasassez vite ou ne comprenaient pas les ordres qui leur étaient donnés en altemand étaient immédiatement abattus. Ceux qua tentaient de s'enfuiréta'ent fusillés. C'est a ce moment que ledoöteur Gamus, contre lequel les Allemandsparaissent avoir eu des sentiments de haine particuliere, fut blessé d'un coup de feu et achevéd'un coup de hache. Son cadavra fut trainé paoles . pieds a distance. .'^SëW Un horloger flamand, établi depuis peu de temps dans la villa, sortit de sa demeure, sua: l'ordre des soldats, en soutenant son beau-père, un vieülard de plus de 80 ans. Il ne pouvait naturellement tenir les deux mains levées. Un soldat se pTéoipita sur lui et te frappa de sa hache dans le cou. Il s'écroula mourant devant sa porte. Sa femme voulut se précipiter pour lui porter secours. Elle fut repoussée dans sa demeure et assista impuissante a l'agonie de son mari. Un soldat la menacait de la tuer a coups de revolver si elle franchissait le seuil. Pendant ce temps, toute la population était pous-iée veTS la place des Tilteuls. Les vieillards, ■-malades, les iinpotents eux-mêmes y étaient conduits sur des brouettes, d'autres encore étaient respondance des prisonniers, soit par le fait de i'encombrement du service postal ou peut-être plutöt du service de la censure. Lee prisonniers aui arrivent dans un camp sont tenus, nous assure-t-on,, au seoret pendant 40 jours; tout changement de lieu ©ntrainerait done un long silence. Dans les paquets de vêtements, ne pas mettredes victuailles, des boites ou bouteilles susceptibles de s'altérer ou de se briser. Les envois de provisions sont admis, mais il parait preferable d'en faire des paquets séparés et tressolides, ne contenant aucune matièré promptement périssable ou fragile: expédier via GéneveCornavin. On comprend -le désir de ohoyer lesprtsonuiers, mais il ne faut pas oublier que noussommes en guerre, et que, de part et d'autre, ilfaut sé résigner a bien des chagrins et des privations.„• Nous croyons aussi qu'il ne faut envoyer quede petits mandats de temps en temps, car on nelaisse pas de sommes notables a la disposition des prisonniers. Enfin,,il faut éviter strictementd'introduire dans les paquets. des lettres ou desjournauxvi-'- Le Bureau de seemirs aux prisonniers dé guerre de Berné s^efiorce de secourir les nombréux cainps sitnós dans Ia Bavière et le Grand-Duché de Bade, oü 6e trouvent bien des inüliers de prisonniers de guerre et d'intérnés civüs nécessiteux. Les besoins sont tres grands et tres urgents. Pour tous reneeignements, s'adreaser au secrétaire du Bureau de secours, 7, rue d'Helvétie, a Beme (affranchir a fr. 0.25). Le Bureau ne se charge pas de la recherche des disparus. • Cette tache est remplie avee un tf Les des enfants. Tous furent fouillés, mais aucune arme ne fut trouvée Un malheureux avait dans sa poche que'qües douilles tirées de cartouches allemandes et belges. Il fut immédiatement appréhendé et mis a part. Il en fut de même d'un cordonnier aui, depuis un mois, avait une plaie au do'gt. Un méeahicien fut pris parce qu'il avait en poshe une clef anglaise qui fut considérée comrfle une arme. Un autre encoré fut empoigné parce que sa . figure paraissait exprimer l'irdifférence ou le mepris pour ce qui se passait. Tous ces malheureux furent immédiatement fusillés en presence de la foute. Ils moururènt bravement. Au hasard, les soldats, sur l'ordre des officiers, séparèrent du groupe quarante ou cinquante hommes. Ds furent emmenés et fusillés, les una le long de la Meuse, les autres prés de la gendarmerie. Les hommes furent reten us longtemps sur la place. On y avait apporté deux malheureux b'essés, l'un d'un coup de feu dans la poitrine, l'autre d'un coup de baïonnette Ils gisa'ent la face 'contre terre, rougissant la poussière de leur ■oplorant a boire. Les officiers défèndirent aux OTdennais de leur porter secours. Un soldat fut gourmandé pour avoir voulu leur tendre sa gourde. Tous deux moururènt dans la journée. *Voir la Mélropole des 26 février, 28 février —1 mars 1915..,£."-;: A la suite des événements dans les Dardanelles, les forces turques menacant le canal de Suez et 1'Egypte se'sont retirees de la péninsulede Sinaï. Une seconde tentative d'invasion del'Egypte parait hautement problématique, tous grand dévo'uement par 1© Gomité central de 1» les ïntéiéts' turcs étaat concentres a Oonstanti- j^rf5«use» * Geaè^e.SKsple»

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