La patrie belge: politique et littéraire

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08 september 1915
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s.n. 1915, 08 September. La patrie belge: politique et littéraire. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/q23qv3d43x/
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I» ANNEfi. — N« 3S. Le numero i'lO Centimes Du £>imanche 5 au Sainedi li Septembre ivië 'Divéoteur s POXylTlQUTI^ J^gtlvI'r Fsirsiï-t tousfïes « Gal lorum omnium fortissimi'sunt Belgce. » De,:ous les Gaulots, les plus vaillants sont les Belges, Jules César. (Commentaires.) -A-BOJSriSTE^CEliTT S : Un an. . . France : 6 francs Etranger 8 francsSixmois . —4 francs —5 Irancs REDACTION ET PUBLiCITÉ DE 2 H. A 5 H. aux iDTarestviac cLvl «To-ixrxia,! Ne perilous pas D'un bout a l'autre de notre Belgïcftiedévastée, sanglante et violée ; la oü naguère encore leis: usines se profilaient,ia oü verdoyaient les forêts, oü s'étendaiorit a perte de vue les champs de"Me et de 'lin bleu, la oü la vie de chacun était f ai te d'un calme et pur bonheur, des tombes s'érigent et... fleürï?esent 1>»*4^ Ge sont celles de nos petits soldiafe, ócrasés par le nombre ou trahis par !ë DesLin. ;Des. mains pieuses les ont^massés ; d'au tres mains, des mains öe| femme, les ont ensevelis. et || dormenl a-jjourdx:mï leur ctertiier .po'mme.13 smJ terre qui les a vus naïtre et pour ïaque^ le ils se sont glorieusement saarifiésTJ Ce sont les photographies des mausoIées de nos héros que nous donnon^-ïci-. Nous les avons choisies parmi les plus (bodies et le& plus suggestives. fit. des larmes que nous avons refoulées ont obscurci nos yeux quand nous-.' avons deviné les souffrances de ceuxj qui sont restés la-bas et qua si tendre-1 ment,, ont preside a de te/Hes funérail1 les et a de si poétiques arrangements, lei, c'est une croix enguorlandée de roses; .plus loin, c'est le drapeau national , que des. mains savantes ont tissé a me- Les Drapeaux entrelacés me le sol, avec les pétales des fleurs ! . nous agenouiller et prier sur ces- tertres Partout, c'est le souvenir qui vibre, et I fleuris ; mais, en attendant, .regardonsce £ont des voix qui sortent le soir des | on souvent les images afin que dans profondeurs des tombes et qui orient : « Vengeznous 1 Quand nous retournerons au pays, que notre premier . soin soit d'alïer LES BRAVES Sont nommés chevaliers de l'ordre de Leopold : Le capitaine commandlant Brohez M., du 2° regiment de carabiniers : Le 22 octobre 1914, cotniduisant sa compagnie sous un feu intense d'artiller-iie et d'infanterie, a donné du Travail La Belgiquc fut de toute époque une terre de travail et de liberté. Le travail libère les hommes et leur .donne lés idees saines qui font les grands peuples. Ind-ópendants, par Ie fait même qu'iis n'attendent rien que de l'effort de leurs .bras ou de leur cerveau, lesi travaiileurs êeiiappent a toutes les' sujétions méprisables qui tiennent tant d'homines dans la vilénie et Ie mensonge. Les La Belgique, sur ce point, est une terre prédestinée. Il ne dui manque rien. La nature l'a pourvue de tout ce qui est nécessaire 4 la vie. Agriculture et industrie se cötoient dans une même region avec autant de fortune. Nos verts paturages des Flandres, oü ile calme et la joie que procurent la richesse éclatent de toutes parts, voisirient avec l'immense métropole d'Anvers, assourdissante comme une ruche des mille bruits de la vie cosmopolite. Notre Waïllonie mv nfeusc des mille usines qui la fécondent et lui donnent ce prodigieux développement qui surprend tous les économistes, possède aussi les villes, d'eaux célèbres et Jes sites incomparables qui attirent les touristes du monde entier. Nulle part peu'Uetre, sur un si petit eepace, la nature ne s est complue a distribuer libéralement autant de précieux dons. li'ftme du peuple s'est Xaconnée a eet Tmine^ise~aepiöiemeai ue rorces: ua cra-1 vail Hui est devenu un besoin et dans Ie travail la nation s'est développée ellemèmê. G'est ainsi que iia Belgique comptait Ie plus grand nombre d'habitants par kilometre carré, dépassant les pays reputes les plus féconds et les p'ius riches. Ni l'Amérique, ni l'Allemagne, ni i'Angleterre n'ont pu rivaliser avec elle, bien que leur développement commercial cut étonné Ie monde. Joignez a ce détail que Immigration fut toujours tres reslreinte, ce qui prouve 'que le^peup'le trouvait chez soi la vie facile et que la production nationale répondait au vertigineux élan de la nataiité. Anvers et les rives de la Meuse sont un témoignage vivant de l'activité industrielle de la Belgique. Liége et ses environs, Herstal, Ougrée, Seraing, Ie Val-Saint-Lambert,j'en oublie et des plus considerables, constituent une agglomeration de hauts fourneaux, de mines, de forges, comme il n'en existe que dans Ie nord de la France, dians les regions de GHlasgow et de Sheffield en Angleterre. 11 n'y a pas eu la d'effort factice ou momentane, dü a l'initiative d'un industries isolé, comme Ie cas se présente un peu partout. G'est bien, au contraire, la diversitó du travail qui témoigne de la Vraie richesse des moyens, labeur ouvrier et ingéniosité patiënte et féconde. La guerre a quel que peu appauvri ces con trees et disperse les travail* eurs. Le pays de Liége en aura pour longtemps a se rétablir de cette secousse flnancière et morale. Je ne f ais pas entrer en ligne do compte les destructions possibles et j'admefcs que 1'envaihisseUr n'ait rien saccagé de nos usines, ce qui parait douteux. Du cóté d'Anvers, il est certain que les installations maritimes ont boaucoup souffert et le trafic mettra longtemps avant de reprendre Timmjense essor qu'il avait auparavant. Un enseignement précieux éclate immédiatement & la constatation seule de ces faits, c'est que les Belges. devront fournir au lendemain de la iguerre une somme de travail, d'efforts, tant intellectuels que matériels, d'autant plus consideraible, que ia Patrie sera plus appauvrie et que tout l'incitera a se relever et a reprendre le cours interrompu de son prodigieux développement économique. Pour cela, il faut que la population ne perde point le gout et l'habitude du travail, vertu que la guerre fait souvent oublier, parce que les maux qu'elle traine derrière elle, déoouragent et mènent les peu pies a la passivité décevante des malades et des oisifs. Il faut done que l'organisation du travail soit plus 'puissante encore en ces jours de deuil qu'aux époques heureuses de la G'est dans eet esprit, qu'une institution telle qu'un Office du travail serait d'une utilité indisputable. Il en existe en France et en Angleterre et leur fonctionnement est assure par des hommes dont les competences socialos sont ma- Notre Armee Jk lïöflS^irtie innportante de nofore corps d'auto-canöns, momentanément i-noocupé sur le front occidental, vient d'etre dirigé vers la Russie ; la getite Belgique-. donnant un coup die main a sa grande allnée Russe I On saiit que ce corps est de formation récente ; il a été confié par le haut comm>an dement au major Collon, ancien. chef du cabinet du ministre de la Guerre et que la guerre a trouvé attaché militaire a Paris. Le lieutenant general de Watte, Ievainqueur de Haelen, vient de prendre 'lecommandement dJu, corps de cavalerieconstitué avec les deux divisions précédemment existantes. Le colonel d'Ajo de Marchoveiette,promu . general, nreud la direction du caïrincit muTtairé mi Ministre de Ia Guerte.Le general Le doyen des (t poilus » de l'a-rmée beige s'appelle Nicolas Desprit et est odginaire de La Louvière. Il est en ce moment encon va;" essence dans un depot de la Loire. Nicolas Desprit, qui a soixante et onze ans, est décoré de la médaiJle de 1870-71 , il y a un demi-siècle, il appartenait au 10% de ligne qw tenait, a cette ópoque, garhison a Liége. . *% Le Ministre de la Guerre vient de nommer membres militaires de la Commission d'appeü : Le colonel adjoint d'état-major Com te de Grünne, commandant teinritArial beige au Havre et Ie major Blondiau, commandant le detachement de gendarmerie au Havre. Le médeciïi du regiment de . première classe Lebrun, dirigeant le service sanitaire au Havre, est désigné pour assister Iadlte Commission. ♦\ La conseil de guerre beige de Cherbourg vient de condamner a cmq années de refusion et a la degradation militaire Jean Mane, appartenant a une tres honorable dres, s'enróla dans l'armée beige et grace a de fausses pieces d'identité, s'y attrrbuait le titre de due de La Rochefoucauld. nifestes et qui rend^nt des services inappréciables. Je verrais fort bien une telle organisation fonctionner sur le territoire francais avec mission de grouper les travaiileurs belges pa-r spécialités,et de les diiriger sur les centres agnieoles et •manu'facturiers oü ils auraient l'assurance de trouver un emploi conforme a leur gout et a leur education. •Cette institution aurait dès lors un double but : Elle éviterait le déoouragement qui s'empare pai-fois du travailleur isolé -qui ne trouve pas d'emploi et n'a plus de trait d'union avec les autorités belges. G'est une crise morale .assez commune et sur laquelle je ne crois pas devoir insister davantage. El e est mere de tous les désespoirs et par conséquent de toutes les viïènies- Ellé permettr-ait d'éviter les supercheries qui consistent a continuer de verser 1'allocation a des families qui ont un empl-oi rémunératettr et se gardent bien d'en aviserqui de droit, profitant ainsi indümen't d'un secours dont elles frustrent de plus nécessiteux. Je suis certain .qu'ayant en face d'elles une organisation bien entendue, les compagnies de chemins de fer francais mettraient a la disposition des families belgesT-des ordres de transports gratuits comme elles en délivrent a l'armée. De même les grands centres oommerciaux de France se mettraient immédiatement en rapport avec notre Office du travail pour y recruter de preference" leurs ouvriers, car ils trouveraiefrt la un controle effects de leur capacité indiustrielle et 1'assurance de leur parfaite moralité. Et au jour du retour a la mere patirie/l'Office sera tout désigpé .pour rétablir chècün a sa vraie place et éviter la misère qui naïtra fatalement parmi céux dont le foyer sera détruit ou qui ne retrouveront ni l'atelier, ni l'usine ^q-uft étaient leu-r giagne-n^in- La question vaut la peine d'etre étudiee immédiatement car elle touohe a la situation sociale des plus interessants d'entre nous. C'est le monde ouvrier qui évidemment iaura le plus a souffrir du délabrement de la Pafcrie. G'est la classe la plus nombreuse et la plus pauvre a la-quelle nous devons dès maintenant penser, si nous ne voulons pas qu'au jour de 1'échéance elle ne soit irrémédiablement miserable. La Nation ne nous pardonnerait pas une imprévoyance qui dans ce oas serait un crime. Jean Steens. n >-•♦•«

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