La patrie belge: politique et littéraire

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08 september 1918
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s.n. 1918, 08 September. La patrie belge: politique et littéraire. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/833mw2926r/
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JTXSAJSC (STCE&KJNT© DIRECTEUR FOIvITIQUB BT WTTÉKAIRB DPeiirart le dimanclie ROSSMB TÉlÉSKAPHIâU» PAT RI BELGE" PARIS 1 11 1 A "RQlTlTliMElTTS î Un an... France: ÎO francs. Etranger: 12 francs, gix moi» — 6 — — 8 — == Publicité au bureau du journal : RÉDACTION ET ADMINISTRATION : Q, Boulevard des Italiens — 3?-A- KIS TÉLÉPHONE ; Central 80-19 SECRÉTARIAT POUR LA GRANDE-BRETAGNE : 4 Bessborough Street, LONDRES S.W. L. ABONNEMENTS. Un an 8/-» Six mois: 5/«. ■ ■— Publicité nu bureau du journal 1 Ge p le mande catiolip soit à la France ®l faut regretter que M. Georges Gcyau n'ait pas publié son livre à. l'heure où la France était l'objet des critiques, voire même de6 acccusaticns les plus contraires à la vérité, de nos flamingants no-tcires.Jo ne rappellerai pas ici la néfaste propagande de certains hommes d'Etat et hommes -de lettre.» . . » :.i -• .. 1.1 ». » m. i« « « « » »' »•' • •• », «j. w m* *T '* '* '* '* * , le mot est d'un politicien flamand que tout le monde connaît. Gea rachitiques de la pensée ihumaine. qui iruesuraiient l'esprit (tes autres à.l'aune de leur esprit^ doivent se morfondre aujourd'hui a a a « '• • W »• '• "•* ^ * * je ne rappellerai pas non plus l'action des Janus de la presse belge, qui, en Belgique, n'avaient pas de mots assez violents pour qualifier la Fiance républicaine et la salir, •— eti qui, aujourd'hui réfugiés en France, ne jurent que par « la .grandeur de 1 esprit français », le mot,est d'un journaliste bruxellois nue tout le monde connaît aussi bien que l'homme politique dont je parlais tout à l'heure. Si l'on reproduisait certains discoure prononcés avant, la guerre par des hommes qui exhibent k tout moment leur foi francophile ; si l'on publiait certains articles parus dans la presse belge et signés de noms qui aujourd'hui manifestent à tout propos leur enthousiasme oro-français^ le monde 'serait quelque peu surpris diu changement d'idées qui s'est, opéré dans les cerveaux ... M "a *. I •' '• • V '* * l%> * • » m )e rtgne de Dieu, en souffrir un peu. Le beau penseur catholique, Georges Dovau dort en être- remercié d autant plus chaudement que son livre n épargne aucune erreur, - ces erreurs sont devenues des crimes avec la guerre, et qu'après l'avoir lu,, l'homme demeuré fidèle à la Foi purennent chrétienne, rend témoignage à la France, fille aînée de l'Eglise, de son dévouement à la cause humaine dans tous les pays et même, et surtout, sous la République. J'ai beaucoup aimé, préféré peut-être, Georges. Goyau dans son apostolat du Socialisme chrétien, dont je ne cache pas d'avoir été l'humble cathécumène et d'avoir tenté d'unir au collectivisme pratique dont toute la jeunesse.uniyersi-taire était imbue vers 1890. Ce Socialisme chrétien vécut ses plus belles heures avee le comte de Mun, les pères Didon et Monsabré, des Dominicains ;. le père Lecariuet des Oratoriens; et ces belles écoles de Juilly et d'Arcueil où l'enseignement n'avait rien des mortifications intellectuelles et des platitudes morales de nos collèges catholiques, dé Belgique Faut-il parler même des Jésuites français, bien différents des Jésuites d'autres nationalités,, qui répandirent un enseignement libéral auquel Jaurès, le grand tribun, mon vieil ami De Monzie devenu ministre et l'espoir français de demain ; et cent députés sur 400 que la Chambre contient, rendent hommages par le fait, même des hautes idées qui les animent aujourd'hui. Je ne- remonterai par avec- M. Georges Goyau au roi Clovis qui sauva l'Eglise du flot arien, venant de Tournai où la population avait déposé un évêque catholique.Je: n'irai même pas jusqu'à Charles: Martel, ce Français qui arrêta l'invasion musulmane et détruisit à jamais les espérances des rois maures. Mais je rappellerai lé plus ancien des ordres religieux, l'Ordre de Cluny, iïsu delà France des premiers siècles, est qui refit une moralité à l'Eglise et l'intronisa définitivement en Europe, Les moines cluni-siens, s'éloignant douze par douze de la France, édifièrent à travers l'Europe deux mille foyers de travail spirituel et moral dont, la, civilisation a bénéficié. Les papes Gfeilbert'et ITildebrand sont venus de cet ordre. C.e dernier paipe est. demeuré célèbre par sa lulte contre l'empereur Henri d'Allemagne qu'il obligea à faire pénitence à Canossa, pieds nus et recouvert du ciilice- Les temps sont bien . changés. C'est Urbain IÏ, pape français, qui prêche la première croisade à laquelle répondent, rapporte la Chronique du temps, « chevaliers et manants de France; nation élue de Die.u. » C'est saint Bernard, un autre Français qui prêche la sec,oncle croisade et c'est soin,t Louis, un roi français, qui revêt seul parmi les rois, la cotte de maille ■prmr se battre contre lés înfidèles et mourir à l'honnenir. Un roi de France signe avec Soliman, empéreiur de Constantiiîople, le premier traité qu'un chrétien ait accepté de conclure avec un infidèle. Par ce traité, le î roi chevalier François I", institue les i Capitulations qui régirent le monde e oriental jusqu'à ces dernières années. - Pendant TRENTE-DEUX AffS, i'ambas- - sadeiur français traita asvec le Turc et s remporta enfin l'accord qui ouvrait t l'empire musulman aux instructeurs et commerçants chrétiens. Si l'on se repré-sente combien fermé à tous les hommes . d'autres cultes était à ce moment TErn-t pire turc, on devine l'effort accompli i- alors par l'ambassadeur français parmi e ce peuple infidèle. Tous les écrits de l'é-5 poque. de François I" à Louis XIII qui e « forniquaient » avec le Turc, témoignent du grand rôle que la France ae-. complissait alors pour sauvegarder les Chrétiens de Palestine. s Je conterai, un autre jouir, le rôle mo-derne de la France, en étudiant le très s bel ouvrage de mon ami de Monzie : e Rome sans Câmossa. Mais avant de terminer,il me faut dire t avec M. Georges Goyau quelques mots - de l'Art mystique français. Lorsque les - papes de jadis parlaient de l'Université i de Paris, ils la qualifiaient comme Gré-s goire IX, de « grand fleuve qui, après avoir réjoui de ses flots la cité elle-mê-n me, en arrose l'Eglise universelle et, le - monde entier. » Clément IV la regardait r avec enthousiasme répandre sa lumière 3 sur tous les peuples. Les esoholiers - français parcoururent, au cours des siè-,- cles tous les pays où ils semèrent la e .pensée soholastique des docteurs'de la ; Sorbonne. Celle-ci rayonne depuis huit i siècles sur l'universalité humaine. Et si l'on passe à la décoration des , églises, telle que les artistes français la î concevaient ©t la transportaient à l'étranger, elle était une perpétuelle leçon s de doctrine et de pensée démocratique.Je t ne suis pas tout à fait d'accord sur ce - -peint avec M. Goyau qui no voit dans la t cathédrale de Chartres qu'un art pure- - .ment religieux, alors que ses mille per-5 sonnages sculptés représentent indubi- tablenjent une sôrie de questions socia-8 les posées paï'rew Corporations ouvriè-. res. Maïs, ce qu'il faut pr&craStê"- c-'est que l'art gothique naquit en France et non en Allemagne, la cathédrale de Co-logne fut la copie de celle d'Amiens. La i première croisée ogivale fut construite » par les Cisterciens français à !a"basili-t que royale de Saint,-Denis. s Dans l'ordre-essentiellement politique, . la Séparation ne fut pas un divorce en-. tre l'Eglise catholique et la France, com-5 me on s'est, plu à le crier partout, dans i l'unique but de discréditer la iRépuibli-» que. Nulle part mieux qu'en France, les 3 religions diverses ont plus de liberté - pour se manîîester et avant toutes la re-5 ligion catholique. Si la Séparation des 3 Eglises et de l'ETàf voulue par Briand 3 avait été. comme on l'a écrit innoce,m-. nient et publiquement en Belgique, la 3 mort diu culte catholique, — par quel . miracle le verrait-on aujourd'hui, après i quinze ans, renaître si vivace de ses cen-, dres ? JEAN STEENS. - ^ ♦ -1 échos LES CAMOUFLES Nos alliés les Anglais prennent des. mesures sérieuses contre tous les sujets ennemis, les naturalisés, et même les Anglais qui ont des parentés ennemies tr-op rapprochées.■» • (»■ m ia" f«: '• i» r*' r»" ta :• w ;• i«: [• ;ai •' fa" *' !•' '• f* ••' '• h' (• (ai [a ra a 'a- f. la >a" [a", [• ' fa." la' la f»' fa ta! |a la' a "a fa I»* '• ta) '« a -a fa' fa- («f fa' If !» [a' (a ;ai • V fa fa', fa' (a; 'a' • a • •« la; la" tél fa' lai ta ;a Censuré a fa la' 'a tai fa' a a 'a la fa' U- fa,' ,'a |a- (a -al • fa fa '• ial a fa' 'a' la fa' 'al t*' |ai |a (a a :a' "a -a' (ai 'a' Ta •* fa" ra' la" 'a t»' :a 'a' (a la -a fa {a la <• fal Ta' !• fa' fa' la 'a- la' la' |a| ;a la a la :a M 'a ra) 'a a •• fa' fa" ra f 'a' fa) |a la • fa' fa' ra- ra 'a' ra; 'a' '• a 'a' rai 'a' 'a' la" la! [a |a , « 'a' a- la fal '• a 'a !a 'a' 'a' 'a' .a! la la a 'a' lp' r«i f.- 'a' lai 'a' • "a" la' «•* a' "a . -a Qu'on laisse ces messieurs dans l'ombre, nous '.l'y voyons aucun inconvénient ; mais qu'on les élève sur le pavois, c'est quelque peu exagéré tet démoralisant... BELGIAN 0RP11AN FUND. Indépendamment de la somme de 55.300 francs, qui fut envoyée te 7 juillet 1918, à l'Œuvre Nationale des Orpheline de la Guerre à Bruxelles, le Belgian Orphan Fund a la satisfaction de pouvoir annoncer qu'il a ,fait deux autres envois, les 16 juillet et 8 août 1918, s'élevant ensemble à 109.600 Cr., ce qui porte à 1.S02.970 francs la somme totale allouée à cette Œuvre. Toute donation, si minimie soit-elle, sera reçue avec reconnaissance par le Belgian Orphan F«nd, 37, Bedford Square, W.C.l. Londrgj. y NOTRE ARMÉE REF7EXIONS ET IMPRESSIONS OOSTKEHKE Je n'ai jamais su ce qui m'y attirait le plus : ou ,'es navrantes cicatrices qui striaient ses dernières pierres, comme un épouvantable rictus, de trop longue agonie, ou la grêle tristesse de ses croix éparses sur la nudité de ses terres lépreuses. Je fus souvent péleriner dans l'étrange .solitude des rues évanouies que coupe la blancheur des chemins tendus vers l'horizon de Dixmu-de-Ou put s'imaginer iencore,. devant" lai rangée de masures branlantes solidifiées de béton ou défigurées par de nécessaires et -.patients travaux, l'accueil qua devait réserver OostKerke en un temps heureux à la fatigue de celui iqui s'en venait par les routes vers le repos d'une quiétude campagnarde souriante dans les basses verdures. Ce petit village quelconque, heureux et frais, orgueilleux d'une gare provinciale et délicieusement banale a terriblement souffert. Venus des plaines où claque la toile grise et déchirée des masques les obus bondissent vers l'épouvante de, ses ultimes échos. La mitrailie y flagelle un air doux et immobile et ce n'est plus qu'entre les ponts écroulés et les amas de iblanchà très ferrailles que la hâte des troupes murmure aux soirs de relève. On y meurt avec facilité. Une moisson noire et droite de croix s'y est dressée. Dans les sentiers perdus de la campagne, près de seuils effacés des maisons, adossés aux dernières briques rouges des m-urs, elles écartèlent l'angle dur de leur bois qui se pare de pieuse dédicaces. L'éclat d'obus qui tua brutalement l'homme couché dans la glaise humide se nouille encore, suspendu à l'une d'elles, long et dentellé, insigne inattendu révélant la tombe douloureuse sur laquelle une guerre nouvelle nous emipéche dé plan-fer des glaives luisants et forts. Parmi les herbes surgies et les arbres jj,"nes et tremblants, sur le ciel opa-que se Jéséif^ une ruine miusoule et merveilleuse de grâce fît une&se . i l'église ne subsiste que par quelques ; ogives harmonieux où fleurissent t>ter-ne-llement de naïves et larges corolles que se dessine une ruine minuscule et de pierres. Le couchant est plus beau là que partout ailleurs, solennisé par le ; silence d'une accalmie vespérale et éclaboussant violemment la blancheur des colonnes frêles qui. délivrées de la : courbe étroite de la nef semblent vou- • loir prolonger dans le ciel l'étirement d'ue granit flambant! de l'dorable lumière des soirs. . Il y a trois tombes guerrières, non loin sous une haie qui fait neiger) sur . elles une odorante magie de fleurs sauvages et claires. Trois croix sans nom déjà, mordues des vents, crevassées par . le soleil des rutilants juillets. Celles de droite et de gauche devaient être encadrées de petits rardinets; on en devine encore dans l'oubli du gazon le buis recliligne et maigre. Mais celle du milieu est épouvantable à voir, les herbes écartées : un otbua la creva. Sur le rebord du liroui des mottes de terre pèsent, rousses et compactes. Un peu d'eau stagne au fond, glauque et immobile. C'est en frissonnant, que j'ai évoqué le choc lourd de ce 77 éclatant sur ce "sépulcre, trouant le linceul det la terre et éparpillant dans l'épanouissement de sa gerbe noire une pauvre et légère poussière. La guerre est duTe, même aux morts * „ . , Théo Fleischman. -,— y A L'ABBAYE DE VALLOIRE Peut-on réclamer pour les hommes le cette abbaye ,qui sont atteints de naladie nerveuse et par conséquent fort à plaindre et non à persécuter, un peu plus de sollicitude î Est-il vrai que la viande qui leur est servie n'est pas toujours irréprochable et que le sucre, auquel ils ont droit, est inconnu d'eux ? Est-il vrai que leur tenue est un assemblage de vêlements usés et malpropres, alors que le magasin renferme ce qu'il faut î a 'a f«- ia. • • t«l fa! 1»' fa' fa' la) la! ta! |a la) a f» ra! »! r. a' M M M W '• »•> r« r«" " 1,1 . «a* fa' la •• '• la) fa" 'a' a ra! fa' a ra! Tf (•' la la la: 'a fa" t«j». (•) fa* -a' fa; fa' 'a a ra) f" la- 'a' a fa" la) - |a la AUTRES METHODES Les journaux ont sitrnalé une innovation américaine : les officiers de ,eur ar-- mée seront.dotés à bref délai de montres en or commandées en Suisse. Comme nous sommes loin de ce système ! Chez nous, nos officiers doivent même payer le casque qui les protège contre les éclats de projectiles. Lors de leur nomination, dans l'active ou ,a ré serve, ils ont droit à une indemnité de premier équipement mais une C. M. ljt prescrit qu'elle leur sera payée... après ui la guerre. Et pourtant, ces officiers sont le à l'étranger, loin. de leur famille et sou-J0 vent sans appui financier personnel. es La parcimonie avec laquelle on ac-corde la moindre indemnité aux offi-av ciers subalternes s'est affirmée une fois A- de plus .ors de l'augmentation de l'in- e. demnité de marche. I.e Gouvernement u. vient'enfin de faire droit, aux légitimes revendications des lieutenants et sou,s-il, - lieutenant» en leur accordant le mênn [j. avantage qu'aux autres officiers ; mais le il ne leur donne pas droit au rappel, c- Pourquoi î m —x— 6- LA VIE CHERE f8 Par application d'une d'une dâpôche rni-nistériella n. 326/16 A du 11 nov' 17, tout ^e avancement ' dans les services de l'arrière et est suspendu temporairement, suspension il- qui dure toujours et qui-, conséquerment, e- laisse à la même, solde oet élément utile et le dernier des plantons. jg Parmi les éléments intelligents se trou-„s vent des anciens universitaires, des anciens I commerçants, des étudiants en rupture d'Université' à cause de la guerre, des em- 1" ployés de commeroe, le tout d'une bonne is culture moyenne. _ i Ces hommes, qui doivent, après' la guéris re. être compris dans l'échafaudage social y de la Nouvelle Belgique, touchent une solde journalière de 0,38, soit 2,60 à la semaine, x et ce en échange dé 8 'heures de bureay p. par jour, en plus de la corvée de l'éplucha- f. ge. ,t Est à charge du, militaire : lavage et i&n-" tretien du linge, tal>ac, graisse ou beurre et sucre ; au total, plus que la solde, en ne II laissant au pitou pas un seul sou pour se lt désaltérer quand il a soif. Pour celui qui a le reçu instruction et éducation, la situation [e Ml .méprisable et ceule, la discipline empê-g elle -les protestations. ]l Pour les soldats mariés vivant en famille, e indemnité de nourriture, séjour à l'étranger, . solde comprise, la perception journalière est de 4,43, soit 31 francs à la semaine. Pour un ménage de trois personnes, et '3 comme réfugiés, la 'femme perçoit dm Gou. i- vernement français 1 fr. 50 par jour et l'en-ît fqjit 1 franc. En plus, le gouvernement bel-: fie alloue une indemnité (Je log6mçnt de 40 is francs, clont îT n'y a pas lîeu de tenirïSmp-r. te, puisque de la main Etat, ils passent aux >s propriétaires. [r Ln revenu journalier est donc 4,43 + 1,50 ^ +■ 1 = 6,93. En admettant que le -magasin de débit de e la trompe soit d'une grande utilité, est-il " possible en ce moment de vivre à trois «r personnes avec 7 francs, d'autant plus que a le magasin de débit ne comprend tlans ses l- articles que l'épicerie. Et la nourriture au-tre. pommes de terre, légumes, beurre. 2_ Oîufs, etc., l'habillement de la maisonnée ! ! aux prix actuels, comment l'assure-t-cn 7 Etablissons un parallèle avec l'officier, qui également a accès aui magasin de débt, " celui-ci a : 's Appointements moyens : 450 francs (r.e-is tenue pour retraite comprise), s- Indemnité de marche, 10 francs par jour : 3 . 300 francs. lt Indemnité journalière pour épouse, 1 fr. : ,n 30 francs. n Indemnité journalière pour enfant, 0 fr.50: 15 francs. ? Bénéfice sur -frais de 'bureaux, au minimum 100 francs par mois. 'a Total : 895 francs ou. pour mieux dire, 'S 900 francs, soit 30 francs par jour, s. Si nos officiers pouvaient éire compris le dans l'élite do la Société, tout en considé-ie rant qu'aucune privation ne leur soit impo-a- sée, le mécontentement serait moindre.Mais L11 tous ou à peu près, sont des soldats de carrière, parvenus par la force des choses, voire l'ancienneté, Dans les bureaux de quartiers-maîtres, 1 on rencontre, une autre catégorie d'indivi-lx dus, anciens militaires (sergents) rendus tu la vie .civile, présentement dénommés « archivistes », aux appointements variant de 1S0 à 225 fr. par mois, plus une indemnité journalière dei 10 francs par jour. Noms nous trouvons donc (en face de la es vie chère) en présence de trois individuali le tés militaires ayant les mêmes besoins et nt de mérite bicin différent, touchant par jour in réciproquement 30, 18 et 7 francs. a a g . , , r t6 Or, cette dernière catégorie, les . ruinés, comprend surtout des intellectuels qui. malgré le travail insipide auquel ils sont astreints, restent dos hommes ù l'esprit s- combattif et lucide. 0- — v — ne NOS AVIATEURS Juvi'sy, août 1918. Monsieur le Directeur. »| Je prends la respectueuse liberté de soi-i' licit'er une place dans vos colonnes pour ex-» poser à Monsieur Qui de Droit, la pénible situation des élèves aviateurs belges. • La direction de l'aviation belge, pleine de bonnes intentions de donner à la cinquième 'a" arme, tout le rendement que les alliés sa-ir- vent en tirer, a décidé de recruter le pères sonnel volant, dans une certaine mesure, parmi les soldats et' sous-officiers de Tinfan-,s. terie qui se"sont distingués au front et <pro-_i posés par leurs chefs avec une mention élo-gieuse. D'autres élèves-sont recrutés parmi les motocyclistes et chauffeurs de l'armée, de Les élèves arrivent à l'école pleines de • ét- fou et d'ospoir, encore tout, frémissants des * XT"-jL vous cî;-V f.vss le ?■ 4* sowesïi à '! (a i iCtOïTC sar pi-etî-c* i r» cliques L~ i: Fj î c f -, * 5c çraa4e ic tri <= rt-l »i S I ^ C 1S : Qf< snnt ves i; £>ilt££ 2% caîtl •i J?> *3 âS & 1- I e 1-e*'vu'^a"i€ <*?-' T-'. tri \„v> il 4, H.e A »)•, Ir'îcj rJV-itp*o~s. "aCtà i derniâres cartouches tirées aux tranchées et heureqx de passer dans celle arme, dont nos fantassins connaissonl la vaieur et ruli» lil6. Il n'est nullement besoin de dire qùfjjs connaissent la- témérUé d»e leur acte «n demanuaai.t leur passage à l'aviation ; mais la lutine du iicche et Je grand cfiésir de le cheoxihier partout, où il se trouve, font que ces patriotes ne marchandent pas leur vie au pays. • • A. a a t * • a. > ta. a a a la fa i» ;ai "fa • !a • m > !• a •- la la. ta la. ta fa ra ia tm fa la: !a". <• .« a • .a la la la la |a-. la • ta (a ta. ta a ta; la a» a "sa ' a .a ta la (a la la» (a: a la » :a .!a a (a. la *a a ,a .a ra *a- la ■ (a la .a la; a . fa la- la. '• * » la, a a sa la ,a la la la ta. la: la. " :• -t«— 4r-«S. > -• »- • • • • i <a" »' » '• Censuré i». "fa" (ai la fa' (p: >" ta- -ut. la ia .(•? «•" 'a .'a ta. ia I*. «a 'a [• la la a <« là .a * fa' <r> » la- la; ta M • 'a la- M. > fa lai fa" M' <• (a. (a' ta ., ta fa ta* tar ia l*c a-.fa :• la-la la -la: me. <•». '« ■ f* î* <* '♦ '• «• >•-a a . a (a a la. la! ta' ja. »' Sa ia 'a la la lai- la. la Je ne chercherai pas à définir de quelle 'façon s'identifient ces super Pilotes de l'école belge, 1 la. la (* »; ra: Ca: !»] M '• '• 1* !t' r»! ta . • Censuré a fa" {# ta; ■'«' -'a |a) "a a a a fv" M". «•" >" fa" -a* -a-a (a- <•' la; fa!-W W " f • • '• • *'• «•' '• »•' -• • A quelques-uns, on reproche quéluues petits accidents malheureux ! Le pilote n'ap-prend-t-il pas toujours à ses dépens ? ■ .la» t» la I» "a- lai" la "a a a 'a a a a la ia, ta. a. 11 est aussi à signlaer les mesures prisés depuis un. certain temips à l'égard du personnel volant de l'école. Alors <yue leê vols ne s'effectuent pas le dimanche, ! les élèves ne peuvent «plus recevoir que 1 deux permissions par mois, pour quitter la zone cte l'école, . » ^ :a a la- «a I» fa' -a: fa ♦ • la !•: S» ' a W la. là • ta) ra • fa" fat fa "a la la l» ta a L a 'a ;a la fa a la a ;a • ...... Cal • '• • •« l* • ; Censuré î . 'a H ta. fa: fa C.) »a a a "a «a fa ra) fa" taj la a: i. a a ra' 'a" [ai fa fa a fa' {a- la: '» a la; ia 'a- 1 • . . -• • >i • • -■ -« — - >■ • l ' 11 'faut une armé'e de l'air pour battre les " Boches les Belges sont tous disposés à lui fournir un bon contingent. Mais encore fau-. drait-il les encourager... Agréez, etc... , Un éleve-pilote. 3 —X — t. UN FAIT D'ARMES * Nos troupes ont remporté dans la nuit du, 26 au 27 août un magnifique succès devant -Langemarck. Ce fut une chaude affaire, niais rondement menée. A une heure du matin, la -tir de préparation de notre artillerie se déclenchait sou-1 dain, illuminant tout l'horizon de lueurs • éclatantes. Lee organisations ennemies sont e soumises à un pilonnage, effroyable. Les Allemands s'énervent et réclament fébrile-e ment le secours de leur artillerie. Notre as-„ saut a surpris l'ennemi en pleine relève. . Au Nord, le détachement belge trouvant la ferme Brienne inoccupée', poursuit son avance et attaque à la baionneAte ; les Al-I lemands se replient, laissant des prison-. niers entre nos mains. A la ferme Craonne, fortement organi-i sée et abondamment pourvue d'abris bé, tonnés, la garnison résiste vigoureusement. Des grenades jaillissent vers les nôtres. Le s liettteaant Egelens escalade un abri, Igj^e < iine grenade ù travers le trou d'aérago ; le^ t survivants aussitôt se rendent. Arrachant - la porte d'un abri, le sergent Schoeder veut ; 6'cn servir pour assommer ses adversaires, > quand il tombe, la poitrine déchirée par des ; éclats de grenades. Après un violent oorps ' u corps, toute la garnison iinaieinent esç , décimée ou laite prisonnière. ' Deux contre-attaques sont repoussées pal) les Belges qui, la deuxième fois, sans laisser à l'ennemi le temps d'approcher, se jettent au-devant de lui et le mettent en fuite. A lit ferme du Gbj.cn s'est déroulé un épisode tragique. Lé soldat Cieters ayant eu c le poignet gaaiche arraché par une grenade-y refuse de se laisser évacuer, fait chargea « son fusil pur sos camarades et de sa mai» valide continue à tirer. Plus au sud, les fermes Boris, Van Aokeç . et. Ferdinand, formant aussi de puissantes , positions, ont été enlovées a la baïonnette, nettoyées à l'arme blanche, à coups de gre-, nades et de pistolets. Dans la tranchée Comédia, la résistance de l'ennemi s'est affirmée particulièrement vive. Un éclat d'obus ayant brisé le fusil ^ d'.uia det nos hommes, celui-ci arrache la, 5 baïonnette-scie d'un soldat boclie, et, avec cette seule arme continue do se battre tu-. rie.usement. Les carabiniers, engagés de ce côté, ajoutèrent, ii leurs succès lu prise de la ferme Regina-Oross, qui n'avait pas été prévue d'ans le programma et où ils firent de. nom-' breux prisonniers. Carabiniers et Hgnards ont rivalisé dd courage et d'ardeur. Nulle résistance n'a pu briser leur fougueux élan. Et cependant ils eurent ti faire k des troupes aguerries, bien décidées a se défendre, et devaient combattre dans 'un terrain boueux, bouleversé pari l'artillerie Ajoutons que le tir de cellerCi , fut admirable de précision. i POUR NOS VOLONTAIRES s Monsieur Sleens, '> Je me permets de venir vous demander! d'intervenir en faveur des jeunes volontaires, poui' leur faire obtenir, la permission do détente à laquelle ils onl uroi-t et <|Ud ne ■ leur a pas encore été accordée. Je vous cite comme exemple, mon fils, . Philippe P..., engagé depuis le 22 janvier . 1918 et au front depuis le 22 mai 1918. qui n'a à ce jour pu jouir d'aucun oongé. Il est de la classe 1920, volontaire de guerre, et! est déjà au front depuis trois mois, alors' ' que sa classe n'est ipas encore à l'instrucr tion, etc... Une Maman. f; PQIIB1ES1SCINT3 SES FIRflHG ES Le Ministre des Chemins de fer a demandé des renseignements au Département de la Guerre, sur la manière dei servir ides employés des chemins de t fer, postes, télégraphes et marine rnobi- - Iisés- Les indications à donner par leS agents et la nature des avis hiérarchi- - ques sont réglées par l'ordre jtournalieE ; de l'armée n" 14S4, du 2S juillet 191S. ? Le Ministre des Chemins de fer en-s tend, à la fois, améliorer le traitement . des agents sous les drapeaux et sauves - garder leur avancement. Nous signalons cette beumfec initia» a tive à M. le Ministre îles Finances, poui n qu'il veuille bien s'en inspirer en fâveua l" de son personnel sous les drapeaux, laisj " sé dans une infériorité disproportionné^ i_ en regard des agents des Finances qu'il ^ a été nécessaire de maintenir dans leui^ t. iGnctions civiles, soit au rninistère dq e -Sainte-Adresse, soit dans lô lambeau ^ « territoire demeuré libre. OïlGUIEME ANNEE. — Ne 224. ROYAUME-UNI : ONE PENNY. — LE NUMERO : 10 CENTIMES. DIMANCHE 8 SEPTEMBRE 1918,

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Dit item is een uitgave in de reeks La patrie belge: politique et littéraire behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Paris van 1914 tot 1919.

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