La pensée: organe hebdomadaire de la Fédération des sociétés belges de libre pensée

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s.n. 1914, 08 Maart. La pensée: organe hebdomadaire de la Fédération des sociétés belges de libre pensée. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/pk06w97r0s/
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Dixieme Annee. — N° 474 CINQ CENTIMES LE NUMERO Bruxelles, le 8 Mars 1914 La Pensée Organe hebdomadaire delà Fédération des Sociétés belges de Libre Pensée ABONNEMENT ANNUEL : j gjgj™ " ; ; ; on s'abonne a tous les bureaux de poste RÉDACTION : 350, Chaussée de Boendael, Rédacteur en Chef : Eugène HINS ANNONCES i On traite à forfait. Pour 1* vante, abormam«nts, annonces, s'adresser à M. A. Albxahdïx, Administrateur-délégué. ADMINISTRATION : 13, Rue du Gazomètre. — _ FEDERATION NATIONALE des Sociétés de Libres penseurs Séance du Conseil Général A l'occasion de la manifestation organisée par la Fédération Rationaliste du Bassin de Charleroi en l'honneur de Louis Mary et qui ioit avoir lieu le 5 avril, la séance du Conseil Général qui devait avoir lieu à cette date aura lieu dimanche 29 mars à 2 h. 1/2, à la Taverne Alfred, afin de permettre aux membres du Conseil de se rendre à Charleroi. Ordre du Jour : 1. Procès-Verbal. Correspondance ; 2. La Fête de la Jeunesse. (12-13 avril) ; 3. Congrès National du 7 juin ; 4. Question scolaire ; 5. Divers. Le Secrétaire-général. Lucien VETONGEN. MWW FEDERATION NATIONALE des Sociétés de Libres Penseurs Conformément à la décision du Conseil Général, le secrétaire national a fait parvenir à tous les groupes fédérés un exemplaire du compte-rendu du Congrès de Lisbonne ,par le camarade Lucien Vertongen, délégué belge. Les groupes qui n'auraient pas reçu cet envoi sont priés de bien vouloir adresser une réclamation au camarade Vertongen, 125, avenue du Solbosch, à Bruxelles. $ ❖ H* Le secrétaire national a reçu du camarade Georges Honinckx, président de la Libre Pensée de Namur, des remerciements très cordiaux et l'assurance de son dévouement à notre cause en réponse aux félicitations qui lui avaient été adressées au nom de la Fédération Nationale à l'occasion de son élection à la Chambre des Représentants. MINKKVA (Société coopérative) Nous donnons ci-après le prix des places pour la soirée artistique que la Centrale (FE tudes rationalistes organise le 31 mars prochain au Théâtre communal. Loge, 3 fr. — Fauteuil, 2 fr Parquet, 1 fr. 75 . — Parterre, 1 fr. 50 — Loge 1er balcon, 1 fr. 50. — 1er balcon, 1 fr. 25 — 2e balcon, 1 fr. — Ire Galerie, Ofr. 75, — 2e Galerie, 0 fr. (50 Paradis, 0 fr. 50. Le bureau de location sera ouvert au théâtre du 15 au 31 mars. Toutefois, les personnes désireuses de retenir leur place avant cette date, sont priées de s'adresser, par écrit, au camarade Edouard Hautain, 38, avenue Jean Volders, à Saint-Gilles. Nous rappelons que cette fête est donnée au bénéfice de l'Orphelinat rationaliste, et d'œuvres de libre pensée, et nous ne doutons pas que nos amis prendront à cœur de contribuer au succès de cette soirée et de joindre leurs efforts à ceux de «Minerva» en faveur de l'institution qui leur est chère. Four l'apiilincit de l'Orphelinat Rationaliste 29e LISTE DE SOUSCRIPTION Total des 28 premières listes : 26.163 fr. 10 Un membre de la L. P. de Brux. 10.00 Les employés de l'administration communale de Saint - Gilles (1er versement). 25.00 Vente de timbres oblitérés réunis par quelques camarades, qui voudraient voir leur exemple suivi. Au besoin envoyer les timbres chez A. Lewillie, rue de l'Abbaye, 91, qui se charge de la vente. 12*50 Des « Disciples de J.-B. Mosray » à Sauvagemont - Couture - Saint-Germain. 5.00 Collecte faite par des Amis de Brux. de passage à la Maison du Peuple de Trazegnies le 24 février, après une chanson antimilit. 5.00 Du « Foyer du Peuple » Cercle Rationaliste de Ham-sur-Sam-bre. 10.00 Total 26.230 fr. 10 GALILÉE C'était, le 15 février, le 350e anniversaire de la naissance de Galilée. A ce propos; le Freie Wort» publie un article extrait de l'ouvrage de l'Américain D. A. White: «Histoire (de la lutte entre la science et la théologie.» Nous aurions voulu le traduire en entier, mais ses dimensions nous obligent à nous contenter de reproduire ce qu'il renferme de plus important. La première attaque énergique contre Galilée commença en 1610, lorsqu'il déclara qu'au moyen de son télescope, il avait découvert les satellites de Jupiter. Les adversaires virent que par là, la théorie de Kopernik sortait du domaine des hypothèses et ils entrèrent aussitôt en campagne. Ils déclarèrent que la voie indiquée par Dieu pour connaître la vérité en astronomie, c'était l'explication théologique de passages de la Bible. Et à ces nouvelles découvertes, ils objectaient d'abord qu'Aristote n'en avait rien su et ensuite que tous les passages de la Bible se rapportant à la question démontraient qu'il ne pouvait y avoir que sept plantées, comme cela était prouvé par les sept candélabres d'or de l'Apocalypse, par le candélabre à sept branches du Saint des Saints et par les sept Eglises d'Asie. En vain Galilée chercha-t-il à prouver l'existence des satellites, en les montrant au moyen de son télescope à ceux qui doutaient. Ou bien ils déclaraient que c'était une 'impiété que d'y regarder, ou, quand ils y consentaient. ils proclamaient que c'était une illusion diabolique. Le bon père Clavjus était d'avis «que pour voir les satellites de Jupiter, les hommes avaient sans doute inventé un instrument qui les avait fabriqués.» En vain Galilée riposta-t-il que l'on ne devait pas introduire dans la science des citations bibliques littérales. On lui répondit que par cette assertion, il ne faisait "que rendre son hérésie plus horrible et qu'«il était jpire que Luther et Calvin». Le combat contre la théorie de Kopernik qui jusqu'alors avait été mené sans acrimonie, s'engagea, cette fois, à fond. On déclara qu'il suffisait, pour réfuter cette théorie, du fait que Josué avait arrêté le soleil; puis on citait d'autres passages de l'Ecriture établissant que la terre repose suide si solides fondements qu'elle ne peut bouger, et que le soleil circule autour, d'un point du ciel à l'autre . Mais le pétit télescope de Galilée continuait à scruter le ciel et une autre découverte fut annoncée: les montagnes et les vallées de la lune. Ceci suscita de nouvelles attaques. On y répondit, ainsi qu'à l'opinion que la lune ne brillait que par réflexion de la lumière du soleil, que c'était contraire à la déclaration de la Genèse, où la lune est «une grande lumière.» Une autre lutte s'engagea quand le télescope détesté découvrit des taches sur le soleil et fit voir, par leur mouvement, la rotation du soleil sur son axe. Mgr Celsi, recteur de l'Université de Pise, défendit au professeur Casteli de mentionner ces taches à ses élèves. Le père Busaeus, à l'université d'Ingols-tadt. défendit à l'astronome Scheiner, qui avait également découvert ces taches et en donnait d'ailleurs une explication orthodoxe, de propager la nouvelle découverte. A la haute école de Douai et à l'université de Lou-vain cette découverte fut formellement condamnée, et ce fut la règle générale pour toutes les hautes écoles et les universités catholiques de l'Europe. Les universités d'Espagne se montrèrent plus particulièrement intolérantes à l'égard de ces découvertes et autres analogues, et jusqu'à l'époque contemporaine, l'enseignement en fut interdit dans la plus importante d'entre elles, à Salamanque. De toutes parts, l'orage s'amassait sur la tête de Galilée. Enfin, en 1615, Galilée fut appelé de Florence à Rome, devant l'Inquisition. Une commission eut à se prononcer sur deux propositions tirées des lettres de Galilée, et elle décida à l'unanimité que «la première proposition, affirmant que le soleil est le centre de notre univers et ne tourne pas autour de la terre est absurde, insensée, contraire à la loi divine et hérétique, parce que en contradiction avec les Saintes Ecritures ; et la deuxième protestation, que la terre n'est pas le centre de l'univers, mais tourne autour du soleil, est absurde, en contradiction avec la philosophie et au point de vue théologique, contraire à la vraie foi.» Galilée fut menacé d'être jeté dans les cachots de l'Inquisition, et le cardinal Bellar- rnin le somma, au nom de Sa Sainteté et de l'Assemblée entière du Saint-Office «d'abandonner complètement son opinion que le soleil est le centre du monde et est immobile et que la terre se meut, et désormais de ne plus s'occuper de cette doctrine ni l'enseigner, ni d'aucune façon la défendre, par la parole ou par la plume.» Galilée dut promettre d'o-béi|\Ceci se passait le 26 février 1616. Une semaine après, à l'instigation du pape Paul V, la fcongrégation de l'Index rendit un décret condamnant le livre de Kopernik et tous les! écrits qui admettaient la rotation de la terre. Cependant, Galilée, réduit au silence, eut un| moment d'espoir lorsque, en 1623, le cardinal Barberini, qui s'était montré bienveillant, monta sur le trône pontifical sous le nom d'Urbain VIII. Vain espoir! Il fut appelé à Rome par le pape, mais ce fut pour s'éntendre dire par celui-ci _qu'il devait renoncer à ses erreurs. Et tandis qu'on l'attaquait de tous côtés, il était contraint de se taire. Alors Galilée imagina d'écrire un dialogue où il exposait les arguments des deux systèmes, et il demanda l'autorisation de le publier, en se soumettant d'avance aux décisions des autorités ecclésiastiques. Au bout de huit ans, on le lui permit, à condition de signer une préface (dans laquelle on lui faisait dire que la théorie de Kopernik n'était qu'un jeu d'imagination. Ce dialogue, qui parut en 1632. produisit un effet considérable. Il donna de nouvelles armes aux défenseurs du système de Kopernik et l'on ne fit que rire de la préface. Nouveau déchaînement de fureurs contre Galilée. La vente de son livre fut interdite et l'ouvrage et son auteur déférés1 à l'Inquisition par le pape Urbain VIII. Enfin, sous la menace de la torture, on le força à se rétracter et sur l'ordre du pape, il fut jeté en prison. Voici la rétractation qu'il dut prononcer publiquement, à genoux: «Moi, Galilée, qui suis dans ma 70me année et prisonnier, agenouillé devant vos Emi-nences, ayant sous les yeux la Sainte Ecriture. Aque je touche de mes mains, j'abjure, je maudis et j'ai en horreur la doctrine t d'erreur et d'hérésie de la rotation de la terre.» Et pour ajouetr à son déshonneur, on lui fit également jurer qu'il dénoncerait à l'Inquisition tout autre savant qu'il découvrirait coupable de l'hérésie de la rotation de la terre. La persécution continua jusqu'à la mort de Galilée et même après, sa mort. Il fut séparé de sa famille, de ses amis, de ses nobles travaux et strictement empêché de dire un mot de sa doctrine. Lorsque, accablé de maux physiques et de douleurs morales en suite de malheurs qui avaient atteint sa famille, il implora un peu plus de liberté, on le menaça de le jeter dans un cachot. Ce n'est que lorsqu'une commission spéciale eut constaté qu'il était devenu aveugle et brisé par la maladie et les soucis qu'on lui accorda un peu plus de liberté, tout en le surveillant rigoureusement. Cependant ses doctrines étaient bannies de tous les établissements d'instruction de l'Europe. Pour comble, une bulle d'Alexandre VI, en vertu de son infaillibilité, en matière de foi, en imposa la condamnation à toute la chrétienté. (Cet Alexandre VI, c'était le fameux Bor- gia!) Galilée mourut en 1642. Il avait prié qu'on l'enterrât dans son caveau familial à Santa Croce: cela lui fut refusé. Ses amis désiraient lui élever un monument funèbre^ cela leur fut refusé également. Conformément au désir du pape et aux dispositions de l'Inquisition. il fut enterré ignominieusement, sans aucune cérémonie, sans monument, sans inscription. Ce ne fut que quarante ans après sa mort qu'on permit à pierozzi, de faire placer une inscription sur sa tombe, et cent ans plus tard que Nelli put transporter les restes de Galilée en une place convenable â Santa Croce et y ériger un monument. Et encore fallut-il que l'inscription y gravée eût été approuvée par l'Inquisition. Ce ne fut qu'en 1835 que ses écrits furent biffés de l'Index. Et dire que les dignes continuateurs de ces bandits ignares osent réclamer le monopole de l'instruction de la jeunesse! Eugène HINS. i — Aventures extraordinaires DE DEUX MORTS VIVANTS Roman psycho-philosophique à l'usage des personnes désireuses de s'instruire, avant de mourir, des choses de l'au-delà. CHAPITRE I. (Suite) Comment Messire de Villeneuve, vécut, mourut el étant entré au Paradis, n'y voulut point rester. Messire de Villeneuve, étant mort, s'aperçut qu'il était encore en vie. Il se promena quelques instants au-dessus de son cadavre et vit... qu'il ne voyait plus. — Voilà qui est bizarre, se dit-il. Et parlant ainsi, il remarqua que sa bouche ne remuait point et que sa langue restait muette. — Diable! fit-il, combien la nature est trompeuse! Et moi, qui avais toujours cru qu'il fallait une langue pour parler!... Et il se demanda à quoi la langue, les yeux et les oreilles de l'homme pouvaient bien -servir, puisqu'il est démontré par les docteurs en théologie que l'on peut voir, parler et entendre avec son âme, lorsque celle-ci est sortie de notre corps. Messire de Villeneuve entendit alors que tout le monde pleurait dans la chambre. Il resta quelque temps à se demander s'il était endormi, s'il était vraiment mort, s'il rêvait ou ne rêvait point, car, dit-il, «Je pense, donc je suis» ; mais comme il se contemplait lui-même étendu mort sur son lit. il conclut qu'il ept possible de raisonner sans cerveau, de voir sans yeux, d'entendre sans oreilles, de parler sans langue, et de souffrir sans chair ni nerfs. Et il en déduisit le corollaire suivant: «Les organes des sens chez l'homme furent créés par le démon pour jeter le trouble et la confusion dans l'âme. Ils sont causes de toutes les erreurs de l'humanité.» Ayant ainsi raisonné, il trouva le corps de l'homme absolument inutile, et fut heureux d'être séparé de cette guenille, persuadé qu'il connaîtrait maintenant la vérité sans risquer d'être trompé par son cerveau, par ses yeux, par ses oreilles ou par sa chair. *• Comme il se livrait à ces pensées, il sentit tout à coup à côté de lui deux êtres qu'il n'avait point aperçus d'abord. — Il est à moi! hurlait l'un, car il a vécu en incrédule. — Il est à moi! criait l'autre, puisqu'il a avalé le bon. Dieu avant de mourir. Messire Jacques de Villeneuve vit que l'un était noir et que l'autre était blanc et comme il avait reçu une solide instruction chez les RR. PP. Jésuites, il reconnut que l'un était le diable et que l'autre était son ange gardien. — Monsieur le Diable, dit-il, je suis fort au regret de ne pas avoir appris à vous connaître plus tôt. Les RR. PP. Jésuites m'ont souvent parlé de vous, mais du temps que j'avais des yeux, je n'ai jamais vu assez clair pour vous apercevoir; maintenant que je n'ai plus d'yeux et que la tête avec laquelle je raisonnais est couchée là sans vie, je constate qu'elle était pour moi une garniture inutile, puisque, à présent que j'en suis débarrassé, je vois ce que je ne pouvais voir avant. Puis, s'adressant à l'ange: — Mon cher ange, dit-il, si c'est vous qui avez eu soin de garder ma vertu, permettez-moi de ne point vous féliciter. Durant mon séjour dans ma chair, vous ne vous êtes certes pas acquitté de votre mission comme il convenait que le fît un officier de la milice céleste; aussi, malgré vous, me suis-je livré à tous mes penchants, et ai-je commis bien des fautes^ que m'inspirait le Malin, représentant des armées infernales. Je suis heureux cependant de faire votre connaissance et de constater que c'est grâoeià un subterfuge que vous me tirez d'embarras, ce qui est pour moi une preuve que la malice des soldats de la Compagnie de Jésus est encore plus grande que celle des membres de la Compagnie du Diable. Je me félicite donc d'avoir fait mon éducation chez les RR. PP. Jésuites, chez qui vous m'avez suggéré l'idée de communier neuf premiers vendredis du mois, en suivant, en l'honneur du Sacré-Cœur de Jésus, ce qui m'a permis de profi-

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