La région de Charleroi

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08 augustus 1918
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s.n. 1918, 08 Augustus. La région de Charleroi. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/bv79s1m77n/
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îifcDiCWON, ADMKISlMTiG?, 'usîjcïtê BDSBACS : ?. î, r»9 4a Laboratolsr ChirleroJ LA RÉGION DE ChARLËROÏ Prix des Aamoacei t Petites ann. tr. 1.— laligri 2"' page 2.50 gr4® Hgs; Régional - 8.— la ligne Local s 7.50 la iignt Avis de société 1.25 la Ugnt Nécrologie 3.50 la ligna La Guerre ^oinmsiKilquâs ûffioieit ALLEMAGNE Berlin, 7 août, 2 heures après midi : Ouest Une attaque au Sud de la route de Braye-Corbie a été brisee devant nos lignes. Des attaques partielles de l'ennemi au Nord Ouest de Mondidier ont été arrêtées dans notre teu. Le matin, combats partiels à la Vesle. A l'Est de Fisne une de nos attaques sur la Vesle nous a valu des prisonniers. Le soir, après une forte préparation d'artillerie des attaques prononcées des deux côtés de Braisne et de Bacoche ont été rejetées par notre feu ou en des corps à corps. * * * Berlin, 5 août. — Officiel : A la côte orientale de l'Angleterre et dans la région située à l'ouest de la Manche, nos sous-marins ont torplilé 18,000 tonnes brut dont plusieurs navires en convois puissamment protégés. BULGARIE Sofia, 3 août. — Officiel : Sur le front en Macédoine, dans !a vallée supérieure de la Skumbi, nos postes ent mis en fuite par leur feu un détachement d'infanterie française. Dans la boucle de la Czerna, des détachements d'attaque ennemis ont tenté d'atteindre nos tranchées établies au nord du village de Makowo ; ils ont été repoussés à coups de grenades à main. A l'ouest du Dobropolje courtes attaques réciproques d'artillerie. Au Sud de Huma, plusieurs compagnies grecques, appuyées par une violente canonnade, ont atteint à plusieurs endroits les obstacles établis devant nos tranchéee avancées ; elles ont été prises sous le teu de notre artillerie et, par des contte attaques, notre infanterie les a complètement dispersées sans qu'elle ait elle même subi de pertes sensibles. Au Sud-Ouest de Doiran, violente canonnade'ennemie. FRANCS Paris, 5 août. — Officiel de 3 heures : Rien de particulier à signaler sur le front de bataille. Nos éléments légers, qui ont franchi la Vesle, se sont heurtés partout à la résistance de l'ennemi. Paris, 5 août. — Oificiel de 11 heures : Sur tout le front de la Vesle, la situation reste sans changement. Sur la rive nord, des combats locaux ont eu lieu entre nos éléments légers et les postes ennemis. Journée calme partout ailleurs. ANGLETERRE Londres, 5 août. — Officiel : Nous avons légèrement avancé nos postes dans le bols de Pacaut, à l'est de Robecq. ITALIE Rome, 5 août. — Officiel : Sur le Dosso Alto, au sud de Nago, nous avons encore fait prisonniers deux officiers et quelques soldats. Des détachements ennemis ont tenté d'attaquer nos positions établies sur le monte Corno, dans (a Vallarsa tt dans la vallée du Rio-Freddo ; ils ont été dispersés par notre feu et ont laissé plusieurs prisonniers entre nos mains, Près du Cornone, nous avons repoussé une attaque, exécutée par d'importants détachements ennemis Sur le cours inférieur de la Plave, nos batteries ont efficacement répondu au violent feu des mortiers de tranchées ennemis. Wi'MjjfmssamwitwMmiu LES AGENTS COMMPNAPX La Fédération des Cercles communaux Environ 400 agents communaux ont assisté, dimanche dernier, à la première réunion fédérale au local dejumet Comme début, c'tst plutôt magnifique. M. Joarlette, préside, >. du comité provisoire, ouvre la séance en souhaitanHa bienvenue aux présents et en les remerciant d'être accourus en si grand nombre. Il retrace l'historique de la Fédération et dit la gratitude que chacun éprouve pour tous ceux qui ont collaboré à la confection des statuts et tout en particulier pour l'inlassable secrétaire, M. Emile Lequime. (Applaudissements). Ce dernier lit ces statuts qui sont adoptés après des échanges de vue fort intéressants qui sont un sûr garant pour la vitalité du syndicat. On passe ensuite à l'élection du président fédéral. M. Hermin, appuyé par M. Tournay, secrétaire communal, de Courcelles, piésente M. Joarlette pour remplir ce poste. C'est un hommage qui doit être rendu au cercle dejumet. M. Mattens, ff. receveur de Charleroi, demande un premier accroc au règlement pour permettre à l'assemblée générale d'acclamer M. Lequime comme secrétaire général ; il est tout à fait désigné pour ce poste de con.lance qu'il a si bien rempli jusque maintenant. (Ovation). La quîstlon de coopérative d'alimentation est ensuite soulevée et un comité d'études est chargé de l'étudier immédiatemfnt. M. Tournay, de Courcelles, en est nommé président. Après la séance publique, le Conseil général se réunit et élit son comité comme suit : Président : M. Joarlette, directeur-général des Régie* à Jumet. Premier Vice Président : M. Chaltin, secrétaire communal de Châtelet. 2e Vice-Président ; M. Janvier, officier de police à Charleroi. Se 'étaire général : M Lequime, instituteur à Jumet. Trésorier : M. Bridoux, receveur communal à Mont-sur-Marchienne.Secrétaires-adjoints : MM. Ranwez et Wllmotte, respectivement instituteurs à Marchiernes et à Dam-premy.Commissaires : M. Ponsart, instituteur en chef à Chatelineau et M. Descamps, chef électricien à Gos-selies.Appel est fait aux confrères du canton de Châtelet et du Centre pour qu'ils se joignent immédiatement aux autres. Nous en reparlerons. Fédè. . BONNES NOUVELLES De communications faites lundi aux assemblées des Délégués des Comités de Secours et d'Alimentation, il résulte : 1°) Que pour l'entrée de l'hiver, tous les secourus des communes de notre arrondissement, recevront des vêtements ; * 2°) A partir de la semaine prochaine, la qualité de la farine ou du pain, sera considérablement améliorée ; cette farine contiendra : 60 °/o de farine de froment. 30 % » d'orge. 10 % » de maïs. 3°) A partir du 1er septembre, la ration de pain ou de farine, sera augmentée de poids. Mylio. Cercle " Sciences et Arts „ Une fois de plus c'était la grande foule vendred dernier à l'Auditorium de l'Université du Travail. Le Comité, un instant débordé, réussit, grâce â de nombreuses chaises qu'ii fit Installer dans la salle, à caser plus de 250 personnes. Et tout ce public, comme toujours, s'en alla enchanté. M. Deforeit, dont lé talent oratoire est bien connu de nos concitoyens, tint pendant une heure vingt, l'auditoire sous le charme de sa parole. La partie musicale donna l'occasion d'entendre la Joli» voix de M"" Delacroix, cantatrice aussi charmante que talentueuse, et qui fut une des réelles aubaines de la soirée. Nos félicitations très chaleureuses à MM. Louys et Libotte, le» sympathiques chefs de l'Ecole de musique de Fontaine, qui prouvèrent une-fois de plus la valeur de leur enseignement en produisant leurs jeunes élèves, M11*" Deulin, Jourdain et M. Viaez. Nos félicitations très sincères à LE CARNET m FOU Lorsqu'un homme se donne à une grande idée, qu'il en fait la conductrice de sa vie, qu'il s'y assujettit, qu'il y voit sa raison de vivre et le but de tous ses actes, peu lui importent les injures, les calomnies et les haines semées sur son passage. Il vit désormais en lui pour d'autres, pour les « autres » de demain et l'aberration des « autres » d'aujourd'hui ne compte que pour bien peu dans les circonstances qui l'entourent. Tout homme qui poursuit un idéal grand et noble reste insensible à tout ce qui — comme les Injures, les rancunes, la mort même — est de nature inférieure et négligeable,Le penseur, le philosophe vivent, immatérialisés, dar un temps dont ils ne pourraient fixer >.% limites et la durée, dans ce temps imprécis encore qu'ils préparent, dans l'avenir. Le présent n'est que le moyen de préparer lè futur, étant pour les âmes simples un point de comparaison éloquent de ce qui est mauvais avec ce qui doit être meilleur. Ce mépris de tout ce qui est devant la beauté, de tout ce qui doit venir, explique le calme des martyrs de toutes les idées nouvelles.Dans cette belle légende,qui est la passion du Christ, aucune douleur n'est surhumaine pour une âme divinement éprise d'un idéal si puissamment supérieur à son temps, ni la couronne de dérision, ni les coups de ceux qui ne comprennent pas et à qui l'on pardonne, ni la mise en croix, ni les suprêmes outrages des derniers passants qui, sans savoir, approuvent toujours la force et le nombre. Non. aucune de ces douleurs n'est réellement surhumaine, sinon peut-être la trahison d'un ami, non pas celle de judas à laquelle chacun de nous s'attend toujours, mais celle de Si-Pierre. La dernière phrase de « L'Ennemi du Peuple » de Ibsen est celle-ci: « L'homme le plus jort du monde est celui qui est le plus solitaire ». Quandon songeau reniement de St-Pierre, quand on songe à ses propres amis, aux plus aimés souvent, on croit bien qu'Ibsen a raison. M. R. La Question de l'Hôpital Le point de yae jaridiqne '(Suite et fin) En revanche, Il renferme les dispositions ci-après : Art. 4. — La Sœur supérieure aura la surveillance sur tout ce qui se passe dans l'hôpital pour le bon ordre ; elle sera chargée des clefs de la maison... » On lie peut dits plus clairement que les sœurs §ero * 'ti^ ci ?'-C-x rt^ petstra placer à côté d'elles un délégué de la Commlsssion chargé de contrôler journellement leur gestion. Si d'aucuns pouvaient, du reste, par impossibilité découvrir quelque ambiguïté dans le texte des articles ci-dessus rappelés, je leur ferais observer que le contrat a été interprété par une pratique constante et que, depuis 1846 jusqu'à ce* derniers jours, jamais on n'a prétendu astreindre les sœurs à la surveillance humiliante qu'on voulait leur faire subir : c'était montrer d'une façon limpide que, dans l'esprit des parties contractantes, aucune entrave ne pouvait être appoi tée à l'indépendance des sœurs. j'ajoute en fait que cette entrave il n'était pas de leur dignité de l'accepter : c'eut été reconnaître contre toute réalité que de justes reproches pouvaient leur être adressés. La personnalité même de l'économe choisi par la Commission imposait aux Sœurs l'attitude qu'elles ont prise. Je le demande à tous les gens de bonne loi : était-il pour elles possible d'accepter qu'un étudiant en seconde année de science, presque un collégien, aurait dorénavant la main haute dans leur maison et passerait au crible tous les actes de leur administration ? Deuxième question. Les Sœurs étaient-elles obligées d'accepter un changement dans leur service et de consentir à abandonner l'hôpital pour l'asile des vieillards ? Ici encore c'est à la lumière du contrat que noue allons faire appel. Art. 1 — « Le î Sœurs... sont chargées... du service intérieur de l'hôpital de Charleroi ». C'tst bien dire qu'elles sont engagées pour un emploi déterminé et que, sans leur consestement, on ne peut leur en assigner un autre. De même, si un jeune homme est engagé comme comptable dans un établissement industriel, lins dépendra pas du caprice du directeur d'en faire un contremaître ou un ouvrier. Or, les sœurs ne pouvaient acquiescer à uné modification du contrat sur ce point ; si elles avaient accepté volontairement d'abandonner le service des malades pour celui des vieillards, on n'aurait pas manqué d'en conclure qu'elle avaient démérité — ce qui était {aux — et qu'elles reconnaissaient la supériorité des Infirmières laïques ce qui eut été admettre un principe contre kquel elles ont toujours protesté à bon droit. Troisième question. Etant donné que les Sœurs se refusaient à subir l'économe choisi parla Commission et qu'elles ne «onsentaient pas à abandonner l'hôpital pour l'hospice des vieillards, pouvait-on les mettre sur le pavé, séance tenante, sans délai et sans formalité ? Le contrat porte : Ait 12, « Dans le cas eù les parties ne s'entendraient plus pour continuer la présente convention, «lies seront tenues de se prévenir respectivement six mois â l'avance » Ici encore 11 est manifeste que le texte et l'esprit de la eonvention oîït été méconnus. Le préavis auquel les sœurs avaient droit pour chercher une autre occupation n'a pas été respeclé ; la ëommlssion a manqué à l'un des engagements essentiels qu'elle avait contractés.Remarquons bien d'ailleurs qu'il s'agit ici d'une obligation réciproque. Si un beau jour et à l'époque ou Charleroi n'avait pas sous la main ces infirmières laïques qu'il a fallu caser même au prix d'une forfaiture, les sœurs, mécontentes de l'Administration des hospices ou fatiguées du contrat qui les liait avalent mis la clef sous la porte et abandonné leurs malades, qu'eussiez-vous dit, vous qui chassez aujourd'hui oes mêmes Sœurs, sans leur accorder seulement les huit jours d'une bonne à tout faire ? C'eut été un toile général et l'onji'eu! pas trouvé assez de pierres pour en lapider ces infirmière? félonnes, qui désertaient leur poste. Les sœurs n'ont pas fait cela. Elles avaient trop le sentiment du devoir et de la charité pour le faire. Mais vous, Messieurs de la Commission, pourquoi agissez vous vis-à-vis d'elles comme vous n'eussiez pas admis qu'elles agissent vis-à-vis de vous ? Pourquoi commettez-vous l'acte que vous leur auriez reproché comme un crime ? Je n'ignore pas qu'avant de renvoyer les Sœurs on a procédé à une enquête qui, naturellement, leur a donné tort. On leur a reproché de tvanquer d'économie, de propreté, etc. Mais le public se fera nécessairement cette réflexion : il a donc fallu soixante-douze ans pour s'apercevoir que les sœurs manquaient à leurs devoirs ? Et, quand on s'en est aperçu, l'urgence d'une réforme radicale et immédiate s'est donc fait sentir si Impérieusement qu'en vingt-quatre heures on s'est senti obligé à l'expulsion des Sœurs et à leur remplacement? Heureusement, mon Dieu ! qu'on avait précisément sous la main et comme par hasard des infirmières laïques prêtes à entrer en fonctions I Lors même quo les sœurs eussent eu quelques torts'" — et tous les esprits non prévenus en douteront — rien ne permettait de les renvoyer sans délai : cette manière de procéder est condamnée non seulement par le contrat, mais par les usageij <£iiverselleraent reçus et par la plus élémentaire équité. On ne congédie point un ancien serviteur à la première faute qu'il commet ou,-» si cette faute est assez grave pour nécessiter son ren vei, tout au moins lui donne-t-on le temps de st reconnaître et de trouver une autre place. Une expulsion immédiate n'est justifiée que par des faits tom bant sous l'application de la loi pénale. Mais on n'ose pas et l'on n'oserait pas accuser les sœurs de rien de pareil. La conclusion de tout ce qui précède, est celle-el : Au «as où les tribunaux se. aient saisis du litige, le^ procès tournerait évidemment à la confusion d<£ l'Administration des Hospices. A raison de circonstances que n'ignorent point .Messieurs les Administrateurs, ni ceux qui les conseillent, le recours aux tribunaux est chose Impossible. Mais l'opinion publi" que justement indignée peut et doit faire justice Elle n'y faillira pas. Advocatus. Les Potins du Jour A COURCELLES ' è. A la Boucherie communale. — A la* Soupe. — Une Dame honnête La question de la Boucherie communale a été récemment agitée il y a quelques semaines ici même, a propos de disparitions successives et mystérieuses dr quelques billets de banque, qui quittaient le coffret du comptable de la boucharie, avec ttop de régularité. Des- explications fournies par les deux personnes intéressées, MM Garcet et Mascaux, il résultai! que les fuites ne mettaient pas en cause ces personi nés avec cette légère différence que l'un d'eux accu sait l'autre d'être un voleur. Est ce l'effet du bruit fait autour de cette affaire ? Je ne le sais pas, mais peu de temps après, un expert était chargé d'examiner la comptabilité et d'établif une situation nette La voici : la Boucherie communale, a subi jusqu'à maintenant une perte de vingt cinq mille six centt francs. La responsabilité de cette situation incombe à quelqu'un. Un jour ou l'autre, il faudra bien qu'on joue cartes sur table, et alors sans doute, les contribuable» sauront à qui ils doivent — c'est une façon de m'ex-primer — d'avoir à décaisser des additionnels et encore des additionnels. Mais la besogne de l'expert ne se bornait pas s l'établissement des comptes de pertes et profits Il avait pour mission de rechercher l'importance exacte du... déficit. Le trou constaté et que nous avions fixé à envlror dix-huit cents francs est en réalite dz trois mille sh cents francs ! * * * Certain jour, le Collège échevinal de Courcelles décidait la révocation d'un M. Mascaux précisémen i'homme delà Boucherie. Cette décision futtrans mise au comité compétent qui refusa obstinément d'en tenir compte de l'appliquer. Pourquoi ? On l'ignore, mais il apparaît que ce comité avait des raisons impérieuses pour refuser d'obtempérer au désideratum. du Collège. Devant cette obstination, les trois membres du comité « Boucherie » délégués par le comité «Soupe» ont été priés de s'occuper dorénavant de leurs mar mites et ils ont été remplacés par trois autres perT sonnes. Celles-ci voudront sans doute une situation plus nette encore et il ne nous étonnerait pas de voir celle de M. Mascaux s'éclaircir davantage. * * * Il me souvient d'avoir conté les tribulations d'ui. Echevin courcellols qui s'est vu interdire l'accès d'un dépôt de pains par un jeune clampin, parent de l'om-nacrent imilèat L&^cad. Et voila que l'incident qu'on vient de me rapporter, m'oblige à reparler de cette interdiction qu'on va comprendre Au dépôt de pains do Hulet, un sontrôleur a fait pincer une jeune veuve, dont le ménage comprend une bouche, qui se servait, au su et au vu du personnel, de deux cartes de sept bouches 1 Elle prélevait ainsi indûment et chaque mois, près de cent kilos de paios ! On n'a pu établir encore lusqu'ici depuis combien ds mois la fraude dure, mais on espère y arriver en interrogeant certaines personnes qui connaissent le fond d'une Intrigue toute platonique d'ailleurs, qui s'est nouée entre la jeune dame et Nestor Lagneau : celui-là même qui refusait à un Echevin le droit de contrôler les distributions de pains I Lagneau avait peut être déjà des raisons pour cela; on retrouvera ces raisons, il doit en être persuadé. * ¥ * Comme on voit, Courcelles n'en a pas Uni avec ses histoires déplorables Que serait-ce grands dieux, si on avait affaire dans les divers organismes locaux à twis hoaimes désireux" de faire lumière eomplète sur les faits de quelques-uns de leurs salariés que l'opinion publique leur indique ou leur a indiqués * A MONTIGNIES-SUR-SAMBRE Les visites. — Au Conseil communal. Une 8e merveille du monde ? Quoique j'aie beaucoup de chats à fouetter en ce moment, il me faut consacrer encore un chapitre au ravitaillement de Montignies, chapitre aui complétera admirablement la documentation sur le merveilleux — oui — organisme. J'ai relaté sucsinetement le résultat, des visites domiciliaires opérées chez des employés de ce comité. M. le conseiller communal Allard, interpellant â propos de faits assez singuliers que signalait une lettre officielle, faits à charge de l'organisation et peut-être aussi à charge des organisateurs, se vit foudroyé par la réplique impétueuse de M. l'échevin Piérard, qui prétendit en sa qualité de dirigeant du comité local, que tout marchait à merveille.... L'Interpellation n'eut pas d'autre suite. Si M. le conseiller Allard est un homme d'esprit et j'en ai la profonde conviction, il demandera à son collègue M. Piérard de vouloir lui expliquer ce qu'il entend par marcher à merveille. Ce n'est pas en tout cas, quoique dise l'honorable Echevin, l'avis des habitants qui commencent à en avoir assez des fonctionnaires de la machine alimentaire montagnarde. Voici au reste des détails plus complets au sujet des découvertes faites chez des salariés du comité de M. Piérard. Puisse eelul-cl être plus émerveillé ensore. Au n° 13, rue de la Poste, outre les denrées que j'ai signalées, on a trouvé un tas de papiers graisseux ayant contenu... de la graisse. C'est là je pense, qu'habite un M. Rolsin, qui m'adressait par exprès-reoommandé.un « droit de réponse » la veille dtr jour ou j'ai parlé de lui Dans ce droit de réponse, M. Roisin affirmait qu'il n'a pas été trouvé chez lui, un gramme de saindoux. Je le crois sans ptine. Pourtant, hors chez iui, sur le trottoir, on a prié un gentleman porteur d'une valise, d'ouvrir ceile-ci : elle contenait plusieurs kilos de saindoux... sortant du n° 13 rue de la Poste, où il n'est pas entré seul. Je ne sais si mes renseignements sont bien sûrs, mois j'ai appris encore que l'occupant du n° 13 n'était pas seulément un savonnier d'éiile, mais encore un confiseur intéressant Des offres de vente ont été faites dans le voisinage de ce fameux n° 13. Cette rue de la Poste a connu pendant tout un temps un va et vient considérable de colis de tous calibres transportés par des jeunes gens que certains prétendent avoir vus déjà dans les locaux du ravitaillement local. Depuis la visite intempestive, la rue de la Poste a repris son calme habituel. '* * * Tandis que Charleroi, Lodelinsart, etc., distribuaient deux kilos de patates par bouche, Montigny ne pouvait en délivrer qu'un. Le public se répandit en récriminations amères au possible et tout-à-coup, fusèrent de divers côtés des bruits, qui dénonçaient des approvisionnements opérés par des agents du ravitaillement. Et voilà que ces bruits se vérifient. Chez un M Deg, pril, directeur du service des pommes de terre, on constate outre un stock conséquent de denrées vendues seulement dans les magasins officiels d'alimentation, un joli tas de pomnjes de terre. Chez deux autre3 employés, même surprise, vingt-cinq, trente\kilos de pommes de terre gisent là. On trouve encore tout un stock de denrées que je défje n'importe quel particulier, si riche qu'il soit, si prévoyant qu'il ait été, d'encore en posséder. Et les possédât-il, qu'il ne serait pas le propriétaire, lui, de pleins tiroirs de lavabo, de biscuits militaires 1 Et quel est le simpliste qui osera soutenir qu'il ne consomme pas l'entlèreté des marchandises distribuées dans les ravitaillements ? Ces gens-là ont prétendu cela, mais ils ne tromperont pas l'opinion publique. * ♦ * * Il serait certainement intéressant de savoir ce que pense de ces découvertes M. l'Echevin Piérard et surtout de savoir quelles mesures il a prises en l'occu-rance.M. Piérard me permettra t-il de lui dire qu'il eut été émerveillé la nuit qui suivit les visites envoyant les déménagements mystérieux opérés avec toute l'agilité de gens habitués à déguerpir à la cloche de bois, par plus d'un membre de son personnel. Mais la crainte la plus sérieuse à exprimer c'est celle de voir le ravitaillement montagnard devenir une huitième merveille du monde. C'est une impression qui en vaut bien une autre. * ¥ ¥ A QILLY Nombreuses perquisitions Une administration à poigne La police gilliciennè, par ordre de M. le Bourgmestre Lambot, a opéré avec un tact et une adresse remarquables de nombreuses perquisitions aux domiciles des employés du ravitaillement. Trente-neuf habitations ont été visitées de fond en comble. Nul agent n'a échappé aux investigations de la police. Ch»z le directeur, chez le Régisseur, chez les peseurs, jusque chez les tracteurs chers à M. Ras-quln — Max — tout a été fouillé. Je me hâte de dire que le résultat de ces perquisitions n'a pas éJA la ratle monstre dont on a colporté le méchant bruit. Chez quelques-uns des attachés au ravitaillement, on a découvert de légers excédents de denrées, qui ne peuvent provenir que des magasins officiels d'alimentation, sans que pourtant ces excédents puissent être taxés d'extraordinaires. Au reste l'enquête n'a pas réuni suffisamment d'éléments pour permettre des déductions quelles qu'elles soient. Cependant, je crois pouvoir signaler sans crainte d'entraver la continuation des recherches, que chez un employé, peseur et en même temps concierge du bureau des fiches, la quantité des denrées découver-* tes incitent à penser qu'elles sont de provenance au moins douteuse. D'autres Indices confirment cette opinion. Dans cette maison, la police a mis la main sur les marchandises suivantes remisées en trois endroits différents, à l'étage, au rez-de-chaussée et à la cave : 25 paquets levure « Majic », 24 paq. « bonne tasse », 3 à 4 kilos de riz, 5 k sucre, 10 p.céréaline, 6 rations supplémentaires de 4 k farine, 3 p. contenant chacun la ration ordinaire de farine de 4 b., 4 p. contenant la ration supplémentaire de farine de 1 b., 28 paquets cacao, 15 k. criblures pour poules,5 p. soude,2 boîtes conserves, 7 broses, 1 le. sirop, 3 k. miel, 3 p. gruau d'avoine, 1 p. feed maïs, 3 livres lard en deux morceaux, 3 livres saindoux. Ab moment de la perquisition -une femme a été aperçue quittant la cave et emportant 6 boules de savon, 5 paquets bonne tasse, 1 boîte de lait et 5 livres de lard. La femme de cet employé a prétendu pour « .justifier » ia présence de ce petit magasin, avoir trouvé dans le bureau dont elle est concierge elle ou son mari, une carte de dix bouches dont elle s'est servie deux fois Cette allégation ne tient pas. J'ai indagué à propos du contrôle exercé sur les cartes de ménage, contrôle très sérieux et qui n'aurait pas manqué de relever une carte Jd.ib une cdicguiîs qaiïic conique quatorze ou quinze exemplaires. D'autre part, les 15 k08 de criblures alors que le ménage n'a pas de poules, appelle des doutes sinon des soupçons. Et enfin, cette femme quittant la cave nantie de denrées constitue une coïncidence bien étrange. L'enquête est au reste en bonnes mains et la clef du petit mystère, n'est pas loin. * ¥ ¥ 6hez un autre agent du ravitaillement, un tracteur, on a trouvé 3 k. 1/2 de lard, 12kiIos desaindoux, 1 k. 600 de café en 8 paquets, 1 k. 600 sucre scié, 3 k. feed maïs, 4 k. sel, le tout provenant d'économies On a également trouvé quatre sacs à riz que I'homme-cheva! a reconnu avoir dérobés au préjudice du ravitaillement. Enfin, chez un troisième, on a trouvé 17 paquets de lard qu'il recevait, dit il, de personnes pour qui il faisait des courses... * v 4 De la rapide enquête à laquelle je me suis livré, il résulte que ces perquisitions multiples n'ont pas froissé le personnel qui ne voit, fort justement, dans cette mesure, qu'une surveillance plus sévère de nature à faire cesser les bruits éventuels et malveillants et à mettre à l'aise l'opinion publique. D'ailleurs les règlements d'ordre intérieur prévoient les visites corporelles et les employés n'y voient pas la moindre atteinte à leur dignité : ces visites se répètent constamment. Sont elles utiles ? Dans certains cas, oui. Par exemple, lors du déchargement d'un wagon de sucre, le régisseur du ravitaillement a trouvé sur trois ouvriers qu'il avait occupé à ce travail du sucre adroitement dissimulé. L'administration du ravitaillement gillicien semble composée d'fcommes énergiques, envisageant avant tout la correction la plus grande en tout et pour tous. Ii n'est pas douteux que leur gestion dans pareilles conditions ne donne toute garantie au public ; eux en ont d'ailleurs une satisfaction : la conscience du devoir bien fait, sans faiblesse, dans l'intérêt de leurs concitoyens. Il n'en est pas de même partout, hélas I Roger VERTVAL. * ¥ ¥ A CHARLEROI Un conseiller communal embêté Trois arrestations Une nouvelle destinée à provoquer un certain émoi nous est parvenue : celle de l'arrestation, par la police locale, de M_Léon Poulliard, conseiller cçmmunal, membre du comlfé local et magasinier à la fabrique de soupe, du sieur Léon Vanesse, rue de l'Arbre Vert et de son frère Vanesse J.-B. Il s'agirait de détournements de saindoux accomplis pour un caprice de femme,... Ces trois personnes ont subi un fort long Interrogatoire après lequel elles ont été incarcérées. Le défaut de place nous oblige à remettre à dimanche les détails de cette affaire. On peut être d'ailleurs tranquille : cette fois, M. Devreux voudra qu'on poursuive jusqu'au bout. * ♦ ¥ Nous recevons la lettre suivante : Monsieur le Directeur de « La Région » « Votre article du 1er courant sur la « Soupe du Faubourg ». J'ai été très heureux d'apprendre que les réclamations formulées provenaient d'un membre du Comité de la Soupe populaire. J'ai l'Intime conviction que ce membre ne manquera pas, à la prochaine réunion de ce Comité, d'Interpeller M. le Président, de lui exposer ses griefs et ses preuves et de réclamer des mesures énergiques pour mettre un terme aux abus que ce membre prétend avoir découvert. Je vous prie d'agréer, etc. J. DETRY. M. Detry et ses collègues, auront satisiaction sous peu. Tout vient à point à qui sait attendre : et je m'en voudrais dé ne pasteur donner entière satisfaction. Un membre du Comité Soupe. AVIS concernant les examens d'instituteurs prévus par l'article 24 de la loi du 15 juin 1914 L'avis du 21 juin 1918 C. N. III 5777 (Bulletin offi ciel des Lois et Arrêtés pour la Wallonie Nr 52 du 25 juin 1918) est modifié dans ce sens que les demandes d'inscription pour le jury central (art 24), peuvent être adressées à M. le Verwaltungschefs, à Namur.rue au Luxembourg, 1, jusqu'au 10 août 1918. Der Vetwaltungscbef fur W^llonien Jm Auftrage gez : SCHMITTMAN. CHRONIQUE LOCALE AU FIL DES JOURS. — Dès que « l'aurore aux doigts de rose » dissipe < la nuit d'Ambroisie » (chut I je plagie Homere !) on voit dans les campagnes des théories d'hommes, de femmes et d'enfants, parcourir en tous sens, les paturages où de succulents champignons s'abritent frileusement sous les crotins humides de rosée. C'est comme une manne qui, en cette saison tomberait chaque matin du ciel pour nourrir tous ces pauvres bougres en proie à d'horrioles fringales 1 Si vous vous décidiez un jour, ami lecteur, à quitter votre « dodo », dès patton-minet, pour imiter ces bonnes gens, je vous engagerais à la prudence extrême, car il en est de ces paturages comme de notre pauvre et cher sol patriall... Mais oui ! Je compare volontiers les champignons comestibles aux honnêtes et généreux belges qui, modestement, se donnent corps et âme à leuft concitoyens malheureux. Mais il y a les autres champignons ; les nombreux, très nombreux, trop nombreux « lycopserdes à pierreries » — (vulgairemerr < vesees de loup »), qui sous les apparences les plus déduisantes, la forme et l'immaculée blancheur des exe .its boleis, distillent un poison mortel ! C'est 'a foule .bjecte des accapareurs, des falsificateurs, des fermiers, des trafiquants, des mauvais serviteurs de la belle et grande œuvre d'alimentation populaire, c'est la foule qui tue, tue et TUE traîtreusement... . Fintolass. Cours d'auto. — Ecole professionnelle de Mécanique, 14, boulevard Audent, Charleroi (en face de l'Ederi) Ouverture de nouvelles séries les dimanches 11 et 18 août et le mardi 13 août. Séries du matin : de 8 à 12 heures ; d'après-midi : de 2 à 6 heures ; du soir : de 6 à 8 heures ; du dimanche : de 8 à 12 heures. Inscriptions au local de l'Ecole, les mardi, jeudi et samedi de 2 à 8 heures du soir et le dimanche de 8 à 12 heures du matin. Cercle Patria —C'est donc les dimanches 18 et 25 août que le Cercle Patria organise à Loverval son concours de tennis au profit de différentes œuvres charitables. Le comité s'est assuré, dès à présent, la participation des meilleures équipes du bassin. Ceux qui l'an passé, ont assisté aux différents concours organisés, se rappellent les luttes passionnantes auxquelles ils ont donné Heu, Le concours de cttte année de cédera en rien à ceux de l'an dernier, les vaincus ayant à cœur de prendre la revanche de leur défaite ; les vainqueurs eux, de montrer qu'ils n'ont pas décru ; dans ces conditions nui doute que ce concours n'attire à Loverval une foule nombreuse. Les cartes seront mises en vente dans la semaine par les membres du Cercle Patria. Cunicole-Club du Bassin. — Dimanche 11 courant, à 4 heures au Cercle Horticole de Montigny-Ie Tilleul, chez M.Dupuis,rue Wilmet,conférence par M. Guyaut, suivie d'une grande tombola au profit de i'Hospiae des Vieillards. Cette tombola consistera en de magnifique lapins adultes à fourrure, quantfté de lapereaux de race pure et à chair, un clapier d'engraissement, accessoires de cuniculture, un objet d'art. Chaque membre présent du C. C. B. C. et porteur de sa carte-quittance, recevra un billet gratis. L'homme prévoyant prend connaissance des com binaisons modernes et scientifiques du C. M. H., 25, rue Léopold, Bruxelles. 3924 Vol de pommes de terre. — Les riverains de la rue du Spinois, propriétaires de coins de terre, ont organisé des patrouilles, vu le nombre de vols commis dans leur propriété. Ils ont surpris, l'avant-dernière nuit, utr nommé B.... en train de se faire des provisions à leur détriment.Celui-ci a été conduit à la police qui a dressé pro- vof Vr>! — —y — Le lait qui tourne. — On nous écrit : « Des-quantités de ménagères de Charlerol-Ncrd se p-aignent de la qualité du lait distribué dans le local de distribution. » En effet, bfen souvent le lait délivré est à peine bouilli qu'il tourne immédiatement. L'expérience faite à différentes reprises d'un lait reçu directement de la ferme et d'un lait reçu de notre local, tous deux bouillis, à la même heure, ont prouvé que le 1er a été conservé 2 jours et le second 2 heures. » Certains producteurs mécontents des mesures de livraison prises à leur égard, emploieront tous les moyens ou artltices connus par eux pour entraver le service de livraison » C'est d'ailleurs la menace faite par plus d'un. » Ne pou'rait-on dans ce cas. obliger les fermiers ou marchands, de reprendre pour leur compte la mauvaise marchandise fournie. Cela déjouerait leurs machinations et nous éviterait des dépenses inutiles. » Suivent les signatures. Eglise Evangèlique.- Dimanche 11 août, au Temple, boulevard Audent, à 10 heures, culte public. Prédication : De quel Dieu nous avons besoin. A 7 h, réunion familière à Montignies-Neuville, rue Chet. SENSATIONNEL ! Une indiscrétion nous permet d'apprendre à nos lecteurs quelle était la surprise que le Cercle « Espérance » réservait aux spectateurs de son gala du 27 août prochain. Il s'agit des « Ballets de Faust », dansés par le corps de ballet complet du Théâtre des Variétés. Rappelons que ces ballets sont composés de sept figures toutes de grâce et de fraîcheur : en quelque sorte, l'apothéose de l'œuvre du maître Gounod. Nul doute que cette manifestation hautement artistique n'attirera la foule des grands Cercle " La Renaissance „ Le Cercle « La Renaissance » nous communique le bilan de la fête ôrganisée par lui au Parc de la Villette le dimanche 28 juillet. Favorisée par un temps meilleur, la réunion fut très goûtée du pubiie. D'ailleurs, le comité n'avait rien négligé pour en assurer le succès. M. Roger Evrard, baryton, M. Bridoux, ténor, M. Goncei violoniste virtuose accompagné par M. Gosslaux, M Jacques Fuyat et le camarade Oscar Baufay, cabaretier, nous ont fait passer quelques heures très agréables. Voici le bilan : Recettes : Vente de cartes 915.15 Collecte J. Fuyat 26 70 Chansons aux enchères vendues par O. Baufay 6 50 Bal 48 65 Toi al : 1001.00 Dépenses : 350,55 Bénéfices à répartir : Univervisité du travail 500.00 Œuvres de Marcinelle 125.00 Pauvres de « La Région » 25.45 650.45 De plus, une collecte fatoe au profit des Petites Roses de la Reine par Mlle Madeleine Roland a rapporté 9 fr. 65 Le Président, Le Secrétatre, R. Raes. M. Cobaux. wm—ww JUMET. ~ AVICULTURE Nous donnons ci-dessous les comptes de l'exposition organisée par !• cercle avicole de Helgne : Recettes : Entrées fr. 172,00 ; tombola 325.00 ; Inscriptions 67.50; dons divers 26.00 ; vente des iots non réclamés 22.50. — Total : 613.00. Dépenses : Imprimés, fr 86 50 ; entretien des volailles et des lapins, 28 00 ; surveillance, hommes de peine, 47 60 ; tombola, diplômes, médailles, 208 80 ; volturage, 15.00 ; location du matéael, -50.00. — Total, 435 90. Boni : 613 00 435.90 égale 177.10. Cette somme sera versée incessamment à l'Œuvre de l'Enfant du Soldat. Ce résultat nous paraît très beau ; nous en félicitons les organis ^ears. Il eut été plus beau encore si le temps avait voulu se mettre de la pariie et surtout si le public jumstois n'avait un peu oublie que cette exposition était non seulement une démonstration pour les éleveurs, mais aussi une occasion de procurer quelques douceurs aux enfants de nos braves qui combattent pour la patrie. Tentative d'assassinat à Charleroi A coups de hache Arrestation mouvementée de l'assassin Au n° 36, de la rue du Mambourg, h s époux Fagnard ont installé un magasin de soldes. Avant hier matin, vers lu h 1/2, un individu s'y présenta pour vendre une paire de chaussures, pour lesquelles la négociante offrit 15 francs. Ce prix étant accepté, elle remit au vendeur un billet de 50 matk en redemandant la dliférence en monnafe. L'individu la remit en retenant, toutefois, 20 francs au lieu au p;ix convenu. Entretemp , il avait demandé à Mme Fagnard si elle était stu e. Sur téponse afiirmative, l'individu sortit une hache qu'il a'ait dissimulée sops ses vêtements et en po ta un violent coup sur le sommet de la tête de la malheureuse, qui fut profondément entdlllee ; la blessure avait environ 8 centim'ètres de longueur. Epouvantée, elle se mit à crier au secours et parvint à s'élancer vers la porte de-la rue au moment où celle-ci s'ouvrait pour livrer passage à une voisine attirée parles cris. Il était temps, car la bête féroce se ruait sur elle pour l'achever de son arme terrible Il abandonna alors sa poursuite et se sauva par les jardins, dont il escalada les clôtures, pour aller aboutir dans celui que M. l'architecte Piérard possède dans le fond de la rue du Fort et dont il franchît le grillage. Ce fut alors une shasse à l'homme. Plusieurs ménagères de cette artère, attirées par les cris, étalent accourues sur leur porte et se mirent à la poursuite du criminel qui menaça de les tuer à coups de hache. 11 continua ensuite sa coursé vers l'Orphelinat suivi d'une vingtaine de personnes criant à l'assassin. A ce moment l'agent Bertrand, aidé de quelques confrères arrivait à la rencontre du fuyard qui, voyant sa retraite coupée, brandit derechef son arme pour en menacer Bertrand, qui ne se laissa pas intimjder. Il sauta sur l'individu qui fut bientôt maîtrisé. On lui passa les menottes et le cortège se rendit au bureau du quartier où après interrogatoire il fut conduit à la disposition de l'officier du ministère public et ensuite remis aux autorités occupantes. Pendant ce temps le docteur Hallewyck, arrivé sur les lieux prodiguait ses soins à la blessée, qui n'échappa que par miracle à la mort : quelque millimètres de plus la blessure était mortelle. L'assassin devait avoir prémédité son coup, sachant lé mari et le fils de la victime absents tous deux. L'arme du crime est une hache de houilleur bien affilée. L'auteur de cette tentative d'assassinat est un sujet flamand nommé Bal Octave, sans résidence fixe et repris de justice dangereux. La blessée va relativement bien et sera, s:-.tu complications, rétablie dans un mois. A. R. iipiiiw p>iiw—■_■■■ wi mijpimwmgpnirnwmrt tx" ■ Chronique Régionale Boucherie J. PAMENNE, 17, rue Cavalier, Charleroi. — Jeudi matin, viandes 1er choix. Prix modérs. 4928 Marchienne-au-Pont. Accident mortel. •— ~;:i. à,unit xJHrrvrc;"jsi 3C"^z jî.jt , -.i à Fiostoye. était occupé au transport de briques destlnees à la construction du nouvel établissement < Le Kursaal » sirlagrand'place quand tout à coup, le devant du véhicule, un tombereau dit «Polka», s'eifondra et la charge vint écraser l'infortuné conducteur. La mort fut presqu'instantanée. M. Lefèvre était un homme très estimé de tous les Matchiennois et ses funérailles ont eu lieu mardi matin au milieu d'un grand concours de monde. " Nous présentons nos condoléances émues à sa famille. Gilly. — Au Cercle l'Avenir. — Ce cercle va bien tôt rouv;ir ses portes et donner quelques spectacl $ intéressants. Il débutera dans sa saison d'hiver le 8 septembre prochain par l'Interprétation du chef-d'œuvre du plus joyeux des conteurs : « Messieurs les ronds de cuir », de Gsorges Courteline. Voilà qui est bien, mais ce n'est pas tout On dit aussi... mais en voilà assez pour aujourd'hui. Lodelinsart-Ouesl. — Eco'es catholiques. — Beaux succès. — On nous informe qu'un concours de fin d'études primaires a eu lien sous la présidence de M. Melon, inspecteur provincial de l'enseignement primaire catholique. Quatre élèves étalent présentéi : Aglaé Delfosse et Georges Vandendorpel, ont obtenu la ptes grande distinction, avec les 9/10 des points. Zélla Martinet Dina Danau, avec les 8/10 des points. M. 1 Inspecteur a félicité les lauréats de leur beau succès, ainsi que les maître et maîtresse qui savent si bien ma ntenir la bonne renommée des écoles catholiques du quartier ds l'Ouest à Lodelinsart. » Jumet — Concert en piein air. — Le Comité de La Bonne Œuvre de Jumet informe le public que lp concert de charité en p'ein air annoncé pour dimanche dernier n'ayant pas eu lieu par suite du mauvais temps, est remis à aujourd'hui dimanche dans la parc de M. Noulet, à Jumet (Chef-lieu). Au programme: A3 h ouverture par l'orchestre ; à 4 h. « Les Deux Billets », opéra comique ; à 5 h. audition artistique, avec le grâcietix concours de Mlle Lardiriols, MM. Portier, WodonrGrégoire et Gaudier. Les personnes n'ayant pas d'invitation peuvent en demander aux membres du Com'té. En cas de mauvais temps, le concert aura lieu le même jour à 1' « Idéal-Casino»,rue Puissant, aux heures indiquées ci-dessus. Cours cf Espéranto.— Ce cours, qui sera d^nné en I Ecole des garçons de Helgne et qui sera fait par M. L. Dosogne, a déjà reçu un.certaln nombre d'adhésions tant de jeunes personnes que de jeunes gens Pour rappel, conditions exigées : 1. bonne instruction primaire ; 2. cotisation unique de cinq francs (y compris raffillation.au groupe ernérantiste de Charleroi ; 3. Se faire inscrire chez M." Dosogne. j Des cours semblables s >nt en voie d'organisation dans d'autres localités. Minimum d'auditeurs exigé : 12 S'adresser au président du groupe à Lodellrsart Montigny-le-Tilleul. — Cuniculture. — On nous annonce- que pourle dimanche 11 août, à4 h . le Cercle horticole donnera sous les auspices du Cuni-cole club du bassin de Charleroi, une conférence suivie d'une grande tombola de lapins de race pure, à fourrure et accessoires de cuniculture. Cette tombola sera faite au profft d'une œuvre de bienfaisance. Il sera remis à chaque membre du Cercle horticole et du C. C. un billet gratis. Oosselies. — Bois des Manants. — La première matinée artistique donnée au parc de la Petite Suisse, au profit des œuvres du comité de secours de Courcelles a pleinement réussi. La symphonie La Harpe d'Or, sous l'habile direction de son jeune chef, M. Trempont, est un excellent cercle musical qui promet beaucoup. «Fête mondaine», fantaisie pour orchestre,de Je»n-Baptiste Faulx, a été Interprétée d'une façon vraiment brillante. Félicitations à tous les jeunes artistes et mention spéciale à M A. Boidenghlen, piston solo. Mlle Mormans a chanté avec beaucoup de compréhension : auSsi, fut-elle très applaudie. MM. Deltenre, Philippe et Philippot sont des artistes trop eonnus pour qu'il soit besoin de rappeler leur talent. Slvry. — Etat-civil de juillet. — Naissance : Derenne Raoul. Publications : Dahy Nestor et Hlraux Flâna. Décès : Pâquet Georges, 50 ans ; Miot Virginie, épouse Rouvier, 66 ans. Rappel. — Fêtes dramatiques et musicales avec intermèdes comiques les 15 et 18 courant, au Salon communal, à 4 heures de relevée. Patrouilles. — Il est interdit de faire patrouille pour soi-même. Les groupes constitués recevront le brassard et la carte de nuit réglementaires. Boucherie communale. — Cette nouvelle institution marche très bien et permet à un peu plus de prolétaires de pouvoir se payer pn « morceau ». < 41 N® #28 — jw««( — i* m ;Vai.iêr*. Jeudi 8 Août 1«1» i . . —~—-nu. -—--

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Dit item is een uitgave in de reeks La région de Charleroi behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Charleroi van 1915 tot 1919.

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