La renaissance

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01 februari 1916
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s.n. 1916, 01 Februari. La renaissance. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/736m03zn61/
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14e ANNEE. No. 2. 1 PENNY. 1 FEVRIER, 1916. LA RENAISSANCE Paraissant le 1er et le 15 de chaque mois. ABONNEMENTS. 1 an. 3 frs. 75 ou 3s. 6 mois 2 frs. ou ls. 8d. ADMINISTRATION ET REDACTION : 425, Cambridge Street, SHEFFIELD. Directeur - M. ALFRED SLUSE. PRIX DU NUMERO : Royaume Uni 1 Penny. Continent 15 Centimes. U A Nos Abonnes. A Nos Souscripteurs. A Nos Lecteurs. Nous avons été agréablement surpris de constater l'accueil aimable qui a été réservé à La Renaissance par nos amis, nos aides de la première heure. Nous connaissions la sympathie des Sheffieldiens pour nos compatriotes et croyions pouvoir compter sur ces bons sentiments pour une entreprise qui pourrait passer pour hardie. Notre espoir n'a pas été déçu et nous sommes doublement heureux de proclamer le succès remporté dès son apparition par La Renaissance dans les milieux Anglais et Belges, et nous ferons l'impossible pour justifier une sympathie dont nous sommes fiers. Notre journal aidera d'ailleurs les Belges à connaitre leurs hôtes, il leur dira ce que ceux-ci ont fait pour eux et comment ils l'ont fait, afin de contribuer à perpétuer à jamais le souvenir du grand Œuvre du Royaume. Uni en faveur de nos compatriotes exilés ou éprouvés par la Guerre. Nous ferons connaitre l'effort fourni par les Anglais et spécialement par les Sheffieldiens, l'histoire de leurs Comités et sous-Comités, avec l'indépendance et la sincérité qui ont toujours existé à la base de La Renaissance. Merci donc à tous, pour le concours généreux apporté à notre re-naissancc et pour la sympathie que cet événement nous a révélée. Merii pour les nombreux souhaits reçus, ils passeront au Livre d'Or de notre journal. Et combien nous sommes heureux de voir qu'une fois de plus en Royaume-Uni le triste, souvent juste mais célèbre adage s'est trompé quand il dit : dans la fortune, tu compteras beaucoup d'amis, et ajoute : " si ternpora fuerint nubila solus eris." -* LE PREMIER HOPITAL EN ANGLETERRE QUI POUR DES SOLDATS BELGES BLESSES. ST. JOHN'S HOSPITAL, DORE. C'était à l'époque où, après Liège et Anvers, les bandes du Kaiser, après avoir vainement essayé de couper la retraite à notre Armée, la poursuivaient dans les plaines de la Flandre Occidentale. Constamment en contact jusque sur l'Yser, des combats sanglants avaient été livrés par nos courageux soldats qui faisaient payer cher à l'adversaire chaque pouce nouveau qu'il prenait au sol Belge. Le 26 Septembre à Audeghem puis le 30, enfin la nuit du 5 au 6 Octobre 1914 avaient particulièrement coûté cher à l'ennemi, mais avaient mis beaucoup des nôtres hors de combat. Tous les blessés, évacués d'abord sur Calais étaient transportés par bateau en Angleterre, puis dirigés vers l'intérieur du pays par les soins du R.A.M.C. et dans les superbes wagons de la Croix rouge anglaise. Le 18 Octobre à 10 h 30 du soir un train de blessés s'arrêtait dans la petite gare de Dore (Midland) près de ShefKeld et aussitôt les ambulances les conduisaient au nouvel Hôpital de Dore qui depuis le matin avait arboré un drapeau belge en l'honneur des hôtes qu'il attendait. Ils étaient 140, plus ou moins gravement atteints, la plupart, par des shrapnels ou des éclats d'obus, au bras ou à la jambe, quelques uns à la tête, d'autres enfin souffraient de rhumatisme. Reçus par les Docteurs Parsons et Thorne entourés d'un Etat-Major complet de nurses, toutes dames de la haute société, ayant parfait leur éducation pratique au Northern Base Hospital à Sheffield, nos soldats ont été traités d'emblée avec une douceur, une amabilité rares. Le docteur Thorne qui s'était fort attaché à nos soldats nous disait un jour que, ce qui l'avait frappé le plus, c'est l'état de stupeur de nos troupiers qui, le premier jour, semblaient porter encore le masque des choses horribles qu'ils avaient vécues et dans les yeux desquels on pouvait lire encore toute l'horreur des scènes de carnage dont ces malheureux avaient été témoins. Aussi, après un bain réconfortant et une collation reconstituante, le Docteur Thorne avait-il prescrit qu'on les laissât tranquilles et leur avait donné comme consigne de dormir. Monsieur A. Balfour, Consul de Belgique pour le District de Sheffield, qui assistait à l'arrivée du convoi, avait donné carte blanche au Docteur Thorne le priant de ne rien laisser manquer à nos soldats et de ne rien épargner pour leur guérison. Dès le lendemain, ajoutait l'aimable docteur, après une bonne nuit, l'aspect de ces braves avait changé : leurs traits respiraient le calme et la confiance, et ils examinaient, rassurés, le local où, la veille au soir, on les avait amenés exténués. L'hôpital de Dore est une école désaffectée, c'est un bâtiment coquet entouré de verdure et de bois. L'endroit très poétique, autant qu'aristocratique, est planté de villas semées dans des parcs ombragés de grands arbres et respire le calme nécessaire aux surmenés et aux malades. Aussi, les cures rapides et merveilleuses produites à l'hôpital de Dore par les médecins habiles et dévoués [Continuel on page 2 column 1). To our Subscribers. To our Readers. We have been agreeably surprised at the kind welcome which has been given to La Renaissance by our friends, our first helpers. We well knew the sympathy felt by the people of Sheffield for our compatriots, and we believed we could count on this good feeling to help us in an undertaking which might seem over-bold. We have not been dis-appointed, and we are doubly happy to be able to announce the success of La Renaissance from its first appearance, in both English and Belgian eircles, and we shall even attempt the impossible and try to justify a sympathy of which we are proud. Our newspaper will, moreover, help the Belgians to know their hosts, it will tell them what these have done for them and iiow they have done it, in order to help in perpetuating for ever the memory of the great work done by Great Britain for our compatriots, exiled or suffering by the War. We shall make known the effort made by the English, but especially by the people of Sheffield, the history of their committees and sub-committees, with that indepen-dence and sincerity which have always been the guiding spirit of La Renaissance. We thank everyone, then, for the generous support given to our re-appearance, and for the sympathy this event has revealed. We thank those who have sent us their good wishes : Ihcse will be inscribed in the Golden Book of our newspaper.And how glad we are to find that in the United King-dom the sad, but often only too true sayings : " In good fortune we can count on many friends " have once more been proved false when adding : "si tempora fuerint nubila solus eris." The first Hospital in England which took wounded Belgian soldiers. ST. JOHN'S HOSPITAL, DORE. It was at the time when, after Liège and Antwerp, the Kaiser's hordes, after having vainly tried to eut off the retreat of ovir Army, were pursuing it in the plains of Western Flanders. The two armies being constantly in contact up to the Yser, some bloody fights were fought by our brave soldiers, who made the enemy pay dearly for every inch of Belgian soil he gained. The 26th of September at Audeghem, the 30th, and the night of the 5th of October inflicted particularly heavy losses on the enemy, but many of our own soldiers too, had been put hors de combat. Ail the wounded, sent to Calais first, were transported in ships to England, and then sent to various parts inland under the care of the R.A.M.C in the splendid English Red Cross Ambulances. On the 18th of October, at half-past ten at night, a train of wounded stopped at the little Midland Station of Dore, near Sheffield, and immediately the ambulances took the wounded to the new Dore Hospital, which had ail day flown the Belgian flag in honour of the expected guests. There were 140 more or less seriously wounded, for the most part by shrapnel or high-explosive shell, in the arm or leg, some in the head. Others were suffering from rheumatism. Received by Dr. Parsons and Dr. Thorne, accompanied by a complété staff of nurses, ail ladies who had trained at the Northern Base Hospital at Sheffield, our soldiers were treated from the first moment with a rare gentleness and kindness. Dr. -Thorne, who had much to do with our soldiers, told us one day that what had struck him most was their dazed state, for, on the first day of their arrivai they seemed still to reflect the horrible things they had been through, and you could still read in their faces the horror of the scenes of carnage they had witnessed. After a refreshing bath and a good meal, Dr. Thorne ordered that they should be kept quiet and sleep as much as they could. Mr. A. Balfour, Belgian Consul for the Sheffield district, who was present at the arrivai of the convoy, had given carte blanche to Dr. Thorne, begging him to see that the soldiers lacked nothing which could help to cure them. From the very next day, said the doctor, after a good night, the appearance of these brave fellows changed : their features reflected peace and confidence, and they examined contentedly the place whither they had been brought the evening before, quite worn-out. The Dore hospital is a school converted into a hospital, a pretty little building surrounded by grass and woods. Dore, which is a very picturesque little place, abounds in pretty villas surrounded by shady parks, and breathes that calm which is so necessary for those who have been pushed to the farthest limita of their strength. Rapid and marvellous cures, therefore, were made under the clever and devoted doctors of Dore, who found a powerful collaborator in the pure and bracing air of the locality. (Continued on page 2 column 2). — il Le Gouvernement National Belge. Tous les Belges vraiment patriotes ont applaudi à la formation du GOUVERNEMENT NATIONAL, qui ne pourra que resserrer plus étroitement l'union nécessaire de tous les partis en vue du travail commun pour la prochaine reconstitution de la Belgique. Le Moniteur Belge du 18 janvier nous annonce la nomination comme membres du Conseil des Ministres de MM. le comte Goblet, Hymans, et Vandervelde. A propos de ces derniers, notre excellent confrère VIndépendance Belge, publie un articulet que nous avons grand plaisir à reproduire : Les leaders Hymans et Vandervelde. Le grand rôle joué par MM. Paul Hymans et Emile Vandervelde en Angleterre a popularisé leurs noms dans tout le Royaume-Uni. Et ce ne sont pas seulement les Belges qui les féliciteront aujourd'hui d'être entrés directement dans les Conseils de la Couronne. Beaucoup d'Anglais se joindront à nous pour se réjouir de leur nomination. MM. Paul Hymans et Emile Vandervelde, les deux chefs de l'opposition, avaient déjà acquis dans le monde, par le prestige de leur talent, une réputation que beaucoup d'hommes d'Etat étrangers pouvaient leur envier. Dam la tourmente, leur silhouette a grandi et certes, les services qu'ils ont rendus et dont nous avons été les témoins, ont prouvé que leur patriotisme ne le cédait en rien aux dons que l'on se plaisait à leur reconnaitre. Ces services, les deux nouveaux ministres seront plus à même de les accentuer encore, leur mission s'étant élargie, et, demain, l'on ne pourra évoquer le rôle de la Belgique dans la Grande Guerre sans y mêler leurs noms. The Belgian National Government Ail truly patriotic Belgians liave applauded the formation of the National Government, which will be able to knit more closely together ail parties to form a union necessary in view of the common work for the approaching reconstruction of Belgium. The Moniteur Belge of the 18th of January, announces the nomination as members of the Council of Ministers, the Count Goblet and MM. Hymans and Vandervelde. Concerning the latter our excellent contemporary, the Indépendance Belge, publishes an article, which we have great pleasure in reproducing : The Leaders Hymans and Vandervelde. " The great part played by MM. Paul Hymans and " Emile Vandervelde in England, has made their names " popular throughout the United Kingdom. And, it is not " only Belgians who congratulate them to-day on having " entered directly into the Council of the Crown. Many " Englishmen will join with us in rejoicing at theii nomina-" tion. " By the prestige arising from their talent, MM. Paul " Hymans and Emile Vandervelde, the two chiefs of the " opposition, have already acquired a réputation in the " political world, which many in foreign governments might " envy them. " In the crisis, their silhouettes stood out more " clearly and certainly the services which they rendered, of " which we have been the witnesses, are in no way second to "the rewards which have been accorded them. " Their influence being now extended, the two new " ministers will be able to widen such services still further " and, to-morrow, it will not be possible to recall the rôle " played by Belgium in the Great War without mentioning "their names." BRADFORD. Dès le début de l'horrible guerre qui dévasta notre chère Belgique—dès notre gloire—l'Angleterre, en un geste qui lui concilia tous les cœurs, nous ouvrit les bras. Avant cette époque, ce pays était peu connu do nous ou plutôt, était mal connu et personne ne pensait qu'un jour viendrait où nous serions obligés d'y chercher refuge. Si beaucoup d'Anglais visitaient fréquemment la Belgique, peu d'entre nous, par contre, avaient traversé la Mer du Nord, la majorité des Belges n'avaient jamais vu que ses vagues frangées d'écume, déferlant gracieusement sur les plages sablonneuses do nos magnifiques villes balnéaires. Pour nous, l'Anglais était un personnage flegmatique, s'amusant avec l'air de s'ennuyer profondément, pensant avant tout à ses affaires et même, disons le mot, foncièrement égoiste. Quelle erreur était la nôtre et comme, à présent, notre opinion s'est modifiée ! Nous avons trouvé ici les cœurs les plus généreux sous les dehors les plus froids, les tempéraments les plus enthousiastes, la bonté sans parade, l'esprit le plus droit. Ce que nous avons trouvé surtout, c'est l'expression d'une fraternité consciente et consolante qui s'est manifestée par une réception chaude et cordiale, une hospitalité entière et complète, une aide puissante, et, ce qui nous est plus sensible encore, par une amitié sincère. (Continued on page 2 column 3).

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Dit item is een uitgave in de reeks La renaissance behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Sheffield van 1903 tot 1917.

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