La renaissance

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s.n. 1916, 01 Mei. La renaissance. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/zk55d8pk26/
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LA RENAISSANCE Paraissant le 1er et le 15 de chaque moisi ABONNEMENTS. 1 an. 3 frs. 75 ou 3s. 6 mois 2 frs. ou ls. 8d. ADMINISTRATION ET REDACTION : 42, Cambridge Street, SHEFFIELD. Directeur - M. ALFRED SLUSE. PRIX DU NUMERO : Royaume Uni 1 Penny. Continent 15 Centimes. LE PRINTEMPS. En toutes saisons, la Belgique est un des plus beaux pays du Monde. Cela est vrai surtout pour les Belges. Et, pourtant pas mal d'entre ceux-ci vont chaque année, comme tant d'autres, d'ailleurs, chercher très loin et à prix fort, moins beau qu'ils n'ont chez eux. En hiver, le climat se prête merveilleusement aux sports ; en automne, nos nombreux et célèbres vergers font du Pays un jardin super bernent fleuri ; en été, nos Bains de mer réputés, nos .Ardennes et ses forêts, nos fleuves avec leurs rochers, nos rivières poissonneuses réunissent une foule de fidèles admirateurs ; au printemps, la terre tôt réveillée mue les champs en parcs attrayants et la primevère et la marguerite émail lent les immenses pelouses de nos prairies, tandis que la modeste violette, cachée sous les haies se trahit par son parfum exquis. Alors, les portes des villes s'ouvrent toute grandes au citadin que la neige et le gel avaient obligé à se calfeutrer ; les théâtres ferment et tous les cafés voient fondre leur clientèle. Et, au moment où toute cette luxuriante végétation renait, c'est alors que nous apprécions le mieux le bonheur d'être libres ; le besoin de l'espace nous sort de notre torpeur et toute cette belle nature qui se révèle à nous, à chaque printemps, nous fait sentir plus forte, j a jouissance d'être chez nous. Cette année, nous ne sommes pas chez nous. Pâques s'est passée loin de nos clochers, et l'an dernier déjà, cet'e » 'fête nous a trouvés bien seuls. Mais si c'est un crime d'oublier son Pays quand on ■ a *est "éloigné, c'est une faute bien grave aussi de le plein r constamment chez des amis incapables malgré leur boi ■„% volonté, de remplacer tout ce que la patrie abandonnep avait pour nous de charme et d'intimité. Aussi, dans les circonstances présentes, consolons no.u de cet isolement passager, heureux d'être à l'abri de i jnisère physique et morale et au lieu de tious lamei^/ * sachons encourager les moins forts -à-prendw ' leur pin d'une situation à laquelle nul ne peut rien changer. Et sans oublier toutefois la lutte gigantesque qui déchire l'Europe, et l'héroïsme des nôtres qui fait de nous un peuple plus grand, ne faisons pas de ce souci notre unique pensée et ne nous laissons pas abattre par un découragement que la longueur de la Guerre pourrait expliquer ; montrons nous courageux, nous aussi. Travaillons à supporter le mieux que nous pourrons le temps qui nous sépare de notre rentrée au Pays. Voici le soleil qui arrive et nous invite à sortir ; ne restons pas murés dans nos maisons après notre travail, la Nature par sa simple grandeur, nous aidera à subir notre peine. Sheffield, par bonheur, a des environs ravissants, facilement accessibles même par les tramways électriques dont les terminus sont déjà presqu'en pleine campagne. A. SLUSE. POINT DE VUE ALLEMAND. LA PRESSE AUTRICHIENNE ET LE CHANCELIER ALLEMAND. La vérité a propos de la Belgique. Les commentaires autrichiens inspirés par le discours de Herr von Bethmann Hollweg semblent avoir été faits à la légère. La censure autrichienne encourage évidemment le peuple à se réjouir des tendances russophobes du Chancelier, mais ne permet aucune discussion critiquant la Question polonaise. D'un autre côté, Vienne admet que les rapports allemands sur la Belgique sont, ou passés sous silence, ou traités avec prudence. L'Opinion unique de la " Neue freie Presse " sur la Belgique est que la question belge a été étouffée en douceur et le journal socialiste " Arbeiter Zeitung " après la suppression de ce qui était évidemment un passage concernant la Pologne, a pu écrii'e ce qui suit : Les affaires sont naturellement toute différentes dans l'Ouest, Les chicaneurs même les plus enragés ne peuvent pas affirmer qu'il y ait un travail de délivrance à accomplir en Belgique et en France, qu'il y ait là des peuples gémissant sous le joug étranger et que la liberté doive leur être rendue par l'Epee allemande. Bans 1 Ouest, le principe que le Chancelier proclame avec raison quant à l'Est, signifierait, non pas délivrance, mais conquête; non pas la libération des peuples de la domination étrangère, mais leur soumission au joug étranger. l^es faux rapports sur la race flamande longtemps oppressée ne peuvent tromper personne quant au réel état de choses. La question du développement national flamand est une question domestique belge, que les flamands eux-mêmes considèrent comme telle, et pour laquelle ils ne cherchent aucune aide étrangère. Wallons ou flamands, les deux races se sentent belges et ne voient leur salut que dans le sein d'une Belgique indépendante. L' " Arbeiter Zeit.ung " critique encore l'ambiguité du rapport du Chancelier quant à la Belgique et dit " : " Les phrases qui semblent signifier annexion sont balancées par d'autres qui n'excluent pas la possibilité d'un arrangement amical. Il conclut que le discours ne parle d'aucune prévision de paix à moins de lui supposer l'intention de vouloir influencer l'ennemi, effet qui ne semble pas devoir se produire. THE SPRING. jlii an seasons, ueigium îs one oi tne most oeauuiui countries in the world. Belgians, especially, feel this to be true. Nevertheless, not a few of them go every year somewhere else, like so many other people, to find, at a great. distance and at great, expense something less beauti-ful than they have at home. In winter the climate is particularly suitable for sports, in Autumn our many celebrated orchards make of the Country one magnificent garden ; in Summer our sea-side resorts have a great réputation, our Ardennes with its forests, our rivers with their rocky banks, our streams full of lish, bring together a crowd of faithful admirers. In Spring, the earth awakening early, makes the fields beautiful parks, and the primrose and daisy spring up in the grass of our immense meadows, whilst the modest violet hidden under the hedges, betrays its presence by its exquisite perfume. Then the gâtes of the town open wide for the citizens who have been compelled by the frost and snovv to shut themselves up, at home ; the théâtres are closed and ail the patrons of the cafés seem to vanish. And it is at the time when ail this luxuriant growth spriugs up again, that we most appreciate the joys of liberty. The desire for space wakes us from our torpor and ail the beauties of Nature revealed| tel ufc ejveiy ! Spring makes us feel ail the stronger the joyj oj bpiijg |n | our own country. I I I I I | This year we are not there. Easter has ueen passgd far from our own Church bells, and |ast ye;^ ev(^ tliigy» festival found us very lonely. ts> ' But, if it is a crime to forget one's own c<î¥fiitryiwhe]Çr one. is far avvay, it is also a very serious fault^ctSstaiwly t® lament when with friends who in spite of thek go<wi-wif? cannot make up for ail the intimate charm thiS* our âban^*r doned country h ad .,for us. i I i S i 'v:, Hifflr e,ir<-umstances let us bg.epnialj'dpujtliis. tfaiisiiuryisolatîon'TiâTppy'in béing sheTtered Irom physieal and moral wretchedness, instead of lamenting, let us encourage thos'e weaker than ourselves to bear bravely a misfortune which no one can help. And, without for-getting the gigantic struggle which is rending Europe, and the heroism of our people which has made of us a greater nation, do not let us think only of this, or allow ourselves to fall into a despair which the length of the war might, easily give rise to ; let us also show ourselves to be brave. Let us try to live tbrough as well as possible the time which separates us from a return to our country. Sec, there is the sun inviting us to go out ! Do not let us stay shut up in the house after our work. Nature in her simple grandeur will help us to bear our troubles. Sheffield, fortunately, has delightful surroundings, easily accessible, even by .the electric trams whose termini are already almost in the open country. THROUGH GERMAN EYES. AUSTRIAN PRESS AND GERMAN CHANCELLOR. Truths about Belgium. Inspired Austrian comment on Herr von Bethmann Hollweg's speech seems to have been in the main per-functory. The Austrian eensorship evidently encourages rejoicing over the anti-Russian tendencies of the Chancellor, but does not permit critical discussion of the Polish question. On the other hand, Vienna allows the German references to Belgium to be either passed over in silence or treated with scant respect. The Neue. Freie Presse's only reference to Belgium is that " the Belgian question has been gently grasped," and the Socialist Arbeiter Zeitung—after the (leletion of what was evidently a passage about Poland— is permitted to write as follows :— " Mat tors are of course qui te différent in the West. Even the wildest pettifogger cannot assert that there is a work of libération to be accomplished in Belgium and in France, that there are here peoples groaning under foreign rule, and that freedom must be brought to them by the German sword. In the West the principle which the Chancellor rightly proclaims for the East would signify not libération but conquest—not the freeing of peoples from foreign rule but their subjection to foreign rule. The artificial reference to the " long oppressed Flemish race " cannot deceive one about the true state of affairs. The question of the national development of the Flemings is a Belgian domestic question, which the Flemings themselves regard as such, and for which they seek no help from abroad. Whether Walloons or Flemings, both races feel themselves to be Belgians, and see their salvation only within the framework of an independent Belgium." The Arbeiter Zeitung criticizes further the ambiguity of the Chancellor's references to Belgium, and says that " the sentences which look like annexation " are balanced by sentences which do not exclude the possibilité of " a friendly agreement." It infers that the speech offers no prospect of peaee, except. upon the assumption that it was intended to ])roduce an effect upon the enemy which there seems no indication that it is likely to produce. POUR LA BELGIQUE MEURTRIE. National Committee for Relief in Belgium. Parmi les centaines de réponses reçues par le National Committee for Relief in Belgium à l'appel touchant que récemment nous avons reproduit, il faut mentionner la lettre d'une pauvre ouvrière. Elle a envoyé à ce grand comité, qui entend sauver dé la faim nos compatriotes restés au pays, un mandat de 2s. 6d., heureuse, dit-elle, d'avoir été épargnée par le Destin et de n'avoir pas eu à supporter les misères du pauvre peuple belge. Parmi les dons reçus le 11 avril, signalons £1,000 des habitants de Launceston and Northern Tasmania, par l'intermédiaire de l'honorable sir John M'Call, agent-général ; £500, don d'un anonyme ; £165 des Nouvelles Hébrides, par l'intermédiaire du résident britannique ; £150 du Whaley Belgian Fund ; £100 du District de Manchester, envoyé par le Belgian Funds Committee, etc. ; £60 par les employés de Somerset House (première donation) ■, et £50 par le professeur Culverwell. Telles sont les p incipales souscriptions d'un seul jour. N'est-ce pas d'un, bel élan : Plus que jamais l'Empire britannique reste le très grand ami de notre pays, l'ami généreux par exci "•once. lies dons peuvent être envoyés à M. A. Shirley Benn, l'hon-irable trésorier du Comité de Ravitaillement de la Belgique, Trafalgar Buildings, T'rafalgar Square, London, W.C ou aux comités locaux récemment formés. Les sousc nptions de ceux qui habitent la cité de Londres doiv; it être adressées directement au Lord Maire. MANIFESTATION POLLET. ' r'fcv avec iv piuS^rWcf pf fctsif"q ctc? nous aSruin» wpp«t» la nomination dans l'Ordre du Bain de notre éminent autant que modeste Consul Général à Londres. L'INDEPENDANCE BELGE donne le compte-rendu de la Manifestation qui a eu lieu en son honneur. Nous le reproduisons in-extenso en y ajoutant à l'adresse du sympathique Représentant de notre Pays, l'expression respectueuse de nos chaleureuses félicitations. Jeudi 20 avril, le comité-directeur de la Ligue des Patriotes de Belgique s'est rendu en corps au consulat de Belgique, 37, Bedford Square, accompagné de plusieurs délégués des sociétés belges de Londres, pour porter au Consul Général Pollet ses félicitations à l'occasion de sa nomination dans l'Ordre du Bain. On connait les immenses services rendus par l'éminent fonctionnaire à ses compatriotes exilés, et' la Ligue des Pariotes a comme toujours répondu aux sentiments des Belges en célébrant l'homme de bien qu'est le Consul Général Pollet. Au cours de cette manifestation, l'adresse suivante lui a été lue par le secrétaire général le docteur Clément Philippe : La Ligue des Patriotes de Belgique saisit avec empressement l'occasion qui lui est offerte de vous apporter ses félicitations pour la haute distinction dont vient de vous honorer Sa Majesté le Roi d'Angleterre. A plusieurs reprises, nous avions voulu vous offrir le témoignage de gratitude, de nos compatriotes exilés, qui avaient trouvé en vous un consolateur de leurs misères et que vous aviez, en bon pasteur, aidés à traverser les terribles épreuves auxquelles ils sont soumis, mais votre modestie s'était toujours dérobée à toute manifestation.La Haute distinction dont vous venez d'être l'objet, et qui est si parcimonieusement accordée, nous permet enfin de célébrer l'homme à qui Sa Majesté, le Roi des Belges a confié la haute charge du Consulat-Général, et qu'il a remplie non seulement avec le plus grand dévouement mais aussi avec un tel sentiment d'altruisme et d'émouvante charité, que nous pourrions accoller au nom du Consul Général Pollet, celui de Bienfaiteur des Belges exilés. Veuillez donc recevoir, Monsieur le. Consul-Général, au nom de la Ligue des Patriotes de Belgique, dont nous nous faisons l'organe, les plus vives félicitations à l'occasion de votre nomination de Compagnon de l'Ordre du Bain, en même temps que l'expression de Vadmiration et de l'affection de la Colonie belge en Angleterre pour votre inappréciable dévouement aux intérêts de nos compatriotes en proie aux détresses et aux douleurs de l'occupation." Le Consul-Général, vivement touché cle cette manifestation si cordiale, a remercié en ternies émus, charmants et modestes ceux qui l'avaient organisée ; elle lui faisait ressentir davantage toute la valeur qu'avait pour lui la distinction dont il était l'objet. Pretendus pourparlers Franco-Anglais avec la Turquie. Genève, L'ambassade française et la légation de la Grande-Bretagne viennent d'adresser à la presse le communiqué suivant : Dans son numéro du 8 avril, le journal la Suisse a annoncé l'arrivée à Berne de certains diplomates turcs, qui seraient entrés en pourparlers avec les délégués anglais et français en vue de propositions de paix. En ce qui concerne les gouvernements anglais et français, cette nou- iralln ÛCïf. rlûmmn (la frinrlûivmiif 1 PENNY. 1 MAI, 1916 14e ANNEE. No. 8.

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Dit item is een uitgave in de reeks La renaissance behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Sheffield van 1903 tot 1917.

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