Averbode, 25 Janvier 11914. Pour un beau cinquantenaire. endant quelques minutes nous regardâmes en silence la neige J tombant en gros flocons serrés jb et épaisissant toujours le tapis ' la^wll blanc qui recouvrait la cam- l'gjiyÉÉ Pagne- — On pourrait peut-être aussi SrWmm faire des « Boules de neige » 'étJ Pour 'es revues ! dit tout-à-coup Jean-Pierre, qui ne lâchait pas son idée. — Comment les comprenez-vous, mon ami ? — Tout abonné qui les aime sérieusement, devrait s'efforcer de trou- î ; ver neuf autres abonnés. Cela ne lui coûterait pas plus cher que ces sottes « boules de neige » de prières qu'on voit encore si souvent circuler. Il lui suffirait de demander 9 numéros spécimens à la Direction, qui ne les L refuserait pas, je suppose. — Certainement non. — En possession de ces numéros, il irait soit voir quelques parents ou amis non abonnés, ou bien il leur expédierait un numéro avec une sim pie carte postale en les engageant É| vivement à prendre un abonnement, j« 11e fut-ce même que de six mois pour laiie un essai. Je crois qu'il réussirait. — C'est possible, surtout s'il s'adressait là où il y a des enfants ; car W beaucoup de parents sont souvent em- gr barrassés pour trouver une revue con- p i venable à tous points de vue pour leurs chers enfants. — Naturellement. Il écrirait sa carie comme cela : « Je vous envoie, par ce même courrier, un numéro d'une revue hebdomadaire qui conviendrait très bien à vos enfants et qui ne vous intéresserait pas moins qu'eux. Faites l'essai d'un abonnement d'un an ou même de six mois seulement, je suis H certain que vous en serez tous contents et que vous ne lâcherez plus cet excellent journal des familles. Adres sez-vous de suite au directeur du jour- L naî. Continuez la chaîne auprès de vos parents et amis, vous leur rendrez service. » • — Eh ! Jean-Pierre, ce n'est pas trop mal trouvé. J'en parlerai à l'Oncle Jules. — Mais, monsieur, qui est-ce donc que cet Oncle Jules? — Ah ! ça. mon ami, je n'ai pas le droit de vous dévoiler sa personnalité. — Vous ne pouvez pas ? . — Non, mon ami. Dans toute rédaction, tous les collaborateurs se connaissent ou non, et nul ne se permettra, sans autorisation, de découvrir la personnalité qui se cache sous un pseudonyme. — Est-ce que c'est son portrait qui figure dans le titre de la « Boîte aux lettres ); ? — Ecoutez, Jean-Pierre, je vais vous dire tout ce qui m'est permis. Ce n'est pas plus le portrait de l'Oncle Jules que le vôtre ou le mien. Orcle Jules est un père, avec LE PRINCE DE W1ED ET SA FAMILLE, SOUVERAIN PRÉSUMÉ D'ALBANIE. une très grande tonsure, à chevelure légèrement grisonnante, toujours soifcieux de rendre la Semaine intéressante pour toutes les catégories de lecteurs, toujours heureux d'être utile à ceux qui ont recours à ses services, toujours gai en société, mais l'ennemi des visites, parce que c'est du temps pour la revue qu'on lui prend. — C'est bien vague Mais pourquoi ne donne-t-il pas son portrait dans la Semaine ? Tout le monde serait si content de connaître ce si cher « Oncle Jules ». — Il a posé ses conditions et il n'en démordra pas. — Quel âge peut-il avoir ? — Ce n'est peut-être pas très correct de le divulguer, mais je sais qu'il aura cin quante ans au mois de juillet. — Dites, monsieur Jules-César? — Quoi donc ? — Si nous fêtions le cinquantenaire de l'Oncle Jules ? — Comment ? •—■ En lui offrant un joli bouquet de nouveaux abonnés pour le remercier en même temps de son dévouement à pi la Semaine ! — Vous ne sauriez pas, j'en suis p certain, lui faire de plus grand plai- r — Et croyez-vous que si, pour la date de son cinquantenaire, nous rem-| plissons les conditions posées, l'Oncle j| fuies nous donnera son portrait dans la Semaine ? —- Ce qu'il a promis, il le tiendra ; je puis vous le garantir. — Eh bien, si tous les abonnés veulent faire leur possible, nous allons obliger le cher Oncle Jules à s'exécuter.•— Essayez tous et, si je peux donner un coup de main, je n'y manquerai pas. — Combien faut il encore d'abonnements pour arriver aux 35,ooo, chiffre fixé ? — Un peu plus de 8000. C'est beaucoup et je ciains fort que vous ne les trouviez pas, en si peu de temps. — Nous sommes donc plus de 26,000 et nous n'y arriverions pas ? Le problème est posé, la solution s'impose : il faut que l'Oncle Jule3 ait un beau i- cinquantenaire. — Essayons! Jules-César.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.