La semaine: journal artistique, théatral et mondain

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s.n. 1914, 17 Maart. La semaine: journal artistique, théatral et mondain. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/610vq2t517/
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ANVERS, 17 Mars 1914 Quatorzième Année. N° 24 LaSEMAINE Journal Artistique, Théâtral et Mondain Abonnement: 3 frs. — Le numéro ÎO centimes Téléphone 863 Rédaction et Administration: COURTE RUE NEUVE, 28 |£. OPÉRA FLAMAND M. Laurent SWOLFS /Vvr^//ow/ rtt+i f*-rôoni 1 ' D n f c i -fn I " p/ifV A l'Opéra Flamand C'est ce soir que se donne la première représentation à Anvers de Parsifal et à l'heure où paraîtront ces lignes les trompettes thébames annonceront du haut du balcon de l'Opéra Flamand cet événement exceptionnel dans les annales de la vie artistique d'Anvers. La répétition générale a fini trop tardivement pour que nous puissions donner dès aujourd'hui un compte-rendu détaillé de l'œuvre et de l'interprétation, qui ont produit hier une impression considérable, mais nous tenons à rendre tout de suite à M. Fontaine et à ses dévoués collaborateurs, MM. Schrey et De-rickx l'éclatant tribut d'hommages qu'ils ont si légitimement mérite. Le directeur de l'Opéra Flamand n'a rien négligé afin que la création anversoise de Parsifal ne le cède en rien à celle des plus grands centres artistiques ; il a fait appel au concours de M. Ernest Van Dyck, dont les conseils si précieux et compétents ont assuré à l'œuvre ultime de Wagner une mise en scène grandiose. M. Fontaine a voulu qu'à l'instar de Paris, Bruxelles, Berlin et Vienne, Anvers puisse aussi monter Parsifal, il ne s'est épargné aucun sacrifice dans ce but, par ses seules ressources, sans aucune intervention financière de la ville, l'Opéra Flamand est parvenu à nous donner une réalisation d'art hautaine et fière à la fois, digne à tous les égards de la métropole des Arts. Le création de Parsifal à l'Opéra Flamand, sera le merveilleux couronnement d'une saison qui fut féconde en manifestations artistiques. LA SEMAINE. THÉÂTRE ROYAL M. FRIGARA l'émirient chef-d'orchestre dont le départ cause d'unanimes regrets. Mme Lucy RAYMOND qui sera fêtée dans " La Chauve-Souris" samedi prochain Une Pluie de Fleurs Il y a de1 cela quelques années, j'assistai à une représentation du Trouvère, chanté par M. Alvarez. A la chtite du rideau une spectatrice enthousiaste, jeta au ténor un bouquet de violettes. Le chanteur se baissa lentement, ramassa les fleurs, puis il baisa longuement le petit bouquet et remercia du regard qu'il avait eu pour Léonore, son admiratrice, qui toute rougissante se cachait, confuse, dans le fond de sa loge.... Un vieux monsieur parla d'impudeur, et dans son courroux il accusa la jeune fille d'être amoureuse du poete au pourpoint violet.Ce message parfumé, aux yeux du rigide censeur, était plus éloquent que le plus. pressant billet, et il alla presque jusqu'à comparer l'ardente mélomane à cette M nais, petite sœur d'Ariane, qui amoureuse de Thésée, proposa nettement au héros retour du Labyrinte un jeu qui n'est pas de société... J'ai remarqué, au bénéfice de M. Mario, que la pluie de fleurs qui s'abattit sur le brillant ténor, était bien savamment réglée. Les fleurs tombaient toutes bien sagement aux pieds du chanteur, qui de temps en temps daignait honorer une fleurette d'un baiser. Sans doute le bruit ininterrompu des applaudissements garantissait la sincérité de l'hommage fleuri, mais je crois que l'artiste fêté préférerait à toutes ces fleurs unanimes qui n'avaient point connu la douce chaleur d'un corsage, la rose que lui lancerait l'enfant au cou blanc (Nommons la voisine de Musset, pour ne pas faire de jalouses). Et l'on pardonnerait beaucoup aux bénéfices, on amnistierait même les deux bouquets, qui gravement descendent (à l'aide d'une poulie) des galeries, comme s'ils avaient l'intention de s'embarquer à fond de cale, si à la chute du rideau, les joueuses de tennis criblaient leur héros mélodieux des fleurs cueillies sur leurs seins ou dans leur cheveux. Mais je crois q7ie les maris et les amants continueront de préférer les discrets applaudissements, à la petite manifestation de ula fleur que tu m'as jetée-.» Marcel GOULACHE. Théâtre Royal Don Quichotte La reprise de Don Quichotte, n'a pas été sans susciter une réelle curiosité. On se rappelle combien froidement fut accueillie la création de cet ouvrage de Massenet, il y a deux ans, aussi était-il intéressant de savoir si le public maintiendrait sa réserve d'alors — réserve injustifiée selon d'aucuns — où s'il se laisserait séduire davantage par la comédie héroïque du grand compositeur. Il est certain qu'une œuvre quelqu'elle soit, gagne toujours à être réentendue; n'est-il pas arrivé maintes fois qu'une nouveauté, reçue tout d'abord avec froideur, voire avec hostilité, s'est maintenue triomphalement au répertoire. C'est le cas de «Faust», de «Carmen» notamment, dont l'apparition fut saluée par les sifflets, et pourtant s'il est aujourd'hui des œuvres dont le monde entier raffole, c'est assurément, de ces opéras-là. Il résulte de ces constations que notre cerveau non plus que nos facultés auditives ne sont susceptibles de s'assimiler à une seule audition les beautés d'une partition, et qu'il faut au moins trois ou quatre épreuves pour que le même auditeur arrive à se faire un jugement à peu près sain sur une œuvre musicale. Une nouvelle audition deDon Quichotte offrait un attrait certain puisqu'elle permettait d'espérer une réhabilitation de cet ouvrage. La soirée fut-elle rédemptrice pour Don Quichotte? Je ne le pense pas, malgré le chaleureux succès qui, après chaque acte, salua les vaillants interprêtes. Le grand reproche que l'on pourrait adresser à Don Quichotte est de manquer de variété scénique, (l'intensité, de vie. Don Quichotte innove un genre; l'opéra philosophique. Il vit par l'idée plus que par l'action, il est fait avant tout de nuances d'âme, de quintescence de sentiments. Les personnages ne s'agitent plus à la façon amusante de Cervantes, ils pensent et parlent trop leurs pensées. Le bon gros •Sancho espagnol lui-même, si comiquement et si aimablement prosaïque, s'idéalise et se manifeste brusquement sous la plume musicale et littéraire de MM. Massenet, Cain et Lorrain. Le gardien simpliste et matériel de Rossinante et du Grison, le poltron du 3ième acte, devient à la fin du 4ième acte dans sa tirade aux amis de Dulcinée, un philosophe plus sublime que son maître. Cette ressemblance de l'âme de Don Quichotte et de Sancho, leur inertie dans la rêverie, ajoute encore à la monotonie de la pièce, alors que le roman de Cervantes intéresse surtout par la différence morale, célébrale et physique du maître et du valet. Il était de tout évidence que la musique devait fatalement pécher par les mêmes défauts que le livret. Cette combinaison du familier et du merveilleux, cet amalgame de réalité tendre, passionnée ou caricaturale et de symbolisme moral a étonné bien plus que charmé. La partition est incontestablement fertile en idées, en dessins orchestraux charmants, en sonorités ingénieuses, mais elle paraît longue et souvent filandreuse. Elle est parfois débordante de mélodie et de poésie, mais la «poussée» lyrique», s'il m'est permis d'employer cette expression, de «Manon», de «Werther», et même d'«Ariane», lui font défaut, pour aiguillonner l'action. L'acte des brigands est l'une des plus heureuses inspirations de Massenet, par contre la chanson-danse de Dulcinée n'est pas exempte de banalité, voire même de vulgarité.Aon Quichotte ne peut donc avoir d'autre prétention que de constituer un spectacle agréable à l'œil et à l'oreille, un spectacle non dénué d'une certaine valeur, car la musique eât signée malgré tout d'un des plus grands maîtres français, celui qui conçut cès œuvres immortelles qu'on nomme «Manon» et «Werther», et dont l'activité prodigieuse et le labeur ff f f f B A f Accident Fin k Life #88uranœs ItPiII Pi ri ri II Assurance Corporation Ltd. Tarifs très avantageux lfl SBÊ1 MÉlÉAari Cap tai so millions |4, PLACE DE MEIR-ANVERS

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Dit item is een uitgave in de reeks La semaine: journal artistique, théatral et mondain behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1911 tot 1914.

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