La semaine politique: journal socialiste hebdomadaire

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s.n. 1914, 22 Maart. La semaine politique: journal socialiste hebdomadaire. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/1j9765b34k/
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Troisième Année. N° 12 Dimanche 22 Mars 1914 Le Numéro : 10 Centimes La Semaine JOURNAL SOC! ALISTE HEB DOM AD Al RE Politique flDlWIflISTlïflTIOrl : Antony Neuckens 43, rue de 1'Education, Bruxelles ^ÉDflCTIO^ : Max HALLET et Camille HUYSMANS 17, rue Joseph-Stevens, Bruxelles flBOrHSLEJVIErlTS Ï Belgique : 5 francs par an. Etranger : 8 francs par an. SOMMAIRE : L'Arbitre — Chronique de la Semaine. — La Fièvre typhoïde (Félix Regnaült). Les petits Myopes et les petits Bossus. (Pedoloc.) — Un nouveau domaine d'activité du mouvement ouvrier allemand. (Teuto.) — En Colombie Britannique. (L. Remea.) Bibliographie. — Thêatres. Demandez tarif des annonces a 1'Ad-ministration : 43, rue de 1'Education, Bruxelles. L'Arbitre L'autre jour, le nouveau directeur de 1'enseignement de la ville de Bruxelles s'en alla visiter une de nos écoles moyennes. II réunit les professeurs et, pendant 1'entre-tien, 1'on donna congé aux jeunes élèves, qui s'en allèrent jouer au préau. Aussitöt, les potaches se divisèrent en deux camps hostiles. L'un était favorable è la cause de Mme Caillaux. L'autre lui était hostile. Et, au bout de quelques minutes, le surveillant fut obligé de faire entendre sa grosse voix : les moutards allèrent en venir aux mains. C'est la a peu prés 1'image de tous les milieux oü 1'on s'intéresse au drame du Figaro-. Dans les milieux c'onservateurs, 1'on trouve de grandes dames qui certes n'au-raient pas tué M. Calmette, mais elles vous disent trés calmement que le monsieur, qui fait usage d'armes empoisonnées, n'a pas le droit de se plaindre. Elles ajoutent que si, en principe, elles n'approuvent pas le meurtre, elles acquitteraient cependant Mme Caillaux, si elles siégeaient a la Cour d'assises comme membres du jury. Dans d'autres milieux, les hommes sur-tout se montrent sévères. Ils déplorent la facilité avec laquelle on joue du revolver et ils se lamentent sur la situation morale des milieux financiers de Paris. Ils inventent un capitalisme honnête qu'ils opposent au capitalisme brutal et pervers de la haute banque. Ailleurs, dans les journaux cléricaux no-tamment, on escamote tout ce qui pourrail nuire a la sainte cause. M. Caillaux est un brigand. Mme Caillaux est une gourgandine. M. Barthou a agi par pur patriotisme. M. Calmette a fait son devoir. La vérité est que le Figaro n'aurait pas mené contre M. Caillaux une guerre au couteau, si 1'ex-ministre des finances s'é-tait déclaré hostile a 1'impöt sur le revenu. Ce n'est pas la moralité ou 1'immoralité de son adversaire qui 1'a fait agir. M.Calmette s'est attaqué a 1'homme privé pour exoné-rer les rentiers et faire payer par les petites gens les folies militaristes de son copain, M. Barthou. Son but était vulgairement ca-pitaliste. II n'avait rien d'idéaliste. II visait la pièce de cent sous. II était le représentant d'une classe sociale, égoïste et féroce, qui impose des charges aux autres et n'entend pas les payer. Quant aux moyens, ils étaient plus répu-gnants encore. Cet homme, ami de la noblesse et de la littérature, n'hésitait pas a jeter en pature au public des lettres adres-sées a une femme, lettres privées qu'il n'a pu se procurer que par des moyens mal-honnêtes.Enfin, il y a le cas Barthou, le cas de cet extraordinaire ex-chef de cabinet qui garde en portefeuille des documents appartenant a 1'Etat, les promène dans les salles de ré-daction, provoque une tragédie intime et essaie de compromettre ses adversaires po-litiques pour tirer de toutes ses manoeuvres abominables un profit personnel. La réaction s'est lamentablement com-promise en cette affaire douloureuse. Le radicalisme a commis la faute de se mon-trer trop faible et de prendre, pour le re-présenter, des hommes dont Ia place est ailleurs. Pour mettre un peu d'ordre en cette anarchie, il ne reste que le parti socia-liste.Comme président de la Commission d'enquête, Jaurès était 1'homme le mieux qualifié de France pour donner a 1'opinion publique la sanction qu'elle réclame. II fera son devoir, tout son devoir, rien que son devoir. Chronique de la Semaine LA CHAMBRE vote. Elle siège jusque 7 et 8 heures, et entérine. Budget de la marine. Budget des postes et télégraphes. Budget des chemins de fer. Budget des finances. Budget du Congo. Budget des affaires étrangères. Les ministres sont contents et se frottent les mains. Le régime parlementaire, ainsi com-pris, pourrait être avantageusement remplacé par une machine automatique. Après les budgets, on a mis fin au truc des extras qui ve-naient travailler le dimanche et accordé le repos dominical aux clercs et aux commis de notaires. Puis, M. Segers a eu le bon esprit de consentir a faire quelque chose pour les pêcheurs, que 1'on a toujours exclus des béné-fices de la législation sociale. Enfin, pour pi-menter un peu les séances, M. Monville s'est fait envoyer un billet doux, signé du nom d'un général et, drapé dans sa dignité offensée, il a appelé les foudres de la guerre. Le lendemain, le général annongait son départ pour motif de santé. Signalons encore que M. Versteylen, rapporteur de la Commission des XV, a reconnu loyalement qu'une erreur de plume avait été commise dans la rédaction des articles de la loi des assurances sociales, élaborée par cette Commission. Comme nous 1'avions signalé, il avait exclu de 1'obligation 120,000 ouvriers a domicile, alors que la Commission les avait soumis a 1'obligation. Enfin, last not least, M. Hubert s'est occu-pé de la traduction flamande de son projet d'assurance sociale. II s'est plaint auprès de

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Dit item is een uitgave in de reeks La semaine politique: journal socialiste hebdomadaire behorende tot de categorie Socialistische pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1912 tot 1914.

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