La semaine politique: journal socialiste hebdomadaire

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22 februari 1914
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s.n. 1914, 22 Februari. La semaine politique: journal socialiste hebdomadaire. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/9z9086402c/
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! troisieme annee. — jn°|8 Dimanche 22 Février 1914 Le Numéro : 10 Centimes La Semaine Politique JOURNAL SOCIALISTE HEBDOMADAIRE ADJVUriLST^RTIOlSl : Antony Neuckens 43, rue de l'Education, Bruxelles tyÉDACTIOri : , Max HALLET et Camille HUYSMANS 17, rue Joseph-Stevens, Bruxelles fiBOrUStEJflEflTS : Belgique : 5 francs par an. Etranger : 8 francs par an. _l SOMMAIRE : La Question des Habitations. — Chronique de la Semaine. — Nos deux 3 p. c. (Pax). — L'Assistance des femmes en couches en Fiance (Al. Mater). — La loi sur L'Assurance-Vieillesse (Juventus). — Un mémoire sur l'Assurancë-Chômage (P. U.). — Le Chômage dans les boulangeries et les pâtisseries en Allemagne. - Dans l'Internationale syndicaliste anarchiste (Monne). — Bibliographie. — Théâtres. La Question des Habitations Vendredi, la Chambre a terminé la discussion en première lecture du projet de loi sur les habitations à bon marché. La discussion en deuxième lecture aura lieu mercredi. Nous avons déjà dit ce que nous pensions du projet. Il contient des choses excellentes, mais, malheureusement, il a été gâté par la droite et le gouvernement à un double point de vue. Le mécanisme du projet repose sur un Comité central (Société nationale) et des sociétés agréées locales ou régionales, mais on exclut de la loi les communes en tant que communes. En d'autres termes, la ville de Bruxelles devra s'adjoindre six particuliers et constituer une société. Elle pourra verser les 94 p. c. du capital. En fait, la société ne sera qu'un paravent, mais la droite l'a voulu ainsi. Pourquoi? Pour rien. Des membres ont fait valoir que l'on voulait une comptabilité séparée et garantir l'amortissement. On leur a répondu qu'il suffisait d'inscrire cela dans la loi : les communes eussent tenu une comptabilité séparée. Rien n'y fît. La droite tint bon. On fit valoir que certaines communes avaient pris des initiatives louables et disposaient des éléments de contrôle et de surveillance nécessaires. La droite fit la sourde oreille. Elle est hostile au municipalisme. Elle ne veut pas de la régie directe. Elle craint, par l'application du principe, perdre les fruits du monopole capitaliste. Elle est poussée par l'égoïsme de classe. Pauvre démocratie de M. Levie! .S Cette conception étriquée s'est encore révélée à un autre article du projet. La section centrale avait élaboré un amendement permettant aux socié/is agréées, d'accord avec la commune et l'Etat, d'exproprier des terrains qui ne seraient pas des jardins ni des dépendances d'habitations, dans le but de constituer des réserves en vue d'y édifier des constructions ultérieurement. C'était là une politique de prévoyance, surtout dans les sondes villes où le prix des terrains augmente chaque année et passe, en huit années, df-, 1,000 à 5,000 francs le mètre carré, cojrv vï par exemple rue Neuve, à Bruxelles. A la périphérie, l'accroissement est encore pL'c considérable, proportionnellement. Cette politique de prévoyance est d'ailleurs suivie et encouragée en Allemagne, où les communes ont le droit d'exproprier des terrains en vue de bénéficier plus tard de la plus-value et ont obtenu ainsi un résultat plus efficace que celui qui nous est donné par la législation belge sur l'expropriation par zone. M. Tibbaut, rapporteur de la loi, s'était inspiré de la loi anglaise et des idées de M. Lloyd George... Que fit la droite? Par l'organe de M. Woeste, elle jeta de hauts cris. Le pauvre amendement de M. Tibbaut fut condamné par M. Levie au nom du gouvernement. La gauche eut beau !■ == =■ montrer qu'il n'était pas dangereux, même au point de vue capitaliste, — que les sociétés devraient consulter le conseil communal et le gouvernement : rien n'y fit, peine perdue! M. Tibbaut s'inclina — et l'amendement fut rejeté. Pourquoi? Quelle est la raison de cette politique d'imprévoyance? Ces messieurs ont-ils eu des scrupules juridiques? NonI Ce sont les mêmes parlementaires qui ont exproprié la collectivité des mines de la Campine au profit de quelques grands seigneurs. Ce sont les mêmes députés qui soutiennent un gouvernement, lequel accorde aux congrégations congolaises des concessions d'une étendue de plus de 10,000 hectares. La raison n'est donc pas dans l'expropriation elle-même. Elle réside dans le fait que le texte de la section centrale permettait de faire des expropriations utiles aux travailleurs en privant de la plus-value éventuelle, MM. les détenteurs de terrains, nos seigneurs les propriétaires. Cette plus-value n'est pas l'œuvre du propriétaire. Elle est l'œuvre de la collectivité. Raison de plus, aux yeux de la droite, pour que la classe capitaliste en bénéficie seule. Elle a pris goût au privilège et son instinct de classe lui a dicté de le conserver. C'est pour avoir fait sommairement cette constatation qu'un membre de la gauche socialiste s'est attiré l'apostrophe suivante de M. de Meester : « Vous mettez du venin dans tous vos discours. » Quand on déshabille ces messieurs, on est venimeux. La véritable courtoisie parlementaire consiste à laisser faire et laisser passer, à permettre aux capitalistes de dépouiller la collectivité et de se taire. Quand les capitalistes égarent leurs mains dans nos poches, le hobereau d'An-| vers entend que nous disions « Merci ! »

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Dit item is een uitgave in de reeks La semaine politique: journal socialiste hebdomadaire behorende tot de categorie Socialistische pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1912 tot 1914.

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