La semaine sportive: organe hebdomadaire de tous les sports

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15 januari 1914
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s.n. 1914, 15 Januari. La semaine sportive: organe hebdomadaire de tous les sports. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/df6k06z63v/
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1er année 15 Janvier 1914 N° 2 PARAISSANT L-E JEUEM-M-ATIN<- Prix : 10 centimes LA SEMAINE SPORTIVE "DIRECTEUR L. WECKERS Organe hebdomadaire de tous les Sports REDACTEUR !EN CHEF : Marc DELFOSSE "î __ Rédaction, Administration, Publicité : -A-BOKTIKrEIlVUIEISrT . j Rédaction, Administration, Publicité : 16, RUE DU MIDI - BRUXELLES Belgique fr. 5.00 Étranger .... fr. 8.00 16, RUE DU MIDI - BRUXELLES LE BON JUGE-ARBITRE Avec quelques rares privilégiés, j'ai suivi de ,bout en bout les deux « Six Days » organisées au Sporting Palace, passant par toutes les phases diverses d'espérances et de découragements que vécurent organisateurs et officiels. Et je n'ai pu m'empêcher de sourire, lorsque tout récemment j'ai entendu discuter sur la personnalité du juge-arbitre qui convenait à pareille épreuve. Des juges arbitres parfaits ! Je vous assure bien que vous n'en trouverez pas des masses chez nous ! Savez-vous ce qu'il faut au juge-arbitre, vraiment à la hauteur ? Il lui faut tout d'abord une compétence unique, sans laquelle il ne sera nulle part, dès le premier conflit sportif. Il lui faut une réelle habitude du métier qui lui permettra de solutionner pratiquement les cas difficiles. 11 lui faut une grande rapidité de juge-inent pour pouvoir arrêter ou reprendre la course sans arrêt intempestif. Il lui faut une connaissance du public qui Je mette notamment au-dessus des huées et des menaces. Il lui faut une confiance en lui-même que rien ne vienne ébranler. Il ljii faut une autorité suffisante sur les coureurs et les soigneurs pour leur faire accepter sans protestation ses décisions.Il lui faut n'avoir à ménager ni Chose, ni Machin, et avec cela se rappeler qu'il a en main une course qui doit durer six :jours, et dont l'intérêt doit donc aller plutôt crescendo, à moins d'occasionner aine perte sensible aux organisateurs. Il lui faut joindre toutes les qualités d'un diplomate à celles d'un homme de sport. Il lui faut pouvoir concilier tous les intérêts en cause, ceux des organisateurs comme ceux des coureurs, tandis que de l'autre côté de la piste, à portée (le la main, la foule hurle, trépigne d'impatience et menace de tout casser. Il lui faut donc avec cela sauvegarder lés intérêts du sport et veiller à ce que la .plus formidable machine à combinaison «fe produise qu'exploits réguliers ! , f Voilà, dans ses grandes lignes, ce que l'on demande du juge-arbitre d'une bourse de six jours. Dites moi si vous connaissez en Belgique beaucoup de personnalités susceptibles de remplir les conditions ? # * * Sans doute, la course de six jours au Vélodrome d'Hiver ne présentera plus toutes les difficultés qu'il fallut trancher avenue de la Couronne. L'étendue de la pïste permettra une lutte autrement régulière et autrement facile à juger. Mais il peut se présenter tel et tel incident qui nécessitera une décision prompte ét sensée ; cet incident se présentera même bien certainement. Pour les organisateurs, comme pour le grand" public, et pour notre bon renom à fous,il faut que nous ayions alors un juge- arbitre à la hauteur, ** * Quant au fait de recourir à un juge-■arbitre étranger, permettez-moi de vous dire que j'en vois très peu l'utilité. Outre qu'il coûtera très cher, connue on l'a avancé, il soulèvera d'inutiles inimitiés, que l'étendue de sa compétence ne suffira pas à combler bien certainement. Van Hammée, mon ami, cherchez à Bruxelles, mais cherchez bien, et sans vous laisser influencer par l'une ou l'autre coterie, voilà tout ! Marc Delfosse. Jeudi prochain demandez dans toutes les aubettes LA SEMAINE SPORTIVE 10 centimes le numéro. Merci à Tous Nous manquerions à tous nos devoirs en n'adressant pas ici quelques mots de remerciements à tous les sportsmen qui ont tenu à saluer par quelques mots aimables la naissance, ou plutôt la renaissance de notre journal. Merci, à ceux-là, comme à ceux — ils sont la toute petite exception d'ailleurs ! — qui nous ont accueilli ironiquement.Aux uns et aux autres, nous saurons montrer qu'ils ne se sont pas trompés sur notre compte, et que nous avons bien conscience du rôle qui nous est assigné ! (( La Semaine Sportive. » :—; ♦- ^ «4 -a Joseph Van Bever , t i Un Bruxellois pur sang! Joseph Van Bever, naquit en 1891 dans un desquamer s les plus populaires de la capitale, de Jpè?>e et de mère Bruxellois. Ce qui n'empêchera pas nos voisins, le jour où le petit Champion de Belgique remportera une grande victoire à l'étranger de lui trouver quelques ancêtres qui le rattacheront de cœur à la France, croyez-le bien! j Van Bever que ses camarades désignent plus familièrement sous le nom de Jef, débuta 'dans la carrière à l'âge de 13 ans par une victoire, dans le Championnat Scolaire de 1904. Avant cela, il exerçait comme son père et comme son grand père,--la modeste pro-, fession de gazier. Cest même 'à force de manipuler les tuyaux, assure-t-on, qu'il a fini par découvrir le bon, celui qui le fit devenir coureur cycliste. De sa première profession, il lui est également resté une des propriétés bien naturelle du gaz, la fuite"; \il a su jusqu'à présent l'utiliser à maintes reprises, devant ses adversaires, même les plus redoutables. Au début, Van Bever fit un peu toutes les spécialités, indifféremment pistier et routier. Ayant un jour réussi à battre Van den Born au billard, il se découvrit des aptitudes pour le sprint et les cultiva avec succès. Au commencement de la saison 1913 déjà on ne voyait plus guère que Otto comme adversaire de taille à lui résister et encore, la majeure partie des opinions était en faveur de ce second apôtre du sprint belge; Otto,on le sait, fut longtemps considéré comme fondateur du journal qui porte sqn nom. Mais aucun directeur de vélodrome n'eut l'audace (car l'entreprise pour eux était audacieuse) de réitnir en un. match de vitesse pure nos deux représentants;1 le sprint, disaient-ils, ne faisant plus recette ën Belgique. Il fallut donc attewlre le Chahi-pionnat National pour assister au triomphe du petit griffon bruxellois. Resté modeste malgré son ascension glorieuse, Jef a su s'attirer toutes les sym-pathies, tant du public que de ses camaradts, lesquels ont souvent eu en lui un défenseur de leurs droits et de leurs intérêts. La véritable consécration de Van Bever date de l'inauguration du Palais des Sports, où notre ami Van Hammée, en Un connaisseur, se l'assura pour toute une saison par bon et solide contrat. Lorsqu'il déboucha' ainsi pour la première fois du tunnel du Vel' d'Hiv', le torse esthétiquement moulé dans un peignoir chamarré aux couleurs voyantes, cher aux coureurs américains et sortant de chez.... ('case à louerj il n'y eut plus de doute pour personne, if avait tout du Champion. Depuis, à chaque réunion, les nombreux clients du vaste établissement dl'avenue Louis Bertrand dams une même, communion d'idée se sont plus à décréter Jef Roi (surtout dux ;24 hëurés/j. \ Si maintenant notrç jeune champion ne; l possède pas encore à l'instar des Van Houivaert; Défrayé, etc... sa petite auto-| mobile j if ù'èàèst plus à se'véhiôuiïr comme \ le premier -citoyen venu, car depuis les-\ heures il est propriétaire d'un délicieux petit âne qui charme ses heures de loisirs. Joseph Van Bever, âgé de 22 ans a devant lui le plus bel avenir et nous pouvons dire, qu'il est actuellement occupé à faire, ressusciter le sprint belge que la rètréite de Van den Born avait enterré. Bon courage, Jef, et haut Us cœurs pour le.vieux drapeau tricolore. Ka.NTDY. i LE BLOCKNOTES ornerai if . ■-»!> i :v! ' 11 Le mauvais, salon. ,\Ma,uvajs, très mauvais, je. \lII,"'Sijlon (!è VAutômobîle ! Et sans vouloir aller jusqu'à dire que c'est le chiure « M »1 qui lui à "porté malheur, on peut cependant affirmer que le Salon, treizième du nom, laissera un mauvais souvenir dans l'esprit de tous ceux qui, d'une ifaçon ou àe.J làùtre^àvaient compté y rétablir leur budget. . \ 'Peu, ou .pas d'affaires, dans toutes les spécialités, fluoiqn'en disent nos grands confrères de la grande presse. Et ceux d'entre nos pauvres publici.stes notamment, qui avaient compté. sur le XIIIe Saion pour s'offrir un nouveau pardessus, devront se contenter d'une veste, et attendre des jours meilleurs ! C'est bien la crise, la sale crise ! . ; « * ». Le C. S. dort. Pour avoir tant et tant demandé cette autonomie, que l'on finit par lui accorder, notre international Emile de Beuke-laer ne semble pas vouloir se tuer à. la tâche, maintenant qu'il l'a obtenue. Les taxes votées contre la bicyclette, dans le Hainaut, seraient une occasion exceptionnelle pour notre pouvoir sportif de faire parler de lui et de se signaler en menant -le bon combat pour la bonne cause". Or, le président du C. S. et ses séides ne: bronchent pas. Ils attendent que le Saint-Esprit descende sur eux et vienne leur infuser son ardeur combattive ! Il est vrai que le 'grand Emile est bien plus -à la hauteur pour liquider une 'affaire, lorsqu'il se trouve en face d'un bon dîner, que lorsqu'il s'agit de répandre sur un auditeur les flots d'une éloquence 'persuasive. Les'coureurs bennufers peuvent dormir tranquille : la taxe est votée... ils la paieront. allez ! # * * * Onze Jan est promu. C'était un écho qui allait, se répercutant, depuis des semaines déjà ! ! « Onze Jan » devait être l'objet prochain 'd'une haute distinction ! On parlait de la légion d'honneur, du mérite agricole, de la croix civique de première classe... La montagne vient d'accoucher ! « Onze Jan » est nommé greffier en chef de la cour militaire. Il nous avait assuré depuis longtemps qu'il l'était. Ce que ça nous promet, en tous cas, comme rata de latin en plus ! *** Le cachet de Van Bever. Au fait, pourquoi ne le dirions-nous pas ? On nous l'a tant et tant demandé que nous aurions vraiment mauvaise grâce à conserver le secret. Le contrat passé entre Van Hammée et notre petit champion national, Joseph Van Bever, au commencement de la présente saison hivernale, engageait le eosse bruxellois pour toutes les réunions organisées au Vélodrome d'Hiver. Il lui assurait le cachet formidable de... 50 francs par réunion. Et Van Bever est toujours tenu par ce contrat. Heureusement pour lui, n'est-ce pas, qu'il a eu, grâce à cela, l'occasion de courir a Paris, où on lui paie quelque chose comme 600 francs par jour, dans la« Six Days», et que la perspective d'engagements conséquents est là pour la suite ! Maintenant vous pouvez toujours croire également que Van Hammée a demandé force gratifications à son conseil, pour la poule aux œufs d'or ! * * * Le juge-arbitre. Vous avez certainement suivi cette polémique engagée dans la grande presse au sujet du juge-arbitre qui fonctionnera durant les'six jous dè Bruxelles. Les uns préconisaient Bavaud, l'arbitre parisien, et cassaient l'encensoir sur le, nez de celui-ci, avec un zèle qui sentait, à une lieue, son désir d'une citation dans 1' « Auto >>. Les autres attaquaient d'une façon plus ou moins désintéressée la personnalité ainsi mise en cause. En tous cas, nos journaleux étaient nettement divisés en deux camps ! Un petit tuyau qui les mettra tous d'accord. Il y a de grandes chances que le juge-arbitre de nos six jours ne soit ni l'un ni l'autre des candidats actuellement prônés. Ce pourrait bien être un blond .starter, officiel apprécié, dont le nom f.niùuHjjke par irelb. *'** Pauvre organisateur. Cé pauvre organisateur qui croyait, à la faveur du championnat d'Europe de « Catch as catch can », trouver le Pérou et combler des trous creusés par les lîouin,^ Chanteloup et autres importations françaises, n'a décidément pas de veine. Son championnat d'Europe ne donne p<js, -et, outre., cela, s'il donnait, on l'a encore une fois tellement bien arrangé que le pauvre pourrait s'estimer heureux en retirant t,ous les fonds qu'il a avancés pour l'affaire. Ce n'est pourtant pas qu'il n'y met pas du sien, mais que voulez-vous quand on est dans une mauvaise passe, il faut la subir! Et puis ce qu'on vous tripote maintenant ! *** Embrassons-nous, Folleville. M on".petit doigt m'a déjà trompé, mais cette fois il pourrait bien avoir tapé juste ! Le différend qui opposa longtemps notre seul quotidien sportif illustré à notre seul Vélodrome d'Hiver toucherait à sa fin. Et l'on verrait, avant peu, se promener, bras dessus bras dessous, le sombre Ernest et. l'expansif Alban ! Des influences venues d'en haut se seraient appliquées à raccommoder les vieux amis ! Et pour le plus grand bien du sport (sic), ils marcheraient dorénavant la main dans la main. Attendons, voulez-vous ? * * * Une chaude lutte. Les compte-rendus, et surtout le classement hebdomadaire de ce grand challenge de tous les sports, organisé par l'actif Sporting-Club de Bruxelles, nous ont permis de voir toute l'incertitude régnant sur l'issue de la bataille commencée il y a plus de deux mois déjà, et qui met en présence l'élite de nos jeunes athlètes bruxellois.

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Dit item is een uitgave in de reeks La semaine sportive: organe hebdomadaire de tous les sports behorende tot de categorie Sportbladen. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot onbepaald.

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