La tribune congolaise et La gazette west-africaine

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22 januari 1914
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s.n. 1914, 22 Januari. La tribune congolaise et La gazette west-africaine. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/707wm14p38/
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Jeudi 22 Janvier 1914 ie Numéro : 10 centimes (tiranger : 15 centimes) 12 me Année N° 48 LA TRIBUNE CONGOLAISE ET LA GAZETTE WEST-AFRICAINE H© IdcL o msLci ai r© Directeur : JEAN PAUWELS VILLA SYLVIA, Avenue des Cottages Vi EUX-DIEU-!ez-AN VERS ■■■■MTTMnniMrnrrirrnrMiriiiii ■ ■■■■—■—i ■■ i——__i mm—ll_iu^. Les manuscrits ou articles non publiés sont détruits. s La plus grande discrétion est assurée à nos colaborateurs ou correspondants. Tous droits réservés. ABONNEMENTS Belgique . fr. 5.— Union* postale ! P;lyables en un mandat-poste international de . . fr. 7.50 PAYABLES PAR ANTICIPATION Nos Correspondances Lettre de Kinshasa L'assemblée plénière de la Chambre de Commerce. Vœux importants. — Le banquet. (D'un de nos correspondants) Kinshasa, le 28 décembre. Lia Chambre de Commerce du Stanley-Pool, à Kinshasa, réunie en assemblée plénière les 15 et 16 décembre 1913, s'est occupée des remèdes à apporter à la crise du caoutchouc et a présenté au gouvernement plusieurs vœux intéressant le commerce de notre colonie. L'assemblée très nombreuse se composait de commerçants représentant les intérêts de presque toutes les régions de notre domaine africain ; on y remarquait deux négociants de couleur établis au Pool et à l'Equateur. M. le gouverneur général s'était fait représenter officiellement à cette réunion par M. Louillet, directeur du commerce et de l'industrie à Borna ; la Chambre de Commerce de Matadi y avait envoyé une délégation.Le président de la Chambre de Commerce du Stanley-Pool a insité sur l'importance du commerce du caoutchouc qui est la base de toutes les affaires dans la colonie. Il faut, dit-il, maintenir par tous les moyens le commerce de ce produit jusqu'à ce que d'autres ressources d'exportation soient exploitées. Le gouvernement a droit aux remerciements les plus chaleureux pour les mesures qu'il a déjà prises, malgré ses ressources restreintes. La Belgique se doit d'aider sa colonie dans cette voie, et le commerce a l'impérieux dcvoi<- de rechercher des issues nouvelles.Doit-on prévoir une hausse du caoutchouc, les spécialistes ne le pensent pas, mais tout en l'espérant, la situation doit être examinée et assurée, froidement, fermement, comme si les prix ne devaient pas remonter. Considérant que suivant le rapport du Conseil colonial, la taxe de 250 francs constitue pour le permis de récolte, une redevance due au propriétaire des terres productrices pour ceux qui tirent un profit notable de la réoolte des produits du sol, que ce profit notable n'existe plus, la Chambre a émis le vœu •de voir abolir çetj® taxe.j Les marchands ambulants payant un droit de patente dérisoire à côté des charges qui frappent les commerçants établis à demeure, il a été demandé que la patente des trafiquants soit augmentée considérablementDans de vastes régions de la colonie, les achats de produits se font par des intermédiaires de couleur auxquels des espèces et marchandises sont remises pour l'usage l>ien déterminé de l'achat de produits. II arrive fréquemment que ces intermédiaires détournent de leur emploi les valeurs ainsi reçues, ou en refusent restitution. Les autorités saisies refusent d'intervenir parce qu'elles ne voient pas l'intention coupable dans ces abus de confiance. Un vœu a été émis tendant à ce que le code pénal soit appliqué à ces cas fréquents, où à ce que des mesures soient prises pour protéger le commerçant contre ces agissements. L'impôt indigène, pourtant très modéré, est perçu très irrégulièrement, ou ne l'est même pas dans maintes régions de la colonie. La législation sur l'impôt indigène est très sévère pour le noir qui a quitté son village pour s'employer comme travailleur au service du commerce, mais prévoit des sanctions sans effet aucun pour celui qui reste au sol natal, est soumis au régime des chefferies. L'impôt est fixé chaque année par le gouverneur général, or dans certaines régions, il n'est pas tenu compte des ressources réelles des populations; il en résulte une instabilité absolue des affaires, qui compromet l'existence des installations commerciales. En certaines régions, l'impôt n'est pas perçu, ou sa perception est suspendue. Or, la non perception de l'impôt produit l'arrêt immédiat de tout travail de l'indigène, se repercute sur les affaires et amène l'exode des populations des régions où l'on perçoit, vers celte où l'impôt n'est pas réclamé. L'assemblée considérant que l'impôt est une ressource légitime de l'Etat, que sa perception établit au point de vue indigène, la réelle souveraineté sur le pays, qu'il est la base des affaires commerciales, a émis le vœu : que les sanctions du non paiement de l'impôt soient égales pour tous les indigènes contribuables ; que ces sanctfons permettent d'aider aux travaux d'utilité générale, tel que le travail aux routes, aux postes ou au portage ; que les» impôts non perçus le soient sans retard ; que la perception se fasse d'une façon absolument générale ; que les régions insoumises à l'autorité de l'Etat, soient astreintes au régime de l'impôt indigène. Sur la question des prix de transport, la Chambre a émis le vœu que le gouvernement prenne une décision prochaine sur les propositions de la Compagnie du Chemin de fer du Congo, relativement à la réduction des tarifs. Que le gouvernement poursirv auprès des compagnies maritimes de navigation, la réduction dé leurs tarifs. Relativement aux marchés européens de caoutchouc, considérant que le caoutchouc coûte 55 centimes par kilo, pour l'expédition depuis Stanleyville ou Lusambo, y compris les frais de réalisation à Anvers; que dans ce coût les frais de réalisation à Anvers interviennent pour 22 centimes, l'assemblée a émis le vœu de voir se créer pour la vente des caoutchoucs de l'Afrique équatoriale française, du Nouveau Kamerun et du Congo belge, un syndicat qui se mettrait en relation directe avec les industries consommant le caoutchouc brut; que ce syndicat étudie un projet d'installation, au Congo belge, d'une usine pour la consommation t des caoutchoucs des trois colonies. Une ordonnance du 5 septembre dernier, interdit l'exportation des caoutchoucs impurs et frelatés. L'assemblée approuve cette mesure qui relèvera la qualité des gommes congolaises. Mais dans la mise-en vigueur de cette ordonnance, il n'est pas tenu compte du temps nécessaire à ce qu'elle parvienne à la connaissance des commerçants de l'intérieur, pas plus que du temps nécessaire à la dessication du caoutchouc, ni de son transport jusqu'au Pool. Il en résulte que les valeurs engagées par les achats actuels, qui peuvent atteindre des sommes considéra-bles| sont perdues, puisque toute réalisation en est ainsi rendue impossible. La chambre a émis un vœu demandant à ce que la mise en vigueur de cette ordonnance soit retardée dans des détails convenables. Le commerce de l'ivoire est régi par plusieurs textes. L'ivoire des éléphants morts ou tués en cas de légitime défense de personnes ou de biens appartient à l'Etat; celui provenant d'éléphants tués en de hors des prescriptions des décrets sur la chasse, est confisqué au profit du Trésor. Tout ivoire présenté à l'exportation doit être accompagné d'un certificat d'enregistrement obtenu dans la région d'où il provient, d'un agent qui juge de sa provenance licite. Celle-ci est-elle admise, il perçoit une taxe propor tionnelle au poids ; ne l'est-elle pas, l'ivoire est confisqué.Les régions où se trouve l'ivoire sont voisines du Congo français, où la chasse à l'éléphant maie et adulte est libre pour l'indigène et où les pointes paient purement et simplement à la sortie une taxe de récolte, plus les droits de sortie. Il se fait donc l'ivoire qui est supposé ne pouvoir être admis à l'enregistrement, est fraudé vers nos frontières, qui pai leur immense étendue ne peuvent être surveillées. De ce fait, la colonie, pour vouloir trop posséder,perd la perception des droits et des taxes pour les pointes ainsi fraudées, de mêrr.e que cet ivoire est enlevée au commerce local. Un vœu a été émis demandant la suppession de l'enregistrement de l'ivoire, que la chasse à l'éléphant mâle et adulte soit libre en dehors des réserves nécessaires; que l'Etat abandonne au commerce l'ivoire dont il se déclare propriétaire; que les taxes sur la récolte de l'ivoire, soient déterminées dans des conditions égales à celles en vigueur dans les colonies voisines. Dans les colonies françaises, les décrets sont pris par le président de la République à la demande du ministre des colonies sur la proposition du gouvernement général, qui au préalable consulte un conseil de gouvernement composé en partie de membres commerçants. Dans les colonies allemandes et anglaises il en est à peu près de même et l'élément commercial est consulté. Dans notre colonie le gouverneur général et le commerce restent étrangers à la préparation des décrets, arrêtés et règlements. Il en résulte que de nombreux textes légaux parus depuis la reprice ont reçu une étude insuffisante au point de vue des choses d'Afrique ou de leur application. Un vœu a été émis en ce sens. L'assemblée signalant combien la législation sur le contrat de travail est inefficace) que le rendement de la main-d'œuvre diminue de façon très appréciable, que les travailleurs manquent impunément aux obligations qu'ils ont librement contractées, a demandé que cette législation soit revue et que des sanctions efficaces soient établies pour les travailleurs au service du commerce, comme elles le sont pour ceux au service de la colonie. Elle s'est ensuite occupée du vagabondage qui sévit dans des proportions désastreuses, puis des pouvoirs des chefs territoriaux en matière légale. Signalant des abus flagrants, elle a demandé que ces pouvoirs soient nettement précisés dans un texte public, et que les actes officiels pris par les agents du pouvoir exécutif soient publiés avant leur mise en vigueur dans le bulletin administratif et commercial. Elle a enfin demandé la création de tribunaux de commerce. * * * Le 16, à 7 heures du soir, un banquet a réuni les nombreux participants. M. Hauzeur, président, a exprimé la confiance en le gouvernement. Il a souligné les sacrifices que la colonie a consentis pour parer à la crise du caoutchouc. Le commerce, a-t-il dit, se doit à lui-même et doit à notre colonie, de consacrer tous ses efforts à pallier la situation actuelle, et doit se diriger vers l'exploitation des autres richesses qu'elle renferme. Evoluer est devenu une question d'être ou ne pas être; le commerce saura faire l'évolution dans nos exportations, comme il a su aider au véritable essor économique des ces vastes régions, dès que la barrière des régies y fut levée; par la Belgique. Saluant les splendides résultats que la politique loyale de liberté commerciale avait amenés dans la colonie depuis la reprise, il a porté la santé de Sa Majesté le Roi, de M. le ministre des colonies, du gouverneur général, de son représentant officiel, et du commissaire général du Moyen Corgo. M. Louillet, représentant du Gouvernement, a répondu en exprimant combien le Gouvernement apprécie les travaux de la Chambre de Commerce du Stanley-Pool et reconnait l'esprit de modération dans lequel ils sont présentés. Il a affirmé que le Gouvernement examinerait avec la plus grande bienveillance les divers vœux émis, et chercherait à leur donner satisfaction dans toute la mesure du possible.M. le Commissaire Général Moulaert après avoir exposé le programme de la marine de la Colonie qu'il dirige, a remercié et bu à la santé du Président de la Chambre et de la prospérité commerciale. ' I PAYAI La Chambre de Commerce du Stanley-Pool depuis sa fondation s'est fait remarquer par ses travaux. Cet organisme compte plus de 80 membres, et plus de 60 firmes du Pool et de l'intérieur y sont représentées.It est-interdit c!e reproduire nos correspondances, à moins d'en indiquer la source. La manifestation en l'honneur de M. Renkin Lundi soir a eu lieu à l'hôtel Métropole, à Bruxelles, une manifestation très imposante dans son intimité, en l'honneur de M. Renkin, ministre des Colonies, que l'on tenait à féliciter pour le succès remporté par le Palais Colonial de l'exposition de G and. La manifestation consistait en un grand banquet qui réunissait plus de 200 convives, parmi lesquels on remarquait l'élite de nos coloniaux et de nos commerçants et industriels s'occupant d'affaires coloniales.M. Charles Corty, président de la Chambre de Commerce d'Anvers et président du groupe 19 de l'exposition, présidait, ayant à sa droite M. le ministre Renkin, et à sa gauche, M. Cooreman, ministre d'Etat, président du comité exécutif. Puis venaient notamment à la table d'honneur : MM. les, généraux baron Wahis, Thys et Donny ; le major Liebrechts : le baron d 3 Cuvelier; Pochez; Arnold Denyn ; Leplae ; Edmond Carton de Wiart ; Moss-ley; Jadot; le général Mois; l'architecte Caluwaers ; Dericx, Max Horne, Ed. Bunge, etc. Aux autres tables on remarquait également: MM. Olvff; le Dr Dryepondt; Gaston Périer; Delcommu-ne; les frères Hinck ; le major Michaux; Victorien. Lacourt ; Luttens ; Van Brée ; Valcke ; Bolle ; Brauen ; A. Kesteleyn ; Vandekerckhove ; Clément; les docteurs Carré et Broden ; une importante délégation d'Anvers, comprenant entr'autres : MM. Osterrieth Grisar, Frieling ; Peltzer, Van Opstal, Van de Velde, Gustin. R. De Decker, Reiss, Crets, De Schoonen, Kotten, Cardon de Lichtbuer, Gillot, Dejardin, Dubois, Janssens et Stains-Man-ders, organisateur des expositions coloniales de caoutchouc de New-York et de Londres, chargé par Sir Harry Blake, ancien gouverneur de Ceylan, de complimenter M. Renkin. A l'heure des toasts, l'honorable M. Corty, après avoir bu en termes vibrants du plus grand loyalisme au Roi Albert et à la famille royale, a porté un toast au héros de la fête, au premier ministre belge des Colonies, à M. Jules Renkin. « Ce toast, Messieurs, comme toute cette belle réunion elle-même, a dit M. Corty, doit représenter l'expression de notre haute estime et de notre unanime reconnaissance pour l'homme de volonté et de mâle énergie à qui nous avons dû l'initiative hardie mais couronnée d'un si magnifique succès de l'édification et de l'organisation du Palais Colonial à l'Exposition de Gand. (Applaudissements). »Ce fut une œuvre d'une belle envergure. «Pour hier, elle rappelait les efforts, les difficultés, les deuils et les gloires de notre œuvre africaine, depuis le temps à peine lointain où l'attention du pays se trouva si obstinément attirée vers ce nouvel horizon par le souverain illustre que fut le roi Léo-pold II. (Bravos; » Pour demain,elle indiquait en une éloquente leçon de choses les voies nouvelles qui s'ouvrent aux initiatives d'une nation robuste, entreprenante, féconde, de valeur trop solide pour s'immobiliser entre ses frontières étroitement immuables et qui vient de montrer en un quart de siècle de colonisation au centre de l'Afrique de quoi elle sera capable encore pour l'avenir de notre Congo si nous voulons comme nous savons vouloir, avec notre saine ténacité de Flamands , notre intelligente vivacité de Wallons et notre proverbial bon sens de Belges. » Voilà, Messieurs, le noble symbole que représentait à l'Exposition de Gand le Pavillon Colonial. (Applaudissements.) Et c'est pour en avoir tous éprouvé jusqu'au fond de nos âmes la sensation de fierté patriotique que nous sommes venus ici ce soir en féliciter l'honorable ministre des colonies et lui en exprimer nos très cordiales gratitudes. L'honorable M. Corty constate ensuite le grand succès du Palais colonial, dont il rappelle les splendeurs, puis il ajoute : «Messieurs, le spectacle était de ceux dont une nation d'hommes éclairés et entreprenants, de rudes travailleurs et de braves gens, a le droit de s'enorgueillir comme elle a le devoir de l'applaudir. (Bravos).«Monsie îr le Ministre, c'est de ce sentiment d'orgueil si profondément ressenti que nous venons vous remercier. C'est. cet applaudissement si bien mérité que nous vous apportons. «Hommes de sentiments politiques bien divers, nous oublions ici sans effort ce qui nous divise, pour nous unir dans le salut d'espoir et de confiance que j'adresse au nom de tous ceux qui m'entourent à l'avenir de notre plus grande patrie. « Cet avenir, c'est vous qui avez assumé le grand honneur et la très lourde tâche d'en assurer les bases et d'en organiser les éléments. Or, M. le ministre, à supposer que dans cette œuvre ardue et sans dout<- souvent émornante se soit glissé le minimum d'erreurs inséparables de toute entreprise humaine, il n'y a qu'une voix dans cette assemblée pour reconnaître la loyauté, le dévouement, la fermeté, la souplesse et la compétence dont vous 3LES PAR ANTICIPATION EHiBiagBBiiaamHaBEXc.'aBnannnBBan y avez fourni des preuves irrécusable', et qui seront l'honneur de votre carrière gouvernementale. (Vifs applaudissements). » L'édification et l'organisation du Palais colonial de l'Exposition de Gand a été le dernier témoignage de votre souci d'exalter l'œuvre du Congo- belge- devant le pays et devant l'étranger.» M. Corty termine en levant son verre à la santé de M. Jules Renkin, à qui il remet une superbe adresse comémorative du Palais colonial. (Longs applaudissements et ovations prolongées). M. Renkin, longuement acclamé, prend à son tour la parole : «Bien que l'Exposition coloniale de Gand ait été un indéniable succès, dit-il, je ne croyais pas avoir mérité les éloges qu'avec sa courtoisie et sa bonté habituelles, M. Corty vient de me décerner. «Je me suis laissé convaincre que j'y ai été pour quelque chose, mais au début, en raison de la dépense et de la multiplicité des expositions, j'avais mis quelque peine à me laisser convaincre. «Mais on me montra bien vite qu'il fallait faire pénétrer l'idée coloniale dans l'esprit public, montrer à la masse l'importance de la Colonie, de manière tangible. Ce fut l'idée du panorama. »Le succès de l'Exposition, ce sont tous ces Messieurs ici présents qui l'ont fait. Si je suis le bénéficiaire de ce succès, c'est que dans la vie ministérielle, on reçoit parfois des coups que l'on ne devrait pas recevoir et des félicitations que l'on ne mérite pas! (Hilarité et longs applaudissements.) «L'œuvre coloniale entreprise par les Belges est une œuvre colossale. Elle l'a été dans ses débuts dt nous ne nous sommes pas assez pénétrés de ce qu'or, a fait en Afrique, alors. Elle le sera plus encore dans l'avenir. » Les Colonies sont des pays où l'on va pour essaimer; le civilisateur grandit son domaine, établit ses méthodes et cela ne se fait pas sans longs efforts, sans grands sacrifices. >11 faut pour cela toute l'action morale, politique et financière de la nation. «Les affaires, en somme, n'ont pas trop mal marché. Et voici que se présente ce que le général Donny a très justement appelé la crise de croissance. «Est-ce une bonne affaire? On a cherché à lè nier à la Chambre, mais les Belges ont prouvé que le génie des affaires et la colonisation ne leur étaient pas étrangers. Oui nous sommes assurés que le Congo sera pour la Belgique une source inépuisable de prospérité et de richesse. Mais il faut de l'initiati ve et de l'énergie dans tous les domaines — administratifs, missions, commerce, industrie. » La tâche que nous avons à remplir est immense. Il lui faut l'union de tous les Belges. » Il ne peut s'agir de transporter nos division-métropolitaines en Afrique. Nous avons là à mettre la nation civilisée en face de la barbarie. (Longues acclamations.) » Tous les efforts doivent être unis dans cette lutte de la civilisation, de la civilisation chrétienne. » Cette manifestation de ce soir, continue le ministre, me plaît particulièrement, à raison de son intimité. Elle est l'attestation de 1 union de tous les hommes de progrès, de tous ceux qui valent le meilleur devenir de la patrie.» Au milieu des acclamtions enthousiastes de l'assistance, le ministre boit au comité et aux exposants de la participation coloniale de l'Exposition de Gand et personnifie son toast dans la personne de M. Corty, président du comité organisateur. La manifestation se termine par un toast de M. Cooreman, ministre d'Etat et président du comité exécutif, disant : « Je ne distribuerai ni fleurs ni coups. J'aime trop mon ami Renkin pour lui donner des coups et je suis trop juste pojir vouloir lui distribuer des fleurs». L'honorable M. Cooreman fait un éloge enthousiaste du ministre, à qui Gand dut la brillante participation coloniale que l'on sait et évoque au milieu des ruines de l'Exposition le pavillon toujours vivant lu Congo, l'âme, l'essor, le pavillon de notre patrie agrandie et plus forte. (Longs applaudissements). Le banquet s'est terminé au milieu du plus vif enthousiasme. A l'issue du banquet un télégramme a été envoyé au Roi. Nos Informations Les partants du 29 janvier. — S'embarqueront le 29 janvier, à bord de 1'«Albertville», dont le départ est fixé à midi et demi : Pour le ministère des colonies (2e liste) : MM. Van-kerckhoven J., receveur des impôts de 2e classe (4e départ) ; Stubbe, capitaine commandant de la force publique (3e départ) ; Corthay, agent territorial de Ire classe (■'le départ), qui sera accompagné de sa femme; Tummers, adjoint supérieur (3e dép.); Cae-nen, commis de Ire classe (2e départ) ; Tommarchi, charpentier de marine (5e départ) ; Tharin J. C. A., chef de culture de 2e classe (3e départ) ; Broquet A. J., chef de culture de 3e classe (2e départ); Mengé A. L. C. M., sous-chef de culture de Ire classe (3e départ); Casteels J. V., éleveur de 2e classe (2e départ) . Pour la Compagnie du Kasai : MM. Albert Parmen-tie, inspecteur (4e trimestre) ; Victor Parmentier, tier, inspecteur (4e terme) ; Victor Parmentier, rant de Ire classe (3e terme) ; Alois Boonen, gérant de 2e classe (2e terme) ; Georges Renard, adjoint de Ire classe (2e terme); Hector Couty, adjoint de 2e classe. Pour leur compte privé: MM. Logier et Ledrou.

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Dit item is een uitgave in de reeks La tribune congolaise et La gazette west-africaine behorende tot de categorie Koloniale pers. Uitgegeven in Anvers van 1902 tot 1914.

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