La tribune congolaise et La gazette west-africaine

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05 februari 1914
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s.n. 1914, 05 Februari. La tribune congolaise et La gazette west-africaine. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/tq5r786v01/
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I Jeudi 5 Février 1914 le Numéro : lO centimes (tiranger : 15 centimes) i niiiiin —p—M—i n n miii \HiWÊmmBÊmtmËÊÊimÊÊÊÊmÊÊÊÊÊinmÊÊÊÊÊÊÊÊm.MÊÊaMmÊÊÊÊÊm 12me Année Ne 5C LA TRIBUNE CONGOLAISE ET LA GAZETTE WEST-AFRICAINE. EL© IdcL omad a.i ir© Directeur : JEAN PAUWELS VILLA SYLVIA, Avenue des Cottages VI EUX-DIEU-lez-ANVERS Les manuscrits ou articles non publiés sont détruits. La plus grande discrétion est assurée à nos colaborateurs ou correspondants. Tous droits réserves. JXJ JzJJVLJ=^XX' JL'to Belgique fr. 5.— Unicfn postale ' payables en un mandat-poste international de . -, fr. 7.50 PAYABLES PAR ANTICIPATION 'JMitmeasigaaBscigMiMitggaiiiiiwiiilMwi <i i hiimi muMW Nos Correspondances Lettre de Kinshasa Les vœux de la Chambre de Commerce. (Suite) (D'un de nos correspondants). 'Kinshasa, le 28 décembre. Main d' œuvre indigène. — La Chambre de Commerce du Stanley-Pool réunie en Assemblée Plénière ; Considérant qu'il y a unanimité à reconnaître que la législation du contrat de travail est insuffisante ; Que le rendement de la main-d'œuvre diminue de plus en plus chez les travailleurs au service du commerce ; Que ses travailleurs désertent ou refusent le tra-travail impunément ; Qu'ils s'absentent sans raison ou quittent le travail subrepticement ; Que la somme de travail produit devient de plus en plus ridiculement restreinte, alors que le taux des salaires s'est fortement élevé; Considérant que les amendes et retenues ne sont admissibles que dans certaines limites, qu'elles sont inopérantes ; Que le renvoi est difficile en raison de la pénurie de main-d'œuvre, et sans effet parce que le travailleur congédié trouve aussitôt à se placer ailleurs ; Cor sidérant que les travailleurs au service de la Colonie sont astreints à un règlement de discipline qui n'a jamais été critiqué, et est sagement coordonné avec la mentalité et les pratiques du noir ; Que par les Ordonnances récentes nr 43/6-55/1 51/1-34/1 35/1-56/1-117/1, toutes de 1912, le Gouvernement a étendu à des fonctionnaires qui ne le possédaient pas, le pouvoir d'appliquer aux travailleurs sous leurs ordres, les peines corporelles résultant de ce règlement;, Que ces ordonnances consacrent officiellement la nécessité des peines corporelles ; Que par ordonnance no 116/1 en date du 8 juillet dernier, le Gouvernement a abaissé le maximum de la peine corporelle du fouet ; Que cette mesure, que notre Chambre approuve grandement, car il suffit que la sanction nécessaire existe, démontre encore ofi'ciellement qui dans la •compréhension des devoirs envers les noirs, la nécessité et le bien fondé de la peine corporelle subsiste ; Considérant que Monsieur le Gouverneur-Général a répondu au vœu émis sur la matière par le Congrès Commercial tenu en novembre 1912, à Kinshassa, que la question faisait l'objet des préoccupations du Gouvernement, et qu'il avait déjà signalé au Gouvernement Central la nécessité d'établir un régime disciplinaire général ; Considérant que l'on ne peut sortir de ce dilemme ; ou bien l'application des peines corporelles est inutile et alors blâmable, condamnable, nul ne devrait pouvoir l'appliquer; ou bien elle est nécessaire et en ce cas, elle doit être autant pour le travailleur du commerce que pour celui de la Colonie ; Considérant qu'il est du rôle civilisateur d'exercer une tutelle bienveillante mais stricte sur le noir ; de développer chez lui l'esprit, la notion du travail ; de combattre ses tendances à la paresse qui lui sont funestes et créent un empêchement au développement économique de la Colonie ; Considérant qu'obtenir une bonne main-d'œuvre devient une question d'être ou ne pas être pour la Colonie, car il apparait à tous les regards avertis que pour pallier sa situation économique, il importe de donner sans retard aux entreprises de mise en valeur du sol et du sous-sol, le pas sur la récolte du caoutchouc ; Considérant que l'un des buts poursuivis par la Belgique est d'attribuer aux indigènes des terres vaccantes qu'ils pourront mettre en rapport; Qut ce but ne sera possible qu'en développant chez l'indigène la nette notion du travail, et des habitudes d'activités sans lesquelles aucuns entreprise n'est viable ; Considérant que la connaissance des sanctions établies de façon générale suffirait bientôt à combattre les tendances dangereuses de l'indigène ; Emet le vœu : Que la législation du contrat de travail soit aman-■dée dans un sens qui assure le respect par l'indigène des obligations qu'il a librement contractées ou con senties et que la répression soit aussi immédiate que possible ; Que les peines du règlement de discipline appliquées aux travailleurs au service de la Colonie, soient constituées d'application à tous les travailleurs en général ; Que l'application de la peine reprise au littera B •de l'art. 35 du règlement susdit, soit infligée par les soins de tous Chefs de Poste, ou Agents de la Colonie, le plus rapproché ou de passage, sur demande motivée de l'employeur. Objet : Gouvernement. Conseil de Gouvernement : La Chambre de Commerce du Stanley-Pool réunie en Assemblée Plénière ; Considérant que dans le système actuel le Gouvernement local demeure étranger à la préparation des textes légaux ; Qu'il en est de même pour les intérêts du Commerce qui n'y ont aucune représentation ; Qu'en France les décrets relatifs aux Colonies sont pris par le Président de la République, sur la demande du Ministère des Colonies et sur la proposition du Gouvernement Général, qui au préalable les soumet au Conseil du Gouvernement, Conseil com- i '.atf.>I S M:'»•:-*jJtU..ta<Le'. posé en parties égales de membres fonctionnaires et 1 de membres choisis parmi le Commerce ; C Que dans les Colonies allemandes et anglaises l'é- i laboration des textes légaux est régie par un système f semblable ; c Considérant qu'il résulte des nombreux textes légaux parus depuis la reprise, que leur étude au point <• du vue des choses d'Afrique ou de leur application 1 est insuffisante ; £ Considérant qu'il est désirable de voir l'élément S commercial être consulté sur la préparation de lois 1 arrêtés et règlements, ainsi qu'il l'est dans les s Colonies françaises, anglaises et allemandes ; t Considérant que l'on pourrait objecter que le Cen- } tre du Gouvernement étant placé à une extrémité de r de la colonie, les membres civils d'un Conseil du gou- c vernement ne représenteraient que des intérêts lo- I eaux, mais que rien n'empêcherait de composer ce fi Conseil de deux sections, l'une siégeant à Borna, s l'autre dans un centre convenablement choisi de la colonie, dont les rapports parviendraient au gouver- 1 nement général qui arrêterait les projets : Emet le vœu : Que le projets de décrets, arrêtés ou ordonnances, soient établis par le gouverneur général après avis d'un conseil de gouvernement composé à nombre égal de membres fonctionnaires et membres particuliers ou de leurs suppléants, nommés ou élus parmi les commerçants ou industriels, habitants européens de la colonie, sous la présidence de l'un des membres fonctionnaires ; ce conseil étant composé de deux sections siégeant séparément, de façon de représenter les intérêts généraux des affaires, et étant consulté sur la préparation des lois, décrets, arrêtés, règlements et ordonnances, sauf le cas d'urgence. Vagabondage. — La Chambre de Commerce du Stanley-Pool réunie en assemblée plénière ; Considérant que le vagabondage sévit avec intensité dans les centres occupés par les européens ; Que ses effets sont désastreux pour la moralité ; Que l'ensemble donné par les vagabonds est pernicieux et invite les travailleurs à l'oisiveté ; Considérant que les vagabonds compromettent la sécurité publique, vivent de rapines, de vol et de la prostitution ; Qu'ils exploitent les ressources, les vices et les passions des travailleurs ; Considérant que cette situation dangereuse résulte de l'insuffisance de la législation sur la matière ; Qu'une loi efficace sur le vagabondage amènera l'indigène au travail et évitera les désertions; Emet le vœu : Que la législation sur le vagabondage, suivant les conditions de qualités déterminées par le vœu de la commission de protection des indigènes, émis en 1912, soit remaniée de façon efficace, pour faire cesser ce vice social ; Que les sanctions à établir puissent aider aux tra vaux d'utilité générale, tel que travail d'assainissement, de vidange, aux routes, ou au portage. Pouvoirs des chefs territoriaux. — Publication de leurs actes officiels. j — La Chambre de Commerce du Stanley-Pool, réunie ( en assemblée plénière : , Considérant que de nombreuses ordonnances délè- j guent aux chefs territoriaux de décider les lieux aux- j quels elles sont applicables, ou leurs détails d'exécu- . tion ; i Que des décisions ainsi prises fixent des prescriptions qui ne sont pas dans le texte de l'ordonnance . dont elles découlent; , Considérant que de ces décisions établissent des marchés et créent de réelles atteintes à la liberté du commerce ; j Qu'il serait interdit notamment d'acheter des pro-duits dans les villages et en dehors des marchés, cela , au delà du rayon légal ; j Qu'il serait ordonné à l'indigène par application j de ces décisions de transporter ces produits au mar- ( ché ; ; Que l'agent territorial fixe les prix de vente et va ^ même, fait inouï, jusqu'à percevoir pour l'indigène le j prix des ventes ; Considérant qu'une décision de conseil du 10 avril ^ 1913, a créé de graves difficultés au commerce de la j région ; Considérant que la publication des décisions prises j par les chefs territoriaux, demandée par le vœu du congrès commercial réuni à Kinshasa en novembre t 1912, serait une garantie nécessaire contre les abus ; , Emet le vœu : j Que les décisions ou actes officiels ' des chefs terri- -toriaux soient publiés avant la date de leur mise en vigueur, dans un bulletin accessible à tous par abonnement, tel le ((Bulletin administratif et commercial», suivant la circulaire de M. le gouverneur géné- ^ ral en date du 15 janvier 1913; Que les pouvoirs des chefs territoriaux en matière de décisions et actes officiels, pouvant émaner d'eux, soient nettement précisés dans un texte public. Il estinterdit de reproduire nos correspondances^ moinsd'en indiquer la source. Nos Informations Le départ de ('«Albertville». — La malle congolaise «Albertville» est partie jeudi, à midi, emmenant au Congo 74 passagers embarqués à Anvers. Dans l'assistance on remarquait: MM. les majors Liebrechts, conseiller d'Etat honoraire et administrateur délégué de la Comfina, Henneuse et Michaux ; De Schoonen, directeur du C. C. C. ; Devriendt, inspecteur de la même société; notre confrère Fritz a«nEiCTraBgg---yr.:- uj. .» nuMMimiMm—inurTHina^M ran der Linden; le major Tibbaut; le lieutenant !aroli ; le sculpteur Matton ; Dever, de la Fore-ainière ; le commandant Arnold ; Clesse, de la Com-ina; Lagouge, Adrien, Ducès et Cerf, de la Mutuelle angolaise ; Sommelier; Vreezen ; Paul Macorps, etc. Très entourés parmi les partants : MM. Tummers, ■djoint supérieur; Engels, administrateur territorial; é ' lieutenant Van Roy et sa femme; D'Agostinis, gent d'administration de 2e classe; le commandant Stubbe; Corthay, agent territorial et sa femme; 'harin, chef de culture ; Broquet, idem ; Richard, ecrétaire de la direction du Lomami ; Wolter, direc-eur de la Comfina, et Boulard, de la même société ; ran Rooy, de la Foreminière; Van der Beken, di-ecteur de l'Union économique; Logier et sa femme, t Ledrou et sa femme, partant pour leur compte rivé ; Draise, 1er sous-officier ; Boso, de la Compa-;nie du chemin de fer; Sprengers, Van Doorslaer et a femme, de la firme G. Meunier et Co. Des fleurs ont été offertes par la Mutuelle congo-ïise à Mmes Logier et Van Doorslaer. Les partants du 19 février. — S'embarqueront le 9 février, à bord de l'«Elisabethville», dont le dé-iart est fixé à 8 heures du matin : Pour le ministère des colonies (Ire liste): M. )eleval, adjoint supérieur (7e départ); M. Fenasse, ommis de 2e classe (2e départ), qui se rend au Ka-anga via Borna; M. Vanden Berghe, administrateur erritorial de 2e classe (2e départ) ; M. Slaes, agent nilitaire (3e départ), qui sera accompagné de sa emme ; M. Ransbotyn, commis de Ire classe (2e dé-lart) ; M. L'Hoir, agent d'administration de Ire lasse (5e départ) ; M. Svihus, lieutenant de la for-:e publique (3e départ), qui se rend au Katanga via îoma; M. Vandaele, agent militaire (3e départ), qui era accompagné de sa femme; M. Stoffel, commis le 2e classe (2e départ), qui se rend au Katanga via 3oma ; M. Demoulin, surveillant de travaux (2e départ) ; M. Liégeois, capitaine commandant de la for-:e publique (3e départ) ; M. Strythagen, agent d'ad-ninistration de 3e classe (2e départ), qui se rend au latanga via Borna; M. Pieren, sous-lieutenant de a force publique (2e dépaxt), qui retourne au Ka-•anga via Borna; M. Remacle, administrateur terri-orial de 2e classe (4e départ), qui se rend au Ka-•anga, via Borna. La conférence de M. Henry J. Janssens. — Mercredi soir, ainsi que nous l'avons dit en quelques nots dans notre précédent numéro, les membres du jlub Africain-Cercle d'Etudes coloniales s'étaient •éunis, en un groupe particulièrement nombreux, >our recevoir les personnes partant le lendemain >our le Congo. On remarquait dans l'assistance : tfM. le général Pittoors, le docteur Bertrand, le lotaire De Deken, Tielemans, Dupont, De Walsche, jagouge, Goddyn, Beels, A. Henrion, Hasse, Van-leputte, Eiffe et Janssens Au cours de la séance, ce dernier fit une très ntéressante causerie sur son dernier voyage en Afrique. L'orateur, après avoir fait preuve d'une nodestie peut-être excessive, nous expliqua que son expédition fut, évidemment, beaucoup moins dangereuse et dramatique que celle dont il fut question Jrécédemment. En effet, lui put jouir du confort noderne que la civilisation a apporté en territoire ifricain des routes créées, des lignes de chemin de èr instaurées. Le voyage de M. Janssens commença par Le Cap, lont il fit une description pittoresque, évoquant non leulement la ville et les montagnes qui l'encerclent, nais encore la vie commerciale, industrielle de la ■ité. De là, il se rendit à Kimberley, dont il nous it visiter les compounds; il nous expliqua l'éoono-lie et l'organisation de la main-d'œuvre indigène, ivec de nombreux détails, car il n'est pas loin d'es->érer qu'un jour ou l'autre le système de Kimberley >ourra se comparer à celui qu'on finira par adopter lans notre colonie. De là, il nous fit traverser le dé-:ert, nous décrivit en passant les merveilleuses chutes de Livingstone, passa la frontière à Sakania. et >énétra en territoire belge. Et voici Elisabethville, et toute son existence actuelle! M. Janssens s'attacha surtout à développer es considérations commerciales, car il tenait à se )lacer à un point de vue d'exportation, d'expansion >elge. Il rentra par la côte orientale, s'embar-[ua à Beira, visita les colonies allemandes et anglai-;es, et montra, à Dar-es-Salam, le chemin de fer du ranganyika. Puis, voici Mombassa, Zanzibar, au uxe quasi oriental, Aden, Suez, Port-Said, et l'adieu t l'Afrique pour voguer vers Naples-Paris-Anvers. Dans sa claire et optimiste péroraison, le sympathi-|ue conférencier fit appel aux Belges : il ne fau-Irait pas uniquement faire de l'expansion dans notre colonie, mais partout ailleurs aussi, en Afrique, >ù tant de vastes champs s'ouvrent à l'activité de ios compatriotes, qui, déclara l'orateur, comme l'a lit M. Corty, possèdent la ténacité flamande, l'ini-•iative wallone et la bonne volonté... des Belges. M. Janssens a été chaleureusement applaudi. Retour de r«Elisabethville». — La malle congolai-!e «Elisabethville» a quitté Da-kar samedi soir, à 9 îeures, et peut être attendue ici mardi prochain. Se trouvent notamment à bord : Du ministère des Colonies : MM. de Latre du Bos-(ueau A. M. A., Juge de Ire instance; Trolli, C. B., nédecin-inspecteur (Katanga) ; Ancion, C. F. J. L., :hef de section de le classe; Vuagniaux, L., agent l'Administration de 2e classe; Foglietta, V., chef de ►oste de 2e class; Schultz, J. P., contrôleur supplé-int des postes; Labaye, J. J. L., vérificateur des Im->ôts de Ire classe; Colin, J. E. C., sous-lieutenant ; /"erauth, J. agent d'administration de 2e classe; Pan-la dit Farnana Panda, chef de Culture de 3e classe; îtranart, C. G., chef de chantier; Fastrez, L. A. com mis de Ire classe, (Finances) ; Bormans, J. H. S. M., commis de Ire classe (Finances) ; Masureel, G. R. V. F., commis de 2e classe (Finances); Van der Veken, P., agent territorial de 2e classe (Katanga) ; Prévi-naire J. E. J., agent territorial de 2e classe (Katanga) ; De Roover, A. E., Géomètre du cadastre de 3e classe; Ryl, J. F.., surveillant de travaux; Van der Hacht, H. F. A. chef de Poste de 2e classe (Katanga') ; Mevnen, H., instructeur enseignement profes. ; Mignolet, G. H. J., sous-officier; Verniers, M. R., Instructeur enseignement profes. ; Verbanck, M. F., instructeur enseignement prof.; Heylen A., instructeur enseignement profes. ; Damar, C. J., sous-offi-cier ; Ivune, G. F. J., charpentier; Lagaert, G., poseur de voie; Plaisser, L. J., chaudronnier-monteur ; Libart, E. D., chaudronnier-monteur; Pleumeckers, L. H., ajusteur-monteur; Delhaye L. D., tailleur de pierre; Desantoine, L. H., tailleur de pierre; Hoste, J. L., commis-chef (Impôts); Wallmo, P., capitaine de steamer de 3e classe; Beke, F. C. B., agent militaire; Guidi et Van Cauter. Des Grands Lacs : MM: Meersschaut,A. J. poseur de voie; Aubert, E. poseur de voie et Van Bosch, J. J. S., chaudronnier-monteur. De la Compagnie du chemin de fer du Congo : MM. Van den Berghe, Delin, Missiato et Kungwe. De la S. A. B. : MM. Chargois, Morelli, Guenot et Collet. Du Lomami : MM. Bogaerts et Graff. Du Sud-Kamerun : M. Kunze. De la N. A. H. V. : MM. Speyers et Koote. De la Compagnie du Kasai : MM. Bouchet, Stein-born, De Vos, Noël et Van Wassenhoven. De la Comfina : MM. Evenepoel et Van der Heg-ghen.De la Citas: M. Vuerhaerd. De la Cominière : MM. Blome, Dubois et Dammel. Oépart de M. le lieutenant Caroii. — Samedi, ainsi que nous l'avons annoncé, s'est embarqué pour la 3e fois à Southampton, en destination du Katanga, M. Raphaël Caroli, administrateur territorial, de Ire classe, lieutenant de complément de l'armée italienne M. Caroli qui réside depuis 8 ans dans le Katanga, s'embarqua pour la Ire fois, en juin 1904,pour compte du comité spécial du Katanga, en qualité de sous-lieu-tenant du corps de police. Au moment où il s'apprêtait à rentrer en Europe, il prolonga son terme, à sa demande, et prit part à la campagne contre les Baté-téla où il eut l'occasion de se distinguer. Il ne rentra qu'après un séjour de 4 1/2 ans, pour retourner en 1910, en qualité de lieutenant du corps de police. En 1911, au moment de la reprise du comité spécial, il fut nommé chef de secteur, puis administrateur territorial de Ire classe. Comme M. Caroli possède à fond la langue indigène et qu'il oonnait les mœurs des noirs du Katanga, il ne manquera pas de rendre, à nouveau, de sérieux services à la Colonie. Nos meilleurs vœux l'accompagnent. Le chemin de fer du Tanganyka. — L'Agence Maritime Walford nous communique que d'après un télégramme qu'elle vient de recevoir de la Ostafrika-nische Eisenbahngesellschaft à Berlin, le rail du chemin de fer reliant Dar-es-Salam au lac Tanganyka, était arrivé à Kigoma, point terminus de la ligne. D'autre part, une dépêche de Berlin, en date du 2 février, dit : Le chemin de fer de la colonie allemande de l'Est-africain allant de Dar-es-Salam, sur l'Océan Indien, à Cigoma, sur le lac Tanganyka, est terminé. Le dernier rail a été posé hier. Un des premiers trains qui passeront sur cette voie nouvelle apportera sur les rives du Tanganyka toutes les pièces nécessaires au montage d'un vapeur qui fut expédié il y a quelques mois d'Allemagne. Il y a lieu de remarquer l'exceptionnelle rapidité avec laquelle la ligne fut exécutée. Ce ne fut qu'en 1911 qu'un vote au Reichstag approuva le projet de construction des derniers 400 kilomètres allant de Tabora"à Cigoma. La longueur totale de la ligne est de 1,270 kilomètres. Les commentaires par lesquels les journaux allemands célèbrent ce premier succès colonial rappellent les espérances d'un chemin de fer français transéquatorial africain lié à la construction de cette ligne. « Le nouveau chemin de fer, écrit la «Gazette de Voss», représente un moyen de communication rapide avec le Kamerun. Il suffira de 9 à 10 jours pour aller à Dar-es-Salam à Stanley ville. Ce chemin de fer est comme un nouvel anneau de la chaîne des voies ferrées qui un jour uniront entre elles nos colonies d'Afrique et faciliteront le transit d'une mer à l'autre.»La «Morgen Post» écrit : «On va maintenant pouvoir procéder à l'exploitation économique de l'important domaine du Katanga, dans le Congo belge, qui est un des éléments des négociations actuellement poursuivies entre Berlin et Londres.» De son côté l'officieuse «Norddeutsche Allgemeine Zeitung» dit : La longueur de cette ligne est de 1270 kilomètres, soit à peu près la distance de Berlin à Milan. Les caravanes mettaient, pour franchir cette distance, 42 journées; elle sera franchie, dorénavant, par les locomotives des trains mixtes (voyageurs et marchandises) en moins de 48 heures. Les travaux de construction ont commencé en 1905, ceux de la partie au delà de Morogoro en 1908 ; la grande station de Tabora fut atteinte en 1912 ; quelques jours plus tard, la première locomotive venant de Dar-es-Salam entra en gare de Tabora, avec plusieurs voitures ocupées de voyageurs blancs et noirs. D'après le cahier de charges, la ligne devait être achevée le 1er avril 1915 ; on a donc gagnée 14 mois de temps, fait qui est dû surtout à un changement heureux du tracé qui, non seulement, raccourcissait considérablement la ligne mais permit aussi de faire des économies importantes en travaux d'art.

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Dit item is een uitgave in de reeks La tribune congolaise et La gazette west-africaine behorende tot de categorie Koloniale pers. Uitgegeven in Anvers van 1902 tot 1914.

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