L'ami de l'ordre: journal politique, commercial et littéraire

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03 oktober 1914
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s.n. 1914, 03 Oktober. L'ami de l'ordre: journal politique, commercial et littéraire. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/qz22b8wb3g/
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^^ wm 7 hmh 76° ASHEE, ïfo m Paülïö sous te roPtroTe (te Tantorîtô mflftafre alïei m mmm : s cetümes SanEffl et fflmaielR, 3 et 4 octobre 1914 9War Kama» . . î\rar la Belgùjno, (Tarif des annonces AwMmoa» 4^ pagtt, Upe(* fig. a 20 &nn«nc•O tS W oouires, avouât. huJ»» „^tier», dixtouur èa s» oo 100 1 25 50 t 00 00 Tent* , la lign» ■micHamé» ' >• «iaotv "acta faite divers UÙ""— • Vatte diver* ccrtf» Chronique lochia Réparations judiar* Das remises font aeoordeea •roportionnelleiDent au nombre iaa l^serüooa demandées. On traite à toeûtit juwr lai «aaioncea périodique». Pour la province im Kama», adresser an bureau du journal, sue de la Croix, Nemur. Vour le re's tcdu pays et Tétras* gar, a adrenser â l'Agence fiavaa. place des Martyre, 8. Bruxellat MüSEUHIEPER JOURNAL QUOTIDIEN BUREAUX turn do la Croix, 29, Namur GoÀléçe i¥.-I>. de ia tout JUamw Bûlleon métêoroiogiquô do 3 octolir* 0 heures du mattn) Sauteur barométrique à 0. . 759 & ' Variation barom. depuis la veillé +41 2fen?«raxure de i'air ....7 0> Temperature maximum delà veille Î3 9/ température minimum de ia mai 2 5 Direction du veut. « • •SSW Vitesse du vent (par seconde) l • 0 3 Eumtdiiédefairpar max.*aiQù 99 18 Cou foflióa* ait 9UftMua. Téléphone MO UERRE AU DIRECTEUR Mon cher « Ami de l'Ordre », Je viens de lire et de relire, avec des larmes dans les yeux, l'expression'de vos « Angoisses Patriotiques ». Vous formulez, dans les termes que dicte la situation actuelle, les sentiments de tous les cœurs belges. Merci! Cent fois merci! A cette heure sombre, il fait bon d'entendre, de lire ce qu'on ressent au plus intime de son être. Vous avez bien raison lorsque vous écrivez à propos de la place fortifiée d'Anvers : « Fut-elle prise un jour, que le cœur du pays n'aurait pas cessé de battre. » C'est, d'un mot que j'aime à répéter, caractériser l'état d'âme de notre chère Belgique. Une nation, en effet, a, sous ce rapport, une frappante analogie avec la personne humaine, telle que nous, spiritualistes, nous la considérons. La terre patriale, ses habitants, ses richesses ne forment que le corps; l'âme n'est pas là : elle réside dans les ajoeurs, les traditions, les aspirations ancrées au cœur des citoyens d'un même pays. La mort tue le corps humain, mais Tâme survit. La guerre peut ravager la terre natale, décimer ses habitants, ruiner ses richesses: elle n'étouffera pas le sentiment national, l'âme patriotique. Je ne fais ici que développer ia pensée que vous avez si bien formulée et pour laquelle je vous remercie. *** Vous y ajoutez des paroles d'espoir, et vous avez bien raison. J'en ai entendu parfois s'étonner de ce que la Justice divine soit si lente à se manifester dans les crises humaines. Ceux-là qui parlent ainsi oublient que le temps compte pour si peu, pour rien, dans les calculs de l'Infini. Beaucoup aussi négligent les leçons de l'Histoire. En présence d'un cataclysme qui n'eut pp* son pareil dans le passé, ils, fondent leurs jugements sur des considérations à courte vue, qui dérideraient en des Circonstances moins tragiques* La vérité — il n'y a pas à se le dissimuler — est que l'Europe, le monde •entier sont en proie à la plus effroyable des convulsions, et que nul ne peut en prévoir la durée ni la rigueur. Combien, jusqu'à présent, toutes les prévisions, toutes les probabilités sont tombées à faux! Et pourtant Dieu sait si les esprits, troublés, inquiets, persévèrent dans la voie des puérilités et des extravagances! Des hommes^ instruits, distingués inéme dans leur profession ou leur art, semblent frappés de cécité devant l'aveuglant et sanglant panorama dont nous ne voyons cependant qu'une bien petite surface. La scène, en effet, est tellement vaste que nul œil humain ne peut la saisir, nulle intelligence en dénouer la trame. A ce propos,rien n'est éloquent comme les « communiqués officiels » des grands EtatsMajors! En quelques mots calculés et laconiques, ils s'efforcent de résumer des combats dont le moindre mériterait des colonnes entières de détail» et d'explications. La raison en est donnée par les spécialistes qui avouent l'impossibilité de Se rendre compte, au jour le jour, de la situation des belligérants dans une lutte qui s'étend sur des centaines de kilomètres et qui dure plusieurs semaines. Qui même pourrait dire ce qui s'est passé dans notre petit pays, à quelques lieues d'ici? Qui pourrait expliquer d'une façon véridique les sièges de Liège ou de Namur, les combats qui se sont déroulés dans nos diverses provinces, et, en dernier lieu, les opérations autour d'Anvers? Ceux-là même qui y ont pris part comme acteurs ou comme témoins, seraient bien en peine d'en fournir une relation conforme à la réalité. Tant est vraie celte parole naïve d'un brave militaire, retour de Liège : « J'ai vu de la fumée, j'ai tiré toutes mes cartouches. Des ennemis? Je n'en* ai point vu. Il parait que nous nous sommes comportés en hérbs. » Vous dites avec raison que nous pensons avec anxiété à l'attaque des forts d'Anvers. C'est vrai. Nos fils, nos frères sont là au champ d'honneur. Ils sont là avec notre Roi, avec notre Gouvernement, les. Iters champions de nos libertés et de notre indépendance. Honneur à eux, et que Dieu les protège! Qui nous eûfc dit, il y a trois mois, que *ous en serions là? Les événements ont narché avec une foudroyante rapidité. Mais, dans le vaste embrasement qui irojotte ses lueurs sinistres de l'Ouest jusqu'à l'Orient, et par delà les mers, le sort de notre dernier rempart ne sera, pour les grandes puissances, qu'un simple épisode, hélas! bien douloureux pour nous. Si Anvers tombait, ce serait l'occupation du pays entier avec son cortège de douleurs et de misères de toutes sortes. Puisse l'épreuve nous trouver calmes, dignes et forts! Dans le passé, nos pères eurent à subir bien des malheurs. Toujours ils surent hausser leur courage à la hauteur de l'infortune. Le vrai courage se manifeste surtout dans l'adversité. Les Belges d'aujourd'hui se montreront dignes de leurs aïeux. A.. A.. 2L. UN DOCURIENT HISTORIQUE Sous ce titre, le Gouvernement militaire allemand en Belgique publie les pièces suivantes, que nous reproduisons « in extenso » : « Le 31 juillet 1914, une lettre fut remise à la poste à Berlin avec cette adresse : » Madame Gostsrmaas, » 107, fine Froissant, » Bruxelles (Belgique). » Le même jour l'état de guerre avait été proclamé pour tout le territoire de l'Empire, ce qui impliquait la suspension de l'expédition de lettres privées à destination de l'étranger; la lettre fut donc transmise, avec une mention concernant l'état de guerre, au bureau de départ, La lettre y resta et fut ouverte, finalement, à l'expiration du délai légal, par la Direction des postes à Berlin, afin de constater l'adresse de l'auteur de la lettre. Sous l'enveloppe se trouvait une seconde enveloppe portant cette adresse : „ Son Excellence M. Dayignon, „Ministre des Affaires Strmtgêres » Sur cette enveloppe non pîusj'adresse de l'auteur n'étaii indiquée. Elle fut donc également ouverte : on y trouva un rapport officiel du chargé d'affaires de Belgique à Saint-Pétersbourg, M.de l'Escaille, sur la situation politique à SaintPétersbourg à la date du 30 juillet. Ce rapport, vu son importance politique,fut alors remis par la Direction supérieure des postes à l'Office des Affaires étrangères. » Voici le texte original de ce rapport que nous avons déjà publié en résumé antérieurement : Légation de Belgique à St Peters bourg Le 30 juillet 1914. 795i402 Situation Politique Monsieur le Ministre, Les journées d'hier et d'avant-hier se sont passées dans l'attente d'événements qui devaient sobre la déclaration de guerre de l'Autriche-Hongrie à la Serbie. Les nouvelles les plus contradictoires ont circulé sans qu'il soit possible de démêler.exactement le vrai du faux touchant les intentions du gouvernement impérial. Ce qui est incontestable, c'est que l'Allemagne s'est efforcée, autant ici qu'à Vienne, de trouver un moyen quelconque d'éviter un conflit général, mais qu'elle a rencontré d'un côté l'obstination du Cabinet de Vienne à ne pas faire un pas en arrière et, de l'autre, la méfiance du Cabinet de SaintPétersbourg devant les assurances de l'Au-tricheHongrie qu'elle ne songeait qu'à punir la Serbie et non à s'en emparer. M. Sazonuw a déclaré qu'il était impossible à la Russie de ne pas se tenir prête et de ne pas mobiliser,mais que ces préparatifs n'étaient pas dirigés contre l'Allemagne. Ge matin, on communiqué officiel aux journaux annonce que « les réservistes ont été appelés sous les armes •lans un certain nombre de gouvernements ». Connaissant la discrétion des communiqués officiels russes, on peut hardiment prétendre qu'on mobilise partout. L'Ambassadeur d'Allemagne a déclaré ce matin qu'il était à bout des essais de conciliation qu'il n'a cessé de faire depuis samedi et qu'il n'avait, plus guère d'espoir. On vient de me dire que l'Ambassadeur d'Angleterre s'était prononcé dans le même sens. La GrandeBretagne a proposé dernièrement un arbitrage, M. Sazonow a répondu : - Nous l'avons proposé nous-mêmes à l'Autriche-Hongrie, elle l'a refusé. » A la proposition d'une Conférence, l'Allemagne a répondu par la proposition d'une entente entre Cabinets. On peut se demander vraiment si tout le monde ne désire pas la guerre et tâche seulement d'en retarder un peu la déclaration pour gagner du temps. L'Angleterre a commencé par donner à entendra qu'elle ne voulait pas se laisser entraîner dans un conflit. Sir Georges Buchanan le disait ouvertement. Aujourd'hui on est fermement convaincu à Saint-Pétersbourg, on en a même l'assurance, que l'Angleterre soutiendra la France.Cet appui est d'un poids énorme et n'a pas peu contribué à donner la haute main au parti de la guerre. Le gouvernement russe a laissé ces c* mîers jours libre cours à toutes les manifestions proverbes et hostiles à l'Autriche et n**, aucunement cherché à les étouffer. Il s'est r< roduitdes divergences de vues dans le. sein i \ Con* seil des ministres qui s'est réuni hier matin; on a retardé la publication de la mobilelion.Mais depuis il s'est produit un revirement: le parti de la guerre a pris ie dessus, eïye ma» tin, à quatre heures, cette mobilisatie*', était publiée.' ~^_ L'armée, qui se sent forte, est pi"iî\!Td'enthousiasme et.fonde de grandes esp; -^ s sur les énormes progrès réalisés depuis îs» guerre japonaise. La marine est si loin d'av ."^ialisé le programme de sa reconstruction, 9 organisation, qu'elle ne peut vraiment pas entrer en ligne de compte. C'est bula là le motif qui donnait tant d'importance surassurance de l'appui de l'Angleterre. Comme j'ai eu l'honneur de vous-*: télégraphier aujourd'hui (T. 10), tout ^jpoir de solution pacifique est écarté. C'est IJppinion des cercles diplomatiques. Je me suis servi pour mon télégramme de lavoie via Stokholm par leNordiskCabe?2omme plus sûre que l'autre. Je confie cette j.épêche à un courrier privé qui la mettra à la Nate en Allemagne.K Veuillez agréer, Monsieur le Mirt Ure, ies assurances de mon plus profond re*p;-'**- (Signé) B. de l'ESCAT ,IE. N. D. L. R. Il appert de ce docflmenk 1°) Que la guerre était en gestation et que les efforts semblaient ne que se borner à la retarder. 2°) Que,d'après notre charged paires, la Russie la voulait; 3°) Que l'appui de la Frane était tacitement escompté parles Russe* et leur était même assuré,car le documente parle d'aucune action diplomatique] de la France pour éviter la guerre; 4°) Que l'alliance fr;anco-russ:ol devait entraîner l'appui de l'Angleter^ bien que celle-ci ait envisagé d'abord fcae solution pacifique du conflit; 5°) Que l'Autriche-Hongrie postait, malgré l'imminence de l'intervention russe, à régler son conflit avec fehSerbie les armes à la main, tout en {Bsurânt qu'elle voulait uniquement cl v: non conquérir; 6°) Que l'Allemagne ne voukufpas la guerre, que ses intentions étaienl nettement pacifiques et que sa co1{ penson dan| tous les pourparlers et- env cesJ fut conforme à ces intentio ,Nous actons aussi que, dans la dé notre chargé d'affaires, dat^de 48 heures avant 16 commencement de la guerre et où son auteur, puisqu'il l'expédiait même par voie détourné/, pouvait parler en toute liberté, il n'e^t question nulle part d'une intervention do la Belgique, d'une préférence quelconque de sa part, ni de l'aide de son année en faveur de l'un ou de l'autre des -belligérants. Â l'hôpital de la Croix longe de Belglpe Cette semaine a été pour les bless^or et pour le personnel de l'hôpital de la Croix ^onge de Belgique, établi rue Lelièvre,une semait te d'émotions et de surprises diverses. Dimanche dernier une vingtaine de malades guéris de leurs blessures ont quitté, l'hôpital pour aller, comme prisonniers de guerre, rejoindre en AllemagLe ceux de leurs camarades qui les y avaient déjà devancés. Nul ne pouvait assister à ce départ, imposé par hs usages de la guerre, sans un serrement KIAUTSCHOU Le 26 et 27 septembre, ont en lieu lea premiers engagements sur terre entre les Japonais et ies Allemands. Les Japonais, d'après on bulletin officieront eu 3 morts et 12 blessés.Une dépêche anglaise parle de 312 hommes hors de combat. CE KUMERO doit être vendu 5 cent, \- imü !

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Dit item is een uitgave in de reeks L'ami de l'ordre: journal politique, commercial et littéraire behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Namur van 1839 tot 1918.

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