L'autre cloche

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17 oktober 1918
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s.n. 1918, 17 Oktober. L'autre cloche. Geraadpleegd op 16 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/6m3319wb5s/
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Bulletin N° 10. L'AUTRE CLOCHE 17 - X - 18 Chers Lecteurs, Longtemps vous avez souffert, n'ayant poui vous soutenir que votre confiance dans notre bonne cause. Quand vous demandiez : * Est-ce pour longtemps encore? » la réponse était invariablement la même, désespérante à force de se répéter toujours : « Patience ! » tôt ou tard, la délivrance ne peut manquer de venir. » Maii tout d'un coup, un éclair vient de déchirer la nue, et vous avez entrevu quel court espace nous sépare du port. L'ennemi tremble. Il a beau regarder la devise qui s'étale sur son ceinturon, il sent bien qu'il n'a pas avec lui le Dieu des armées. A présent déjà, la lecture de ses journaux suffit pour justifier toutes nos espérances. Néamoins, nous continuerons à faire entendre l'autre cloche. Elle fera sonner bien haut ce qui se murmure dans l'ombre. Elle vous répétera des bruits venus de l'autre côlé du front. Elle vous apportera comme un écho de voix amies. Elle vous engagera à démasquer les hypocrisies et à réfuter les mensonges. Daily mail, 6 Septembre 1918. -NOTRE OFFENSIVE NAVALE. On sait qu'un changement complet a été opéré dans l'Etat-major de la marine allemande, à la suite du profond désappointement produit en Allemagne par l'insuccès des sous-marins, qui avaient reçu mission d'empêcher l'envoi des troupes Américaines en Europe et d'affamer la nation anglaise. L'amiral Scheer est devenu chef de l'état-inajor et le commandement de la flotte ds haute-mer a passé à l'amiral Hipper, qui a jusqu'ici commandé les croiseurs allemands. Le changement dans le commandement n'indique pas nécessairement un changement dans la stratégie, mais il existe des indices évidents d'une divergence de vues avec les autorités militaires. On sait que Scheer a déclaré qu'il n'admettrait « aucune ingérence» dans la marine allemande ce qui fait supposer qu'Hindeuburg et Luddendorff pourraient avoir été désireux d'envoyer en expédition la flotte de haute-mer ou l'un ou l'autre de ses éléments. De toute manière, il faut toujouis s'attendre à des raids. Des résultats importants ont été obtenus par nos mesures offensives contre les sous-marins et une nouvelle phase s'est ouverte dans la guerre sous-marine. Vers la fin de 1917, notre système d'escorte d<'F navires fut perfectionné, précisément à la date où 1 î mauvais temps commençait. Ce système de convoi et le.mauvais temps forcèrent les sous-marins à se rapprocher de la terre. Mais ici i.s fuient si vivement attaqués, que leurs pertes devinrent excessivement lourdes. Alors survint nu changement. La marine anglaise eut à prêter u:ie plus grande part de son attention à la protection des grands convois amenant des troupes des Etats-Unis en vue de briser l'offensive allemande. Justement à ce moment le temps s'améliora. Dans la situation où nous sommes maintenant, les sous marins opèrent de 200 à 25o milles de la terre, tandisque les croiseurs sous-marins allemands, navires d'environ 1700 tonnes, vont beaucoup plus loin et sont apparus à la côte Américaine. Ils attaquent de grands transatlantiques et bien qu'ils coulent peu de navires, ceux ci sont, d'habitude, d'un déplacement considérable. Pour empêcher ce genre d'attaque, des mesures ont été prises pour enfermei les sous-manns quittant la mer du Nord ou y entrant. A l'enti ée sud se trouve le barrage de Douvres, un champ de mines protégé par des bâtiments de surface. Ce champ est étendu graduellement dans la direction d'Ostende et de Zeebrugge, les-,deux bases allemandes sur la côte de Flandre, et devient de plus en plus dangereux. A ces deux endroits les Allemands n'avaient auparavant que des petits sous-marins de ravon réduit. Nous avons en fait balayé ces petits sous-marins. Les Allemands en ont tant perdu qu'ils ont été forcés de faire stationner à Zeebrugge un certain nombre de leurs sot\|-marins à longue distance, mais ceux-ci 11e tentant que rarement de traverser le barrage de Douvres et, quand ils le font, y trouvent souvent leur perte. Leurs bâtiments de surface à Zeebrugge et à Ostende ont été peu à peu enfermés par le champ de mines anglais et maintenant que les entrées y ont été obstruées, ils ne peuvent qu'entrer et en sortir avec difficulté. Zeebrugge et Ostende sont si constamment bombardés qu'ils sont devenus en fait inutilisables come bases. Les sous-marins qui y stationnent doivent accomplir un très long parcours pour atteindre la pleine mer et maintenant opèrent d'habitude à la côte Est. En fait la base navale d'Ostende et de Zeebrugge a été détruite. A l'extremité nord de la mer du Nord nous avons été très occupés. Un gigantesque champ de mines a été établi dans la baie d'Heligo-land. en vue de la côte allemande. L'ennemi l'a d'abord traité avec mépris, mais il y a subi de si lourdes pertes — le total des navires allemands qui y ont été coulés comprend 3 chiffres — que maintenant il essaie rarement de le traverser, et ses sous-marins sortent de préférence par le Skager-rack. Nous le surveillons de près. Il y a à tout instant des expéditions dans la Baie avec des forces aériennes et des bâtiments de surface et il ne se passe pour ainsi dire pas de jour où nous n'exécutons pas quatre ou cinq opérations dans la mer du Nord. Nous avons également établi une grande barrière de. mines allant des eaux territoriales norvégiennes presque jusqu'à la côte d'Ecosse. Les sous-marins qui sortent par le Skager-rack doivent la traverser. Ils le font en la suivant dans la direction de la côte d'Ecosse, ou plus souvent en se servant des eaux territoriales de Norvège. Le Gouvernement Norvégien a reçu des renseignements détaillés au sujet de cette violation de neutralité et sans aucun doute appliquera honnêtement et fermement le décret royal norvégien qui interdit l'emploi de ces eaux à tous les belligérants. Notre champ de mines sera graduellement étendu dans la direction de l'Otiest. En ce moment nous plaçons un grand nombre de mines pa'r mois, ce qui représente un immense effort au point de vue de la con?ommation d'explosifs et de la fabrication de mines. Dans la .Méditerranée nous avons réussi à rendre cette mer dangereuse pour les sous-marins allemands, qui, à un certain moment, considéraient une croisière là-bas comme une « cure de repos ». En collaboration avec la maiine italienne, nous avons établi un barrage dans le détroit d'Otrante. A raison de l'énorme profondeur des eaux — 1800 pieds — il 5' a des difficultés dans l'emploi de mines et le barrage est d'un type nouveau réalisé grâce à l'appui de bâtiment de surface. Les toroil-lages ont diminué et la situation s'améliore. Construction navale. — Le poids de la guerre contre Ips sous-marins est presque entièrement supporté par la marine anglaise, et l'une des raisons pour lesquelles notre perte de tonnage marchand n'est pas plus grande, consiste dans ce fait que nous devons tenir plusieurs mil lions d'hommes occupés à la construction de « destroyers » et de bâtiments de patrouille de types divers. Aux Etats-Unis, pour autant que je sache, l'attend. >n s'est surtout portée sur la construction de tonnage marchand. Si les Etats-Unis pouvaient hâter l'accomplissement de leur vaste programme de construction navale militaire, cela nous permettrait de porter notre attention sur le tonnage marchand. A présent nous pouvons dire que presque toutes les pertes maritimes, presque tout le travail de réparation et presque toute la construction de mines ont été suppor'és et réalisas par la Grande-Bretagne. L'offensive navale anglaise, pendant les 8 mois qu'elle s'est exercée, a donc obtenu les résultats suivants : t° Elle a paralysé les flottilles allemandes à Ostende et Zeebrugge. 20 Elle a forcé les sous-marins à violer des eaux neutres pour atteindre l'Atlantique. 3° En coopération avec la marine Améii-caine, elle a protégé le passage des i.Soo.ooo soldats américatns qui ont été débarqués en France. 40 Elle a beaucoup amélioré la situation dans la Méditerranée. 5° Elle a coulé un grand nombre de sous-marins et de bâtiments de surface allemands. Journal « Le Matin » du 7 - 9 - 1918. Le président du Shipping Board a déclaré qu'aux Etats-Unis on avait construit pendant les douze derniers mois 277 navires d'un tonnage total de 1.700.000 tonnes. Pendant le même laps de temps les pertes américaines n'ont été que de 3o.ooo tonnes. Le Temps. 16 - 9 - 1918. N° 20890. UN SOVIET APPRIVOISÉ. « Nous attendons la réponse précise, que la So-zial-demokratie allemande fera à l'appel que nous avons lancé au nom du socialisme international.» Ainsi se terminait le message qne M. Henderson, chef du parti ouvrier britannique, publiait hier à l'apresse de M. Hébert, porte-parole de la Sozial-denioltratie. A l'heure où M. Henderson posait cette question, les délégués du syndicalisme allemand y avaient déjà répondu. Conduits par le député Legien, secretaire général de la commission qui sert de centre à tous les syndicats socialistes, ils étaient allés négocier avec le comte Hertiing. Pour mesurer la portée de cette visite, il faut st rappeler une précédente rencontre des autorités prussiennes et des syndicats ouvriers. A la fin de janvier dernier, des giéves éclataient dans toute l'Allemagne. En certaines régions, les pouvoirs publics intervenaient pour arranger les choses à l'amiable. Le comte Hertiing aurait pu suivre cet exemple à Berlin, d'autant plus que les grèves avaient surtout un caractère politique. S'il avait annoncé que la réforme électorale aboutirait bientôt, s'il avait désavoué les annexions qui se préparaient à Brest-Litowk, il aurait sans doute contribué à ;'paiser les esprits Mais on assista alors à un spectacle tout différend. Le gouvernement civil resta muet. Le général Kessel, commandant de la Marche de Brandebourg, s'adjugea un pouvoir absolu sur les trois millions d'habitants qui constituent Oross-Berlin. « Jusqu'à nouvel ordre, disait-il dans sa proclamation du 14 février, je suspens l'art. 7 de la constitution prussienne.» C'est un article qui est ainsi conçu : « Nul ne doit être soustrait au juge quel» loi lui assigne. Les tribunaux d'exception et les commissions extraordinaires 11e doivent p^s exister. » I e général Kessel continuait : J'institue des constils extiaordinaires de guerre. » Et il renvoyait à la loi du 4 juin 1851. D'après cette loi, l'instruction est orale, le huis-clos est permis, et la peine de mort est exécutoire après une simple confirmation prononcée par le général commandant. Pour toutes ies autres peines, la loi contient cette simple prescription : Il n'y aucun recours de droit contre les jugements des conseils de guerre.» Telle est la répression qui s'abattit sur les ouvriers berlinois. Les grèves furent vite terminées. Les dirigeants des syndicats, tremblant pour leur encaisse, avaient d'ailleurs fait tout leur possible pour empêcher la cessation du travail. Depuis lors les mois ont passé, d'abord fructueux pour l'Etat prussien, puis désastreux. Les chefs de la Sozia'-demokratie voient grandir parmi leurs leurs troupes la déception et la nervosité. Ils voient que le gouvernement, si inquiet qu'il soit de la situation militaire, industrielle et alimentaire, s'obstine â ramper devant la dictature du quartier généra! et ne consent même pas à réunir le Reiclis-tag. Ce serait bien le moment d'exiger enfin les garanties les plus élémentaires de la liberté individuelle et la liberté nolitjque. Que font les politiciens socialistes ? Que font les délégués des syndicats ? Ils font dévier le débat. Ils le portent sur le terrain économique, où il y a place pour toutes les transactions et pour tous les atermoiements. Quelles revendications les délégués syndicalistes mettent-ils au premier plan ? Cinq kgr. de pommes de terre par semaine. Quels sont les boucs émissaires que la Sozial-demokratie désigne au peuple allemand ? Ce sont les producteurs et les revendeurs de denrées alimentaires, auxquels le manifeste du 9 sept, reproche » d'être l'éternel opprobre de notre temps » Certes lesgens qtiispé-culent sur la famine sont odieux, et comme disait au comte Hertiing le représentant des ouvriers couvreurs, « la seule logique à laquelle l'estomac soit sensible, est celle de la soupe chaude. « Mais l'Allemagne serait-elle affamée si ses maîtres n'avaient pas commis le crime et la folie de déchaîner le conflit mondial ? Y aurait-il des profiteurs de la guerre, s'il n'y avait pas de guerre ? Pourquoi ne pas remonter aux vraies causes ? Pourquoi ne pas demander des comptes aux principaux coupables? Pourquoi détourner la discussion du seul terrain où elle puisse être décisive, du terrain politique ? 11 joue à sa manière le même jeu que les pires des

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Dit item is een uitgave in de reeks L'autre cloche behorende tot de categorie Clandestiene pers. Uitgegeven in #NAAM? .

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