L'avenir: journal quotidien d'Anvers

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26 januari 1915
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s.n. 1915, 26 Januari. L'avenir: journal quotidien d'Anvers. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/qf8jd4qn6q/
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(ètitâkÉi 2^ Janvier 1915 Pniv in P.onfimoe . PAiir ûn\/PPQ R Hpntim A« numAHA DO v Ul>' W Rl '—ADMINlSTRÀTIO;\ 44, RUE ROUGF. M ANVERS Pour BRUXELLES S'adresser à nos Bureaux : 28, RUE LEON FREDERIC, L'AVENIR BUREAUX OUVERTS de 10 à midi et de 15 à 17 heures ANNONCES A FORFAIT 103, place de Meir, 103 ANVPRS Journal Quotidien d'Anvers La grande bataille des Nerviens contre les Romains LE RÉCIT DE CÉSAR VII. BRUSQUE ATTAQUE I)ES NERVIENS Dès cjul les Nerviens cachés dans ! Ix>is -aperçurent les premiers bagage (c'était k1 moment qu'ils avaient fix pour l'attaque), ils sortirent dans l'ordr où ils s'étaient rangés, s'élancèrent ave toutes leurs troupes, tombèrent su notre cavalerie, qu'ils il'eurent pas cl peine à renverser, et coururent vers ! fleuve avec une si incroyable vitessî qu'ils semblaient être au même instar dans le bois, au milieu de la rivière, i sur nos bras. Ou les vit avec la mêm promptitude attaquer notre colline, noti camp et les travailleurs occupés à le r< trancher. César avait tout à faire à la fois: fallait déployer l'étendard qui donnait ' signal de courir aux armes, faire sonns les trompettes, rappeler les soldats ci cupés aux travaux du camp, et rasseii hier ceux qui s'étaient écartés pour ri masser des fascines, ranger l'armée e bataille, haranguer les troupes et donne 'le mot d'ordre : le peu de temps et 1 présence !d'e l'ennemi victorieux empi chaient de tout faire. Deux choses pou: vurent à cet embarras : l'expérience < l'habileté des soldats qui, instruits pf tant de combats, n'étaient pas moins ci pables de se tracer fi eux-mêmes 1er conduite que de l'apprendre des autres et ensuite, près de chaque légion, la pri sence des lieutenants, à qui César ava défendu de s'éloigner avant que les tr: vaux du camp fussent achevés. Chacu d'eux, pressé par l'ennemi, n'attenda point les ordres de César, et prenait si lui de faire ce qu'il jugeait convenabli Après avoir pourvu au plus nécessa:r< César courut haranguer les troupes qv le hasard lui présentait, et arriva à dixième légion. Pour toute harangue, lui dit de se rappeler son ancienne v leur, de ne ooiut se troubler, de souten avec fermeté le choc des ennemis. Con me ceux-ci étaient à portée du trait, donna le signa: du combat, et se por1 plus loin pour faire les mêmes exhort; tions : l'action était déjà engagée. L'a taque avait été si brusque, et l'eunen si ardent à combattre, qu'on n'eut temps ni de revêtir ies insignes des gr; des, ni de mettre les casques, ni d'ôti aux boucliers leur enveloppe. Chacui en revenant des travaux, se plaça au h; sard sous les premières enseignes qu' aperçut, pour ne point perdre le temj de la bataille à chercher les siennes. Dans cette nécessité pressante, l'arme s'était rangée selon la' nature du terra: et la pente de la colline, plutôt que su vaut les règles de l'art militaire. L< légions se défendaient chacune de se côté, séDarées les unes des autres p; ces haies épaisses qui, comme noi l'avons dit, interceptaient la vue ; on t pouvait ni envoyer des renforts où il ; fallait, ni pourvoir â ce qui était néee saire sur chaque point,ni conserver l'un té du commandement. Cette confusfc produisit des accidents et des fortun diverses. DEFAITE DES ATREBATES ET DES VEROMANDUENS Les soldats de la neuvième et de dixième légions placés à l'aile gaucl de l'armée, après avoir lancé leurs trait tombèrent sur les Atrébates, qu'i voyaient devant eux déjà fatigués, ho d'haleine, percés de coups, et les eurei bientôt repoussés de la hauteur jusqu la rivière. Ceux-ci essayaient de la pa ser à la hâte ; les nôtres les poursuivire: et en tuèrent un grand nombre. Ils tr versèrent eux-mêmes la rivière, et s'e: gagèrent dans une position désavaut geuse : l'ennemi se retourna : ils souti: rent un nouveau combat, et le mirent c fuite. Ailleurs, la onzième .et la huitièn légions avaient battu les Véromanduen et les repoussaient depuis la hauteur ju que sur les rives du fleuve. Le centre ( l'aile gauche, poursuivant ainsi l'enn mi, avait laissé à découvert notre ai droite, composée de la douzième et de septième légions, à peu de distance l'ui de l'autre : tous les Nerviens, en colo nés serrées,conduits par Boduognat, lei chef, se portèrent sur ce point : les ui enveloppèrent nos légions par le fiai qui était découvert, les autres gaguère: la partie la plus élevée du camp. SUCCES DES NERVIENS FUITE DES TREVIRIENS ET DE NUMIDES En ce moment, notre infanterie et n tre cavalerie légère, qui avaient été r poussées ensemble par le premier ch< des ennemis, les rencontrèrent de fro: en revenant au c<ynp, et s'enfuirent d'i autre côté. Les valets de l'armée, qui < la porte Décumane et du haut de la cc line avaient vu les nôtres traverser fleuve eu vainqueurs, étaient sortis poi piller : lorsqu'on se retournant ils apei çurent l'ennemi dans notre camp, ils pr l'eut précipitamment la fuite. En mêm temps, on entendait les cris des conclue leurs de bagages, qui, tout effrayés, coï e raient de côté et d'autre. A ce spectacle s les cavaliers de Trêves, si renomme é chez les Gaulois pour leur valeur, et qu e leur cité avait envoyés à César comm c auxiliaires, voyant notre camp remp r d'ennemis, nos légions pressées et pre: e que enveloppées, les valets, les cavalier: e les frondeurs, les Numides, dispersés e -, fuyant de toutes parts, crurent que toi t était perdu, reprirent la route de lei :l navs, et publièrent la défaite entière de e Romains, ia prise de leur camp el c e leurs bagages. . LES ROMAINS ENFONCES I] César, après avoir exhorté la dixièir légion, se porta à l'aile droite ; il troeu ies troupes vivement pressées, toutes le . enseignes rassemblées au même eridroi ' ies so.aiits de la douzième légion enta: ses et s'embarrassant l'un l'autre poe combattre : tous les centurions de la qu: ... trième cohorte avaient péri ; le porti ." enseigne était mort, le drapeau perdu presque tous le centurions des autres ci portes étaient blessés ou tués ; de e , nombre, le primipile P. Sextuis Baculu d'une bravoure remarquable, couvert c ( tant de blessures qu'il ne pouvait se soi tenir. Le reste était découragé ; que * ques-uns, à l'arrière-garde, se trouvai , sans chefs, quittaient le champ de b: , caille, pour se mettre à l'abri des traits t l'ennemi ne cessait d'arriver du bas ■ la colline, et de presser le centre et li flancs : la situation était critique ; n'avait point de secours à espérer. CESAR PREND UN BOUCLIER E 5h MET A LA TE l E DE ShS c TROUPES a César saisit alors le bouclier d'un so il dat des derniers rangs (il n'avait pas i- sien), et s'avance à la première ligne : ir appelle les centurions par leurs nom i- encourage les soldats, tait porter c il avant les enseignes et desserrer li a rangs, pour faciliter à ses combattan i- t'empioi de leurs épées. Son arrivée rer t- l'espoir aux Romains; ils reprennei ii courage ; chacun, sous les yeux du g le néral, cherche à payer de sa pei sonne c i- cette extrémité, et l'on parvient à r r leutir l'impétuosité de l'ennemi, i, César, remarquant que la septième 1 i- gion, placée près de là, était aussi serri il de près, avertit les tribuns militaires e is rapprocher peu à peu les deux légion afin qu'elles pussent unir leurs foret :e De cette manière, elles se prêtaient t il mutuel secours, et, ne craignant pl i- d'être enveloppées, elles commencère .s à montrer plus d'audace et de courag il Cependant les deux légions d'arrièr ir garde, qui escortaient le bagage, acco îs rent à la nouvelle du combat, et se mo: le trent aux ennemis sur le haut de la cc n line. De son côté, T. Labiénus, qui ava s- forcé leur camp, et qui découvrait de i- hauteur ce qui se passait dans le nôtr n envoie la dixième légion pour nous s 2s courir. Cellé-ci comprenant, par la fui des cavaliers et des valets, que le cam les légions et le général étaient en pér: précipita sa marche. [a Son arrivée changea tellement la fa le des choses, que les blessés se relevaiei: s et, s'appuvant sur leurs boucliers, i ]s commençaient le combat : les valel r3 voyant l'ennemi effrayé, se jetaient sa 1t armes sur des hommes armés ; les cav liers, pour effacer la honte de leur fuit s_ rivalisaient partout avec les légions. it HEROÏSME DES NERVIENS V Les ennemis, réduits à leur derniè chance de salut, n'étaient-pas moins i 3" trépides: quelqu'un tombait-il aux pr 1_ miers rangs, celui qui le suivait prens 11 sa place, montait sur son corps, et coi ie battait : de ces cadavres amoncelés ils s> faisaient un rempart, d'où ils lançaie: leurs traits et nous renvoyaient nos j 'e velots : on ne s'étonnait plus que d hommes d'une si haute valeur eusse 'l; osé traverser une large rivière, grav 'a des bords escarpés, combattre en i le poste désavantageux : ces difficult s'étaient évanouies devant la grande: ,r de leur courage. ls Après cette bataille, où la race et 10 nom des Nerviens furent presque enti 11 renient détruits, les vieillards qu' avaient, comme on l'a dit, réunis da des marais avec les enfants et les fei S mes, instruits de ce désastre, ne voya plus l'obstacle pour le vainqueur ni n- sûreté pour les vaincus, — sur l'a\ e- unanime de ceux qui survivaient à la e: >c faite, — députèrent vers César et se re xt dirent. Voulant peindre leur malheur, 111 dirent que'de six cents sénateurs il n' le res'.ait que trois ; que de soixante mi il- combattants, cinq cents à peine sur le vaient. César voulut user de elémen envers ces infortunés suppliants, et pourvut avec soin à leur conservation ; il leui rendit leur territoire et leurs villes, el défendit à leurs voisins de leur faire aucun outrage ni aucun mal. . * * * ' Ici finit le beau récit de César. Le: Belges ont sans doute érigé à la mémoire de ces braves, leurs ancêtres, un monu ment eligne de leur héroïsme ! 1 A Anvers, il y a cinquante ans, l'administration flamingante a érigé à Bo l" duognat et à ses braves un groupe coni " diémoratif. A Bruxelles rien, pas même ie nom d'une rue. Et sur le lieu de la bataille? Rien noi " plus. Mais à quelques kilomètres de là " A Jemappes, sur la Graud'Place, or *■ .rouve un monument érigé en 1911 re ;c présentant un coq le liée tourné coutn la Belgique. C'est la glorification di ' l'envahissement et de l'asservissement di -notre pays par les hordes sans-culottes " Le gouvernement laissa faire. lL Une dizaine d'années avant, de vrai: 1 patriotes voulurent célébrer à Waterloe la fin de ce régime d'exaction et de mi litarisme dévorant. Contre ceux-ci li gouvernement intervint et interdit 1: manifestation... t O Neutralité sainte et inviolable- de 1: a Belgique ! s 1W,1 i; Echos >- AVI! « L Avenir » est envoyé gratuitement i titre d'essai, pendant quinze jours, ; ' toute personne qui en fera la demande. 5> Calendrie 26 janvier — Soleil : lever, 7 h. 11 coucher, 4 h. 14. — Stc-Paule. lt 27 Janvier. — Soleil : lever, 7 h. 10 j coucher, •! h. -16. St-Jean Chrysos . tome. ' 28 Janvier. — Soleil : lever, 7 il. 39 ^ coucher, 4 h. -18. —• St-Charlemagne. Rectificatioi Dans un « Echo » de notre .numéro d I dimanche dernier, où nous avons rendi un hommage mérité r.u dévouement d'ui infirmier militaire allemand, nous avon 1- commis une erreur involontaire. Con le traitement au bruit répandu, nous pou il vons déclarer, d'après une i'nforinatio: s, autorisée, que le personnel infirmier bel u ge ne quittera pas l'hôpital militair ;s d'Anvers. d L'emprunt de 15 milliards II Au sujet de cet emprunt colossal, dor -- nous avons déjà parlé et qui serait cor II clu par la Russie, la France et l'Angle terre réunies, le n Gaulois » dit que c projet a beaucoup de chance de passe: - - L,es 15 milliards seraient émis en mêm temps à St-Pétersbourg, Paris et Lor 1° dres. Le produit eu serait réparti entr s, les alliés de la Triple-Entente, d'aprO s- leurs besoins .Le cours eu serait plus ba III que celui auquel une quelconque des tro: ■s puissances émettrait son emprunt respex tê tif. e. Le- « Gaulois n dit que les Alliés do e- vent prouver qu'ils sont solidaires égale L1" ment sur le terrain financier et que l'ei 1_ tente est toujours très solide et sans de 1- faillance. it N'empêche que l'opération,qui n'exi: 'a te qu'à l'état de projet, peut constitue e> un engrenage qui pourrait aboutir à un catastrophe surtout si l'on considère qr te les trois alliés ont déjà prélevé sur i ?> crédit public quelque chose comme di '> milliards. Un martyr de la lutte des langue 1 ' Un lecteur demande si Jozef Four.e, i e" patriote Boer,fusillé par les Anglais, n mérite pas d'être mis dans le martyre ls loge flamand puisqu'un des motifs qi n" l'ont amené à s'insurger a été la mécoi 1 ' naissance des droits en Afrique de la lai gue hollandaise, qui est au fond' noti Donne langue flamande. re Cela n'est que juste. Jozef Fourie fa ;i- partie de la longue série des vaillants qi e- ont combattu et souffgrt pour les droi it de notre langue si systématiquement nu ii- connue dans tous les domaines. Il est v, se des rares qui a tenu bon jusqu'à la fi it et ne s'est pas laissé influencer par c a- belles paroles et des alliances qui r ïs constituent jamais qu'une duperie it l'égard d'une des parties. ir Notre correspondant nous prie en oi m tre d'insérer une autre partie du discou: 5s de Foudé devant ses juges, non moii ir fière que celle que nous avons cite* Notife la donnons volontiers ici : le « Quant il lut question de la guéri è- contre l'Afrique allemande du Sud, j' ils fait opposition, car je ne pus comprei ns drè pe.urquoi nous allions nous batti n- contre l'Allemagne qui ne nous a jama lit fait du mal. Nos jeunes gens devaient-i :1e se battre donc pour maintenir l'honnei ris de l'Angleterre ! é- » Quand nous nous rappelons le meu n- Ire- de Slachtersuek, le meurtre à Bill ils lust au Natal, le meurtre à Pietretie ;n accomplis par des Caffres sous la coi le chiite d'officiers anglais ; quand je sonf ri- aux 30,000 femmes et enfants qui furei ce assassinés, je ne vois pas. pourquoi je n serais levé pour l'honiieur de l'Angle terre I.» A l'Institut des Beaux-Art Nos lecteurs auront lu que les cour le l'Académie royale des Beaux-Arts se ront ouverts dès le 1er février prochair ' Par contre, l'Institut supérieur de Beaux-Arts lie rouvrira pas ses portes. Les cours moyens pourront recevo: les élèves et pour ceux-ci la perte el ■ temps et l'oisivité complètes finiror ■ donc prochainement. L'administration de l'Académie r< : pond ainsi aux vœux de la populatioi Elle prétend d'autre part que les jeune i ^ens qui sont en âge de suivre les coin - de- l'Institut supérieure sont au fror i pour la plupart. C'est logique. Bisons pour finir que c'est le plus ai ici: membre du ex>rps académique, V le professeur Dens, architecte, qui es chargé de la direction, par intérim, e ■ remplacement de M. Juliaan de Vriend resté en Hollande. D'où nous vient l'inventio du fil de fer barbelé? , Quelle est l'origine du fameux « fil c fer barbelé », dont nous entretiennei . presque chaque jour les communiqués i les récits de guerre? Quelqu'un qui a connu personnel! inent l'inventeur, donne à ce sujet le pittoresques renseignements suivants : — C'était un Américain clu Nord, colonel Elbrdige, vétéran de la guerre e i Sécession, et qui n'avait du reste de m . litaire qu? son grade honoraire dans i milice. Quand je l'ai connu, c'était un ri buste vieillard de 75 ans. Il s'était retii r à New-York, fortune faite. ; Nous avons passé là bien des soirée ensemble à jouer au poker. Un jour j me raconta comment il réalisa praticpn . ment son idée du n barbed-wire »,. le 1 de fer barbelé. Il se servit pour ses mi ; dèles d'essai des épingles à cheveu de : femme. Il en fit une telle consommatic qu'elle se fâcha tout rouge, et lui repr i cha amèrement son gaspillage. ; ii Ne crie pas, répondit-il, ces épingl i feront peut-être notre fortune ! » Il disa • vrai: son invention, aorès des débuts di à ficiles, eut un succès considérable et - dut construire d'immenses usines. Lors de la fondation du trust de l'acic i Al. Pierpout Morgan racheta son insU . lation et ses brevets pour cinquante m: = lions de francs. Il n'avait pas prévu eeuendant que se :< barbed-wire » jouerait un rô'e au? ! important dans la guerre moderne ! Le yachtir Eu 1914 le yachting belge a connu ui e lamentable fin de saison. La situatie -, jlunatérique semblait lui promettre ui e arrière-saison exceptionnellement proj . .-l à ses ébats. Les événements se so: e chargés de détruire ces belles promesse s Les promeneurs anversois qui s'am s sent les samedi et dimanche à voir pa s tir et à assister au retour des frêles ei ■_ bareations avec leurs joyeux équipag en toilettes claires, se demandent où re tèrent tous les bateaux de plaisance a crés en face du ponton ou plus haut i i. amont de la ville un peu avant Burgh Quelques-uns furent brûlés ou cou! lors du bombardement, mais la plupa i_ partirent se réfugier dans les eaux lu :r landaises avant ou pendant le bomba L dénient, quelques-uns avec leurs propri e taires, d'autres avec.les bateliers seul e lient. Ils sont à l'abri à Amsterdam, x Dordrecht, à P'iessingue, à Veere, à Mi delbourg, à Hansweert. Pour eux donc la saison de yachtii s se trouve forcément prolongée. Ils ve c ront avec plaisir revenir les beaux joi: ; et le printemps. >_ Quelques bateaux à moteurs restère u dans les eaux anversoises. Us furent i quisitionués pour les besoins de l'arm allemande et ils font encore en ce m c ment du service actif. il Nos j'aclitmi ù Puisque nous avons parlé du yachtin :s disons aussi quelques'mots de nos yacl .neu. Cent cinquante d'entre eux, et ce 11 formait après tout le contingent de cei n qui.étaient en âge de le faire, ont fon e ane compagnie de pontonniers, plac e sous les ordres du capitaine de réser à Gustin. Elle a été cantonnée dans les i eaux du Kursaal, s'est rendue utile pe i- dant la période précédant immédiai s meut l'occupation de la place par 1'; is ,née allemande. Après la retraite de l's î mée~belge, la coinpagn.e a été licenci pour des raisons de convenance ; L e engagements pouvaient avoir été cc vi trac'.és avec la prévision de pouvoir si i- vir à Anvers même et on a voulu libéi c- les pontonniers de tout engagement is leur départ d'Anvers. ls La plupart toutefois de nos yachtm ir ont rejoint l'armée belge en passant l'Angleterre et or.t récris du service : r- gulièrement dans les régiments qui li t- taient dans les Flandres. f, Les nouvelles naturellement à leur s i- jet sont plutôt rares. Des vachtmen : :e cdrporés dans l'armée comme milicie it dès le début des hostilités nlusieurs se ie tombés sur le champ d'honneur. NOUVELLES DE LA GUERRE : La bataille navale dans la mer du ; Nord L Un combat naval près d'Heligoland ~ Berlin, 24 janv. (VVolff.) — Pendan une sortie dans la mer du Nord des croi ieurs «Seydlitz», «Derffliiiger», «Molt 11 k-e» et «Blucher»,accompagnés de quatr ■' petits croiseurs et deux flotilles de tor pilleurs, il s'est livré une bataille avec 1; Hotte anglaise composée de cinq croi • ieurèj plusieurs petits croiseurs et vingt ■.ix destroyers. L'adversaire a cessé 1 t oataille après trqis heures à soixante 11 :lix milles au nord-ouest d'Héligolan» ^ Jt s'est retiré. On apprend jusqu'ici qu .es Anglais ont perdu un croiseur, d lotre côté nous avons perdu le croiseu < Blucher » qui a coulé. Toutes les autre unités allemandes sont revenues au port e La bataille navale dans la mer du Non .L Londres, 24 janvier. (Keuter). — 1_ i/aïuiraiue annonce: i/escaure anglais' a composée ae ci odeurs,ae cioiaeurs auxi iiaueo et a ime Uouiie ae torpilleurs pu croâiiianc aans ia lutr au in01 a le cou e rant au grana matin, aperçut quatre croiseurs aiienianas, piusieius croiseur ;s auxiliaires ec une parue ae torpilleurs 5' ^ rendant aaus ia aiiecuon ae l'ouest, pro oaoïeinent vers la cote anglaise. neu ^ ueures et demi commença une bacain )_ entre ies navires anglais «Lion», « 11 ia ^er », « rrincess Apyai », « i\ew Zea 11 îand n et « înaompcaôïè », d'une part e 3" ies navires allemands « Deriinuger » « iSeyaiitz », « xVioitke », « ±siucuer » JS d'autre part. Vers une iieure de l'après midi ie u iiiùciier » se retourna et couiu -Les Anglais n!ont perdu aucun vire, et léars pertes sont minimes. L « i_,ion » qui tenait la tête du combat r- eu onze bissés. Cent vingt trois survi vants du « liiuclier », qui comptait nu: cent quatre vingt cinq hommes d'équi page, ont été sauvés. Encore la bataille navale de la mer du Nord Berlin, *25 janvier. (Wolff.) — Cor g trairement à l'annonce de « Reuter disant que lors de la bataille dans 1 1L mer du Nord, aucun navire anglai ' n'avait £té coulé, on mande de sourc bien autorisée qu'un croiseur de con: 1 ~ bat a été atteint par deux jets d'un toi 1 pilleur allemand et a coulé après avoi déjà souffert beaucoup devant du feu d l*~ l'adversaire. Cette nouvelle est confii A" niée par un aviateur allemand qui a v ll" sombrer le croiseur anglais. De plus, es y a deux torpilleurs anglais coulés. s" L'aviateur a également constaté qu il~ d'autres navires anglais étaient grav< j" ment atteints. Du côté anglais, les cro / seurs de ligne «Lyon», « Tiger > us « Princess Royal », « New Zealand > ^ » Indomptable » ont pris part à l'actior r_ Deux navires anglais touchés c- Amsterdam, 25 janvier. — On annoi e- ce à l'Agence Havas-bureau de Ymu à den : Le capitaine du vapeur-pêchev d- « Erica » qui se trouvait le dimanche proximité de la bataille navale, raconl îg que deux navires anglais ont été toucht :r- l'un au milieu, l'autre à l'arrière. Sur le front de l'Ouest é- EN FLANDRE ée Attaques repoussees Paris, 24 janv. (Reuter.) — Dans 1< 4 environs de Nieuport et de Lombaertzi de, l'ennemi a vivement bombardé n< 5 y positions afin de préparer une attaqt qui n'a pas réussi. Dans les environs d'Ypres, nous avoi l-^ eu des duels d'artillerie de la plus granc l^e intensité. Berlin, 25 janv. (Wolff.) — Dans 1 ve environs de Nieuport et d'Ypres rien qi °" des duels d'artillerie. e_ EN FRANCE tr- Divers engagements tr- Au sud-ouest de Berry-a|i-Bac noi ée avons perdu une tranchée que noi es avions prise aux Français il y a quelqu n- jours. îr- Au nord de Châlons,où il n'y avait qi er des duels d'artillerie, il s'est dévelopj à des batailles d'infanterie qui continue toujours. en Dans le bois de l'Argonne, au nord « ar Verdun et au nord de Toul, il se dév 'é- loppè une grande activité d'artillerie, it- Les attaques françaises sur les ha leurs de Hartmansweiler ont été repou u- sées. Les batailles dans les bois cause n- de grandes pertes aux Français. On n ns pas trouvé moins de 400 chasseurs fra nt çais tués. Le nombre de prisonniers fra .çais est augmenté. BOMBES sur ZEEBRUGGE Londres, 24 janv. (Reuter.) — L'Amirauté confirme l'attaque faite par les aviateurs allemands sur Dunkerque. 11 n'y a pas eu de dégâts. Une bombe est tombée à côté du consulat américain, dont les vitres et le mobilier ont été mis en morceaux. L'Amirauté annonce en même temps que deiix aviateurs anglais ont survolé Zeebrugge. Ils ont jeté vingt-sept bom-t bes. Un des aviateurs, à un moment, - était entouré de sept avions allemands, - mais réussit à s'échapper. î Dans son raid sur Zeebrugge, l'avia- - teur anglais fut légèrement blessé à la 1 nanche, mais continua sa route et rem- - plit sa mission sans broncher. 1 ~ Paris, 24 janv. (Reuter.) — Dans les \ environs ae .berry-au-.bac, notre mxante-j rie a pns une tranchée sur la coiiine 1O8. ? En Argon ne, aans ia région ae Saint-r Hubert et de ontaine-Madame, la ba--, taille d'iiuan.erie, autour des premières . tranchées que nous avons prises, peraues I et reprises à tour dé rôle, continue. Dans la région d'ilermannsweiler, en Alsace, notre aile droxte avance malgré " ie mauvais état du terrain. - Près de Steinoach après une forte canonnade venant de Utfholz, l'ennemi a tenu pendant peu de temps nos premiè-" res tranchées. 5 En Argonne, la bataille a continué jus-" qu'au soir. A ontaine-XVtadame et à St-xlubert, les attaques de l'ennemi ont été 1 repoussées. La bataille a été reprise ce -' matin. Les détails manquent. Les résultats de la bataille, qui continue aujourd'hui à Hartmannsweiler, ne 1 sont pas encore connus. En Flandre et en France Paris, 23 janv. (Reuter.) — Notre in- - fanterie s'est occupée sur tout le front à e réparer les dégâts occasionnés par le a mauvais temps à nos ouvrages de dé- - tense. Dans la région de Lombaertzijde nous avons avancé ae cent mètres. Sur le iront près d'Ypres, Arras, Albert, Roye et Soissons il y a eu des duels d'artillerie. M Berry-au-Bac a été vivement bombardé rd par les Allemands. s Au nord-ouest de Beau Séjour l'enne-e mi nous a vainement attaqués. Comme annoncé déjà hier soir, les at-laques des Allemands près de Fontaine-r Madame n'ont abouti â rien. Près de c St-Hubert une bataille d'infanterie est en inarche. L1 Sur la Meuse nous avons endommagé ■j des ponts en bois près St. Mihiel. En Alsace la bataille continue dans la e région de Hartmansweiler où nous som-mes en. contact avec l'ennemi dans les bois. Près de Cernay (Sennheim) l'ennemi a ' vainement attaqué le monticule 425. Plus ' au Sud nous avons avancé dans la direction du petit Kahlberg au nord et près du pont d'Assach. Débarquement de troupes anglaises J en France Le correspondant du « N. R. C. » écrit du Havre en date du 21 courant: Les troupes fraîches anglaises ont été débarquées en France. Les transports arrivent dans différents ports français. La mer du Nord et la Manche sont surveillées par des torpilleurs, des destroyers et des croiseurs à ^ — f_ En Angleterre ,s encore des Zeppelins ie Londres, 24 janv. — Reuter a dormé hier et aujourd'hui des nouvelles qui sont is dénuées de toute vérité pratique, mais !e qui font connaître bien nettement l'inquiétude de la population anglaise : îs « Des aéronats, on ne sait combien, ie ont volé à 101/2 heures sur Cromer dans la direction de l'intérieur du pays et de Londres. Lorsque ceux aperçus à Cromer atteignirent le littoral ils employèrent les réileceteurs ne lancèrent pas de bombes is et tout an contraire poursuivirent leur is voyage vers le Sud-Est. Le bruit des mo-es teurs fut d'abord entendu par les gardes de la côte puis par'les patrouilles militai-1e -es. Immédiatement tous les feux électri-)é ques et à gaz furent éteints. nt Le Harwichboat échappe au danger le Capitaine Lawrence du vapeur « Col-e- chester » a été sommé de s'arrêter le 11 décembre par un sous-marin allemand k u- environ 30 km. de la côte. Le capitaine a s- l'ait semblant de ne rien entendre et a nt mis son vapeur sous haute pression et, 'a marchant â toute vitesse, il a pu éviter n- une torpille. Le capitaine a été félicité n- par l'Amirauté pour cet acte de sang-froid.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'avenir: journal quotidien d'Anvers behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Anvers van 1914 tot 1915.

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