L'avenir: journal quotidien d'Anvers

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28 februari 1915
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s.n. 1915, 28 Februari. L'avenir: journal quotidien d'Anvers. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/pc2t43k04m/
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riimaricrhe Février 1915 Prix 10 Centimes - Pour Anvers 5 Centimes. Première Année, numéro 72 " • - ,V'/ - .y / \ .-BtÔ.ÀCTiON et ADMINISTRATION 11, RUE KO LOI:, U ANVERS .pour BRUXKl.LES S'adresser à nos Bureaux : ÎH, Kl!H LF.ON FREOF.RIC, V L'AVENIR .tourna! Quotidiicn d'Anvers BUREAUX OUVERTS d< m à v, ii *-t j 15 à 17 ht -ires v-\T!vto\ï<;pç \ P'^PFAÎT 44, RUE ROUGE, 44 \NVFRS' LA PRISE D'ANVERS RirnNTF.EpAsim BRUXELLOIS Vous me demandez de vous raconter L pilsc U AlUUO, ) uC CL U lO , ^cll t». 1)1 ux.uutj, jc »bux o.cll' \ uuo l*u"11~1 dt, hajaia'uc ici JJ1U...V u.iO Uv-o ia.1. (jUÔ J cil V UJ VI V ev-tlO. .C-ilC 3v-l U lUlLLlucu hlcOiiylC lC mais a v t-C 11.j ei auncj U"ej«A jjai uco, eut- s«-i v il a a Lum piCtel' les liumil-Co CXiSLCIIl UCJa. J-»L»l.iv au îait : Les affaires ayant cessé immédiate mène avec ia déclaration de g'uene, j> m'entretenais de celles-ci de preiertn^v a V CC vuC ll.Co amlO, 1 UU À" OlUiltlio l'autre' n.uver sois. jue premier avait su. son payo ieo îuees ue ^résâtàe tu-aS s^ cou^eiici es, c eai-u-une qu n rcuuuu- Comme une \tiiiuiwo ca-.aoti'opilc puu l iiUiiianiLe, la uuci'iC cl la cniiiaanoii une Victoire de îa itussie avec ic s y stc.n aduei ae gouvernement cl avec i igno ranee ues inàooeo russes donc une gicuiu parue en esi encore a idai sauvée. L, nilV'croOia, lui, Cllteiluait raisuiillc cainiciiiwiil ii_o îans uii jour et ne s laisser enLiamer par i i-inliuuoiajuic g*, no ai. JLl Ju^t-an ù une supie»nc iCl»e i décision Oiiamtji es, ou^ce a îa nu.t^ Ue îeoioLd" a la picui.cic ^uiaoaiicc um lane eu moiiuc «-l ue iislju«-1" auioi *a i oei'ie, i nn-c^tai^aut-e et ic n^iie oe i i->Clb'4aC UijC suiipie qUvjsw.uii u no* lîcui. ii ne euona iiuuenieai une iayu ce voir cl lu.niL, ie jour ae i umuiacu. aiienianO, e^e ao.iUui..^ ^oui' i avo.i' a trup ouvci lemeiu et pour avon" pieu i einree, euueaiis les qu-iize jouis,_ucs rx lernaiius a m uXciio. Cène euui-e se ut absolument a 1 m pruujie pvtu la benCiame ae la lie.-i/i^uoc p>_ipwa^i*-ioii i/i uAwiiuue i^ui u~ v u Cupvi.uuui. oe uuu.^i ae ia wiOjc îoiov^t la laniuie i \jj tiiv. iiey.ua ae Quitter ia pUaiv-, iOisvjci oïl m aauiv.1 iv-s ina^nn (jue» iiidiai.ttuuiis ae LC-e0i a^ine »u>o j ae jL.aciv.en cl loisqu ail eu eiuit au'ive ia j^iaiiiae iai ee ut.o nai l'icaaes ae ia g.a Ue-wi iLjUe. Cv-a ùia^i.aUX aun^aii, ti ■ nuiiiOicuX, Liop n»_<»ii»-<i etiX a l>i uXeiii. ùiopai Ui ciil u aucwu, iCa acides eiiouue le eainie su^eeud petit a petit a .1 agit Lion au ueout. jLe paosa^e oes troupes allemandes d ra tiois juuu et aciiii. il nous appuL cnuLe ae L-.e^e ei ae ses ions, enU qu on n^us avuu si u»en ea^uee qae me., au oeuUL ae scpieniure n eLait aangt-r^i d en parier, i-, oejecul ae eeLie arm éiait a-ans. line s y aciienunait en ena tant, se coiiLciiLariL ae prciiure que^qu pieeauLions au eoie ae Couvain ei ae ^ voi'ae eoiure ocs sUiprises eveiiLUencs la garnison o iiiivei s. Une première aierte eut iieu le 25 ao quana tout i>ruxencs lannt se sou. ver a la nouvene ae 1 approclie oes rid çais vers rorest. i_a nuu.ene eta^L iau; comme tant o amres que aes oiiieu. clanuestines ncus servaient regui.e: meiiL. ii y avait cepenuant queiquc eno. Ce jour-ia la garnison u n.u»ers lai. rompre les communications aiiemanc vers Louvdin. J^e 10 beptembre nouve sortie ae la garnison, ramenant 300 p sonmers que i etat-màjor ut mameùrt sèment promener par îes rues a rvnve C'est aiors que lut aèciaée l'attaq d'Anvers. Les troupes qui étaient sur les rou de Gand et oe îvions lurent ramenées i tivement a la granae joie aes i^eijes ( croyaient qu eues rentraient en Ai magne, repoussées par les alliés. Bien survinrent les gros canons qui avaient 1 tomber la lorteresse répu^ee imprena de Maubeuge. Depuis lors nous entendions jour nuit 1 artillerie de campagne dans les \ers engagements d'uiewyck, de IV Unes, de Londerzeel, de Meysse et ; leurs. Le soir, massés sur les hautei d'Kvergnem, nous voyions les lueurs < incendies jugés nécessaires pour les gagements au champ de tir. Des rés tats, nous n'apprenions rien ou presc rien si ce n'est les balivernes de la po, lation qui parlait de « piles » reçues ] les Allemands, de 10, 20 et 30,000 moi Les hauts faits en étaient attr.bués à 1' mée de secours française ou anglai car, fait à remarquer, c'est uniquem de celles-ci qu'il était question, l'arn belge n'étant mentionnée que pour r moire. Quant au siège d'Anvers, on n parlait même pas. Cela n'existait pas, aurait fallu un an et une armée de 500,< hommes au moins ! Notre petit cercle savait à quoi s tenir à ce sujet. Nous avions suivi gros canons ; savions à peu près où étaient établis, et que l'état-major a mand, loin d'être parti en France corn on en avait répandu le bruit, se trcu\ non loin de là. C'était donc bien 1 atta< d'Anvers. Vers le 15 ou 16 septembre nous prîmes qu'un prince allemand de s; royal avait été envoyé à Anvers, £r obtenu audience du Rôi et avait fait voulait déposer les armes et faire la paix avec l'Allemagne, celle-ci lui .garantirait on in.egraé et son indépendance ainsi xiie le maintien de la dynastie après la pierre. 1 ous les dégâts quelconquès se •aient évalués à dire d'expert et payé-mmédiî'tement au comptant. Quant au J ange-, la question en serait réglée aprè; 1 guerre, à la satisfaetion de la Belgique. c,a réponse du Roi lut qu'il était inutile r.ême de soumettre ces propositions i. es ministres et l'envoyé rentra bredouille 1 Bruxelles. Vers la même époque le mi listre d'Etat Woeste se rendit de soi :ôté. à Anvers pour, nous avait-on dit ,u.vrir les yeux au Roi sur la gravité d« 1 situation et l'aveuglement dé certaine: erscnnalités du gouvernement qui me îaient le pays à une catastrophe finale Je n'ai pas pu avoir confirmation d< :cs deux faits ou de leurs détails; mai: .es personnes qui les rapportèrent son llement dignes de foi que le fond,à moi .".vis, en doit être vrai. Cependant les batailles battaient leu j. )lein et nous commencions à être anxieu: , ,ur le sort d'Anvers. C'est ici que se ré - éla de près le caractère ariyersois qu j'avais déjà appris à connaître un peu u. V mesure que nous approchions du de nouement-, mon «Sinjoor» devint agité t lt .nquiet. Il se trouvait sain et sauf ici ave u :i famille; mais F amour du clocher che lt l'Anversois est quelque chose de phéne lt -iiénal. Et cette agitation et cette inquié 1- rude il avait le secret de nous les con' aiuniquer. Après trois semaines de canonnade: tantôt sur l'un tantôt sur l'autre poin :ïous entendions le 28 septembre pour 1 c première fois les gros canons en mên: iemps que nous apprenions l'arrestatio du bourgmestre Max., C'était bien l'a tl laque^des forts d'Anvers et pour not a qui connaissions la rapidité ^de la chu; de L.é^e ,de Namur, de Manonvillers '< de Maubeuge, nous savions que la rési ance ne serait guère de longue duré Jès ce moment notre « Sinjoor» faisa ,e:ne à voir. Prédisant la chute de la. vil jncéans les trois semaines il s'alarma c /ignorance où était la population anve J" ,oise de la véritable situation,ce dont noi .ouvions. nous rendre compte par l LV- .ares journaux qui passaient encore; 10 .oyait dans son esprit la ville prise d'à iX -auî, les bataiiLs dans les rues, les p ^ aiques de la population, l'incendie et 11 " nassacre, et il était au désespoir de 1 .ouvoir pénétrer à Anvers pour crier li_ es concitoyens leur extrême ici;e. Aya ,es relations dans le journalisme il- é'u parvenu à faire passer des articles da ut e sens, mais sans résultat aucun. c" Notre ami le Polonais, lui, était pi li_ .enu à se créer quelques relations a il ^ .a nouvelle admin.stration de l'occup lion. Faisant des vœux pour la défaite c" la Russie qui serait le signal de la cé ,e- s rance de la Pologne, sa patrie, il n'av; 11L pas les mêmes "scrupules que nous. s'était mis ainsi en rapport avec un for lle . on n a ire allemand expulsé lors de la c ri" Jaration de guerre, mais qui plutôt B :U" ge qu'Allemand aimait beaucoup la B rs- ^îque et les Belges. Pour calmer noi uc' .inversois il se disait fort de lui pi curer un libre-passer pour une suprêi :eb démarche en faveur de la cessation c ia" hostilités. Il indiqua le cardinal Merc. 1U1 a Anvers, comme le meilleur intermédi re pour faire aboutir cette tentative. No LÙt étions d'avis que le cardinal ne se prê ait rait pas à cette démarche qu'il aurait f Le lui-même s'il la jugeait conforme ses vues. et Cependant il fallait se hâter; le dinu rï'" che 4 octobre les artilleurs faits prise l£î" ai ers au fort de Waelhem arrivèrent 1 Bruxelles et on parlait. de la prise irs Lierre. Notre « sinjoor » proposa d'al -n délégation trouver le bourgmes -*e" d'Anvers au nom des Anversois de B: u^" xelles pour le supplier d'intervenir pc lue -iue la ville natale évitât le bombar* JU" nent et l'assaut final. Quand il av )ai rouvé les personnes * disposées à 1'. Ls" eompagner à- Anvers il fit avertir ar" fonctionnaire en question. Celui-ci, d't se' .o'x émue, déclara que c'était trop ta , \oiis ,étions le mercredi 7 octobre. I jours suivants nous étions aux a^u ur les hauteurs ; mais les bruits de la nc-nnade, qui depuis plusieurs jou étaient allés en s'élcignant,' ne nous p )0° ; enaient plus. Le ciel était bruineux pas de trace dé lueurs des incend en Anvers que notre immagination n< représentait. Ue 1 Le vendredi soir le bruit de la reddit d'Anvers se répandit à Bruxelles et lendemain on afficha que les troupes a <!1^ mandés étaient entrées dans la ville. 'UL La nouvelle fut accùëijile avec un s ap_ ")ir de soulagement par les nombreux . ,ng v rsois demeurant ici, tandis que la.g -a;t boulevardière refusa d'ajouter foi ; les affiches, et ne se rendit à la réalité i lr,,i^vtnf '< nrûc Nous allions des premiers rendre visite a la vine aéserie- eL luiiies ncureux de constater que le ooiiioaraciiient avait 1-iit relativement peu de mal. v^e qu 011 nous y. racoma jo.nc a ce que nous apprîmes a y ûi'ux.uea ae gens mcii iniorines je vous îe acnne ici pyuW compléter in'ôn-iéçit. i_e inercieai 7 ocioere le parlementaire du général \on i>esscier se présenta a 1 etaL major beige pour, en vertu des x prescripLions ae la convention ae l;i [L j.-ia_.e, sommer ia ville ae se rendre et laisser a la pcpùiation civile le lêmps d^ .j se retirer. Le oomoardemciu commencer rait la nuit sui\aiite. Le général oe ouise reçut lort mal le parlementaire ai-u îemand, lui dit qu il 11 avait pas a s occuper ces prescriptions des conventions o-Là Lt ave et qu'il n'avait pas de somma-[,. tions a rècevo.r. L'ambassaaeur d'Espagne,mis au cou-[c. rant, se hâta d'intervenir et évita ainsi ii îa ville une complication qui aurait pu .j mi devenir' lataie. Le général déclara ii-t nalëniênt que ia ville résisterait à la der-^ mère exLiémi'té et qu'il en prenait la rés->s ponsaOïlité. Les récits publiés par «L'Avenir», par 1. ~ «Nieuvve Rotterdamsche Courant»,les cé , elarations du bourgmestre'd'Anvers et dt ■\ ia Commission Intercommunale formeni ^ la suite de la présente relation. Faisons re 1 marquer cependant, pour faire la liaisoi )n entre eux, que s'il y a des reproches i faire ce n'est pas à l'administration de 1: 11 ville, mais à l'autorité militaire qu'ils de l,x vraient s'adresser. Celle-ci en eifet é:a: partie sans passer ses pouvoirs, et la vilf •ie aurait é.é réduite ;n cendres si l'adminis u/ 'iration civile n'était intervenue à temps e" D'ailleurs d'après le rapport French et Davis il s'en est fallu- d'un peu de ven ec pour qu'Anvers n'existât i^lus au mo cz ment actuel. °" Les journaux hollandais ont racont qu'au début de 1-a dernière semaine d T1" siège un parlementaire allemand était vc nu encore faire des propositions de pais -s' que le roi Albert était d'avis de les âccej; u'» j ter; mais"que les Anglais qui sïégeaier | dans l'état-major avaient fait rejeter toi 11 e j te proposition. Je n'ai pas pu contrôk 0,;1 j cette relation qui n'a cependant pas reç at" de démenti jusqu'ici. Les partisans de 1 115 résistance à-oui rance ont eu le xînsst,; lU; L'histoire établira s'ils ont bien agi -et _et l'intérêt de la- patrie a été "sauvcgarc ^s" par leurs agissements. ail Un Bruxellois. ille de S Oe que (Si!u NeutreM dan a" ls É< TilllBS " palent II y a quelques jours, l'observate a neutre du « Times » a passé par les vili a"' les plus importantes situées s;.i lé Rhi :alt Quoique moins élo.gnécs da frent Oue-îns elles ne montrent point d'indices de^ guerre et font preuve d'un calu:e ,ar- d'une tr.jnquîlli.é d'esprit au moi ïns égaux à ceux d'autres villes allemande Pa" Un jour donné, pourtant, alors qu ,c'e avait' été absent,- il remarqua à son i ei'~ tour un changement complet. A la pla ,a!' de la placidité, s'était fait jour une a.. tatîon fébrile contenue. Des groupes ,nc formèrent autour des éii'.icns spécial i' exposées aux devantures des magas' " ou autour des colonnes d'affichée. • eontraire de ce qui se nasse en Ane, ,lrt terre, ce genre de publication e^t li efficace, car de la sorte des gens de tfi '■'"L tes catégories en ont connaissance i 5es médiatement et les personnes averti :ie.r peuvent alors faire comprendre l»-s t:c ,al" velles celles qui n'en en*, pas toujo. °us une compréhension très exacte. On annonçait le blocus de l'Asg " terre. Tous les cœurs allemands se gc e a fièrent d'orgueil et de joie à l'annor officielle qu'à partir du 18 février, iaP- navires marchands dans les eaux an.m ,0IÎ; ses seraient détruits, etc. n Maintenu: 1 a c'est sérieux », parut être l'appréciati C'L' bien raisonnée du public.Une gente bc '"er che féminine affirma: <cAh, que c' strL' beau ! » Car en Allemagne,, la flo'.te îru" considérée à l'égal d'un fétiche. I l0ur '.cns.les plus prévoyants sont couva^ rde- cus que la flotte vaut comtt&c armeme vait comme équipages, et comme .I scipiii 'ac" n'importe quelle autre flotte du mon-le Pour eux, elle est le symbole de la i un' ùnation du monde, un lien -mi u :,r^- toute la nation, elle est l'unique peu Lcs de l'Empire qui fai". oublier que l'E uets ..jj-e ge ccjrnnose de la Sa 'e, de la l'r ca «e, de la Bavière, etc. Elle est l'enf; urs, gâtée : toutes les fautes qu'elle p< Par^ commettre sont pardounées d'avance <;cl L'observateur croit nouvoir dire, dies 5Ujet de la per'.o du « Blucher », que îous ci:cfs cie ]a flotte obtiendront mnu ftint une indéoen-dance nlus grande, tion qui est généralement un avantage. Q- 1 le qu'un observe à ce pronos : «Notre fie aIle" e-.t la création dV» homme, le gr; amiral von' Tirnitz. C'est lui gui sou- créée, qui la conduit encore aujourd' An- ■ t en lui fions avens nleine conf ance jent Cette m a ru'ère de voir ne itérait, pa aux l'Observateur du « Tiuies » efre si- i que raisonnée. A sa demande. sU'Allem0! r--, n 11Î1V ir ri 11 18 vrier ou s'il ne s'agit qae de vantardise, il ..reçut de gens bien renseignées -la ré-pctise suivante : c L'idée a déjà été préparée j our i.o.;S en Angleterre. Ccna-n Dojde a exposé, dans son conte « le Danger»,. les données du oian que tout Allemand esDc-re voir réaliser en ce moment. Ces soLis-mar.'ns, nous les possé dons en ce moment et commê l'Angleterre a l'intention de non s affamer, nous devons lui mcn.rer que ce jeu peut aussi être-joué de notre côté. » On disait ici.. à l'Observateur avec un air très sérieu: at on se rejeta encore sur l'histoire J. Conan Doyle pour défendre ie projet ch olociis. Tous les hommes pensants émettent l'espoir que les SQUS-mar.ns changereii; jomplètemçnt la guerre navale, déchargeront le monde des dénenses navales et, avan'; tout, feront naître un noûveai droit maritime mondial par lequel lâ propriété Drivée en mer sera protégée centre les attaques de l'ennemi. Qu'un peuple aussi prat'que que les Allemands ■ pense de la sorte au sujet de sa flotte lu signifie absolument pas qu'on n'atten -pas le triomphe ou que d'autre part, ■ même si le plan annoncé si pompeuse-; ment échouait complètement, celu.-ci ne pourrait avoir des conséquences très coû- ■ te uses. Au contraire, le langage éner-1 gique de l'avis du 4 février a porté les L attentes à un tel degré que seul un suc-1 ces complet peut les contenter. Que ia mesure atteindra aussi des [ Ktats neutres, en le justifie fac.lemen.. : L'Allemagne s'est liaoïtuée à l'idée de - se trouver seule en face du monde. « Qm • n'est pas avec nous est contre nous. » Un vieux tonctionnaire déclarait ; 1 « Nous n'avons pas le don de gagner des " amis ; alors nous devons être sur nos gardes.i/Allemagne est la dermère puis- 2 sance européenne en date ; il n'est pa^ 1 j étonnant que les autres peuples sont ja-" j ioux de nos succès. » > j iMalgré cela, l'Observateur ne constate n aile malveillance à l'égard des neutrei 1 à l'exception, tout au plus, des Utats-" j (Jn.s. «Ce sont des shrapnells américain^ r, qai tuent beaucoup de nos plus valeiv u i reux soldats ; est-ce que les América ii: a peuvent attenlre qu'aorès la guem i-. : nous leur r.chutions-encore leurs machi 51 nos à écrire?)) disait le propriétaire d'uiu ^ maison d'importation allemande. Le correspondant s'occupe pL s à fonc encore de la s.tuation à l'égard de l'A mérique et de la désaffection de l' Alie magne. Il fait état des réclamations et j entre autres, il cite que le gouveriiemen »! américain n'a. pas pris position dans 1: 0 question de l'arnement de bateaux et q l'envoi de vivres vers l'Au e magne qu'on expédie de l'or au Canada et de armes aux trois puissances alliées ; c on affirme que cela et d'autres attitude peu amicales pour l'Aile m: igné ne ;)et] ir v en': être" mis en accord non seuleuum -3 avec la politesse in'crnationalë, i-ia: a- même "avec la nevtralité. «Que le 18 (c •;» vrier et les jours suivants amèneront u décompte complet est le vif esuoir d cî tout ce monde ici », conclut l'Obsem teur neutre du «Times». s Les événements en décideront. 'il % LA PROVINCE Se ^ Dans le Hainau iit e- Un stock de poudre ordinaire à été sa es si cette semaine à Rœulx-lez-Soig,ni< U- par la Commandature allemande chez u n- armurier et sur dénonciation anonynn es : /.» capture est évaluée a près de 40c u- francs. :rs A Ihiensies et Gattegnies, sur tout réseau téléphonique, on a volé des fils t 'e" bronze en grande quantité. Des perquis n" lions ont été opérées chez les habitan ,x de ces villages agricoles. c; Un coup d'eau s'est produit au çha •] bonnage de Saint-Vaast-lez-Binche, ino: u' dant deux puits et causant dé très gravi 0:1 dégâts matériels à ceux-ci. Il n'y a auct 111 ' (:;c;o.î n t d'.\ personne à sic;nal..r, hu sèment. Les 2 à 300 ouvriers qui étaie -s' oecupés à ces puits seront répartis dai ;l d'autres concessions minières de la mên 'n" société. ,lt)' Les foires, mensuelles aux chevaux y' au bétail qui ont eu lieu le 16 à Bmche ' le 22 à La Louvière ont été un peu pl °~ animées que les précédents. Mais to LV; jours la qualité des bêtes exposées f< défaut. Mâtlage, Familleureux, Mariemont Havré-Ville vont tenter , de rallumer 1 H,| fours de leurs verreries à. cristaux et demi-cristaux pour réoccuper une pari ar de leur personnel ouvrier. les Le service des trams des lignes e Binche qui avait été suspendu à eau c que des passeports avaient été exiges eî- l'autorité occupante .va être repris, ttc gouverneur, étant revenu sur sa décisl iv" et voulant que. h commerce belge repre 1' e son ancien essor. lnu" A La Croyère, un gamin a eu la t.t . ) ' erasée -par une colonne de poutrelles 5 è ' ois qu'il tentait de voler avec des co ri.?' lices. Un médecin a pu le rappeler à rr»'. \ie et a dû lui opérer une série de poii té- (1;^ suture h In .tête. NOUVELLES DE LA GUERRE Sur le front de l'Ouest Combats violents Berlin, ni ic,i.a, — on mande ù.. 6.ana ytiaitiei ^encrai : liu l'lançais ont at- niv_i CL aujUulU nul avec Uts 1C1-Co.uonlJiauita. O^il CCi laluto pjjnitiiij xU L/ata..ie cOiitiiit».e. vJtii U Utitii_s, ieo atu^uo on t cce icpoassCeS. ri.a njiu ue v ciuuii nous avons attaque une pailie cita jjusilioiis nantaises. uaL-uic cuiltiliae. ùui' les auLics ifo.nts il uy a rien a iinpoi tant a si^iiaier. Sur le 11 oui Ue i LSt JJCImi, icviiur. — nu isuiu-oiiCi) ue Oi^Uiio, u i u,st ue J_<oiii^.a cl uu w>tiv. ^.e Uv-s iiutiveiies nu^pcs i tio se ûy.U Uvalit-CCS OU OUt toin^.tutv X Ollt-ilsl v C. ia o.vioaa, au. sud de lvoliio, nou a v cils lait Cii^-e ccnts piiauniuciD. rx f^aucuc uc ia v istuic u ii y a nei v.ie speCiUi a si^u-iicr. Diiïéieuts combats Vienne, lévrier. ^Oiiiciel). — A. i-i'Oiit j^aiACieil-peluiiais n y a CU d^. tuuiuaLS u ai tn.ti ie leiLCics. i-»ans 1e ^.aipanita ia SittiaLiOil beuCiUiC est in >_iia..c>cc. x>ails ie seCcCui x usiiOiiva-VV y ucutAv oïl se uat avec ai'deui. Uii lieu v ci assaut des xeuss^s Sut i^s pos*Livjii UcAiis ia vaille ue 1 Kjyou lut itpouoo cjji'es Uil CO.nOal opniiciLie Uv tC Ue ^iai. ti^s pci tes pour CliX. i_c uine îeoiiueu an.auuaio ue CulivcilUiC laissa Sui liuti icuaiii oou iiioi'lS, et auiam ue Uicsse^ ,oU îieliiines iieii uicoscs LeUioeieiit ua.i. itjo IxiciiSo. i_i«_s tiuiuUuia Uans le stiu-e: ut ia LiauCie coUtiiiuent avCC gianc , ioience. Au Caucase Constantinople,- 20 lévrier. — D'aprî des nouvelles u ui'zauiii ie calme re^i sur le ironL ou Caucase a cause.de la 11e ^e qui couvre les montagnes. La où ; trouve moins de neige ics troupes tu ques ont des succès notâmes. A\ ailt-ni-; 1 jcs 1 urcs ont pris iasciiat et Daschko d'assaut. L'ennemi s'est retiré sur Jl>. toum. ' pourquoi on veut forcer les Dardanell Le ccrresponaant ou « Lokalanz.iger ; à Athènes annonce a son journal, qu a appris de source autorisee, que 1 a j. non ue la 1 lotte angio-irançaise contre 1 . oardan'élies doit è>re considérée comn une teniative de lorcer a tout prix le c 1 croit ; le oombardement aurait é^e repr ' à\ec une granae violence; la Kussie -> ^ gérait de ses aii.és la prise cTes Dardant ie s' pour pouvoir compléter son matér de guerre, les fabriques d'armes russ ne pouvant suinre aux besoins de son î; mée. Ln outre la Kussie manquerait a somment d'instruments de chirurgie de medicaments. 1 Le bombardement des Dardanelles L Constantinople, 21 févr. — Le qui .ier "général communique : Lors du bombardement pendant se s heures des Dardanelles, avec de la gro: n artillerie,les navires ennemis ont endo. :• magé sur certains points nos forts e 0 teneurs ; néanmoins' nous n'avons qae cinq morts et quatorze blessés. A c jeurd'hui encore la flotte ennemie a ce c tintié le bombardement, mais l'apr i- midi, elle s'est ret.rée hors de la pori s de nos batteries. Vers Sedul-Bahir, un croiseur franç -- a débarqué à la côte de Akaba envir îOO soldats. Après un combat de de s heures, ceux-ci se sont retirés avec p n tc.s sur le navire. Malgré la. violence tir de l'artillerie et des mitrailleus u nous n'avons eu que 3 morts et 3 bl ib ses. s. La guerre navale 1 Christiania, 27 févr. (Wolff. — D 1S près les deciaraLious lélégrapluques c !" ie ministère de l'Extérieur a reçues K i'ambassade-de Londres, le vapeur « 1 g.il)) s'est trouvé dans une zone de mi :t o. itanniqties. Le consulat .général 7 Londres.estime que le bateau s'est he ,a te à une mine. é jmbat entre un sous^marin allemand le un avion an£lais s Le « Daily Miror » d'après un art: 1e c'a « 'l'agi.- Rundschau » donne la d:-sc: l'an d'un combat entre Qn scus-marin )n i( nand et un avion anglais. Le sous-i n_ r a avait été vu près de Douvres. a i a teur anglais se mit à la recherche te le découvrit en volant 300 à 500 mè' m p a-dessus de la mer. Mais 13 sous-rm n- à snn tour avait aperçu l'avion et d'ap la r • qu'il paraît n'a pu l'esquiver (en s< its n e il n'avait qu'à plonger). Les bom j( tées par l'avion n'arrivaient pas à teindre le but mobile qu'offre un sous-marin. L'aviateur, pour ne pas manquer on but ,s'approcha d'avantage. Tout à joup la'toure.le du sous-marin s'ouvrit et deux matelots ouvrirent le feu sur l'avion dont les ailes furent transpercées de vingt balles. L'aviateur se hâta de regagner les hauteurs et les cinq dern.ères -oombes qu'il jeta manquèrent leur but. Lj sous-marin plongea à nouveau et ne lut plus poursuivi grâce à l'obscurité. I,e brouillard sur la Manche O11 mande de la Haye: Depuis trois jours un brouillard épais couvre la Manche, rendant extrêmement difficile toute navigation ainsi que toute entreprise des mbmcrgiblcs allemands; les navires anglais se tiennent dans les ports de peur d'être attaqués par les sous-marins à la sortie. Chine et Japun Copenhague, 24 février. (Télégraph). — Les journaux de St. Pétersbourg s'occupent de la situation en Asie orientale. Le « Ruszka Swalid » écrit que la tension dans la Chine méridionale s'accentue 1 à cause des revendications japonaises, ' Les fonctionnaires russes à Pékin sont très menacés par la colère de la pcpùiation en raison de l'alliance de la Russie avec le Japon. Le parlement chinois est déjà convoqué, mais les fonctionnaires japonais- dans la presqu'île de Shantung ; refusent de laisser partir les députés chinois.« Retch » mande de Tokio que ces der-" niers jours plus de 20 transports de trou-' pes sont partis la plupart pour la Corée J prjur Port-Arthur et quelques-uns pour IVmgtao. Inquiétantes perspectives en Extrême-Orient Le « Rjetclc » dans un article de fond, 3 déclare que si la Chine acceptait les exi-v' gences japonaises, cela signifierait la 1 lente absorption de la riche républ.que L chinoise par le Japon; les Etats-Unis ne " pourraient, dans ces conditions s'empê-x cher d'intervenir; si le Japon insiste pour I que ses demandes soient acceptées par la l" Chine, c'est parce qu'il est prêt de s'engager dans un conflit avec les Etats-Unis.Le ministre de la guerre japonais " aurait déclaré que le Japon ne prendra II aucune part à la formation d'un corps de volontaires étrangers en faveur de la :S i riple.-Entente ; bien au contraire, il a déconseillé aux Japonais de s'enrôler dans ce corps, car ce serait contrecarrer les intérêts du Japon. Le même journal se fait télégraphier de Tokio que trois classes de la seconde ré- I-J serve japonaise auraient é.é mobilisées. JS Le Japon n'avait mobilisé jusqu'ici que 4 r" classes de la première réserve. b- et La Chine et les prétentions japonaises Le «Retch» se fait mander d'irkoutsk que le président Y uan-Cni-Kai reçoit de nombreuses lettres et dépêches protes-r- cunt violemment contre 1 arrogance nipponne ; des assemblées nombreuses ont pt eu heu en province. On y réclame une se énergique résistance; la popularité du 11 président de la République chinoise aug-x- mente dé jour en jour. _u LVAftonbladét» apprend de New-York u- que le ministre des aftaires étrangères II- ues Etats-Unis a engagé des négociais- tions avec les puissances ayant des înté- 1 êes en Chine pour trouver le moyen de sauvegarder l'intégrité chinoise. yg Le « Retch » apprend de 'l okio, que n 20 transports japonais auraient quitté le j ^ Japon à destinât.on de la Corée, de Port-r_ Arthur et de i'singtau. "lu ,s' Les appréhensions russes à propos du 's' coniLt sino'japonais Stockholm, 24 févr. — On mande de Pétersbourg : Le « Rjetseh » déclare dans un article ue fend qu on ne peut se laire à l'idée que la Chine approuverait le^ exigences du Japon. Cela aurait poui a" conséquence que la république chinoise uc pos-édant des richesses naturelles incombe mensurables serait avalée lentement pai le Japon. Les Etats-Unis ne pourraieni les contempler avec bienveillance l'augmen •'e tation de puissance du Japon et le pro> ar- grès de la monopolisation des marché: ciiinois par ce concurrent. Si le Japor veut en venir à la réalisation de ses exi gences il est prêt apparemment d'allei a un conflit avec les Etats-Unis ce qu cle compliquerait encore singulièrement h ip- catastrophe mondiale. D'après le «Rjet al- seh» le ministre de la guerre du Japon ; na- déclaré que le gouvernement ne particip Un pas à la formation de corps de volontai et res destinés aux alliés. Le gouvernemen res déconseille, aux Japonais de s'enrôle rin dans le corps et conclut en disant qu rès pareil corps ne servirait ni les inté êt >m- japonais ni les destinées de l'armée ja bes ponaise. at-

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Dit item is een uitgave in de reeks L'avenir: journal quotidien d'Anvers behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Anvers van 1914 tot 1915.

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