L'avenir wallon

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s.n. 1918, 14 Maart. L'avenir wallon. Geraadpleegd op 23 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/t43hx17657/
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L'vWENiR WALLON Le Numéro : 10 centimes Abonnements Un an. . . fr. 5.00 Six mois . . 3.00 Trois mois . . 1.60 Annonces La ligne . . fr. 0.50 Paraît toutes les semaines RÉDACTION et ADMINISTRATION : 3, Boulevard de la Senna BRUXELLES LA BELGIQUE "UNE ET INDIVISIBLE,,? Une nouvelle pétition vient d'être adressée au Chancelier de l'Empire allemand par des personnalités connues du mouvement flamand d'avant la guerre .Elle proteste, en orire principal, contre la déclaration d'indépendance de la Flandre, et, s appropriant, sans souci "du ridicule, un mot qui jusqu'ici ne s'était appliqué qu'à la première République française et qu'il convenait peut-être delui laisser, elle proclame avec une solennité un peu prudhomniesque que la Belgique est « une et indivisible ». Le plagiat des formules et la contrefaçon des textes est depuis longtemps, on le sait, une manie belge. Une fois de plus, les signataires de la pétition ont voulu agir « à l'instar de Paris ». Par mafheur, ils répètent les phrases toutes faites à la façon des perroquets, sans se soucier de leur signification exacte et de la réalité des faits. Si l'on a pu dire avec raison, après la disparition des Girondins, que la République française était « une et indivisible », on est loin de pouvoir dire la même chose de la Belgique créée en 1830. Une telle affirmation est formellement contredite par les signatures mêmes qui' figurent au bas du document où elle se trouve reproduite. La Belgique n'est pas « une ». L'existence du mouvement flamand dont les signataires se réclament, et au nom duquel ils prétendent élever la voix, suffit à l'attester. Les titres dont ils ont fait suivre leurs noms le prouvent mieux encore. Nous y trouvons en effet : MM. Franck, président de l'Association des juristes flamands ; Vliebergh, président du Davidsfonds ; Vermeylen, président de l'Association des Littérateurs flamands ; Cupérus, président de la ligue libérale flamande d'Anvers; Borginon, président de l'Association catholique flamande de Bruxelles; Nuyens, président de la ligue thioise (?) d'Anvers; Teirlinck, président de la ligue libérale flamande de Bruxelles ; Sabbe, secrétaire du Willemsfonds de Malines. Dans un pays où catholiques et libéraux, juristes et littérateurs ont éprouvé le besoin de se partager en groupements distincts selon la langue qu'ils parlent, il y a quelque incohérence à venir se réclamer d'une unité qui se trouve ainsi démentie au moment même où on l'affirme. A l'étranger, où ce document est destiné à être lu, on doit se demand'er à qui on veut en imposer avec une si vaine phraséologie dont l'inanité saute à tous les yeux. La division profonde de la Belgique, la permanence du conflit linguistique qui met aux prises, nos deux races, ressortent, claires comme le jour, de la personnalité même des pétitionnaires et de i'existence des groupements qu'ils prétendent représenter. M. Nuijens a eu beau pour les besoin d'une traduction destinée à être répandue dans' les pays de l'Entente, transformer en « ligue thioise » le vieux « Nederduitschen Bond » dont il est le distingué président, il n'est personne qui prendra le change. On s'y trompera d'autant moins que les pétitionnaires continuent, dans leur supplique même, à se déclarer « partisans convaincus "de la flamandisation de l'Université de Gand1 ». Ils ne se séparent des activistes que sur une question d'opportunité. Or, si, comme le prétendent MM. Franck et consorts, la Belgique est « une et indivisible » pourquoi donc faut-il flamandiser l'Université de Gand? N'est-ce pas parce qu'il y a en Belgique des citoyens qui ne peuvent recevoir l'enseignement supérieur dans une langue à laquelle ils exigent qu'on accordé autant de droits et de faveurs qu'à la langue française? Pourquoi, si la Belgique e6t « une et indivisible », cette université flamande doit-elle absolument fonctionner à Gand, et ne peut-elle être créée à Anvers, à Bruges, à Bruxelles, voire même à Liège? Quand M. Franck demanda à la Chambre une législation flamande; quand il déclara que cette législation flamande doit s'appliquer étroitement aux régions flamandes, considérait-il encore la Belgique comme étant « une et indivisible ». Ne voit-on pas que la création d'un enseignement supérieur en langue flamande est la fin de l'unité belge, qui n'existait vraiment jusqu'ici que daps les classes intellectuelles? Cet enseignement va nécessairement . nous créer, en peu de temps, lin personnel politique, parlementaire, administratif, scien- | «•" i tifique et juridique de langue flamande et nous obligera nécessairement à dédoubler toutes nos institutions! Qui a créé cet état de choses désormais inévitable, si ce n'est les auteurs de la loi du 22 avril 1910 (loi Franck-Segers), à la suite de laquelle les "feuilles flamandes écrivaient : « La voie est maintenant ouverte pour un mouvement énergique en faveur de la flamandisation de l'Université dè Gand. » Est-il possible que les auteurs de cette loi aient été assez aveugles pour ne pas voir que leur système conduisait tout droit à la destruction de la Belgique « une et indivisible ? il est bien temps, vraiment, de Sermer l'écurie quand les chevaux se sont échappés!... Toute l'argumentation des pétitionnaires se borne en réalité à la question d'opportunité. L'immixtion du pouvoir occupant dans cette affaire est leur seul et véritable grief. Dirons-nous que ce côté de la question nous intéresse peu et qu'il s'en dégage un relent politique et électoral qui ne peut ique déplaire,à des narines un peu délicates? Si la chose est juste en soi, qu'importe comment et par qui elle est réalisée.« Les signataires, est-il dit dans la pétition, tous partisans convaincus"1 de la flamandisation de 'l'Univeisité de Gand, déclarent qu'ils ne désirent ni n'acceptent l'intervention du pouvoir occupant, que les Allemands n'avaient pas à s'occuper de ces questions de politique intérieure. » Que voilà un déni de compétence allègrement donné! Sur quoi se base-t-il? Les juristes flamands ont-ils, en ces matières, une doctrine et une jurisprudence que nous ignorons ? En tout cas, le fait est là. Lui seul nous intéresse. M. Franck et consorts vont-ils le détruire dès que l'occupant aura "quitté la Belgique et que nous pourrons reprendre entre nous nos vieilles querelles intérieures? Ils s'en garderont bien, et leurs amis émigrés en Hollande annoncent là-bas à qui veut l'entendre qu'on ne touchera plus dorénavant à l'Université flamande et que ce qui est fait, est fait, et restera fait. Alors comment veut-on que cette 'discussion nous intéresse et nous passionne? C'est une querelle de famille. Au fond, ce qui tourmente les signataires de la pétition c'est qu'ils ont une grosse part de responsabilité dans l'aventure actuelle et craignent que l'impopularité, que la malédiction de la « Deutschfreund-lichkeit » ne s'acharne sur eux après la guerre. II est probable, en effet, que si les protestataires et leurs amis n'avaient pas levé naguère le lièvre de l'Université flamande de Qand, jamais l'occupant ne se serait avisé de devancer leur initiative. Mais cela, c'est une simple question électorale que M. Franck aura à débattre avec ses électeurs et dont nous attendons l'issue avec la plus entière confiance. Nous avons déjà fait remarquer ici qu'entre le néeriandisrne gantois et le fiamingantisme anversois, il y a une certaine différence qui peut devenir capitale en certaines circonstances. Edouard Coremans, l'énergique et redoutable défenseur de la cause flamande, ne l'avait jamais, quant à lui, perdue de vue. On sait qu'en 1890, lorsqu'on voulut, par voie d'amendement, substituer la dénomination de « angue néerlandaise » à celle de « langue flamande », Coremans s'y opposa de toutes ses forces. En cela, le vieux leader flamingant fut fidèle aux traditions anversoises qui ne s'accommodent guère d'orangisme. Cette distinction essentielle, M. Franck l'a parfois oubliée, de même qu'un autre signataire de la pétition que nous analysons et qui fut le héros de la petite aventure que nous allons conter : Or, donc, un jour, M. Sabbe„ secrétaire de la section malinoise du Willemsfonds, se fit adresser de Hollande, vers l'an dè grâce 1909 ou 1910, une lettre portant cette suscrip-tion : /> Mmirits Sabbe, leeraar a/h. Oymna-sium, Mechelen, Zuidnederland. » (Dr Maurice Sabbe, professeur d'athénée, Malines, Néer-lande du Sud.) La poste hollandaise, qui a parfois de l'esprit, fit semblant de ne pas comprendre et envoya la lettre se promener dans tous les villages des Pays-Bas dont l'orthographe avait une ressemblance plus ou moins vague avec le mot Mechelen et pouvait faire supposer dès lors une erreur ou une confusion d'adresse. Toutefois la supposition . .obligée de l'existence d'un Gymnasium ou d'un athénée dans un de ces patelins perdus du Limbourg ou de Gueldre était à ce point bénévole, qu'on peut admettre sans crainte de se tromper que la poste hollandaise y mit au moins de l'ironie. Quand l'enveloppe fut surchargée d'une belle collection d'estampilles avec la mention « onbekend », la lettre fut restituée à son expéditeur, lequel, estimant, sans doute, que Ta plaisanterie avait assez duré, y ajouta de sa plus belle main : Belgique, ce qui fit que la missive arriva quelques heures après à son adresse. Mais qui ne fut pas content ? Ce fut le correspondant de M. Maurits Sabbe qui, incontinent, envoya à Néerlandia, organe offidel du Groot Neder-landsch Verbond, une protestation contre la poste hollandaise qui n'avait pas compris — ou pas voulu comprendre — que Zuidneder-land voulait dire Belgique flamande. Et voilà comment la Belgique est « une et indivisible ». Risum teneatis ? Naturellement, les signataires de la pétition contestent aux activistes le droit et l'autorité de représenter la Flandre. Un tel reproche doit nous mettre en méfiance, car, ainsi que nous l'avons prouvé par la reproduction d'un article de M. Hoste fils, M. Roland de Marès et l'Indépendance ©n disaient tout autant, avant la guerre, des flamingants de la nuance de M. Franck et de son groupe. Les Wallons auraient donc tort de se laisser influencer par l'idée que le véritable peuple flamand est représenté par les signataires jfte la pétition et désavoue les activistes. Peu nous chaut, d'ailleurs, de savoir qui a ou non le droit de parler au nom des Flamands. II y a là-bas une confusion et une incohérence si extraordinaires que l'honnête homme y perti parfois son jugement, et tels conseils communaux qui, avant la guerre, voguaient à pleines voiles dans les eaux du fiamingantisme le plus pur, se piquent aujourd'hui de fransquil-loniser, par simple manie d'opposition. Tout cela manque de pondération, de mesure et de logique. La diplomatie ne le sait que trop, et il est à craindre qu'un jour ou l'autre, elle ne nous mette en présence d'un fait accompli qui prendra fort au dépourvu les Wallons naïfs et crédules qui attendent tranquillement, sous le manteau de la cheminée, que le 'Cie] leur vienne en aide. t- » « ——t Coins de chez Nous —»— HAVRE. J'ai visité Havré par une douce journée d'octobre, faite à souhait pour conîempler un témoin mourant du passé. Ces jours d'automne paisibles, où le del est tendu de voiles gris, à travers lesquels le soleil pâle jette des teintes changeantes de rose effacé et d'or terni, ont une mélancolie sereine (jui imprègne l'âme. C'est bien le jour qui convient à ces témoins imposants de notre histoire qui s'effritent lentement, enveloppés de solitude et d'abandon. Devant l'horizon, Couleur de perle, entouré de ses vertes prairies humides, dans sa ceinture d'eau immobile, le vieux château dressait sa fière silhouette, l'élégance de sa tour à échau-guette en boule, flanquée d'une fine poivrière, tel un vaillant soldat qui fait front et se redresse, alors qu'il se sait blessé à mort. Un Un instant on a l'illusion que ce contrevent va s'ouvrir et que paraîtra sur la terrasse une gracieuse châtelaine, qui'viendra s'appuyer sur le balustre de pierre, tandis qu'à ses pieds l'eau reflétera sa robe claire et ses cheveux bouclés. Mais l'illusion est de courte durée, les contrevents ne tiennent plus; partout on aperçoit des fissures grandissantes, montrant le travail continu de lente désagrégation qui condamna à la mort ce noble bourg, l'un des quatre duchés des "Pays-Bas. L'inexorable industrie a creusé sa tombe sous lui et le sol miné des charbonnages attend, insensible, sa proie. Les maisons ont une sorte d'âme. Elles gardent, dirait-on, le ïluide des hôtes qu'elles ont abrités. Elles sont comme imprégnées de ce parfum mystérieux et subtil que chaque 'âme répand autour d'elle, bienfaisant ou nocif, et c'est de là que vient cette attirance toujours éprouvée pour les vieilles demeures humaines, où l'on a souffert ou goûté le bonheur, où l'on a ri, mais plus encore pleuré, car toute vie humaine est un drame, plus ou moins tragique, qui se termine dans les larmes. A plus forte raison, cette attirance s'impose quand on parcourt un monument où ont vécu de grands personnages, des races historiques, des hommes célèbres, dont on voudrait" tou-jjours mieux connaître l'intimité. Et alors, une mélancolie vous prend de constater que .ces palais ou ces châteaux qu'ils ont élevés, qu'ils ont faits à leur image, sont en ruines, et n'ont plus rien à vous dire de ces mystères du passé. Us ont l'air de prendre leur revanche et, farouches, s'enveloppent dans leurs débris, avec tous les secrets qu'ils se refusent à vous confier. 11 y a longtemps que "la Belle au Bols, dormant s'est réveillée et ne se rendort plus. Havré n'attend plus de prînce înarmant qtû Te relève de sa vétusté, il n'en est pas moins regrettable de le voir disparaître. La Belgique ne compte pas beaucoup de châteaux historiques. Elle a subi, pendant tant de siècles, les malheurs d'une guerre perpétuelle, que ses châteaux surtout en ont été "les victimes. Ce duché subit, lui' aussi, beaucoup de vicissitudes et, par suite, dé transformations. II existait déjà au XIIe siècle. Un Croy, 'comte de Porcien, l'acheta à la princesse de Longue-ville. En 1514 il fut érigé en marquisat par Philippe 14, en faveur de Charles-Philippe de Croy, frère du duc' d'Arschot. Au commencement du XVIe siècle, Havré était encore une redoutable forteresse, ainsi qu'on peut le voir par les croquis conservés. En 1578, l'armée française, appelée aux Pays-Bas par le duc d'Anjou, lui infligea un premier désastre, qu'acheva, l'année suivante, un terrible incendie. Le marquis d'Havré ne pouvait songer, alors, à remettre son château en bon état. Les Pays-Bas traversaient encore des années de trouble extrême, et lui-même, par ses Charges et sa situation, se trouvait mêlé aux graves événements qui se succédaient et n'étaient pas faits pour améliorer la fortune des particuliers. Aussi, lorsque son fils aîné, Charles-Alexandre, comte de Fontenoy, fut en âge de se marier, le marquis donna Havré pour dot à son fils. Ce fut un mariage avantageux, à tout point de vue que fe jeune comte contracta avec Yolande de Ligne. Il fut célébré avec éclat et ce fut le premier mariage que les archiducs Albert et Isabelle honorèrent de leur présence, après leur arrivée aux Pays-Bas. Un chroniqueur anonyme, qui' devait être ùh familier d'Havré et qui en a fait une "prescription très intéressante, parle ainsi de la jeune épouse : S'adressant à Charles-Alexandre, il dit : L'on te donna pour fidelle moitié Ton Yolande, égalle en amitié Tant seullement ta seulle excellence Car en vertu,tout autre elle devance Comme une perle ou un beau diamant- Ces vertus et ce charme ne brillèrent pas longtemps au( marquisat d'Havré. /Yolande mourut peu après la naissance de sa fille Claire, et le comte de Fontenoy épousa en second mariage Geneviève, fille du marquis d'Urfé^ qu'il perdit en 1611. C'est en vue de son mariage avec Yolande de Ligne, que Charles-Alexandre commença la reconstruction de son château d'Havré. Nous ne raconterons pas ici la vie de ce seigneur, brillant, aimable, ami ties arts et des lettres, faisant grande figure à la cour des archiducs. Il avait fait partie de l'ambassade chargée d'escorter Albert et Isabelle, d'Espagne aux Pays-Bas. Parmi les missions dont les souverains le chargèrent, la plus importante fut celle qui l'envoya en France félidter Louis XIII pour la conclusion de son traité av«c ses sujets protestants. L'Infante avait voulu, par là, faire une démonstration politique et les honneurs avec lesquels on reçut l'ambassadeur prouva qu'elle plaisait. Louis XIII lui offrit à son départ un collier d'or et de pierreries de la valeur de quatre mille écus. Mais l'année suivante, le malheureux Fontenoy mourait d'une façon tragique et mystérieuse dans son hôtel de Bruxelles, d'un coup d'arquebuse que lui tira, dit-on, un poltron. C'était le 9 novembre 1624. On se demande comment ce poltron devint assassin. L'histoire est muette sur ce point. Le chroniqueur anonyme, dont nous avons déjà parlé, nous a laissé une description du château d'Havré qu'il serait trop long de refaire ici, quelque intéressante qu'elle soit. Noua lui emprunterons seulement ce qu'il faut pour donner une idée de ce qu'il était et dte la vie qu'on y menait. Tout d'abord il n'avait pas l'aspect désolé qu'on lui voit actuellement. De l'autre côté des fossés s'étendaient de beaux jardins fleuris, disposés, à la mode du temps, en parterres réguliers aux broderies de fleurs, avec des charmilles, des cabinets de verdure, des pavillons élégants, puis, à côté, de beaux vergers bien plantés, et enfin, rayonnant vers les pays voisins, de larges avenues à double rangées 3"* Année. — N* 71. Réd«o*w en chef : p. d'Hannao Du 14 au 20 Mars 1918.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'avenir wallon behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Bruxelles van 1916 tot 1918.

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