Le Belge indépendant

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03 januari 1919
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s.n. 1919, 03 Januari. Le Belge indépendant. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/tx3513zd3g/
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LE NUMERO 1 PENNY LE No 32 INDEPENDANT ADMINISTRATION ET REDACTION: IUDOR HOUSB. TUDOR ST.. B.C. 4. TÉLÉPHONE: CITY 39SI VENDREDI 3 JANVIER 1919 (3 MOIS. S SHILLINGS ABONNEMENTS-? S MOIS. 17 SHILLINGS . Il AN. 32 SHILLINGS La BELGIQUE NOUVELLE Depuis le retour du roi Albert à Bruxelles, les Belges de toutes classes et de toutes couleurs politiques, se sont mis courageusement à la tâche de reconstruction du pays. " Rien n'égale," dit un correspondant du " Times," le spectacle de ce peuple qui a tout à reconstruire parmi les ruines de son ancienne patrie." Cette vaste entreprise n'en est encore qu'à ses débuts ; toutefois, de tels changements s'opèrent déjà, notamment dans la mentalité des Belges, qu'on ne peut se méprendre sur leur signification. Tout d'abord, le Belge se rend compte qu'il a mérité désormais le droit de complète indépendance, que jamais plus la Belgique ne doit être tenue pour le •champ de bataille où viennent s'entrechoquer les intérêts de ses puissants voisins. Le sentiment du droit à l'indépendance romplète est partout développé d^ns le pays ; car on y a connu bien des inquiétudes. On se demandait si les Alliés défendraient jusqu'au bout la Belgique; si elle résisterait sans fléchir à l'oppressiori d'abord, puis aux tentations insidieuses de l'Allemagne. Heureusement, la foi dans l'avenir de la Belgique a donné la force de supporter toutes les épreuves. Puis on avait l'exemple exaltant du courage moral dans la personne d'un bourgmestre Max, d'un cardinal Mercier; i 'exemple du courage physique dans l'héroïsme des soldats de l'Yser. Aussi ri?n ne put vaincre la stoïque endurance de la population. Ceux qui se sont battus et ceux qui ont souffert les rigueurs de l'invasion se retrouvent aujourd'hui; et il est émouvant de constater leur effort commun à reconstruire la Patrie. Certes, plus tard, chacun retournera, plus ou moins, à ses intérêts particuliers, mais on se refuse à croire que le souvenir de cet effort et des souffrances, où les âmes se sont unies, se perde à nouveau dans l'ancien égoïsme individuel S'il est un principe qui domine les enseignements de la guerre, c'est celui de la solidarité. S'il en est un autre qui s'est prouvé désastreux, c'est celui de l'ancienne concurrence, avec ses luttes, ses brutalités, son désordre et son gaspillage.Déjà un lien commun attache tous les Belges, quelles que soient leurs opinions politiques, à la personnalité du Roi ; et, sans vaine rhétorique, on peut dire qu'il n'est point au monde un monarque plus profondément estimé de son peuple. Grâce à ce sentiment la Belgique semble devoir accomplir aisément cette union qui fait sa force et qui est, pour le moment, le mot d'ordre de la nation. On constate partout plus de largeur le vues. Les Flamands ont fait une exécution sommaire des activistes, et leur patriotisme est aussi loyal et ferme que celui des Wallons. Les .uns et les autres se rapprochent et se sentent mieux unis qu'ils ne l'ont jamais été. On constate aussi que le co'ntact se rétablit sans vexations ni querelles entre les réfugiés qui rentrent et les Belges restés au pays. Ce contact est encore trop superficiel pour qu'on puisse prévoir les^idées qui naîtront de l'échange de vues des deux groupes, dont l'expérience fut si différente. Un fait est certain déjà, c'est que les anciennes valeurs sociales ne sont plus courantes. Un nouvel état d'esprit se manifeste partout, que le correspondant du "Times" appelle très justement l'état d'esprit de la Belgique nouvelle. Et c'est à ce nouvel état d'esprit que chacun travaille et tâche, avec empressement, de se conformer. Chacun aussi a plus ou moins con- i science que la Belgique a bien mérité du monde, et que ses épreuves, sa loyauté ' durant la guerre, l'ont qualifiée pour • prendre place, désormais, parmi les grandes puissances. S'il est vrai, comme on l'assure, que la France et l'An- , gléterre ont l'intention d'élever au rang d'ambassade leur mission diplomatique à Bruxelles, rien ne pourra donner au peuple tjelge un sentiment de sécurité ! plus propre à faciliter l'énorme tâche de 'a reconstruction» MAX BI.IECK, LA VIE DE PARIS i Paris, le 28 décembre 1918. j Quand on écrit sur les incidents con- j temporains, l'exactitude s'impose, et trop ce n'est même pas assez ; c'est la seule dif- , ficulté du genre anecdotique. Mais le temps marche si vite que beaucoup ne j prennent pas la peine de vérifier et ou- ^ vrent une oreille complaisante à tout ce ; qu'on raconte, du vrai comme du faux. . Hier à la tribune, M. Cachin, parlant au ! nom du parti socialiste, déclarait que pour avoir voulu intervenir en Russie lord Milner avait dû quitter le ministère, j — Mais non, interrompit M. Clemen-oeau, lord Milner est toujours ministre! Simple détail, mais quand on veut : conduire la politique d'un grand pays, au moins on devrait savoir si un ministre , important du cabinet anglais est ou non • mi fonctions. Cela n'a pas empêché M. Marcel Cachin de discuter avec assurance sur ce que l'Europe doit faire à la Conférence de la Paix et sur ce'qui lui est interdit.Comme bien vous 4 ensez, la diplomatie secrète a passé un vilain quart d'heure. Tous les pourparlers sur la place publique " et, au besoin, chez la portière : voilà le rêve des socialistes dans le genre de M. Cachin. Pendant ce temps, les autres peuples auront tout le loisir de s'entendre 1 et de préparer en silence, dans des conci- 1 liabules discrets, le nœud coulant qui nous étranglera. 1 M. Jean Bon se pique, lui aussi, de ' connaissances internationales; après M. Cachin, il a commencé par sommer 1 M. Clemenceau de monter à la tribune pour raconter les conversations qui l'intéressent: "Que signifie, s'est-il écrié non 1 sans indignation, la visite inopinée de M. le Président Wilson à M. Clemenceau : avant-hier ?" Voilà maintenant les parle- -mentairas qui veulent,"contrôler:" «onr-me ils disent, les entretiens des chefs du ( gouvernement. 1 M. Jean Bon en veut, bien entendu, j mal de mort aux traités secrets dont il se fait une fausse idée. Il y a quelques mois, < dans une brochure qu'il intitulait "Let- j tre à mes commettants," suivant la for- ] mule des anciens de la Révolution, et dont l'interruption est regrettable, car cette publication hebdomadaire était fort < intéressante. Dans cette brochure, M. ] Jean Bon racontait que M. de Selves, quand il était ministre des affaires étrangères, s'était fait ouvrir "en pompe" la salle où les traités secrets étaient conservés."On l'introduisit, écrivait" M. Jean Bon, dans une chambre aùssi dissimulée que la troisième chambre funéraire de la grande Pyramide, mais qui aurait les dimensions de la salle liypostyle de Karnak. Toutes les parois étaient recouvertes de casiers où les rouleaux de parchemins, aux sceaux pendants, montraient l'activité dévorante et victorieuse des Delcassé et autres Hanoteau. "Nul ministre de la République n'avait encore osé pénétrer dans ce saint des saints. | "Devant cette innombrable feule, de Selves fut intimité; il demanda à Voir seulement le régent de tous ces joyaux : le traité d'alliance franco-russe. " — Hélas, monsieur, répondit le sévère gardien de ce lieu véi éré, c'est le seul que nous n'ayons pas!" C'était curieux et pittoresque, mais somme tout cela était contraire à ce que [es gens, d'habitude au courant, connaissent; je voulus en avoir le cœur net et je m'adressai à M. de Selves, mis en scène par le député socialiste : "— Je ne vous demande pas, naturellement, de commentaires, dis-je à l'an- > sien ministre, la discrétion que les véri- ^ tables hommes d'Etat sont obligés de garder sur les faits se rapportent aux actes ' de,leur gestion vous l'interdirait, mais j vous pouvez me dire d'un mot si on peut Faire état de cette anecdote. Un mot, un seul ? ; M. de Selves, après avoir pris connais- < sance du passage que je lui montrais, eut j lu; geste de bonhomie signifiant: "A s :juoi bon !" Puis, comme j'insistais, il se rendit à mon désir : à —-"Faux, me dit-il, sans plus." Je n'en demandais pas davantage. Cela me prouvait que M. Jean Bon, ^ui a des qualités certaines, est aussi un romancier à ses moments perdus. Je sais j par ailleurs que la salle qui contient les f traités ne ressemble en rien à celle de Karnak; elle est minuscule, n'est nulle- c ment dissimulée et M. de Selves n'y a « jamais pénétré. M. Cruppi m'a raconté un jour <jue, c orsqu'il était au Quai d'Orsay, il avait su la curiosité de la visiter et il y était sntré sans difficultés. Enfin, si cela peut ntéresser M. Jean Bon, je me permet-rai de lui affirmer, comme le tenant de >onne source, que ce qui fut le traité l'alliance franco-russe n'a jamais été re-'usé à aucun ministre des affaires étrangères. Tous ceux qui ont eu le désir légitime de lire ce traité — désir qui était in devoir — ont vu sur leur simple de-nande le fameux papier qui leur a été ipporté sans aucune cérémonie. M. de iielves, puisqu'on a parlé de lui, put le . xmsulter dans son cabinet comme ses >rédécesseurs, et il n'eut pas à aller ren-îre visite dans cette espèce de sanctuaire, jui n'est qu'une pièce assez banale. Ce ne sont là que des détails bien peu mportants, mais quand on en parle encore vaut-il mieux les donner vrais que ?antaisistes. C'est d'ailleurs si simple, 1 n'y a qu'à consulter ceux qui savent. JEAN-BERNARD. Le Rapatriement fl¥IS OFFICIELS II est rappelé aux^réfugiés qu'ils peuvent expédier leurs meubles en Belgique :n s'adressant à des firmes d'expédition ^ui se chargent de ces transports. Les réfugiés des districts de Londres :jui désirent vendre leurs meubles peu-i-ent s'adresser à cet effet à la Furniture Frade Supply Company, 13, Great Marl-jorough Street, Oxford Circus, W. 1. La compagnie paiera au comptant la .'aleur des meubles, en enverra le mon-:ant à l'adresse du réfugié en Belgique, du donnera gratuitement des conseils îux réfugiés qui auraient l'intention de •endre à un commerçarit du district. Les réfugiés peuvent s'adresser à la -orripagnie même si leurs meubles ache-;és à crédit ne sont pas entièrement layes. Les réfugiés qui désirent profiter des services de cet organisme sont priés de 'informer par écrit dès que la date de cùr départ est connue. • * * Les réfugiés peuvent déposer leurs économies à la Caisse d'Epargne de 'Office du Travail, 15, Grosvenor Cres-:ent. Ils seront remboursés en Belgique en argent belge au taux du change jfficièl. De cette façon ils éviteront les 'isques de pertes en cours de route. Us peuvent également échanger leur irgent anglais au bureau de la uanque l'Angleterre, Threadneedle Street. En ;'adressant personnellement ou en en-•oyant sous pli recommandé les billets le banque ou postal orders, les réfugie ecevront selon leur demande des billets le banque belges ou des accréditifs rem-)oursabies aux succursales de la Banque Sationale de Belgique. * * * Les Belges quittant l'Angleterre en lestination de fa Belgique via Anvers >u Ostende ne doivent avoir ni passe->ort ni autorisation de la Sûreté mili-aire. Ils doivent être munis : 1. De leur Identity Book qui doit être émis à l'alien officer au moment de 'embarquement ; 2. De leur certificat provisoire de na-ionalité qui devra être produit au mo-nent du débarquement à Anvers. Les étrangers doivent pour entrer en Belgique être munis d'un passeport et l'un permis délivré par la Sûreté mili-aire belge. - Pour les étrangers qui taient domiciliés en Belgique avant la guerre le permis de la Sûreté militaire lelge sera suffisant. '' Bureau de Rapatriement, General îuildingS, Aldvych, W.C. 2. — Le 2 anvicr 1919. * * « Les bruits qui circulent au sujet d'un iccident survenu à un navire de réfugiés ont sans fondement; tous les réfugies tvant actuellement quitté l'Angleterre ont arrivés sains et saufs à Anvers. CORRESPONDANCE Monsieur le Directeur, Vous avez déjà inséré dans votre ournal qu'il ne pouvait être fait aucun nvoi de paquets en Belgique. Je me permets de soumettre une idée [ui serait réalisable pour tous, tout en tant profitable, au pays. Pourquoi ne ferait-on pas un service le petits paquets jusque 3 kilos, orga nisé paj le personnel des paquets au Soldat Belge à Grosvenor Gardens, et où l'on percevrait la taxe suivant la déclaration du contenu. Ce personnel est très complaisant et expérimenté. Quant au transport en Belgique, il doit y avoir tant d'automobiles disponibles, qu'il n'y a pas nécessite, je crois, d'encombrer les trains, et ces petits colis seraient d'un transport facile. Nous vous prions, Monsieur le Directeur, d'user de toute votre influence auprès des autorités belges. Puisse cette autorisation nous parvenir sans retard. Veuillez agréer, etc. UNE LECTRICE FIDELE. « • * Monsieur le Directeur, Ayant demandé à l'administration communale de He.rstal-lez-Liége, Belgique, des renseignements concernant ma maison, le commissaire de Herstal m'a répondu que ma maison a été visitée à trois reprises par des cambrioleurs pendant la guerre. Craignant-que beaucoup de choscs ne soient enlevées, est-il possible .que les règlements soient difficiles au point de ne pouvoir rien prendre de nécessaire pour rentrer en Belgique? Car retournant avec ma vieille mère âgée de 85 ans, ce serait dur de la priver de beaucoup de choses au retour. Vous savez que la joie d'une vieille personne est d'avoir une bonne tasse de café : est-ce que je n'en pourrai emporter deux ou trois livres? Recevez, etc., H. L. * * •* Lettre d'un travailleur Monsieur le Directeur, Il nie semble que notre gouvernement met l'endurance et la patience des Belges trop 4 répre.uvç. Voilà que les Belges du pays libéré ont souffert toutes les privations depuis quatre ans et demi presque. Ils languissaient pour la délivrance, pour revoir leurs familles qui se trouvaient en France, Angleterre, etc., et qui leur apporteraient quelques vêtements chauds ou une paire de bottines pour se chausser. Les Belges du dehors sachant que tout était rare et cher en Belgique, se sont mis en marche pour acheter le grand nécessaire pour habiller convenablement leurs vieux parents ou famille qui étaient ruinés par la guerre, et ainsi soulager les misères des leurs. On était enchanté à l'idée que bientôt on pourrait retourner et montrer à ces pauvres malheureux du pays qu'on avait pensé à eux en leur apportant le grand nécessaire. Toute cette joie est partie ; il n'est permis de prendre avec soi que des vieilles loques. Peut-être que la famille de celui qui est la cause de cette interdiction, qu'on ne peut rien emporter de neuf, n^a besoin de rien et ignore les misères des autres. Je vous remercie d'avance pour votre générosité de me donner une place dans votre journal. Votre dévoué, P. C. RAVITAILLEMENT |0| j i Exportations anglaises vers la Belgique ; La Commission internationale de Ravitaillement établie India House, Kings-way, Londres, W.C. 2 (directeur sir Ed-mund Wyldbore Smith), vient de publier une note sur la procédure à suivre à l'avenir pour toutes demandes d'achat, de fabrication, et d'exportation de matières >et de matériel. En voici la teneur : (1) Pour toutes demandes concernant du matériel faisant l'objet de contrats passés avant l'armistice, ou nécessaire au maintien des forces navales et militaires, les gouvernements alliés devront, comme par le passé, et jusqu'à la conclusion de la paix, continuer à traiter avec la Commission internationale de Ravitaillement.(2) Toutes demandes concernant le ravitaillement et les nécessités de l'existence de la population civile des pays dévastés (nourriture, vêtements, etc.), devront être adressées au Ministère de Ravitaillement britannique, par l'intermédiaire du Conseil interallié. (3) Toutes demandes de matériel nécessité pour la reconstitution industrielle et agricole des régions dévastées (machines, installations diverses, produits fabriqués nécessaires pour la reconstruction des usines, des mises, le rétablisse ment de l'agriculture, des routes, chemins de fer, canaux, communications télégraphiques et téléphoniques, etc), doivent pour le présent être traitées avec la Commission internationale de Ravitaillement.La procédure à suivre est identique à celle qui a été en vigueur pendant la guerre. Il sera utile de spécifier daîis chaque cas que le matériel demandé est destiné à la reconstruction ou à la réparation d'usine^, etc., détruites ou endommagées pendant la guerre, et non pour l'entretien ou le développement ' du commerce en général. Il faudra indiquer le degré d'urgence, par exemple: "Très urgent," "Urgent," ou "Normal," afiu d'obtenir une pii»-rité appropriée. (4) Les demandes de fabrication et d'exportation pour matières ou matériel, qui par leur nature sont susceptibles d'être incluses dans le paragraphe 2 (nourriture et vétemeits), ou dans le paragraphe 3 (reconstruction), mais (le«-tinées à être utilisées dans un ordre tout à fait commercial, ne seront pas traitées par la Commission Internationale de | Ravitaillement. L'exportateur en. Grande Bretagne devra présenter ces demandes au War Trade Department, afin d'obtenir le certificat de priorité, s'il est encore néces-' saire, ainsi que le permis d'exportation. La procédure relative à ces demandes sera identique à celle qui a été en vigueur pendant la guerre. • • * Telles sont les règles édictées par la Commission Internationale de Ravitaillement dépendant du Board of Trade. Il appartient maintenant aux gouvernements alliés, et en particulier aux ministères belges intéressés, de prendre immédiatement-les mesures d'application nécessaires : déterminer les règles de priorité d'exécution des commandes, par exemple.Espérons qu'un délégué du gouvernement belge ne tardera pas à être chargé d'obtenir des autorités anglaises les précisions nécessaires sur l'application des règlements actuels, et de rédiger ensuite, pour l'usage de nos industriels et commerçants, et de leurs fournisseurs, une sorte de "catéchisme de l'importateur et de l'exportateur." Cette publication devrait être rédigée en français et en anglais, en style clair, et non en style administratif nébuleux. Elle devrait contenir les modèles des formulaires requis et les adresses des autorités belges et anglaises, auxquelles il faut recourir dans les divers cas spécifiés. Des suppléments paraîtraient pour annoncer les modifications ultérieures. Ils seraient envoyés d'office aux souscripteurs. Afin d'abréger les formalités, il faudrait de toute nécessité instituer à Londres un bureau officiel belge capable de renseigner les acheteurs belges et leurs fournisseurs sur la marche à suivre pour obtenir des autorités anglaises les autorisations d'exportation indispensables. Ce bureau devrait servir d'intermédiaire entre les- Belges et les autorités anglaises. Les formalités, comme on l'a vu plus haut; varient suivant la nature et la destination des marchandises, et il est impossible à quiconque n'est pas en contact direct et permanent avec les autorités anglaises de pouvoir se reconnaître dans ce dédale. Les règles ail-glaises changent d'ailleurs constamment et brusquement. Si les bureaux de Bruxelles persistent à ne pas donner d'instructions aux délégués du gouvernement belge à Londres et à imposer la stagnation, ou bien s'ils continuent à vouloir centraliser les décisions, les importateurs et les exportateurs ne sauront à quel saint se vouer et l'on ne verra jamais la fin du gâchis. Or, il est de plus en plus urgent d'en sortir. Le Board of Trade Journal a publié un avis, le 26 décembre, disant que la Belgique cessait, au point de vue des exportations d'Angleterre, d'être considérée comme un territoire occupé pai l'ennemi: il n'en résulte pas que toute-les exportations soient libres. Loin de là ! Le inonde des affaires demande à être » éclairé sur les formalités et les "chinoiseries" administratives, et il a raison ! * « * Le 31 décembre 1918. Monsieur le Directeur, On demande uu milliardaire pour sauver la Belgique de la crise économique Qu'elle traverse, aorès avoir fait honneur

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Dit item is een uitgave in de reeks Le Belge indépendant behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Londres van 1918 tot 1919.

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