Le Belge indépendant

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15 januari 1919
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s.n. 1919, 15 Januari. Le Belge indépendant. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/0g3gx47x5c/
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LE NUMERO 1 PLNNY No 42 LE BELGE INDPÉNDANT ADMINISTRATION ET REDACTION; TODOR HOUSE. TUDOR ST.. B.C. «. TÉLÉPHONE: CITY 3M8 MERCREDI 15 JANVIER 1919 (i MOIS. 9 SHILLINGS ABONNEMENTS-? 6 MOIS. 17 SHILLINGS Il AN. 32 SHILLINGS La Nostalgie A la veille du retour Ce mot, qui était autrefois sans signification aucune pour ceux d'entre nous qui n'avaient jamais voyagé, n'en a que trop aujourd'hui. Combien ce mot vide de sens, à l'époque où on n'avait pas encore quitté son clocher, a pris, au fur et à mesure que le temps a passé, un plus âpre et plus douloureux. Tous nous avons appris à connaître le> langueurs et les mélancolies d-; la nostalgie, nous aVons tous pâli quelquefois, saisis d'une affolante anxiété, dans ses étreintes violentes. Je ne crois pas me trompe- en disant que chacun de nous, Belges, réfugié en Angleterre, quelle que soit sa situation, porte en lui une pein£ secrète et indéfinissable, se sent, certains jours plus que d'autres, l'âme immensément triste, alourdie d'un malaise sans nom contre lequel il est impuissant. Cet appel tendre et persistant qui nous fait vibrer si intensement, qui nous arrache à nous-mêmes, qui transporte notre pensée au loin, vers le petit coin cher où nqus avons vécu, cette ferveur qui nous emporte pour nous briser contre l'impossible et ensuite, après l'effort, l'anéantissement de tout l'être, avec le désir vague d'irréalisable et la conscience de tant d'irréparable. C'est cela, c'est cela, ce n'est pas autre chose, c'est le mal sacré, c'est la nostalgie, la troublante, la douloureuse nostalgie» Oh ! le mystère de la puissance qui pénètre si profondément en nous, va toucher les cordes les plus harmonieuses de notre sensibilité pour leur faire rendre leurs sons les plus tristes peut-être, mais' les plus suaves aussi, oh ! son effleurement qui nous fait tressaillir quand elle .vient remuer les vagues tranquilles de "i'iotre passé enseveli, et qu'elle passé à travers les heures si anxieuses de notre vie présente. Elle nait spontanément, de rien, enveloppée du parfum d'une fleur que nous portons à nos narines pour la respirer. Oh ! comme alors les yeux se ferment malgré soi, et comme le cœur est secoué d'émotion, tandis que quelque chose du passé revit en un éclair eDtouis-sant qui fait chavirer l'âme. Les sensations que nous donne la nostalgie sont très différentes, et elle a aussi des moyens multiples de manifester sa présence. Elle ne vient pas toujours à nous dans l'arôme des roses ou des résédas de nos jardins, non, c'est quelquefois par un fait minime de la vie matérielle qu'elle se présente tout à coup. L'autre jour, dans un village d'Angleterre où je passais quelques jours, jq voyais de nia fenêtre un homme qui badigeonnait à la chaux une maisonnette basse, laquelle rappelait assez nos chaumières, dan^ nos villages, nos douces chaumières blanches à l.'aspect si naïf avec leurs volets verts, j'avais d'abord regardé distraitement, mais peu à pe.:i mon attention s'accrut et bientôt je suivis son travail d'un œil rêveur. Le passé venait de s'évoquer avec une rapidité i une précision extrême, le passé absorbait la minute présente, l'enveloppait si complètement qu'il me permit de voir, dans cet homme, dont le geste méthodique avait maintenant pour moi un charme infini, un de nos paysans blanchissant sa maison à la veille d'une kermesse. Je m'abandonnai sans résister au rêve qui m'emportait, tout s'évanouissait autour de moi. Je vivais et j'entendais la vie d'autrefois, celle d'un village brabançon à j'approche de la fête. Je voyais les wagons et les roulottes des forains qui venaient s'installer sur la place, et dans l'unique rue du village; je voyais nos paysannes, les manches relevées sur leurs bras rouges, traverser la rue, portant en équilibre sur la tête une longue planche, sur laquelle s'alignaient les tartes au riz combien apétissantes. Bientôt ma pensée, suivant les pentes douces du souvenir, s'attacha, avec un regret persistant, aux heures calmes et sereines, où nous ne savions rien encore de la grande tragédie dont le monde est aujourd'hui le théâtre, je songeais à nos soirs d'été descendant sur nos campagnes florissantes, je songeais à nos douces fermes brabançonnes, avec leurs pignons blancs, où s'accrochaient les petits paniers à fromage qui séchaient au soleil. Etait-ce de la souffrance, était-ce du bonheur? L'un et l'autre peut-être bien, mais je sentais monter quelque chose de bienfaisant et de tendre au mi lieu de la vague amertume qui s'en'déga-geait, formant un accord d'une mélodie infiniment pure et d'uïie beauté m parfaite que rien O'autre à cette minute n'aurait pu en produire de comparable. Combien d'autres que moi ont éprouvé des sensations analogues à celles que je. viens d'essayer de décrire? Je sophaite feivemment que le nombre en soit très grand, de ceux qui se sont en quelque sorte sentis renaître, à cause de la conscience soudaine d'une faculté qui ne s'était pas encore révélée. Et qui nous la donne, si ce n'est la nostalgie qu'on peut bien appeler du nom de mal sacré? Car il y a là, vous le sentez autant que moi,quelque chose de supérieur car elle émane de régions très hautes, auxquelles nous ne pouvons accéder que rarement. C'est grâce à elle, et à'elle seule, que nous parvenons à nous élever au-dessus des médiocrités ambiantes, grâce à son divin pouvoir nous pouvons nous détacher des affreuses réalités dont nous sommes entourés et secouer toutes les horreurs présentes. C'est elle que nous prend ainsi par la main pour nous conduire, à travers un paysage merveilleux, au pays du souvenir et de l'imagination. C'est avec elle que nous nous asseyons encore quelquefois à nos foyers détruits, mais'qui ressuscitent à la flamme de 1'évo.cation, c'est par elle encore que nous nous retrempons îiu sein de l'affec-tiofi des nôtres qui pleurent notre absence là-bas, chez nous. Nous ne devons pas, nous ne pouvons pas méconnaître le privilège que nous possédons, de pouvoir regarder à travers le mirage et l'enchantement du passé. Le passé, c'est-à-dire avant que nous ayons perdu tout ce* qui nous était cher, avant que le malheur eût frappé à notre porte, alors que nous connaissions encore les douces joies 'des réunions familiales dont la privation, entre tant ^d'autres, nous est sî pénible. Il ne faut pas i croire ceux qui vous diront peut-être que cet abandon total de soi-même aux charmes de l'imagination ne sert à rien sinon à nous affaiblir et à amollir notre volonté ; ne les croyez pas car ceux qui parlent ainsi n'ont pas encore été appelés à connaître les joies supérieures. Rien, n'accompagne mieux l'action que le rêve qui en est la cf&tente, rien mieux que le rêve prépare les actions fortes et entretient la patience.' Plongeons-nous y donc aussi souvent et aussi profondément que possible, ne (jraignons pas qu'il porte atteinte à notre personnalité qui en sortira d'autant plus affirmée qu'elle s'y sera plus volontairement perdue. Non, non, le réveil ne sera pas morne, mais il sera glorieux.Gardons tout près de notre cœur le souvenir attendri de nos villages, de nos hameaux, ne craignons pas d'en dire tout haut les noms sonores. Auderghem, Uccle, Linkebeek, Boits-' fort, nos lèvres n'ont pas peur de vous nommer, nos oreilles n'ont pas peur de vous entendre .— non, votre souvenir ne nous brise pas le cœur, mais le réconforte.Pays de notre enfance et de notre jeunesse, pays où dorment nos espoirs d'autrefois, belles avenues aux marronniers somptueux, sous lesquels nous avons marché si souvent, comme nous aimions l'ombre épaisse de vos branches lourdement abaissées. Choses tant aimées de la vie d'autrefois, vos noms, qui ne peuvent s'oublier, chanteront dans nos mémoires jusqu'au jour, apparaissant aujourd'hui bien proche, où nous vous reverrons. CHRISTINE. LA VIE DE PARIS Paris, le 9 janvier 1919. , A la Chambre des Pairs, le 14 juin 1847, Victor Hugo disait: "L'exil est une désignation à la couronne; les exilés sont des en-cas." C'était peut-être vrai alors, ce ne l'est plus aujourd'hui. Un souverain qui doit méditer pour le moment ces paroles, c'est le roi de Monténégro qui fut obligé de quitter sa patrie il y a deux ans, et dont la Serbie, avant l'ouverture de la conférence de la Paix, s'est annexée le royaume. Le gendre du roi de Monténégro, le roi de Serbie, a réuni les deux couronnes. Comment toute cette affaire sera-t-elle réglée 1 On l'ignore, mais je crains bien que nous ayons encore à donner l'hospi talité à un nouvel exilé qui, probablement, finira ses jours à Paris, la ville où les détrônés aiment venir chercher le re-'pos et la tranquillité. Il y a là tout un chapitre curieux de la vie parisienne. C'est ici que vint mourir, il y a longtemps, le roi Georges V de Hanovre, le grand-père de celui qui devait épouser la fille de Guillaume II. Il était très riche et, détrôné, dépouillé, volé par Bismarck, il employait une partie de sa fortune à revendiquer ses Etats par la voie d'un journal qu'il avait créé, journal royaliste, naturellement, écrit en français et où Jules Guesde, alors tout jeune, fit ses débuts comme publiciste. C'est à Paris que mourut le prince d'Orange, l'héritier du trône de Hollande, qui se complaisait dans des fêtes prolongées en compagnie de jolies filles. Un «oir, après de nombreuses coupes de Champagne, une des belles créatures de_ son entourage, un peu éméchée, joorta sa sente en s'écriant : "A la tienne, Citron !" Le prince Citron, le nom devait lui rester. Mort à Paris aussi le roi dom François d'Assises, qui venait tous les mois toucher sa pension au Palais de Castille où habitait sa femme, l'ex-reine Isabelle, qui finit ses jours dans notre ville où elle était' fort aimce; elle ne craignait-pas d'aller à l'Elysée, alors occupé par M. Jules Grévy qui avait été son avocat. Mauvaise administratrice de sa fortune, elle était toujours à court d'argent et envoyait ses dentelles, les plus belles du monde et deux portraits d'ancêtres, deux Valesquez, au Mont de Piété, qui prêtait cent mille francs sur ces objets d'art; c'était la reine douarière d'Espagne qui les faisait dégager: "Boune fânie, comme disait Pie IX, indulgent pour cette souveraine, o oune pou Carnivore, ma boune l'âme. " A Paris aussi moururent dom Pedro, l'empereur du Brésil, et la reine Christine. - . , - On a remarqué que la France, très accueillante pour les rois étrangers tombés ou chassés, se montrait plutôt dure pour ses 'souverains, dont un seul depuis Louis XV est mort dans son lit aux Tuileries. Les autres, ou ont subi un sort violent ou sont allés finir leurs jours à l'étranger, Louis XVI fut guillotiné, Charles X, Louis-Philippe et Napoléon III chassés et tous trois morts en Angleterre; Napoléon 1er captif à Saint-Hélène. Tous les rois étrangers, régnants ou détrônés, peuvent venir chez nous, ils sont admirablement reçus, parfois avec enthousiasme, mais les rois ou souverains français sont renvoyés au-delà des frontières après un règne plus ou moins long. Le comte de Chambord faillit être proclamé sous le nom de Henri V en 1873 ; il -y a^tit une majorité toute prête, mais le prince posa des conditions sur la couleur du drapeau qui rendirent son retour impossible. Le comte de Chambord vint incognito s'en expliquer avec quelques fidèles en novembre 1873 à Versailles. Nousvsavons aujourd'hui qu'il était descendu secrètement dans un modeste appartement composé de cinq pièces, au premier étage de la rue Saint Louis. Il désirait se rencontrer avec MacMahon et lui envoya un de ses fidèles, M. de Dreux-Brézé, lui apportant une clef de l'appartement où on lui demandait de se rendre seul le soir; il n'y aurait pas de témoin, pas même un domestique pour ouvrir.la porte. Le maréchal refusa la clef et le rendez-vous. Le comte de Chambord repartit un peu dépité, sans avoir même vu les superbes carrosses de gala, préparés dans une propriété voisine, carrosses offerts par la générosité de quelques fidèles, construits par Binder sur les vieux modèles de ceux de Louis XIV et devant servir pour l'entrée solennelle du roi à Paris. Devenues inutiles, ces voitures dorées qui avaient coûté plus de cent mille francs, furent achetées par un cirque américain qui s'en servit longtemps pour les entrées de ses clowns sur la piste. Quelle dérision du destin ! JEAN-BERNARD. La Question des loyers La commission spéciale de la Chambre, chargée d'examiner le projet de loi relatif aux loyers, se réunira la semaine prochaine et l'on compte que le parlement discutera, le 15 janvier, les dispositions soumises à la Législature par 1g ministre de la Justice. La commission se réserve la faculté de modifier le projet au point que ses amendements constitueront un véritable projet nouveau qui élargira le cadre des divers cas prévus par le projet gouvernemental initial. La discussion sera assurément intéressante: émettons le vœu qu'elle ne soit pas trop longue, car, outre ce projet, il en est d'autre3 qui sollicitent l'attention de la Chambre. Parmi les amendements annoncés à la commission spéciale, il y en a qui visent à résoudre la question des créances hypothécaires et à indemniser en partie de leurs pertes les propriétaires d'immeubles dont les loyers ne dépassent pas six cents francs par an. Le gouvernement ne parait pas disposé à accepter ces amendements. Il désire s'en tenir aux propositions qu'il a faites et qu'il espère voir voter sans retard. Il s'opposera à la solution des créances hypothécaires, car il ne désire pas entrer dans une voie qui l'oblige à s'occuper de toutes les dettes contractées par les particuliers pendant la guerre. Pour ce qui est des indemnités aux propriétaires lésés par le projet sur les loyers,' le gouvernement estime que cette question doit rester ouverte jusqu'à la fixation de l'indemnité que les Allemands auront à nous payer. Ceci dépend de cela.—"Indépendance Belge." Le Rapatriement RENSEIGNEMENTS IMPORTANTS Les démobilisés Les militaires nés en 1882 et antérieurement peuvent envoyer leur titre de congé au capitaine commandant Petein, dont les bureaux pont 35, Grosvenor Plaoe (qu'on se le dise). Le congé leur sera renvoyé avec la formule les autorisant à rentrer librement en Belgique. Ils'dévront' ajouter leur adressé en Belgique s'ils comptent quitter l'Ai|gleterre avant le 1er février, afin que le titre de congé définitif puisse leur être expédié le 1er février prochain. Les civils militarisés nés en 1882 ou antérieurement sont traités comme les autres militaires démobilisés. Départ définitif en Belgique des mili» taires des autres classes non démobilisées, civils militarisés compris Les militaires qui n'ont plus de travail doivent être dirigés sur le C.T.A.M. (Centre de Triage d'Anciens Militaires) ou sur un centre d'instruction par les soins du commandant Petëin. Ils peuvent ou bien se faire diriger directement sur le dépôt en Belgique; en ce cas ils voyagent aux frais de l'Etat_. ou bien demander au comiïiandant Petein un congé pour la Belgique. Ce congé est d'une durée de 15 jours pleins à passer dans leur famille. A l'expiration de ce congé, ils rejoigneront directement le dépôt en Belgique. Les documents éventuellement sont datés de façon à permettre le départ du militaire avec sa famille rapatriée par les comités. Les intéressés peuvent envoyer leur tiCre de congé au commandant Petein, en ajoutant la date de départ de leur famille et leur adresse en Belgique. Congés de faveur pour la Belgique Les soldats en congé sans solde qui travaillent en Angleterre peuvent obtenir un congé de trois jours pleins à passer chez eux en Belgique. Ceux habitant Londres peuvent se présenter directement au bureau du commandant Petein. Ceux habitant la province peuvent envoyer leur titre de congé et donner la date à laquelle ils désirent partir. Leur titre de congé leur sera renvoyé avec les renseignements nécessaires. - O Pas de solde ni d'indemnité Les militaires inscrits sur les contrôles du Service de là Maiii-d'Œuvre Militaire n'ont droit à aucune solde, indemnité ni frais de voyage en cas de démobilisation ou lorsqu'ils se rendent en congé. Hommes rappelés par le service de la main=d'œuvre Tout militaire rappelé (excepté ceux rappelés par mesure disciplinaire) peut obtenir un congé de 15 jours à passer en Belgique avant de rentrer au Centre de Triage d'Anciens. Militaires ou au centre d'instruction. Militaires licenciés * Les militaires qui ont été mis en possession de leur certificat de licenciement devront taire leurs démarchés pour la rentrée en Belgique comme les civils. Les groupes Vl et VII sont civils. Même observation que pour les précédents.Sursitaires Sont civils. Même observation que pour les précédents. E RAVITAILLEMENT Ministère de l'Industrie, du Travail et du Ravitaillement Pour ce qui concerne les: produits alimentaires, vins et spiritueux, tabacs, chaussures, vêtements et accessoires, tissus, parfumeries et accessoires, sont seuls soumis à l'octroi d'une licence d'importation : Le sucre, les céréales panifiables, les tabacs bruts ou manufacturés, le^ vins et spiritueux. Tous les autres produits sont admn? a l'entrée du pays sans licence d'importation.Les groupements, uniques pour tout le pays, pour l'importation des vins et spiritueux et des tabacs bruts ou manufacturés ont pour délégués : 1) Groupement des vins et spiritueux : M. A. Carie,, 67, rue Royale, Bruxelles. 2) Groupement des tabacs: M. Jacobs, 5-7, rue Vander Maelen, Bruxelles. Toutes les demandes d'importation de ces produits doivent être adressées individuellement pour examen à la Direction Générale des Licences, 48, rue Royale, à ' Bruxelles, où des questionnaires sont tenus à la disposition des intéressés. M. Wauters, ministre de l'Alimentation, a signé un arrêté fixant le prix du -beurre à 8 francs le kilo en gros et à Fr. 8.50 pour la revente. Les commissaires d'arrondissement et les bourgmestre® seront autorisés à saisir les trois quarts de la production. Les producteurs' . pourront conserver 200 grammes par têts et par semaine. Un arrêté inspiré du même esprit va être pris en ce qui concerne la viande. Les prix maxima de gros seront fixés comme suit: Bétail gras sur pied, Fr. 4 le kilo, poids vif ; • Race porcine, Fr. 8 1« kilo; Race chevaline, Fr. 1 le kilo. Les prix du détail seront ainsi fixés : Pour le bœuf : filet détaché, Fr. 12 le kilo; côte au filet, non désossée, Fr. 9; grosse cuisse, grosse tête, petite tête, entrecôte, sans os, à Fr. 11, avec os, à Fr. 9 ; basse-côte, épaule et collier (spi-ring) sans os, à Fr. 9.50, avec os, Fr. 8; haahis, Fr. 9 le kilo. Porc: viande à rôtir sans os, Fr. 17 le kilo, avec os, Fr. 15; côtelettes au filet, Fr. 15; côtelettes,'Fr. 14 ; spiring, Fr.12 ; hachis, Fr. 13: lard salé, Fn. 17; lard salé et fumé, Fr. 19; jambon salé et fumé, Fr. 19. * * -* L'arrivée à Anvers de deux navires espagnols chargés de vivres a fait baisser, en cette ville, le prix des oranges et des figues, dont' une certaine quantité faisait partie de la cargaison débarquée au port. Les oranges, qui se vendaient,^ il y a huit jours, Fr. 3.75 pièce, se vendent actuellement Fr. 0.75. Les figues, qui étaient cotées Fr. 15 le kilo minimum, se vendent à préseut Fr. 6 le k'ilo. • » * Les prix maxima de la farine, du pain et du son viennent d'être arrêtés comme suit par le rjiiiiistre du ravitaillement: Farine, F* 94 ies 100 kilos; pain, Fr. 0.80 le kilo; son pris au moulin par les sous-organismes des comités provinciaux de secours et d'alimentation, Fr. 35 les 100 kilos; son fourni aux consommateurs par les sous-organismes des comités provinciaux de secours et d'alimentation, Fr. 10 les 100 kilos. Ces prix sont entrés en vigueur depuis le 1er janvier. * Il n'est peut-être pas sans intérêt de signaler quel est, à l'heure actuelle, le taux du fret pour les navires qui font la traversée entre l'Angleterre et Anvers. Le taux est dix fois plus élevé qu'avant la guerre. Un importateur anversois, qui vient de faire contrat pour l'introduction en Belgique de produits alimentaires pour lesquels la licence n'est plus nécessaire, est obligé de payer le fret 75 shillings la tonne — pour la traversée entre un port de la côte ouest de l'Angleterre et Anvers. Au début de la guerre, le fret était, pour la même marchandise, de 7s. 6d.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le Belge indépendant behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Londres van 1918 tot 1919.

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