Le Belge indépendant

1606 0
14 januari 1919
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1919, 14 Januari. Le Belge indépendant. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/4746q1wp6b/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

LE NUMERO 1 PtiJSINY Ko 4f LE BELGE INDEPENDANT •ADMINISTRATION ET REDACTION: TUDOR HOUSE l'UDOR ST . B.C. *. TÉLÉPHONE: CITY 3960 MARDi 14 JANVIER 1919 (S MOIS. 9 SHILLINGS ABONNEMENTS< 6 MOIS, 17 SHILLINGS (l AN. 32 SHILLINGS LETTRE DE LAUSANNE LE -RAPATRIEMENT DES INTERNES Les clauses de l'armistice stipulant Ja libération immédiate des prisonniers de guerre appartenant aux armées de l'Entente, les seize à dix-huit mille officiers et soldats français, belges et anglais qui obtinrent, soit pour raisons de .santé, soit en vertu des accords internationaux, la faveur d'être internés en Suisse, regagneront leurs foyers. Un premier contingent de six cents Français cantonnés dans l'Oberland bernois est parti le premier, et les trains de rapatriement sont mis régulièrement en ; n.arche à raison de deux par jour ; il suffira de quelques semaines pour que l'éva-- cuation soit totale. Depuis trente mois les internés étaient si étroitement incorporés à la population helvétique que leur départ laissera un vide considérable. On ne se figure pas Paspect des rues de Lausanne, de la place Saint-François, de l'avenue du Théâtre, privées du va et vient des uniformes khaki et bleu-horizon, qui les remplissaient d'une animation joyeuse. Du moins partiront-ils " en beauté," -egrettés et fêtés comme des amis très -tiers, qu'on fleurit lorsqu'ils vous quittent.Les adieux Un banquet fut offert le 20 novembre ' ' au Lausanne Palace par l'Université de Lausanne aujt internés français et belges Cjui secondèrent les professeurs attitrés en donnant dans les diverses facultés les cours complémentaires nécessités par !a différence des programmes de l'enseignement universitaire. Parmi les nôtres figuraient au banquet MM. Emile Mineur, josse Trokay, Edmond Wibaut (Faculté de Droit), Lieutenant De Smét", José Bruyr, Soille (Ecole d'Ingénieurs), Edmond Gillet (Ecole belge d'Humanités), capitaine Spilsoir, inspecteur des études. Les membres du Conseil d'Etat vauaois et de la municipalité de Lausanne, ainsi que les membres du corps consulaire, assistaient à cette réunion, au cours de laquelle de chaleureuses allocutions— adieux, félicitations aux Puissances alliées, remerciements entrecroisés—-furent prononcées successivement par M. le recteur Maurice Lugeon, MM. le chef de bataillon de Fontainieux, Edmond Wibaut, échevin de Tournai, O. La-porte, consul-général de France, le capitaine Spiltoir, A. Dubuis, conseiller d'Etat, P. Maillefer, syndic de Lausanne, André Mercier, doyen de la Faculté de Droit, et le capitaine Ferrand. . La veille, au Cercle militaire des Alliés, un vin d'honneur offert par les officiers français, belges et anglais avait rassemblé en grand nombre, outre les autorités du Canton et de la ville, les personnalités qui se dévouèrent en faveur des internés, organisèrent par eux des Foyers, des réceptions, des fêtes, et contribuèrent de toutes façons à leur apporter une assistance morale et matérielle. Le chef de bataillon de Fontainieux et le lieutenant-colonel Van Loqueren, l'un au nom des internés français, l'autre au nom des Belges, remercièrent avec émotion la population vaudoise et tous ceux dont l'accueil fraternel avait réconforté les soldats qui avaient souffert pour le salut de la patrie. M. le consul-général : de France s'associa à ces témoignages de gratitude, auxquels répondit M. 'e Syndic de Lausanne, en affirmant l'allégresse du pays à la nouvelle de victoire des Alliés, de la libération de la .Belgique, de l'affranchissement de i'Alsace-Lorraine.Enfin, dimanche, par la plus radieuse des journées de cette saison, les sous-officiers et soldats prirent congé de leurs hôtes par une manifestation publique à laquelle s'associèrent les autorités cantonales et municipales. En cortège, précédés de drapeaux et de corps de musique, ils parcoururent un itinéraire qui comprenait les artères principales de la ville.- Toutes les maisons et les édifices publics étaient pavoisés, renouvelant :e féerique décor du 11 novembre. Des fenêtres, des balcons pleuvait sur les uniformes une pluie de chrysanthemums et de roses. Place Saint-Françoîs, devant le Consulat de France, où s'étaient réunis tous les représentants des gouvernements alliés, une foule innombrable était massée, envahissant jusqu'aux échau-faudages et aux toits. Elle accompagna en chœur la " Marseillaise " et la ' Bra bançonne," exécutées par les fanfares et chantées avec un enthousiasme indescriptible par les douze cents hommes du cortège. M. Laporte, consul-généi a. 'e France, adressa à ceux-ci ses adieux et ses vœux d'heureux retour dans leurs foyers. Une cérémonie se déroule ensuite dans la cathédrale, où la " Pièce'héroïque " de Franck, jouée à l'orgue, précéda l'exécution du Cantique suisse et des hymnes nationaux français et belge. D'éloquentes allocutions furent prononcées par le président du Conseil d'Etat, par le Syndic de Lausanne, par le conseiller national A. de Meuron, et par l'ambassadeur de France. Le soir, un banquet offert à ce dernier par les membres du gouvernement cantonal et de ia municipalité, et auquel étaient conviés les agents diplomatiques et consulaires présents à Lausanne, permit encore à plusieurs orateurs, et notamment au vice-président du Conseil d'Etat, à l'ambassadeur de France, aux consuls d'Angleterre, d'Italie et des Etats-Unis; au délégué du gouvernement belge, au colonel Bornand, commandant la première division de l'armée suisse, au colonel Pagot, attaché militaire à l'ambassade de France, etc., d'affirmer 1 union étroite et la mutuelle estime de l'Entente et du peuple vaudois. Les mêmes sentiments s'extériorisèrent enfin, au cours de la soirée, dans l'immense salle de Tivoli, où nos braves troupiers avaient organisé au profit d'œuvres locales une fête de bienfaisance qui rassembla des milliers d'auditeurs et se prolongea jusqu'à minuit, parmi les applaudissement^, les acclamations et les effusions. LA VIE D£ PARIS —^_ I M. Henry "Bordeaux, qui pourrait bien être le suoeesseur de M. Etienne . Lamy à l'Académie, a écrit, dans "La Croisée des Chemins": "La plus inquiétante jeunesse est celle qui n'a pas d'opinions extrêmes." A oe ccmpte, la jeunesse de M. Lamy, qui vient de mourir, aurait été forte inquiétante, car il fut modéré et centre-gauclie dès sa sortie du Collège. Il s'en va à soixante-douze an? sans s'être avancé, ni, reconnaissons-le, sans avoir reculé. Etait-ce une grande figure? Non, mais une figure intéressante,gour l'observateur, et. pas banale. Tout jeune, à vingt-cinq ans, il fut nommé par son Département, le Jura, en même temps que M. Jules Grévy, qui était tête de liste. Si on consulte les vieux qui ont suivi les débats de l'Assemblée Nationale il" vous diront que c'était un orateur de talent élégant, agréable à entendre, il n'avait pas les grandes envolées des tribuns, mais possédait cette aisance, cette force de persuasion, cette justesse de termes qui assurent les succès durables. On lui reprochait un peu de préciosité; sa phrase était parfois *-trop polie et sentait l'huile, comme on dit. Est-ce bien un défaut à une époque où tant d'orateurs se contentent de parler comme ils pensent, sans élévation et sans soin? Un journaliste qui fit partie du parlement et qui était un écrivain de mérite, M. Jules Delafosse, écrivait, au sujet de M. Etienne Lamy: On saurait miaux ce Qu'il vaut s'il n'eût vécu en -de« temps misérables où toute supériorité egt une oause d'ostracisme. Il eut occupé l'un® des premières places dans une démocratie ordonnée, intelligente et probe. La. hauteur de ses ambitions et la noblesse de son âme n'ont fa.it de lui qu'un exilé drms son propre parti Si carriSré politique fut comme une branche chargée de promesses et brisée en pleine floraison. Ce conservateur a très justement apprécié ce républicain d'un genre spécial, puisqu'il était libéral et catholique. Il se rattachait à la lignée de Bûchez et d'Armand de L'Ariège. Il siégeait avec les républicains modérés et, en 1876, en même temps que M. Méline qui avait eu pourtant des amis dans la Commune, puisqu'il en avait été nommé membre sans le vouloir, en même temps, M. Etienne Lamy repoussait l'amnistie même partielle "afin, déciarait-il à la tribune, de marquer qu'il n'y aura jamais rien de commun entre la République faite par la France en 1876 et la République** vaincue sur- les barricades de 1871." M. Etienne Lamy commit, ce jour-là, une erreur, et l'assemblée, à une grosse majorité, commit une faute, mais cette simple citation montre quelle position le jeune député avait choisie dans le milieu parlementaire qui faisait grand cas de son talent et l'avait nommé membre de la Commission du Budget, honneur galvaudé depuis, mais alors difficile à obtenir. 11 fut rapporteur du Budget de la Marine et écrivait un réquisitoire très documenté contra les abus de la rue Royale; depuis tous ces abus n'ont pas encore été supprimés. Il avait été question de lui pour un portefeuille; ce n'était qu'une affaire de temps. Il combattit très vivement les folies réactionnaires des 16 et 24 mai, et lit partie des 363 ; il fut réélu avec eus La rupture avec "1e gros du parti Républicain se produisit au moment de la loi sur les congrégations. Il lutta avec énergie contre les décrets, ne fut pas réélu en 1881, et jamais, depuis, ne put rentrer au parlement où il aurait rendu des services par une opposition nécessaire dans une démocratie. M. Lamy aurait ,>u, comm<e d'autres, mettre une carmagnole sur son paroissien et jélar du lest; voter les lois anticléricales tout en gardant ses opinions sans les manifester. Il aurait pris place à la tête de la République des profiteurs. Sa droiture s'y refusa. Il était de l'école de Miltôn. On raconte qu'après le rétablissement de Charles II, Milton qui avait fait, l'apologie de l'exécution de Charles I aurait pu néanmoins, en se ralliant à la royauté, reprendre la place très lucrative de secrétaire d'un conseil d'Etat que luï avait donnée Cromwell : sa femme l'y exhortait vivement; Milton lui réiDondit: "Vous êtes femme et vous voudriez avoir un carrosse; moi, je veux vivre et mourir en honnête homme." C'est ainsi que pensent et agissent les hommes convaincus, respectueux de leur conscience ; ils forment une élite dans tous les partis : ce sont des exceptions, ce sont des isolés. Privé de la Tribune, M. Etienne Lamy se mit à écrire des livres substantiels sur Ta phiîfcsofrtiie "politique et l'Iiistoire, livres peu .répandus, n'exerçant aucune influence sur le public, "lus seulement par une minorité très restreinte. Un moment il fut directeur du "Correspondant" où il succéda à M. Léon Lavedan, le père de M. Henri Lavedan, l'académicien. M. Léon Lavedan était un écrivain de talent, mais très mordant et, Henri Rochefort, qui ne l'aimait pas—qui aimait-il?—l'avait surnommé "Rincebouche. " Louis Teste, le journaliste royaliste, mort depuis, dans un.e de ses chroniques si remarquables du "Patriote" de Bruxelles, avant la guerre, a donné de détail : Je n'tii eu l'occasion do collaborer rrj "Correspondant" sous- la nouvelle direction, niais j'y ai collaboré sous l'ancienne, _ sur des matière» tout à fait étrangères à 1a religion. < M. Lavedan avait, 10 crois, un forfait et le faisait économiquement. Je ne sais sous auel régime il est fait aujourd'hui, mais il est beaucoup plus intéressant. Il eat la grande revue catholique française", et depuis que M. E Lamy le dirige, je n'ai jamais entendu un mot contre son orthodoxie. Le "Correspondant" est resté une revue très vivante, même après le départ de M. E. Lamy qui depuis fut élu à l'Académie Française, sur l'initiative de M. Emile Ollivier. Il fut des premiers à répondre à l'appel de Léon XIII et préconisa 1a formation d'un parti catholique républicain modéré; longtemps 11 passa pour l'interprète fidèle de la pensée cfti Pape. Pour le taquiner, ses amis l'appelaient "le nonce inpartibus." Quoi qu'il en soit, il allait fréquemment au Vatican où il était très favorablement accueilli. En réalité ce mouvement ne pouvait pas réussir pour un double motif : il manquait de franchise et il se produisait trop tard ; ces prétendus républicains venaient à la République après la victoire mais avec l'intention de détruire tout esprit vraiment Républicain. E. Lamy n'en fit pas moins campagne pour le ralliement; il trouva peu d'adeptes: Le comte Werner de Mérode. sénateur, son ancien collègue à i'As.emblée Nationale de 1871, qu'il essayait d'endoctriner, lui répondit : "Si nous avions tenu la conduite que vous indiquez, nous serions ^ dans la situation où vous vous trouvez vous-même! vous êtes un républicain de la veille: vous avez du talent, mais vous êtes un modéré et un catholique. Votre républicanisme ne vous a pas fait trouver gracô devant votre parti: vous n'avez été élu ni en 1881. ni en 1885 et ni en 1889, et vous ne le serez pamais/' Aux raisonnements de M. Lamy ce sénateur répondait: "Vous prétendez que si les catholiques s'étaient ralliés vous auriez fait une république modérée; qu'il y aurait eu une droite constitutionnelle qui aurait empêché la marche en avant, mais si les Républicains de votre nuance s'étaient ralliés à nous, nous aurions pu faire la monarchie." M. E. Lamy aurait pu répondre que la République catholique n'aurait été eu somme que la monarchie sous une étiquette nouvelle, et c'est pour cela que les Républicains sincères ne pouvaient ni l'accepter ni la favoriser. C'eût été une trahison vis-à-vis de la démocratie. II se résigna à cesser le combat politique, prêchant le relèvement social. Philanthrope à sa manière, il donna cinq cent mille francs à l'Académie pour récompenser tous les ans une famille nombreuse catholique. Comme on lui faisait observer qu'il devrait peut-être 11e pas ajouter catholique."Mais si. dit-il, j'y tiens; que les libre-penseurs, les protestants et les is-raëiite-s en fassent autant pour des familles de leurs idées je n'y verrais que dés avantagés. Mais je veux encourager des familles catholiques.". > Cette hypothèse 11e s'est pas produite. C'était un beau vieillard; il avait été atteint par la grippe il y a deux mois; il sortit trop tôt, pour aller à 'la séance de réception au maréchal J'offre; il prit froid et est mort des suites d'un broncho-pneumonie double. Très connu dans, les milieux lettrés il 11e fut jamais célèbre, et si vous prononciez son nom dans une réunion publique,, le vulgaire se demandait: "Lamy, qui ça?" Il me souvient, qu». prenant la parole dans une assemblée électorale à Crépy-en-Valois, ayant cité une opinion de M: Etienne Lamy, l'imbécile qui présidait, un, coiffeur de là-bas, m'interrompit, me /lemandant : "M. Lamy? Le comique du Palais Royal!" T1 était sincère cet ignorant présomptueux : il 11e connaissait que c3 Lamy, en dépit de la différence de l'orthographe de nom. C'était d'ailleurs le cas de la foule. C'est une belle intelligence qui se sera dépensée en pure perte. JEAN-BERNARD. A BRUXELLES (Correspondance particulière du "Belge Indépendant.") L'an nouveau 2 janvier 1919. La Belgique a été complètement libérée à la fin de novembre quand les Boches ont quitté Verviers et la partie extrême de la province de Liège. Depuis lors, en dépit des grandes joies de la délivrance et du triomphe, un malaise persiste et Bruxelles reste morne. Il ne saurait en être autrement, le prix de ia vie restant trop élevé. Rien ne diminue d'une façon sensible; c'est toujours la gêne pour toute la petite bourgeoisie, qui se débat dans une situation inextricable. Si nous n'avons pas de lait, c'est parce qu'ils nous ont "emprunté" toutes nos vaches laitères; si nous n'avons pas de sucre, c'est parce que les "centrales" boches en avaient dissimulé les approvisionnements que l'on a fini par découvrir; on nous les distribuera cette semaine.A dater de ce jour, le pain pour toute la Belgique est à 80 centimes; c'est un progrès, mais on espérait l'avoir à 40 centimes... Or, à 40 centimes, le gouvernement eût été obligé d'intervenir pour 25 miilicns par mois. Il a fallu y renoncer. Si nous n'avons plus de chevaux, d'autos, de taxis, à qui la faute? sinon i aux Huns. Aussi la haine contre eux va-i t-elle s'exaspérant chaque jour davan-j tage. Et les journaux ne cessent de réclamer l'exptilsion de tous les Allemands qui se trouvent encore en Belgique, même ceux qui l'habitaient'depuic 25 à 30 ans. Le ministre de la justice, M. Vandervelde, a promis d'agir, tout en déclarant que chaque cas sera examiné pour que les innocents ne pâtissent pas pour les coupables. A quoi les journaux répondent que tous les Boches sont coupables. Us ont commis tant de crimes que cette mentalité exaspérée s'explique chez nous. L'industrie et le commerce sont unanimes à réclamer la liberté : ils prétendent que le système des licences 11e peut que retarder la reprise des affaires, et ils préconisent l'importation sans entrave d'aucun genre. D'où quelques irictions entre le ministère des affaires économiques et nos commerçants. Les licences sont déjà accordées plus âisément, mais quand elles sont demandées par des fédérations de chambres syndicales, etc La mesure suffit-elle? Nullement... Il faut laisser agir les initiatives personnelles, les énergies individuelles, qui obtiendront des résultats plus rapides que les groupements. Un commerçant adroit et souple fera passer sa marchan dise là où une chambre syndicale se heurtera à mille difficultés. La Chambre de Commerce l'a proclamé et M. Jaspar finira sans-doute par donner satisfaction auîi producteurs. Les prix ne pourront baisser que lorsque nous serons inondés de marchandises; or, jusqu'ici, le nombre des produits importés est insignifiant. Alors, 11e vous étonnez pa- si un méchant parapluie coûte encore Fr. 75 | et une paire de chaussures Fr. 150 ! ! Le malaise ne disparaîtra que lorsqu'il aura été chassé par les importations. Celles-ci, toutefois, ne saurait être d'une pénétration facile qu'après la fin de la crise des transports. Il faut rendre ! justice à M. Renkin; il se multiplie pour | y mettre fin. Déjà de nombreux train; sont mis en circulation ; on commence à le.-, éclairer et à les chauffer, et depuis hier, Premier de l'An, quelles "premières et secondes" ont timidement reparu. C'est un progrès. D'autres sont espérés. . Combien de trains de marchandises roulent actuellement? Le jour où, nombreux, ils circuleront, la Belgique sera sauvée. M. Renkin le sait, mai? il constate que ses meilleurs projets sons entravés par le mouvement des trains militaires alliés. Actuellement se trouvent sur notre sol 450,000 Français, Anglais, Italiens et Américains. Le3 Italiens occupent une partie du Luxembourg ; les Français et les Anglais ont des troupes dans plusieurs provinces, etc. Mais ces mouvements s'expliquent : il faut admirer la prudence de Focli, tout en constatant que nos transports doivent s'arrêter là où ils devraient voler en portant la marchandise. Voler ! Il est regrettable que l'on ne puisse la transporter par avion... En réalité, c'est ainsi que se présente l'An Nouveau... au point de vue des intérêts matériels. Les obstacles ne man-1 quent pas: on les surmontera. De la pa-jtience... Dans deux mois, les causes du ! malaise commenceront- à disparaître. G. V. Le Rapatriement AVIS OFFICIEL Le service d ' Ostende-Douvrc - sera réorganisé cette semaine, le premier paquebot quittant Douvres le 18 courant. Les personnes désirant emprunte! cette voie doivent s'inscrire au Bureau de Rapatriement à Aldwych, qui leur enverra en temps utile toutes les instru' -t ion s nécessaires au sujet des heures de départ, ett. Afin d'éviter atlx réfugiés de longs interrogatoires par les aliens ofiicièrs, le Comité de Rapatriement délivrera auc réfugiés un " permit." Sûr production de ce " permit " les Aliens Olticers laisseront passer les réfugiés sans autre formalité que la remise de î'Identiiy Book. Il Èst rappelé aux réfugiés que pour s'éviter toute difficulté de débarquement en Belgique, ils doivent être munis de leur certificat provisoire de nationalité. Belges, encore un peu de patience Les nouvelles que nous recevons relativement au rapatriement sont très bonnes. La commission dispose à présent des bateaux nécessaires, des négociations se poursuivent qui amèneront sans doute avant peu la suppression des restrictions; donc, Belges, qui vous Impatientez, encore un peu de patience. * * * L-s chiens, les chats, les oise ux Monsieur le Directeur, Voulez-vous être assez bon pour donner une place dans vos hospitalières colonnes au cri de protestation que je pousse en'mon nom et en celui d'un groupe de mes camarades. Comme pour tant d'autres, il s'agit encore de nos humbles amis les chiens. Nous en avons et nous nous y sommes aïtachés/kavec toute la force de tendresse de ceux à qui tout a été enlevé. Aux heures de découragement, leur affection fidèle, sincère et désintéressée nous a été un réconfort. Ces petits animaux se sont installés dans notre vie et y ont pris une très large place, et aujourd'hui on veut nous obliger à les abandonner. Cela est barbare et inhumain, et aigrit encore des cœurs qui en ont assez de souffrir. Que l'on prenne garde, tout ne s'épure pas au creuset de la souffrance. Quoi ! diront peut-être ceux qui édic-tent toutes ces restrictions tant de rancœur pour si peu de chose, pour un chien ! Si peu de chose ! Soit, mais une

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks Le Belge indépendant behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Londres van 1918 tot 1919.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes