Le blé qui lève: hebdomadaire de la Jeunesse estudiantine catholique

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23 april 1914
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s.n. 1914, 23 April. Le blé qui lève: hebdomadaire de la Jeunesse estudiantine catholique. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/m32n58db70/
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/t 5me ANNEE N° MO 23 AVRIL 1914 "! LE BLÉ QUI LÈVE Rédaction & Administration : Rue Vésale, LOUVAIN A Editeur : Action Catholique • j Rue des Paroissiens, Publicité : Agence belge de publicité { BRUXELLES La Wallonie au Christ ! Paraît TOUS LES JEUDIS pendant les vacances, 12 nos par an I d'honneur : 5 francs. f BeIgicîua : 1 fr- ordinaires G<i Duché du Luxembourg : 1,25.fr. I Autres pays 1,60 fr. André Souriac à "Wallonia,, Jl nous vint de par delà les frontières Ce beau fils de la France"! U. vint vers nous avec son fier regard, son front rayonnant,,son cœur de flamme ! Chef dé$i magnifiques phalanges dç. la jeunesse catholique française, 'Ô?gr.n>sa-teiCr 'des triomphes futurs-il vint, tout embaumé parce je .ne' sais quoi sArf imprègne tout enfant de Lutèce, vous apporter les paroles d'énergie et d'espérance ! ■ ■ ' - De l'avoir entendu,, notre volonté est plus ;orti\ notre cœur plus pur, notre âme..plus çhréfienne et plûs ardent g-ttsii notre enltunisidsme:' Et c'est- fpourquoi, jeunes gens du « Blé », nous vôudri.ons vous répéter — avec le sefif'tïhent de notre impuissance d'ailleurs : car nous,n'avons pas son éloquence et nom ne'pouvons vous faire en-te/ulrc fcs accents émus de sa* voix gravç — le*" conseils qu'il nmis a donnés, les , exerâf. '('Il nous à servis ; çt faire pas-, .d* > (rt#-< ■ k <§>«*» brase tous ceux à qui il a été donné <Fentendre et de comprendre cet apôtre de là-bas. * * * Nous étions vingt de « Wallonia » réunis chez M. l'abbé Brohée, le directeur de notre œuvre. Monsieur Souriac était au milieu dé nous. Le Champagne pétillait dans les verres et la joie dans les yeux. On eût dit une grande famille accueillant un de ses membres. N'était-ce pas en effet un frère que nous recevions ? Frère par la race, frère par la religion, frère aîné par l'idéal et l'action ? En termes charmants, Monsieur l'abbé Brohée lui souhaite la bienvenue. Il lui expose notre idéal à nous : La Wallonie au Christ. Il lui dépeint en quelques traits la situation de cette chère Wallonie : Vanticléricalisme en marche, le socialisme envahissant, l'égoisme et le plaisir intronisés, la natalité en recid, la jeunesse en proie à la volupté, au snobisme, au dilettantisme... Il lui dit nos efforts, nos espérances, l'esprit de charité, d'humilité et d'amitié qu'il a mis à la base de notre œuvre. Notre président, Fernand Daumont, se lève ensuite, heureux et fier de pouvoir rendre compte à son aîné des résultats déjà obtenus. Avec des accents émus, il retrace la fondation de notre mouvement de jeunesse. Il peut en parler, lui, ouvrier de la première heure ! Il redit les hésitations, les défiances, les tâtonnements, les faux pas. Il redit aussi le succès inespéré : la création du « Blé qui lève », journal des étudiants en vacances, qui compte bientôt cinq mille abonnés ; la création de l'« Effort », journal des cercles d'études, déjà tiré à deux mille exemplaires ; l'organisation du premier congrès général à Gilly, avec treize cents étudiants, du deuxième à Nivelles, avec 2,500 étudiants ; la fondation, dans toute la Wallonie, de sodalités d'étudiants, leur groupement en fédérations régionales, réunies elles-mêmes dans la fédération générale du « Blé qui lève » ; le parallélisme de l'action parmi la jeunesse des Cercles d'études et des syndicats et parmi la jeunesse estudiantine ; la fondation de « Wallonia » enfin, cercle des étu-'diants universitaires du « Blé qui lève », sa prospérité et la fécondité pleirie de promesses- de son action. Il dit aussi lés sept congrès régionaux déjà organisés pour les vacances de Pâques et le congrès gé1 né-ral qui aura lieu à Andenne, pendant les grandes vacances, congrès pour lequel il espère — et Monsieur Souriac le laisse espérer —- la présence et la parole de notre nouvel ami de France. * * * Pendant le bel exposé de notre cher président, il nous semblait que Monsieur Souriac — nous ne voudrions pas faire œuvre de divination, mais ses sentiments éclatent tellement que ce n'est pas s'al* venturer que d'oser les transcrire ■— se sentait véritablement dans une atmosphère Connïle et. a/nie. Sans nul doute, il se ressoiivênait^ejeur^ rétenions à eux, là-baMdaris la &■?<$''*" •' et les. ;• ^'cCuïruùf'. t n , «t'o //ï lui développait lui donnaient l'impression du souvent entendu... Il le fit d'ailleurs bien voir dans sa causerie. Nous disons causerie : mais elle prit bientôt les proportions, l'allure et le souffle d'un grand discours. Ah ! comme nous sentons en ce moment l'impuissance de la plume! Et comme nous voudrions pouvoir faire passer dans ces quelques lignes les intraduisibles accents de foi, de charité, et de sincérité que nous versait la voix grave et puissante de l'orateur. Faute de mieux, résignons-nous à ne donner que la substance de son discours. Puisque vous avez un idéal d'action, nous dit-il, formez une élite. Le nombre n'est rien : la qualité fait tout. Créez des cadres avant d'embrigader des troupes. L'efficacité de l'action dépend en tout premier lieu de l'efficacité de la direction. Soyez les généraux, les officiers, les centurions de vos jeunes légions. Ayez un profond respect de la discipline. Sans discipline, pas d'unité d'action, pas de force. Sachez sacrifier des vues personnelles. La vie est faite de pareilles concessions : habituez-vous-y. Mais que le sentiment de la hiérarchie ne soit pas l'éteignoir de votre zèle. N'attendez pas toujours le mot d'ordre. Ayez l'esprit d'initiative. Faites l'œuvre vôtre. Préoccupez-vous-en, dans vos diverses régions, comme si tout le succès dépendait de vous seul. Allez au peuple. Non pas avec de grandes formules et de beaux projets en portefeuille ; mais simplement, cordialement, chrétiennement. Ne lui faites pas sentir une fois de plus, dans la manière dont voies vous occuperez de lui, son ignorance, son infériorité. Allez à lui avec confiance. Il n'est pas mauvais : il n'est que défiant, parce qu'il souffre et qu'il souffre sans espérance. Rendez-lui l'espoir, la vue sur l'au-delà. Là est le salut... On a peur en nos pays de la jeunesse. Appliquez-vous donc à donner tous les apaisements possibles. Soyez enthousias- mais pondérés. L'heure n'est plus où vous pouvez rester inactifs. Mais vous devez rester humbles. Soyez désintéressés : ."H-cultivez la douce fleur du renoncement. Oubliez-vous : rien de profondément bon ■ , s'est accompli dans le monde que lorsque ceux qui en ont conçu le désir sont quittés etix-mêmes. Que l'humili-n 'é de votre action soit un démenti à ceux essayeront, de vous flétrir de l'injure Mt d'arrivisme ! Parlez peu: travaillez. At-yifflèndez plus de vos prières et de vos exempt \ files que de vos discours et de votre dia- ■ ifoc tique. base de toute votre activité, mettez it ;</''< vie chrétienne... Allez souvent à la sour-Jf'SlVe ineffable de cette vie: la Communion, le :-t que vos communions ne soient pas de fàj&àgimples actes de piété, mais qu'elles y *5bient de véritables rencontres et de dou-l mes unions avec le Dieu de toute bonté, ,dispensateur de toute force et de tout ^héroïsme....... # * * •e (s -f, Telles sont, dépouillées de toute forme, i-ï 'fys idées que nous développa M. Souriac. ;e : Il nous retraça aussi brièvement la créa- 0- ii.on et les développements de l'Associais ■ '■on de la Jeunesse catholique française, z- h t nous étions infiniment heureux dt> re-:( & >uver dans cet exposé toutes les phases fP SI n me : la naissance dans l'ombre, le silence et l'humilité ; les sympathies se créant a petit à petit, par une sorte de providen-le tielle contagion ; l'apport d'un flux de le jeunesse et l'apparition au grand jour ; le enfin Vexpansion, le rayonnement, les 1- fruits déjà tangibles.... i- Sans doute, nous ne sommes pas cent l- trente cinq mille, comme eux là-bas ! le Nous n'avons pas derrière nous trente (s années d'existence ! Nous n'avons pas > leur robuste organisation ! Mais notre ar-is deur nous est un gage d'avenir. Notre s- idéal, nos efforts, nos méthodes, nos dangers, nos ennemis sont les mêmes que les leurs. Dieu aidant, pourquoi n'arrive-%, rions-nous pas aux mêmes résultats ? •e Ils ont. pour eux la parole du Saint is Père, cette magnifique parole par laquel-s. le Pie X leur déclarait naguère « son ad-it miration et sa gratitude ». Mais, si nous c- les imitons, ne la mériterons-nous pas un :s jour cette parole ? Chers camarades du « Blé qui lève », i- en terminant son discours, laissant son s- âme devancer les temps, M. Souriac cri->s ait, dans une envolée prophétique, son i- espoir de voir un jour la France, la Fille aînée de l'Eglise, agenouillée à nouveau le aux pieds de son Roi, Notre Seigneur t- Jésus-Christ ! En attendant cette matinée 'z de gloire, les jeunes français s'en vont. partout, en un admirable élan, ressusci-é- ter l'image du Sauveur dans les cœurs it et dans les familles et relever — geste symbolique —sur toute la terre de France i- les calvaires et les croix, le long des che-r- mins, dans le silence des bois, dans la profondeur des .grottes, dans la solitude is des montagnes... ~e Nous laisserons-nous devancer en gé-n nérosité ? Notre belle Wallonie, rongée >c par le même mal — encore que moins st profondément atteinte — que la France il la laisserons-nous sombrer dans la luxu-s- re et l'irréligion ? Et ne nous ferons-nous pas une gloire, en même temps qu'un ?. idéal et un devoir, de faire flotter à js longs plis sur ses usines, ses charbon-s- iâges, ses campagnes et ses bois, dav les fumées du Hainaut comme dans l'azur du Luxembourg, la bannière victorieuse et rédemptrice de Notre Seigneur Jésus-Christ? Jean Mignon. SOMMAIRE : André Souriac à Wallonia Jean Mignon Page à relire Louis Veuillot Comment en dehors des élude-s compléter sa formation F. Olaerts Le baiser au lépreux Abbé ,T. Tibot Vieille église Hélène Seguin Petite fleur sur ma fenêtre'Victor de Laprade Le progrès de Valimentation Loris Marsûlleau F or a y e des puits de houillère Oncle a. b. La faute de la messe basse *** Ce que nous disent nos cathédrales t. E. Chronique wallonne. Y a-t-il un art wallon ? Noël Le Vieux La terr§ natale t Lamartine La lumière de la maison ,Ti*;an INHîsmy La criminalité chez les jeunes Fraïer Mouvement estudiantin. A mes amis de quinze ans. La géométrie a fait'son temps Pauel Le dimanche Joseph Autran ' Jt'AGE A IjELlRE A un ancien élève du Petit Séminaire de Saint-Pé. Paris, 27 mai 1851. Je partais pour Rome quand vous m'avez écrit, Monsieur, et je n'ai pu vous répondre depuis ce temps. Même quand je me repose, je suis dans un tourbillon dont la douce régularité de votre séjour actuel ne peut vous donner aucune idée. Je vous souhaite de ne jamais connaître ce trouble qui peut paraître séduisant, vu de loin. H n'y a de beau que l'ordre, et il n'y a de doux que la paix. Si vos montagnes se mettaient à valser, le spectacle pourrait paraître intéressant, mais les montagnes seraient moins belles, et vous ne tarderiez pas à leur préférer une plaine toute plate et toute dépouillée. Cependant, vous entrez dans la vie à une époque où les montagnes valseront, et où la paix ne sera connue que des cœurs assez fermes pour rester dans l'ordre au milieu du désordre universel. Profitez du temps qui vous est donné ; apprenez à connaître les conditions de l'ordre, à les observer invinciblement. La grande condition de l'ordre, la grande condition de la paix, la grande condition de tout bien et de toute récompense, je crois vous l'avoir dit : c'est l'obéissance. Ce mot suffit pour vous, puisque par la grâce de Dieu vous savez à qui vous devez obéir. Bien des hommes autour de vous voudront le savoir, et ne le sauront pas, et sécheront de douleur, faute d'avoir appris à qui l'homme doit obéir. Vous le savez : rendez grâces à Dieu, et profitez du don de Dieu. J'ai été heureux, Monsieur, de vos remer-eîments. Plaise à Dieu que j'aie été pour vous l'occasion de quelque bien ! « L'âme la meilleure peut se gâter fort vite, et souvent, comme les bons fruits, par les côtés les meilleurs. Une âme se gâte aussitôt qu'elle oublie de travailler à se pi rfectionner ; rt le travail de la perfection travail indispensable c'est de se tourner toujours de plus en plus vers

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Dit item is een uitgave in de reeks Le blé qui lève: hebdomadaire de la Jeunesse estudiantine catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1910 tot 1936.

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