Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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14 december 1916
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s.n. 1916, 14 December. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/jw86h4fh10/
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.3— Année - N. 796 - Ed. g CINQ CEHTIMES Jeudi 14 Décembre 1916 ABONNEMENT POSTAL, ÉD. g Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste ea Belgique jfit à l'Etranger nV >tent que de3 abonnements tri <> ÎELS; ceux-ci preuacnfc cours tes 1 Janv. 1 Avril î Juillet 1 Ocros» * $n peut s'abonner toutefois poux le» ueux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au pux de : 2 K»u i >,«0,5 ■c'. 3.00-Mk.2.40 Fr.lJ3Q-Mil.20 TIRAGE : 9O.O00 FAR JOUR Le Bruxellois Rédacteur en Chef " i ™ | Maro de SAI.M g ^ ' Journal mHea iHaêpsfiaBf s s 1 Rédaction, Administration, Ptrblicité, Vente : | BRUXELLES. 45. RUE HENffl MALES ANNONCES — La ngm Faits diven et Echos , fe. 5M Nécrologie 9M Annonces comtnercîsls . !■&$■ » financières. . . PETITES ANNONCES La petite ligne 0.4® La grande ligne. ..... &SI T(RACE:90.00Q DAD SrtHft La Proposition de I aix des Poissaiices Centrales LE DISCOURS DU CHANCELIER Le discours du Chancelier À la séance du Reicnstag, qui a été ouverte à - h. 50, le chancelier de 1 Empire a prononcé le discours suivant : Messieurs, C'est en raison de l'espoir que nous avions de prochains événements militaires favoiabies que le Reichstag n'a pas été ajourné à longue échéance et que le soin de fixer le jour de sa prochaine séance avait été laissé au choix de votre présiaenï. Ce: espoir a été réalisé avec une rapidité presque inattendue.Je serai bref. L'entrée en guerre de la Roumanis devait dans l'Est euioncer nos lignes et ceiies de nos alliés. Simultanément, la grande oiiensive de la Somme devait percer notre front dans l'Ouest, et de nouveaux assauts italiens devaient paralyser l'Autriche-Hongrie. La situation était grave. Avec l'aide de Dieu, nos variantes troupes ont créé une situation qui nous donne une sécurité pi us pleine et plus grande qu'auparavant.Le Iront à l'Ouest se maintient. Non seulement il se-maintient, mais il est mieux pourvu de réserves en hommes ci en matériel, malgré ia campagne roumaine, qu'il ne l'était précédemment. Les mesures de prévoyance les plus minutieuses ont été prises contre toute diversion italienne éventuelle. Tandis que ls canon tonne sur la Somme et sur le Karst et que les Russes se lancent à l'assaut contre notre front dans l'Est, le feidmaréchal von Hmdenburg» grâce à son incomparable génie et disposant de troupes qui ne sont inférieures à aucune armée des Alliés quand il s'agit de combattre ou de fournir de grandes marches, transforme en possible l'impossible, et s'empare de toute la Vaiachie occidentale et de la capitale ennemie. Et von Rin-denburg ne se repose pas : les opérations militaires continuent. Simultanément,grâce aux coups frappes par notre glaive, notre ravitaillement économique a pu être mieux organisé. De grandes quantités de .avalas... diverses, a huile et 'dlffitreâ fflttrchan&ses soat " tombées entre nos mains sa "Roumanie et l'expédition s'en poursuit. Assurément, malgré 1a grande rareté des vivres, nous nous en serions quand même tirés avec ce que nous avions, mais maintenant notre sécurité économique est hors de question. L'héroïsme de nos sous-marins ajoutant ses résultats aux grands événements que je viens de dire, le fantôme de la lamine que nos ennemis prétendaient lancer contre nous, les assaille maintenant eux-mêmes, et ils ne peuvent plus s'en défaire. Lorsque Sa Majesté l'Empereur, la première année de guerre révolue, a auressé au peuple un manifeste, Elle pi prononcé cette parole : « Les grands événements dont nous avons été témoins imposent le respect et raffermissent l'âme. » Jamais nott-e Empereur ni notre peuple n'ont changé de sentiment, et maintenant ils n'en changent pas non plus. Une direction géniale et des efforts d'un héroïsme inouï ont créé une situation forte comme l'airain. L espoir de l'ennemi,- qui escomptait que notre peuple se lasserait, a été déçu. Au milieu de la mêlée bruyante des combats, le Reichstag allemand a aidé, par la loi sur le service auxiliaire patriotique, à crC er an nouveau rempart protecteur. Derrière l'armée qui combat se trouve le peuple qui travaillé; La force gigantesque de la- nation est appli- -quée à ia réalisation d'un but commun unique.Non point uns forteresse assiégée,comme le rêvaient nos ennemis, mais un vaste et formidable camp d'armée solidement établi et dans lequel s'entassent des ressources inépuisables, tel est l'Empire allemand. Fermes et fidèles à notre alliance avec des frères d'armes qui ont fait leurs preuves dans les combats sous les drapeaux austro-hongrois, turcs et bu!- . gares, indifférents aux clameurs de nos ennemis qui tantôt nous endossent des projets de conquête du monde, tantôt nous reprochent de pousser des cris désespérés poqr .appeler la paix, nous avens avancé-résolument; toujours prêts à nous défendre et à frapper pour-assurer l'existence et le libre ave ni'' de notre peuple, toujours disposés à prêter la main à ce prix au rétablissement de la paix, notre for-ce ne nous faisant pas perdre de vue notre responsabilité devant Dieu, devant notre propre peuple et devant l'humanité. Nos ennemis on: écar.é jusqu'à présent Us déclarations que nous avons faites au sujet ué nos dispositions en favear de ia paix. Nous vouions aujourd'hui faire un pus de "plus. La plus grave décision que Sa Majesté ait jamais eue à prendre est celle qu'il a prise le 1er août 1914 et que d'après la Constitution, il devait prendre personnellement: celle de donner l'ordre de'mobiliser, à laquelle le forçait la mobilisation russe. Au cours de ces longues et dures années de guerre, l'Empereur n'a eu jpte l'unique préoccupation de savoir comment, après que la sécurité aurait été assurée ,t l'Allemagne par la victoire, la paix pourrait être préparée.Personne'ne peut mieux en témoigner que moi, qui porte la responsabilité de tous les actes du gouverne- est. Avec le sentiment le pus profond du devoL moral et religieux qu'il a à remplir envers son peuple et, au delà de celui-ci, envers l'humanité, l'Empereur a jugé k moment veau de poser un acte pacifique officiel et en parfait accord et communauté avec ses puissants Allié?, il a pris la résolution de proposer aux Puissances ennemies d'entamer des pourparlers de paix. ) , J'ai transmis aujourd'hui aux représentants diplomatiques des puissances chargées de défendre fios droits dans les Etats ennemis, c'est-à-dire aux représentants de l'Espagne, des Etats-Unis d'Ame riqua et de la Suisse, une note adressée à toute les puissances ennemies auxquelles je lés ai prié de la transmettre. La même formalité s'accomplit aujourd'hui i Vienne, à Consrantinople et à Sofia, Le» autre Etats neutres et Sa Sainteté le Pape seront ég&io ment avisés de notre démarche. Voici le texte de la note : « La plus effroyable guerre que 2'Kistoide aî jamais connue sévit depuis deux ans et demi dans une grande partie du monde. Cette catastrophe qut n'ont pu conjurer les liens communs d une civilisa-tion millénaire, atteint l'humanité dans ses acquisitions les pius précieuses et menace de ruiner le. vastes progrès intellectuels et matériels qui taisaient la gloire de l'Europe. L'Allemagne et ses alliés l'Autriche-Hongrie, ja Bulgarie et !a Turquie, ont démontré au cours de la lutte leur îorce invincible. Elles ont remporté de formidables victoires, bien que ieurs ennemis leurs tussent supérieurs en nombre et en matériel de guerre. Leurs lignes demeurent inébranlables malgré les attaques chaque jour réitérées des armées oe leurs ennemis. Le dernier assaut qu on ieur a livré dans les Balkans a été rapidement et victorieusement! maîtrisé.Les récents événements donnent la preuve qu il est impossible en continuant la guerre de briser leur résistance et qu'au~'contraire la situation les autorise à escompter de nouveaux succès. C'est pour ia dé-feise de leur existence, de leur développement et de leur liberté nationale que les Puissances coalisées ont été forcées de prendre les armes. Les raids glorieux de leurs armées n ont rien changé à ce fait initial. Elles ont toujours gardé la conviction que leurs propres droits et leurs légitimes, exigences ne se trouvent en aucune manière es contradiction avec les çlreits des autres nations. Ehes né poursuivent pas le but d écraser ou d'anéantir leuis ennemis.Fortes de la connaissance qu'elles ont de leurs forces militaires et économiques et prêtes à continuel1 jusau au bout, s'il est nécessaire, la lutte à jaouelte-oa^ - ; T'aimea. ihe temps itrçtSir d empeener ae nouvSîies eussions de sang et de mettre fin aux horreurs de la guerre, les quatre Puissances coalisées offrent d'entamer sans déiai des pourparlers de paix. Les propositions qu'elles "déposent en vue de ces peuipar-lers et qui visent à assurer les droits légitimes, t'honneur et h liberté de développement de leurs peuples, constituent, suivant leur conviction, une base adéquate peur le rétablissement d'une paix durable.Si malgré cette offre de paix et de conciliation, la guerre doit continuer, ies quatre Puissances coalisées-sont résolues à la mener victorieusement jus. qu'au bout, mais ils en déclinent solennellement toute responsabilité devant l'Humanité et devant l'Histoire. Le gouvernement impérial a l'honneur de prier le gouvernement de... par l'intervention de Votre Excellence de bien vouloir porter cette communication à la connaissance du gouvernement de... » Messie or», En août 1914,tes ennemis en or.t appelé à 1a force par la décision de la guerre mondiale.Nous, aujourd'hui, nous en appelons aux sentiments d'humanité. Nous attendrons de savoir quelle sera la réponse de nos ennemis avec le calme que nous donne notre force à l'extérieur et à l'intérieur, que nous donne une conscience pure. S'ils nous opposera un relus, ils se chargeront devant le monde du poids de tous les . événements terribles qui surviendront. Alors, une sainte cSlère s'allumera de nouveau dans tous les cœurs allemands, jusqu'au fond de la plus infime chaumière, contre des ennemis gui, pour satisfaire leurs projets de destruction et de conquête, auront refusé de mettre fis à ce massacre d'hommes. En cette heure marquée par le destin, nous avons pris une décision grave de conséquences, empreinte du ssng des centaines de milliers de nos fila et de nos frères qui ont sacrifié leur vie pour le salut de la Patrie. Dans cette lutte entre peuples qui a donné k-•spectacle de toutes les horreurs, mais qui a fait apparaître aussi comme elle n'était jamais apparue j -. i'!ci la grandeur de la bravoure et de la volonté humaines, il est une limite suprême qu'S est impossible au génie de l'homme et à son effort physique de dépasser. Dieu jugera ! Nous marcherons droit noire chemin, résolus et sans peur, prêts au' combat, disposés à la paix. Proclamation h l'armée par l'Empereur Charles I \ 1 nne, !2 «Jôcembro. J.vnipm'ur CUarfe» a décrété la prodrmtation "Suivante à l'armée et ,i la Hsvîle : A tti«ï sohhiis «le l'année et de la flotte I o Grnr, un M'conrs M lAtflhuil iU 4Men, grâce à voire bravonre et à votre persévérance, ainsi <jifà èelle de \ms alliés, «ne siciatiori a été créée qnl ne 1ftis®8 plia? paraît?© douteuse no';*ft viewiw finale. .Wss par If désir (le rendre ies .bienfaits cie. la paix anx peuples, persévérant wSBfrngeiïsenieïit dans cette époque difficile, Nous avons, Moi et Xtés iUusires alliés, entrepris «rte tenî.-ilive afin d'amener une paix honorable. « ,îe prie ks TouC-JPsitssans qu'il -accoia-payrte Ma démarche de sa bénédiction. .T'ai toutefois la (certitude (lue vous continuerez à combattre avec le même béroisine, jusqu'à ia conclusion de la paix, ou jusqu'à ce que voi» avise iyj<i l'ennemi hors d'état de nuire. » (Signé) CHARLES. fûlBlT^ninrié^ ûîïiVîpk UtjîMiLûi u uuliilill|lily y.oà UliiblcIiS AlLLEMAHBa BERLIN, 13 décembre, — Muiï : théâtre ite tu ijierrt. * l'tlisesî. A l exception d'un fea ci e.rtilte'riè plus intense psr moments dans ies régions ae la- Somma et de Ut Meuse, et d'engagements "înocturaes entre patrouilles , pas d'opérations de quoique envergure auprès Ile toutes les armées. théâtre de îa -fnerrè à l'est : î'rout tin ge;,t'rari i. id-marecisal prinf» Leopoid un iSuvléftf ; Rien d'essentiel. l'roai ou jj. neral-etdonel arebidtrç juseph. Dans ies Karpathes bo.tfs, fréquents combats de patrouitUs couronnes de succès pour nous. . Au iront orientât de 'fer également, Ioes troupes ailctnariues eî.c..:--.iro-.iGngroises ont repoussé ces attaques rounair.ïs dans ies mon:s Gyer. j gj'ô et sur les deux côtés ^ la ville- ae Trc: isal.Des détachements à^kirenrMfmsfààfmt ae près l'adversaire eu retraite ont : s'uïk des pertes ccnsiaé-iab,es de i ennemi et 'ie; c des pnsonnits. Groupe «l'acâiée t& feW^Ktiet-r-iS aenétai von Macki msen m L'ennemi qui, ren,oi■c-.-'ifar de la ésvalerie russe, avait pris position, encotL Use /<:«, a la Jalomita. ' fortement grossie, est dempai-eau en pie il ieu\ lie vers le nord-esL L'armcS,*: i Du nuire 'en ia 'Je armée opèrent la poursuite sur te frorti entier. Sur ia rouie vers Buzeu nous avons flÊçsi&érabiément gagné du terrain et en cette régioi§fc- dans ceilé de ,a montagne, nous avons fait hiem'e nonnau, 4,>,-00 prisonniers. ■iyç Front œacédiMiiea ! Apres ies défaites des 1 yrniers tours, le calme-a régné sur ta Czerna, ï#'v éroj.-na ci au littoral. j TTest'a r'J ^ . tant. Dans ia Grande - Vjiihc nie nom continuons à avancer rictorieagçmi nt cuiirs ies Ras:ec et les Roumcjns. AUTRi-Ci-iI£NS VIENNE, 12 décembre : ! iu.'àii'e <le ia jjuerre à i'Lst. Groupe d'armée du (eidutarêchal générât »> von SlackefBseH : Dans la Valut me, ies forces de combat coalisées • se sont avancées jusquà la ligne Urûcj :i-Mizit. joarntji -,ient on amène plusieurs mtiiers de prisonniers.Front du eoionef-sjéiîéral archiduc Joseph : L'activité d'attaque rasse aans ia région à i ouest et au nord-ouest d Ocna n'a pas diminué 'nier. Partout l'ennemi a élé repowssê; une contre-attaque nous a valu d'annihiler un succcs local qu'il avait remporté hier. Sur la hauteur en croupe de. Voie-I'utna et au nord-onesi de celic-ci, l'ennemi a prononcé nng/viOiente attaque aux premières heures du jour. Un assaut en masse commencé à un heure du matin sans feu d'artillerie préparatoire, fut suivi, entre 3 et 4 heures, d'assauts précédés d'une violente canottiiade. Les colonnes russes s'écroulèrent net devant nos obstacles, grâce à la violence de notre infanterie et à Vexaej$nUt prestance de nous' artillerie; elles s enfuirent aciis les positions de défait. Dans la région de la Lud.owa et sur le Smoirec, plusieurs ferles attaques res.èrent é^aïc eni infructueuses.Y Front ta fèSdîriarêefeal général prince LéojMdd de Bavit-re t Rien d'important à signaler chez les troupes is&~ pénales et royales. Théâtre de ia guerre italien. iOeâire de ia suti-fesU Rien à signaler. TURCS- CONSTANTINOPLE, U décembre. Officiel. — Au front du Tigre, nos crldfeurs ont lancé- des bombes sur des hangars et sur des appareils ennemis. Ils ont forcé deux avions, qui venaient de s'élever, a atterrir. Sur les autres fronts, aucun évi - smext important à signaler. FRANÇAIS PARIS, 12 dé< embre. — Officiel, 3 h., p. m. : Dans la région au nord de Lassigny, hier, en fin de fournée, après, un vif bombardement, l'ennemi a attaqué nos tranchées à la lisière du bois des Loges. Nos tirs dé barrage ont disloqué l'attaque. Quelques fractions ennemies, qui avaient pris pied dans nos éléments avancés en ont été chassées par un < ombat à la grenade. Noire ligne est entièrement rétablie• Canonnade habituelle sur le reste du front. j PARIS, 12 di< c.Kk, c. — Officiel, II h., p. m, : j 'Nuit calme sur l'ensemble da iront sauf au sud de | la Somme où, icj. d.eu xartillsries ont 'é très actives, j dans le secteur de Biackes et de la Maisonnette. jj PARIS, 12 décembre: - Officiel : Armée d'Orient ; Sur ia rive droite du Vardar les Alliés ont enlevé cinq petits postes bulgares au sud de ia rivière ]um-nica. Dans toute la légion de Monastir la neige a empêché les opérations. Lu lutte d'artillerie s'est poursuivie violente de pari et d'autre. Utt avion ennemi a élé abattu sur le front de la Strouma. L'ovin-tion alliée a bombardé ies cantonnements ennemis de la région de Doiran et de la vallée du Vardar. RUSSES PETROGRAD, U décembre ; officiel). — Noirs position etabue dans la région da bois de Bukm-iùwice a été prise sous le jeu continu de l artillerie ennemie, hier après-midi ue lï d 4 heures. An sud-est ae L'or.:. any, a.ins Ut région de Ju-fiCiowsica, i ennenu a .essuyé d'avancer ea ordre dispersé; il e été repousse par le feu. de nos éciai-rears.A 6 verstes à l'ouest de Diembrony, l'ennemi avait réussi a paire reculer une de nos compagnies avancées; à si,n tour, il a. été repoussé plus tard par cette même compagnie, renforcée d'une antre; notre position, a ainsi été rétablie. Une nouvelle us-toque dirigée par l'ennemi contre ces mêmes troupes a échoué. Dans m rejon ue Kirlibaba, i'ennemi, fort d'une compagnie, a pfonon-.é une attaque que nous avons repoi ssée par notre ?-?b. A proximité du village de Va.epnta et dans la vaiiée a.i 1 roius, l'ennemi résiste fortement; notre offensive se ncurte a un violent feu et à des contre-attaques qui n ont cepénauitt aucjin succès. Dans les régions momagiiec.es, ce faites chutes de neige, accouipagnt es ue gel violent, entravent sérieusement les opérations militaires et les mouvements des tro: ses. Le 9 rt' cembre, ira soir, ïenne.ni a attaqué et te-pcujsé les Roumains sur la route de Ploesvi-Mizel, à mi-chemin de Ploesci et ae JBitzeu. Le lenaemuin tiniUn, les Roumains ont rétabli lu situation primitive, grâce à une conire-attaque. Le combat continue.Sur le. Dan d'y c et dans h Dolroudicha, duel d'artillerie habituel. ITALIENS Trenun, le mauvais temps à entrave t actièn «J? 1 l'artillerie. Dans le courant de la n:M dernière, sur le Carso, nous avons repoussé immédiatement un détachement ennemi qui tentait d'attaquer à Vimproviste 7:n de nos retranchements établi dans le secteur de boscomalo (Hudi Log). Hier, Cartillerie ennemie a bombardé plus violemment qu: d'habitude notre position établie sur la hauteur 144. Au cours ue la nuit, tandis que des détachements ennemis prononçaient des attaques de diversion contre les hauteurs 208 ei 144, d'autres détachements attaquaient nos ouvrages de défense établis dans le secteur de l'Adtie. L'ennemi a été repoussé; il a subi des pertes sériâmes en laissant quelques prisonniers entre nos mains. ANGLAIS LONDRES, 11 "décembre. (Officiel). — Hier soir, nous avons prononcé avec succès des attaques à l'est de Neuvide-St-Vaast ei au sud-est d'Armenti ères. Nous avons détruit une position ennemie us mitrailleuses ei fait des prisonniers. A l'esi de La Doutillerie, une tentative d'aifaque j brusquée de l'ennemi a échoué. j —— Dernières--Pepêciies j Le mmuu eaMnei français Paris, 13 décembre. — L'agence riavss annonce : Le nouveau 'cabinet français se compose de îa manière suivante : Président# et afrsires étrangères, Briand; justice et instruction publique, Vivï 'u; finances, Kibot; intérieur, Malvy; guerre, générai j Lyautey ; marine, amiral Laeaae ; économie publique J (commercé, industrie et agriculture;, Clémente!; transports, ravitaillement civil et militaire, Herriot; colonies, Doumergue; armement et fabrication d» matériel de guerre, Albert Thomas. Les Mutations militaires en rrarscs • Paris, 13 dée. (officiel). — Le général Viveiie g été nommé commandant en chef -s armées au nord et au nord-est, le générai Gomaud a été appelé à la succession du général Lyautey, comme- résident général de France au Maroc. Berlin, 13 déc. — On mande de Lugano au « Ta» g'ichea Rundschau » : « Wea Nazionale » annonce que ei général Castehiau serait appelé à la succession du généralissime Jofîre. Le journal dit, ea outre, que le général Sarrâit aurait offert sa démission.La Bégenoe de Pologne, Beriin, 13 décembre. — D'après ce qne le « Poîi-tisehe Kn»restsi.'ndenz » annonce, c'est i'archiéue Charles .Stefan d'Autriche, qu'on se propose à nommer régent de ia Pologne. tMfm pacifique de la Ooadruplfee L'Alieuiagu»» cousue sur l'appui du Pape. Berlin, 12 déc. — La «Norddeuîsehe Allgemeine Zeitung» annonce : Ss Sainteté le Pape Benoît XV a été avisée de 1» démarche du Gouvernement Impérial par la note suivante, remise au seerétaire d'Etat cardinal Gas-narri car l'ambassadeur von MOhlbergi « D'après les ordres que j'ai reçus, j ai i'honaes® de transmettre ci-joint à Votre Eminence uti» copi» de la déclaration que le Gouvernement impérial » envoyé aujourd'hui aux gouvernements des ptya avec lesquels l'Empire Allemand se trouve en émit de guerre, par 1 intermédiaire des puissances char» gées des intérêts allemands dans ces pays. Le Go», vernement austro-hongrois, le Gouvernement ir<v. périai ottoman et le Gouvernement roysî buigxrs o& exprimé de la même façon leur disposition à e» tamer des pourparlers ae paix. Les motiis qui cw amené l'Allemagne et ses allié» à faire cette démarche son; connus. Depuis deux ans et demi, lr guerre dévaste le continent européen. Des œuvnst. de culture immenses sent anéanties, de larges espaces sont trempés de sang. Des millions de vantants, guerriers sont tombés en combattant, des million* a autres retournent, gravement atteints, dans leur* foyers. La douleur et le deuil remplissent presque chaque maison. Ce n'est pas seulement chez les nations beffigé» ranres, mais également p-lrc* le neutre* que le» suites terribles de i'âpre lutte se fout lourdemeai sentir. Le commerce et le trafic, mis à grund-peûi® sur pîed durant les années de paix, sont jetés par terre. Les meilleure* forces des peuples font iéftm à ia production de valeurs utiles. L'Europe qui ea é autres tciBps, s'était cc-Gsacrée â. 1 extension Q& la religion et de la civilisation et à la soiutios des problèmes sociaux-, qui était le réceptacle da l'art et du travail paisible, ressemble à un unique-camp guerrier où les résultats acquis et le trssvaii de nombreuses décades sont voués ia destruction, L'Allemagne fait une guerre de &£p. se contré J* travail destructeur de l'ennemi. Elle comcat p<>'ir ta sécurité de ses frontières, pour ls liberté ue s» peup. ;, peur .;ue celui-ci Baisse librement tablent ; se ■- j-'vi, "'.ccêrs . . niïiti- -.-.ire- -pi-i.oiô cïlU' ïUSti:! : .... Nos ennemis ont exposé toujours de plus en juvertement leurs pians de conquête, mais nées glorieuses des alliés se trouvent inébraniabi-s. devant les frontières de leurs pays pour les défea ire, rempiis et soutenus par la convictic-a que jamais l'adversaire ne réussira à briser leur volonté l'airain. Les phalanges combattantes savent que i* peuple tout entier, animé d'un profond amour de te, „ patrie, est résoin à défendre ses biens intellectuel,» ît commerciaux, ses organisations sociales et chaîne poucc du sol natal jusqu'au bout. C'est pourquoi l'Empire Allemand, d'accord ave® ses aliiés, conscient de ea force, mais comprenant aussi quel sombre avenir la durée de la gue.re réserve à l'Europe, plein de commisération pour fe misère sans nom et la douleur qui afflige la communauté humaine, réitère solennellement sa disposition à rendre la paix à l'humanité — chose annoncée déjà D y a un an par ls bouche du Chancelier de l'Empire — et qu'il pose au monde 1 question de savoir s'il n'existe aucune buse d'e»-tente.Sa Sainteté le Pape a prodigué, dès le début ds -s«i pontificat, ses soins les plus empreints de coiî> misératioa aux nombreuses victimes de cette guerre, fi a adouci de graves blessures et Tendu supportable le sort de milliers atteints par ia catastrophe. Animé de l'esprit de ses hautes fonctions. Sa Sainteté a saisi également chaque occasion pour fâcher (le mettre fin à la lutte sanglante, dans l'intérêt &tt l'humanité souffrante. C'est pourquoi le Gouvernement. Impérial croît' pouvoir espérer que l'initiative ces quatre puissances trouvera un ac«ueii bienveillant pies de S* Sainteté et que leur œuvre de paix pourra compter' sur tout l'appui du siège apostolique. Lo message <ie paix. « Nous sommes ..écidés aa cocbat, mes» prêts à la paix », ainsi se termine la note que l'Allemagne à envoyée à l'ennemi ea son nom et au nom ce se»' alliés. C'est avec -une vive anxiété que le message da Chancelier a été attendu, depuis quelques jours qu'on l'avait annoncé. Pour la plupart, il sera nne surprise qui en mê.œ* temps éaiotionnera profondément, attendu qu'il apparaît simultanément avec i'ordre du jour à l'armée de Sa Majesté, comme une colombe pacifiques perchée sur l'arche allemande* solidement étanch» et dirigée avec certitude. C'est le moment où, au milieu du fracas mondial des armes, il a fait mordre la poussière à- un adversaire déloyal, et où il se sent plus fenne en selle que jamais,que l'Allemagne — le glaive à 1a main — utilise pour offrir, la visière levée, la paix à l'ennemi.Cette offre a été faite dans un langage qui n* peut être que ceiui du plus fort, dans un ton propre à cclai qui est certain de la victoire et que le succès de ses armes rendent fier, Sans être fanfaron, dans un langage empreint d'an sentiment élevé d'humanité et de responsabilité, et qui témoign» d'une volonté sérieuse de faire l'impossible pot* rendre au monde la paix désirés. La colombe pacifique trouvera-t-ello le rameaa d'olivier? Cette question ne peut être résolue pour l'instant, de même qu'on ne saurait apprécier «* ce moment toute l'étendue de la note. Envisagée de son côté moral, elle représente m geste de grandeur poignante. La Question de savoir si le but jpolitiaue sera 8$

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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