Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1915, 08 Juli. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/416sx65p55/
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ÏÏBTJÏIJSME ANNEE. N" 880. cisiQ amtTMm EDITIOM B JEUDI 8 JUILLEÏ 1916. LE BRUXELLOIS Quotidien ïncLepexs daiit — 6 mois, 7 francs^ — AQMjNIISTRÀTI©^, PUBLICITE 1 mois, 2 francs jafeasLSKS. AXsras, -4m9 ^x^SLacellew ANNOIVGBS t Faits-Divers, la ligne 2 francs. Nécrologie, la %nes I Maw Petites annonces, la ligne 20 centimes Chez les ■ Quelques faits récents viennent de se passp chez le9 neutres; nous les voudrions plus sigarS, catifs. De Washington on mandait ces jours-ci que sous peu une formidable campagne en faveur de la paix allait être entreprise avec l'appui enthousiaste de M. Bryan. Formidable... est trÔ3 bien; sous peu... l'est moins. Qu'attendent donc les Etats-Unis? Est-ce que depuis onze mois l'Europe n'est pas à feu et à sang? Auraient^ils par hasard raison ceux qui prétendent que l'Amérique songe avant tout à s'enrichir en vendant des denrées alimentaires et des munitions de guerre? Mais celles-ci, y songe-t-on, en même temps que ces dernières nuiront à l'ennemi, serviront aussi à détruire de fond en comble ce qui reste de nos villes, de nos villages et de nos monuments. L'expérience de onze mois est /là pour nous dire que le recul ne pourra se faire que mètre par mètre et au prix de sacrifices les.plus douloureux. Quel rôle magnifique eût pu assumer, après les premiers mois d'hostilités, on un Wilson on un Benoit XV, en parlant sans passion, en proposant des conditions impartiales et honorables pour tous les belligérants! Car ceux-ci peut-être souffrent surtout d'un malentendu et il eût suffi, il est permis de le croire, pour éclairer la situation, de les amener à dire chacun et, au besoin, à dire pour tous ce qu'ils voulaient et devaient vouloir. Sans être impossible, cette bienfaisante-œuvre interventionniste, relativement facile il y a quatre ou cinq mois, est devenue en ce moment aussi difficile que tout au début des hostilités. Je ne pense pas qu'il y ait en Europe un pays plus véritablement neutre que la Hollande et qui ait, en même temps, mieux compris et plus activement accompli son devoir d'humanité envers toutes les autres nations si éprouvées. Nous sommes bien loin du flegme hollandais. C'est dans le pays qui abrite le Palais de la Paix que s'est in-Ne—atijïïf' VAnti-Oorloa Raad ■ - Conseil contre la GuenV - ■ lequel compte prfr centaines les groupes affiliés. C'est en Hollande aussi qu'a été organisé et que s'est tenu, en avril dernier, l'imposant Congrès International des Femmes, où l'on a pu entendre les accents les plus nobles et les propositions les plus pratiques. Il faut bien le dire, dans l'actuelle confusion de violences, de haines et de préjugés, les femmes plus que les hommes ont fait preuve de sang-froid, de clairvoyance et d'esprit de décision, d'une juste conception des vrais intérêts, qui sont solidaires, de tous les peuples de l'Europe et du monde. En Danemark, les femmes viennent d'obtenir le droit de suffrage ; mais elles l'ont mérité déjà dans bien d'autres pays et spécialement en Hollande. Sans s'arrêter devant l'épouvantaid du papisme qu'évoquaient certains esprits n'ayant rien appris, rien oublié, le Gouvernement hollandais, les deux Chambres et l'opinion publique, viennent de proposer, de voter et d'accepter une ambassade temporaire auprès du Vatican, dans le but de s'associer à certaines tentatives de médiation toujours attendues; dont le Pape prendrait l'initiative. Et ici, arrière les sots préjugés. Même les non-croyants ne sauraient sans étroitesse d'esprit méconnaître que lé rôle historique et la situation actuelle de la Papauté la préparent à une fonction de médiatrice. Ce qu'il faut c'est, nar un appel aux sentiments les plus nobles, les Tilus purs, les plus humains, établir en soi, autour de soi, et bientôt dans les faits eux-mêmes, une situation qui, loin de la contrarier, facilite l'action des neutres et leurs initiatives. Ce sont les seules possibles, car pour les belligérants l'honneur, même apparent, et la crainte, souvent justifiée, de sembler fléchir, les empêchera de faire des avances l'un à l'autre. En 1914-1915, la guerre c'est le ravage, la dévastation mètre par mètre, le bombardement des églises et des monuments auxquels s'attache un double intérêt d'art et d'antiquité. Non, pour employer le dicton populaire : i On ne fait pas d'omelettes sans casser des œufs ». La guerre, c'est un ensemble d'horreurs pour l'un et l'autre belligérants. Seulement, il arrive à l'un ét ce n'est pas toujours au moins courageux et au moins digne, qu'ayant souffert autant que le vainqueur, il a de plus l'humiliation et la rage de se voir vaincu et livré à la discrétion de l'adversaire. Or, la douloureuse situation de vaincu peut advenir à quiconque. J'ai dit que la guerre actuelle est et. sera de plus en plus une guerre d'extermination et de ravages effrayants. Si vous avez lu avec quelque réflexion et sens humain les seuls communiqués, pourtant laconiques et froids, des grands quartiers généraux, vous aurez pu vous faire une idée de l'acharnement et des ressources déployés de part et d'autre. Voici, à simple titre d'exemple, l'un de ces communiqués dont je prie que l'on veuille peser chaque terme : i Nos progrès ont été maintenus, malgré les furieuses contre-attaques de Vennemi... Nous avons pris pied dans le parc du château de Carleul, dont les fossés remplis d'eau servaient de basé aux défenses ennemies... Nous avons enlevé le cimetière de Souchez... Dans certains points de la seconde ligne, les unité se battent à la baïonnette et à coups de grenades... Notre infanterie, appuyée par un feu efficace de près de 300,000 obus, après avoir attaqué, a dû faire face à des contre-attaques violentes et répétées, menées par de gros effectifs... Nous n'avons évacué qu'un petit bois que Ile feu de l'artillerie ennemie rendait intenable... ï (Communiqué français, 17 juin.) On multiplierait aisément et jusqu'à l'infini les citations de ce genre. Allons-nous donc convertir l'Europe en un vaste cimetière et en un amas de ruines? Que poua sera encore la patrie sans monuments, sans villes, sans presque plus rien du prestige passé? D'abord la liberté!... — Sans aucun doute. — Mais la liberté n'est pas la haine, ni le désir de la vengeance. Beaucoup, je le répète, ne veulent la guerre que parce que l'assurance de vaincre persiste en eux. Mais s'ils sont vaincus? De quel droit alors se plaindront-ils des conditions draconiennes du vainqueur? Voilà des pensées propres à inspirer non la lâcheté, mais la modération.Il est indispensable que les peuples eux-mêmes se pénètrent1, pour s'en inspirer dans leur action, de sentiments vraiment humains. Car, elle nous est apparue bien inadéquate à la réalité, cette théorie par trop simpliste des socialistes eh des révolutionnaires, à savoir que seuls les rois, « les tyrans n étaient responsables des guerres. N'avons-nous pas" vu les peuples, surtout égarés par la presse, plus acharnés que les gouvernementaux à commencer, à soutenir et à pousser à l'extrême la lutte violente jusqu'à l'anéantissement de l'adversaire? Et si, parfois, celui-ci parle de conciliation et de paix, ne lui iut-il pas répondu (l'histoire est. d'hier) par l'e sarcasme facile mais injurieux que sa modération cachait un piège et était un aveu déjà qu'il se sentait perdu. Ainsi la malice tourne tout à mal jusqu'à ce qu'elle se prenne elle-même dans le réseau de ses insinuations, calomnies et violences. Encore une fois de quel front le vaincu pourra-t-il accuser le vainqueur d'être sans pitié? Mais si sage et si utile qu'il puisse être de consulter ses intérêts, combien plus beau encore est-il de se laisser diriger par la vertu pure, je veux dire, dans l'occurrence, par le sentiment humain, lequel par dessus les frontières et les océans doit unir tous les fils de la vieille mère Europe. TON* Lisez en TROISIÈME PAGE les dernSers télégrammes arrivés pendant la nui^ DÉPÊCHES BELGIQUE. — Changement dans le commandement en chef anglais Londres, 3 juillet. — Le bruit court que le ma-réchal French quitterait le commandement en chef des troupes dans la Flandre et serait remplacé par le chef de l'état-major Sir William i Robertson. French conserverait le commandeiM ' des troupes en Angleterre. FRANCE. — Bataille d'ArrH Stockholm, 6 juillet. — Dagens Nyheter du 4 i'Bj publie une lettre d'un volontaire suédois dans J'a française, dans laquelle il écrit que son régiment, posé de 4,200 hommes, a perdu 3,400 hommes dai^M bataille près d'Arras le 9 juin. , FRANCE. — L'espionna(M Lyon, 6 juillet. — On mande au Nouvelliste doH ris : Afin de rendre impossible des signaux de lum^fl destinés à J'ennemi, la police parisienne surveille to^| les fenêtres éclairées pendant la nuit. La police a té cinq personnes, aux fenêtres desquelles elle a pu^^H server des signaux de lumière louches. Dans tous^H autres cas, on n'a "pu trouver des preuves. ANGLETERRE. — L" bombardement de WindaH Berlin, 3 juillet. — Lors du bombardement^! i 28 juin de Windau par la flotte afllemande, sieurs navires ancrés dans le port ont été coi^B i Le vapeur W.esta, qui se trouvait dans le portH LA GUERRE Communiqués officiels AUTRICHIENS Théâtre de la juerre russe Vienne, 6 juillet (hie*). — Dans la Galicie orientale, les troupes coa..isées ont atteint, après deux semaines de comba's victorieux en poursuivant l'ennemi, la Zlota > a, dont, les rives occidentales sont débarrassées de l'ennemi. Dans le secteur Kamionka et Strumilowa-Krasne, les combats contre les arrière-gardes russes continuent. Près de Krylow, Vadversaire a évacué la rive occidentale du Bug et réduisit en cendres le village de Krylow. Des deux côtés du Wierpz supérieur, le combat suit encore son cours. Des troupes coalisées chassèrent l'ennemi de ses positions iu Nord du ruisseau du Por et avancèrent jusque près de Plonha. En contact à l'Ouest, l'armée d 3 l'archiduc Joseph-Ferdinand a débordé, dans des combats de plusieurs jours, le front de combat russe des deux côtés de Krasnik et refoulé les Russes dans la direction du Nord avec des pertes considérables pour l'ennemi. Dans ces combats, 29 officiers et 8,000 hommes ont été faits prisonnier.? U 6 canons, 6 voitures de munitions et 6 mitrailleuses capturés. A l'Ouest de la Vistule, la situation csi inchangée. Théâtre de la guerre italien Les combats au bord du plateau de Doberdo se sont renouvelés hier avec la même violence. Le soir, l'attaque de deux divisions italiennes contre le secteur de front, au Sud de Polazzo, était repoussée. Plus loin, au Nord, le combat continuait encore. L'ennemi attaqua de nouveau sans suc cès près de W olUcliach et dans le territoire du Km. Dans le territoire de la Carinthie et du Ty-rol, il n'y a que des combats d'artillerie. ITALIENS Rome, 5 juillet. — Dans le territoire du Tyrol, dans le Trentin et dans la Carinthie; l'activité de l'artillerie, appuyée de petits détachements qui marchent vers le front ennemi, continue. Hier le fort de Hensel (Malb or ghetto) a été de nouveau bombardé. A la pente septentrionale du Grand Pal, l'ennemi a exécuté dans la nuit du 3 au 4 juillet, une nouvelle attaque appuyée par un vif feu d'artillerie, afin de reconquérir les tranchées prises le 2 juillet par nos troupes alpines. Les attaques ont de nouveau été repoussées. Hier les contre-attaques ennemies sur quelques points des positions prises par nous, sur le haut plateau de Corsico, se sont renouvelées avec une violence particulière. Malgré le feu de l'artillerie lourde et de mitrailleuses, ces attaques furent repoussées avec des pertes sérieuses. L'ennemi laissa en nos mains des prisonniers, beaucoup de fusils avec des munitions, un lance-mines avec la jette et beaucoup de matériel de mitrailleuses. FRANÇAIS Paris, 4 juillet (15 heures). — Vans la région au Nord d'Arras l'ennemi a attaqué dans la nuit du 3 au h nos positions au chemin creux d'Angres à Ablain, au Nord de la route Aix-Noulette-Souchez. Les assaillants ont été dispersés par nos tirs de barrage et le feu de nos mitrailleuses, et ont subi de grandes pertes. Dans l'Argonne la fusillade et la canonnade n'ont pus cessé toute la nuit depuis la route de Binurville à Vien-ne-le-Château jusqu'au Four-de-Paris. On ne signale que quelques actions d'infanterie localisées dans la région de Fontaine-aux-Oharmes. Sur le front de la Haye, l'ennemi, après un violent bombardement, a prononcé une tentative d'attaque contre nos tranchées. Au Nord de Regnéville, nos tirs de barrage n'ont pas permis aux troupes d'assaut de déboucher. Devant Fey, un bataillon parvenu jusqu'à nos fils de fer a été obligé de se replier deux fois. Sur le reste du front rien à signaler. Paris, l) juillet (28 heures). — Actions d'artillerie assez vives en Belgique dans la région de Nieuport et sur le front de Steenstraete-Het Sas. Dans le secteur, au Nord d'Arras, et sur la rive droite de l'Aisne près de Paissy, le combat de mines continue. Dans l'Argonne combats à coups de grenades et de torpilles sans action d'infanterie. Sur les Hauts-de-Meuse et dans les Vosges simples canonnades. RUSSES Pétrograde, /, juillet. — Au coms de la nuit et pendant la journée du 1 juillet, l'ennemi a entrepris de nombreuses attaques partielles à l'Ouest du Njemen, sur le front entier de la Szeszupa, contre le Bobr à Osso. wiecz, sur la rive droite de la Vistule à Staro Shcby, au Sud de la Pilica dans la région de Badom, ainsi qu'à Pokollaw et Siemo. L'ennemi a uniquement réussi à prendre des tranchées de la première ligne de peu d'étendue dans la région de Kalwarja. Pendant le 2 juillet les combats acharnés au Por et au Nord de Zamostje se poursuivent. A part cela aucun changement n'est à signaler. puis le début de la guerre, doit avoir sombré égale- c ment. s ALLEMAGNE. — i,a vitesse des sous-marins Londres, 4 juillet. — .'ans le Times le général Bâillon signale -t, -.-ito-k- vec ltu marin allemand a coulé le vapeur Armenian. Des sous-marins, qui ont une vitesse de 20 nœuds, j sont un grand danger pour la flotte marchande ( anglaise. Dans les cercles maritimes on est très . étonné que ce navire avec son chargement précieux a traversé la zone dangereuse sans être accompagné de destroyers. EN ALBANIE Lucerne, 3 juillet. — Le Giornale d'italia apprend que les Serbes ont l'intention d'occuper l'Albanie centrale, de Skulti à Mathy. Les rebelles, sous le commandement de Hagi Kiamil, ont été dispersés par l'artillerie serbe. 1,000 rebelles, sous le commandement de Mossa Effendi, ont été anéantis par les Serbes. Les rebelles de Siah, Ka-walla et Croja ont fait leur soumission. ALBANIE. — Les Serbes occupent Durazzo Milan, 5 juillet. — Le Corriere délia Serra annonce : L'occupation de Durazzo par les Serbes est un fait accompli. Deux régiments serbes, sous le commandement du colonel Popowitst, y auraient fait leur entrée. ETATS-UNIS. — L'attentat contre Pierpon Morgan Paris, 4 juillet. — On mande de New-York au Matin : Morgan a été blessé par une balle qui entra dans le bas-ventre. La blessure est grave, cependant pas mortelle. L'agresseur était en possession de deux revolvers, deux cartouches de dynamite et un flacon rempli de nitro-glycérine. Il déclara i être chargé par Dieu » pour tuer Morgan. Il semble que l'agresseur est un déséquilibré. Paris, 5 juillet. — L'agresseur de Pierpon Morgan, Frank Holt, a avoué qu'il a également commis l'attentat contre le capitole de Washington. SUEDE. — Protestations H;rre I les ^|eur ^Jster Hno- Hié Ht le H>ont ^H'est ■pil- H té- de le ^vien ^Kent chands par des navires de guerre britanniques dans la zone des eaux norvégiens. JAPON. — Réponse définitive Stockholm, 3 juillet. — Le gouvernement japo-niiia la demande de l'Entente à participer à une àuuimï en <i« l'Asie. L'ambassadeur japonais à Pétrograde -a déclaré, franchement que le Japon n a aucun intérêt politique en Europe. ETRANGER HOLLANDE. — Une cité-jardin belge. — La | Haye, 4 juillet. — Le « Heerlijkheid Sterksel », situé à la'nouvelle ligne de chemin de fer Eindho- | ven-Weert, a été acheté par une société hollando- | belge, afin d'y créer une ville de jardins. Hne partie du terrain sera défrichée et sera destinée à servir de terrain à bâtir et de terrain à cultiver ^ Le terrain acheté r. une superficie de 2,000 hec- i tares. On y creusera un lac de 80 hectares. HOLLANDE. — L'emprunt de guerre hollandais. — La Ha}'e, 4 juillet. — On nous informe qu'un nouveau crédit de guerre extraordinaire a été déposé à la 2' Chambre. Le crédit s'élève à 90 millions de florins. RUSSIE. — Mesures strictes. - Moscou, 4 juillet. — On annonco de Wologda au Russkoje Slou-o, en late du 20 juin : Le ministère de l'Inté-rif ur a donné l'ordre télégraphique que tous les j Allemands et Autrichiens de Wologda, Graso- j wat.z, Kadnikow et d'autres districts devront être transférés dans un délai de trois jours à Scha-drinsk et Kamyschlow, d ^ns le gouvernement de Perm (Oural). Il s'agit de 5,000 personnes environ.SUEDE. — Affaire terminée. — Stockholm, 3 juillet. — Une note allemande détaillée est arrivée au Ministère des Affaires étrangères au sujet do l'incident de la perte du navire Verdandi. Il y est- déclaré comment le malentendu a eu lieu et on y fait de nouvelles excuses et le dédommagement pour les dégâts causés. AU'J RICHE. — L'emprunt autrichien. — Vienne, 5 juillet. — Le total des souscriptions au deuxième emprunt de guerre autrichien, qui ont été clôturées aujourd'hui, s'élève, d'après les données publiées jusqu'ici par les bureaux de souscription, à 2,630 millions de couronnes.AUTRICHE. 'anniversaire de Bertha von Suttner. — Il y a juste in an que Bertha von . Suttner, apôtre de la Paix, s'est endormie dans ( la paix éternelle, il n'y a guère de figure contemporaine qui a Martienne davantage à l'humanité tout entière, car la concorde de tous les hommes était s: seule raison d'être, Bertha von Suttner a consacré la moitié de sa vie, plus de trente ans, à ce < devise : La guerre à la guerre, qui fut celle de William S! ■ .!, le grand journaliste spirite et acifist.e qui ■ rit avec le Titanic le 14 avril 1913. Elle vécut une carrière d'abnégation et d'efforts continuels. Les moqueries nuo sa propagande suscitait et les railleries des indifférents ne la touchaient pas; infatigable, elU poursuivait son but. Dira toute la vie de cetto femme nous conduirait trop loin; citons en, dû m ni un, - /.j C'est par l'influence de Bertha von Suttner que Nobel, le grand chimiste philanthrope, institua les prix qui portent son nom; elle fut, du reste, parmi les premiers lauréats du Prix de la Paix, C'est en grande partie à son influence qu'est due la création de }'Institution Carnegie. Bertha von; Suttner fut aussi la première qu' parla au Capi-tole, à Rome. Son célèbre roman, A bas les armes ' (Die Waffen nieder) paru en 1?^5. eut un im, mense succès, dû, non à ses qualités littéraires., mais bien au souffle d'ardente pit" qui s'en dégageait et aux révoltes noblement exprimées contre les douleurs que la «.uerre enge- dre. Le Tzar de Russie, encore jeune alors, le lut, dit-on, ce ro, man qui, toutefois n'influença ni ?- idées, ni sa profession de foi en faveur de la paix. Grâce à ses efforts, Bertha von Suttner a vu s'ériger le Tribunal 'de La Haye, une grande institution humanitaire en théorie. Un mois après sa mort devait avoir lieu, à Vienne, le Co'igrès International de la Paix: Bertha de Suttner s'en réjouissait. Ha'-, las ! elle n'y assista pas, car la mort cruelle l'epi leva au moment où elle devait accomplir sa, grande mission d'apôtre de la Paix. Son œuvre était loin d'être une réalité immédiate ; elle n'en était pas moins belle et noble, (j.) Notes d'un Flâneur Bravo, bourgmestre Ne croyez pas à une raillerie, car ces éloges pourraient, étonner dans notre journal, si souvent obligé de flageller certains mandataires publics, coupables de négligence, d'incurie ou pis encore, mission pénible pour nous du reste, mais à laquelle nous u'avons jamais failli lorsqu'il fallait le faire pour le bien-être et. l'intérêt public. Non, ces éloges sont sincères et, du reste, mérités par l'honorable M. Bréart, le sympathique maïeur de Saint-Gilles et ses collaborateurs, pour l'énergie avec laquelle ils ont attaqué les frico-teurs de tout poil. Le Bruxellois n'aura plus rien à faire si les autres bourgmestres emboîtent le pas à M. Bréart. Car avec la menace catégorique affichée par M. Bréart de dénoncer au parquet et de faire poursuivre pour escroqueries tous les filous qui exploitent la charité et vivent cyniquement de la mendicité officielle et privée et sont en dernière analyse les détrousseurs des vrais malheureux, tous ces voleurs y regarderont à deux fois avant de recommencer leurs petits tours de passe-passe. S'il est un crime qui révolte et indigne, c'est bien celui de voler ou d'escroquer les vrais naui vres, ceux-là qui, en dépit de out leur courage et de tonte leur bonne volonté, n'ont pu arriver à!

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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