Le bruxellois: journal quotidien indépendant

1023 0
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1915, 09 Juli. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/g15t72913c/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

bËÇXïEME 'AlSÎNEE. — N» Sâï. TiftASÊ JUlTîPSÊ 5S,éûQ EXEMPUlSIl CINQ CENTIMES ~~ EDITION B VENDREDI 9 JUILLET 1915, LE BRUXELLOIS ABONKTEMKIVTS l «3"0"0.3C,30.£lX T'ft fj '£ AISTMOBIGHS ? 1 âSj 12 fiança. — 6 mois, 7 francs. — 8 œçis, 4 francs REDACTION ÂDMSNISTRAT8©M PUBLÏÛfTË Fsiîs-Divers, la ligne 2 francs.-Nécrologie, la 6gn«f I fesnC 1 mois, 2 francs _ ' — _ _ ' Petites annonces, la ligne 20 centimes 45, Rue Her^ri a&aras» «££*9 S3*naaK©ia©Si ' Le Mexique et l'Histoire La mort de J'ex-^presidenb octogénaire, Porfirio Diaz, réfugié à Paris dépura le pronunciamiento de Madeiro qui lo précipita de Ja dictature qu'il occupait sans interruption depuis 1878, remet en actualité le rôle capital qu'il joua pendant trente-cinq ans, rôle qui ne prit fin que par une insurrection fomentée par les Yankees — comme d'ailleurs toutes celles qui, depuis 1846-1847, désolèrent ce malheureux pays, voué à l'annexion finale anx Etats-Unis. Terre promise de tontes les richesses, le Mexique abrite à peine nne douzaine de millions d'habitants sur une superficie de 2,001,715 km. carrés, divisée en 28 Etats et un district fédéral (Mexico). Colonisé par "la race Maya qui, venue du Yuoatan (Amérique centrale), où elle atteignit un haut degré de civilisation — race Maya qui, selon Mgr Gasparri, l'ancien secrétaire du Nonce à Bruxelles, serait, comme les Indiens des Andes, venue de l'Egypte, mais que les Japonais prétendent n'être qu'un rameau colonisateur de la famille nipponne — le Mexique constitua bientôt un empire Toltèque auquel succéda la dynastie des Aztèques venus du Nord et qui, eux, pourraient bien être le fameux rameau japonais dont il est question. Cette contrée était trop riche pour n'y point attirer les aventuriers européens. Au XVI0 siècle (1518-1535) Fernand Cortez, après avoir torturé et massacré Mon-tezuma (1519) et Guatimozin (1821), les derniers empereurs aztèques, donna à Cliarle.vQuint (qui l'en récompensa en le destituant et en le laissant mourir dans Ja misère),, tout ce vaste empire, y compris la Californie qu'il avait découverte avant de quitter l'Amérique (153o)~. Ce pays, pressuré, ruiné par des capitaines, généraux et vice-rois espagnols, se souleva enfin contre ses exploiteurs. Hidalgo (1810), Morelos (1815), Mina (1816), échouent, mais en 1820 le général basque Augustin Iturbide, passe aux Indépendants, se retourne contre les Espagnols, écrase le vice-roi Apodacà et se fait couronner, lo 18 mai 1822, empereur du Mexique, sous 1e nom d'Augustin Ier. Le 2 décembre suivant Santa Anna, nn de ses généraux, proclame Ja république. Iturbide, vaincu, s'enfuit à Londres, en revient le 4 avril T824 et "^3^usi'!léf4ye~i9^juillet suivant à San Antonio de Padilla. Victoria, président du Congrès, organisa alors les Etats-Unis Mexicains, sur le modèle des Etats-Unis du Nord (1823) et la victoire de Tampico assura leur indépendance. Depuis lors, la guerre civile sévit là-bas on permanence. Une trentaine de généraux-présidents se remplacent ou se fusillent sans réipit. Les plus connus fuient Pedraza et Guerrero (1828), Bustamente (1829), le fameux Santa-Anna, six fois président ou dictateur (1832-1853), Paredès (1841 et. 1846), Herrera (1845), Mira mon (1859) et l'avocat Benito Juarez (1861 et 1871). Déjà en 1838 les mauvais traitements qu'enduraient les Français au Mexique déterminèrent le bombardement de St-Jean d'Ulloa et de Ja Vera-Cruz. En 1846-1847 les Yankees occupent Mexico et tout le Nord et ne se retirèrent qu'après avoir obtenu, par le traité de Guadeloupe (1848), la cession de la Nouvelle-Californie, du Nouveau-Mexique, de l'Arizona et du Texas, qui s'était affranchi de lui-même dès 1836. Les années 1854 et 1855 virent la révolte d'Acapuico, J'expédition du comte de Roausset Bouilbon, un aventurier français, fusillé à Guaymas; une nouvelle dictature, celle d Alvarez, et la chute- de Santa-Anna, réélu en janvier 1855. Puis se succédèrent au pouvoir Carrera, Alvarez, Co-monfoTt (1858), Zuloaga (1859) et Miramon (1859). Dès 1858, Benito Juarez avait établi un contre-gouvernement à la Vera-Cruz et, en 1861, iJ était reconnu seul préaident. Sa conduite vis-à-vis des Européens détermina la France, l'Angleterre et. l'Espagne à s'unir pour exiger des réparations. Napoléon III, peu satisfait des compensations offertes, entreprit seul la malheureuse expédition du Mexique (1864), «la plus grande pensée du règne», proclamait le ministre Pou lier à la tribune du Corps Législatif. Une légion belge do 3,000 hommes aida les Français à renverser Juarez. Mexico fut occupé et l'archiduc Maximilion d'Autriche, l'époux de la princesse Charlotte de Belgique, fille de Léopold Ier, quitta. Miramar et fut improvisé empereur du Mexiquew Les baïonnettes françaises parties, sur la menace des Etats-Unis, Juarez reprit la lutte. Livré le 14 mai 1867 par le tiraitre colonel ÏTopez, pour 48,000 piastres au juariste Escobedo, Maximilion Ior était fusillé avec Miramon ot Mejia, généraux fidèles, dans les fossés de Queretiiro, le 19 juin 1867. L'impératrice Charlotte, déjà folle et, dit-on, empoisonnée, avait cinglé vers la France pour subir à Saint-Cloud le dédaigneux refus de Napoléon III et venir s'affaler en proie à une crise de démence entre les bras du Pape Pie IX impuissant. Depuis jors le Mexique, après Lerdo de Tejada, élu président en 1872, en remplacement de Juarez et réélu en 1876, vécut.sous la présidence-dictature de Porfirio Diaz, élu en 1878 et qui vient de mourir plus qu'octogénaire à Paris. Sous son « règne» le Mexique connut) la paix, se releva, s'outilla économiquement et pros-. péra. Pour s'affranchir de l'ingérence et de l'infiltration américaine, Diaz fit appel aux capitaux français, anglais et allemands. Les Yankees constatant que Ja mise en valeur des richesses du Mexique (les nouvelles sources de pétrole venaient d'être concédées à une société anglaise) risquait de leur échapper, suscitèrent des rivalités à Diaa, qui, malheureusement, gâté par une dictature ininterrompue de plus de trente ans, avait, par népotisme et favoritisme, livré le pouvoir et les sinécures à ses favoris et h ses partisans. Emilio Madeiro reprit avec l'argent yankee, que lui envoya la Junta de Galvesifcon, la tradition des pronunciamientos et, en 1910, Porfirio Diaz dut s'embarquer pour l'Europe, cédant la présidence à Madeiro. Un vieil ami et une créature du vieux Diaz, le général Huer ta, métis nationaliste ardent, voyant que derrière Madeiro et ses frères les Etats-Unis étendaient de plus en plus leur mainmise sur sa patrie, renversa Madeiro, qui fut fusiJJé suivant la coutume. Les financiers nord-américains eurent bientôt trouvé des compétiteurs à Huerta, qui fut, à son tour, renversé (1914). Félix Diaz, le neveu du vieux Porfirio, qui allait être élu, dut s'enfuir devant les menées yankees et l'on vit alors s'ouvrir l'ère sanglante des bandits galonnés qui ont noms : Villa, Carranza, Zapata, Obre-gon, Orozco et leurs dignes émules, soudoyés et armés tour à tour par les capitalistes américains pour se détruire mutuellement, perpétuer l'anarchie, ruiner lé Mexique, en chasser surtout les entreprises étrangères, afin: finalement de faire apparaître l'intervention, la tutelle et l'annexion plus ou moins déguisée du pays aux Etats-Unis, comme la seule perspective de salut et de paix pour le Mexique. L'an dernier, le président Wiison fit occuper le port de la Vera Cruz, qui fut, peu aiprèsT^cTïïT^hvfF Tés représentations des puissance eu-* ropéennes, notamment de l'Angleterre et de J'Allemagne. Quant à Huerta, le seul homme capable actuellement de pacifier le Mexique, il vient d'être arrêté par les Américains. 1s fecit cui prodest. Aujourd'hui, en effet, le moment est propice. Le Japon n'a pas encore eu le temps de digérer et surtout d'organiser la Chine, qu'il vient do mettre sous sa tutelle. L'envoi du cuirassé Azama à Ja baie des Tortues où ce navire coula, on ne sait pourquoi et pour le renflouement duquel il fallut le débarquement de 5,000 soldats nippons, est un indice des projets du Japon. L'empire du Soleil Levant, en effet, depuis l'ère de Méidji (1868), tente de coloniser le Mexique dont la population restée aux trois quarts indienne (91/2 millions sur 12) a d'étonnantes affinités ethniques, religieuses et linguistiques avec la race japonaise. Aussi les Etats-Unis se hâteront d'intervenir au Mexique.Les grandes puissances se déchirent et sont impuissantes à l'en empêcher. Après la guerre elles se trouveront épuisées et devant le fait accompli de l'annexion. Celle-ci, du reste, semble bien, nous l'avons déjà dit ici même, la seule solution pratique et le seul remède au gâchis, à l'anarchie et à la guerre civile chroniques qui ruinent et désolent, le.Mexique depuis un siècle. Les Indiens ont, du reste, une mentalité trop instable pour se gouverner eux-mêmes. L'ignorance du peuple mexicain, entretenue par les couvents et les moines espagnols, défie au surplus toute comparaison, même avec le Portuga-1, sï arriéré qu'à peine un pour cent des hommes y èait lire ou écrire. Peut-êtTe cependant si .les Yankees annexent le Mexique, les Japonais en exigeront-ils un morceau, en dépit de la doctrine de Monroe. Alors la guerre fatale entre le Japon et les Etats-Unis, prédite par le maréchal Nogi dans l'interview fameuse accordée au New-York Herald, jpar le vainqueur de Port-Arthur quelques jours avant qu'il s'ouvrit le ventre (harakiri) pour fêter la mort du Mikado Mutsu-Hito, pout>être cette conflagration qui décidera de l'empire du Pacifique et de l'Asie-Orientale, ép ou vanter a-t-elle à son tour l'univers, servant de commentaires tragiques, de suite et de complément à l'actuelle guerre mondiale. Quant au vaincu, Nogi estimait que ce ne serait pas le Japon. Les millions de Chinois, armés par les Nippons, pourraient bien l'aider à réaliser sa prophétie. Quoi qu'il en soit, J'ère du sang versé ne semble pas encore à la veille de se clore. L'Humanité ne fermera jamais le Temple Janus... MARC de SALM. Lisez en TROISIÈME DÉPÊCHES: PAGE leS derneers tele- Vlaardingen, 5 juillet. — Le logger à vapeur . ^ j a Nèeiiandia I a été arrêté par un navire de guerre grammes arrives pendant anglais et amené à Leitli. Rotterdam, 5 juillet. — Il est arrivé ici un la nuit mousse du logger hollandais Wilhelmina 111 qui a déclaré que le logger a été enfoncé, le 26 juin, ————— par un temps très nébuleux, à la côte écossaise, LA GUERRE «a AUTRICHIENS Théâtre de la guerre russe Vienne, 7 millet (hier). — Refoulés par l'armée de l'archiduc Joseph-Ferdinand dans la deuxième bataille de KrasniJc, les Russes se retirent dans la direction Nord et Nord-Est. L'armée de Varchiduc irrogresse toujours après un débordement complètement réussi et dans de nouveaux combats efficaces elle s'empara hier de la région de Gielezow et des hauteurs de la Wyznica. Sous la pression de cette marche, Vadversaire se retira également au Wieprz par Tarnagora. Le butin amené dans ces combats a atteint 41 officiers, 11,500 hommes et 17 mitrailleuses- Au Bug et dans Id Galide orientale, la situation générale est inchangée. A la Zlota-Lipa et au Dnjetr, le calme règne. Théâtre de la guerre italien Les combats dans le territoire de Gocrz, qui ont pris ces derniers jours une extension de plus en plus grande, se développèrent hier en une bataille par l'attaque générale de la 3° armée italienne. Environ quatre corps ennemis avancèrent depuis la tête de vont de Goerz jusqu'à la mer. Ils furent complètement repoussés et subirent des pertes considérables. Grâce à l'attitude au dessus de tout éloge de nos excellentes troupes habituées au combat, notamment de la courageuse infanterie, toutes nos positions restèrent intactes en nos mains. C'est, ainsi, que les héros de la monarchie font une garde vigoureuse, fidèle, à la frontière Sud-Ouest contre un ennemi numériquement supérieur. Ils peuvent être convaincus de la reconnaissance de tous les peuples de leur patrie et des arvïécs allant de victoire en victoire dans le Nord. A l'Isonzo_ central, dans le territoire du Km et aux autres fronts, rien d'essentiel ne s'-est passé hier. ITALIENS ' Rtfnfc, ■> 'j uufnT—- Le feù d'ari illerie continue efficacement contre les forteresses de Malbofghet et de Prédit. Notre offensive contre île haut plateau de Corsico se développe avec succès. Dans les combats d'hier nous avons fait 400 prisonniers. La nuit dernière, nos dirigeables ont jeté des bombes sur le camp ennemi dans les environs de Doherda ainsi nue sur le voint de jonction du chemin de fer Dornberg-Prvacina et ils endommagèrent. la ramification de la voie de chemin de fer et la station de Prvaeino. Après avoir dirigé le feu d'artillerie, ils rentrèrent indemnes. FRANÇAIS Paris, 5 juillet. — (15 heures.) — Dans la région au nord d'Arras, deux tentatives d'attaques ennemies précédées d'un violent bombardement ont été enrayées vers 10 heures du soir ; l'une a été dirigée contre nos positions devant Souchez. L'ennemi est sorti à plusieurs reprises de ses tranchées, armé de grenades et de pétards ; il a été obligé de se replier. L'autre attaque s'est produite au Labyrinthe ; elle a été arrêtée par notre feu. Au cours de l'après-midi et dans la soirée, l'ennemi a pris l'offensive sur un front- d'environ cinq kilomètres, de Fey-en-Haye exclus jusqu'à la Moselle. A l'est de Fey-en-Haye, ainsi que dans la partie occidentale du bois Le Prêtre, e'est-à-dire sur un front total d'un kilomètre environ, il a réussi, après un bombardement d'une extrême violence, à reprendre pied dans ses anciennes lignes 'Précédemment conquises par nous; mais, malgré la rigueur de son action, il n'a pu les dépasser. Sur tout le reste du front, depuis la Croix-des-Garmes jusqu'au hameau de Haut-dc-Rupt sur la. Moselle, l'attaque ennemie a échoué. I,'ennemi a. subi de lourdes pertes. Sur le. reste du front, il n'y a rien d'important à siqnaler- Paris, 5 juillet. — (23 heures.) — La journée du 5 a été relativement calme sur l'ensemble du . front, aucune action d'infanterie. On ne peut, fi-I gnaler que l'activité particulière de l'artillerie s entre Meuse et Moselle, /.a région du bois Le Prêtre a subi un bombardement très violent d'j-bus de gros calibres. RUSSES Rétrograde, 5 juillet. — Dans la région dr Schaulen et à l'ouest du Niémen, rien ne s'est passé. Dans la région d'Edrabno, combat de mines acharné. Près du village de Koutche, nous avons pris «» couloir de mines ennemi, où nous avons trouvé 22 pouds de dynamite que nous avons fait sauter sur un foyer de mines établis par nous. A la Bzura, nous avons repoussé, près du village de Sulcha une tentative de l'ennemi de s'approcher de nos tranchées. Dans la région de Rudoie, nos trouves ont exécuté dans la nuit du 3 juillet, une offensive locale restreinte et nous avons pris les tranchées de plusieurs bataillons autrichiens. Entre la Vistule et le Burg, il y a eu de violents combat.s les 2 et 3 juillet. Nous avons arrêté avec succès l'offensive de l'ennemi à la TFys-nica. L'ennemi concentra ses efforts principaux dans la région à l'est-de Krasno, près de Brj/Jt-have, où nous avons repoussé ses attaques de nuit le 3 juillet. L'issue du combat n'est toutefois pas encore connue. l'ennemi essaie également d'avancer dans la région de Zamosz et Krasnoslau) où les combats les plus acharnés ont été livrés le. soir du 2 juillet et le matin du 3 juillet. La région où le Wolitza débouche dans le TT'je-firz, près du village de Tarsimekhi, a été prise le soir par l'ennemi. Elle revint dans nos mains au. lever du jour du 3 juillet, après que les régiments du général Irmanow eurent exécuté une attaque courageuse. Devant la po-ussée de l'ennemi au Gnila-IÀpa, nos patrouilles se retirèrent dans la | nuit du 4 juillet vers Zlota-Lipa. Au Dniester, rien n'est changé. par un navire de guerre anglais. Quatre hommes de l'équipage sur 14 ont été sauvés. Londres, 5 juillet. — Iteuter annonce : 68 hommes de l'équipage des vapeurs limfrew et Larchmore, sont arrivés à Plymouth , Ces navires ont été torpillés par un sous-marin allemand.Les deux navires ont tenté de s'échapper, mais ils furent jviolemment bombardés. TJn homme du Larchmore a été tué et un blessé. Londres, 5 juillet. — Le vapeur Renfrew, de Newcastle, a été coulé non loin de l'endroit où le Larchmore a été détruit. Ce navire était en route de Marseille à Cardiff. Le Gadsby, de Westhartilepool (3,497 tonnes), a été torpillé jeudi à 30 milles du rocher de Wolf. LA GUERRE SOUS-MARINE Marseille, 7 juillet. — La nouvelle de Havas au sujet du torpillage du Cartkage par un sous-marin allemand a produit une profonde impression lundi soir. Le navire appartenait à la flofte méditerranéenne de la Compagnie Transatlantique . Il a été réquisitionné par l'Etat pour le transport de troupes et de matériel pour lo corps d'expédition en Orient. Le vapeur a quitté Marseille le 24 juin avec un chargement important. L'équipage était-composé de 96 hommes. Pouiliac, 7 juillet. (Reuter.) — Le vapeur espagnol Juan est arrivé ici avec 7 hommes du schooner Hirondelle qui a été coulé près d'Usliant, en route pour l'Angleterre avec un chargement de bois de construction. FRANCE. — Mission à Paris Vienne, 7 juillet. — D'après la Neu-e Freie Press, le Tsar a envoyé son aide-de-camp à Paris afin de décider les Français à un® action énergique au front de l'Ouest. A. Pétrograde on serait très désillusionné au sujet de l'impression que la conduite de l'Italie a soulevée aux Balkans. FRANCE. — Munitions de guerre Amsterdam, 4 juillet, — On annonce de Paris : Le ministère de la guerre déela.re officiellement que depuis le commencement de la guerre, pas la moindre munition américaine n'a été utilisée.ANGLETERRE. — Les Zeppelins au-dessus de Londres Amsterdam, 4 juillet. — D'après des nouveil-les de journaux américains, les Zeppelins, lors de leur attaque du 31 mai, ont. pénétré jusqu'au centre de Londres et auraient jeté des bombes à une mille de distance de la. Banque d'Angleterre, Quatre personnes auraient été tuées et 70 blessées- Le quartier d'East London a beaucoup souffert.ANGLETERRE. — Nomination Londres, 6 juillet. — Lord Fisher a été nommé président d'une commission d'invention qui sera soutenue par l'amirauté en vue de rendre utilisables et d'encourager les inventions scientifiques dans l'intérêt de la marine. RUSSIE. — La chute possible de Varsovie L'Ecluse, 5 juillet. — Le Times apprend de Saint-Pétersbourg en date du 4 juillet, qu'on y éprouve des inquiétudes angoissantes au sujet de l'occupation imminente de Varsovie. Si on se dispute Ja ville, il y aura, sans doute, une lutte très longue, attendu que l'ennemi qui s'avance sur la ligne Brest-Litowsk, serait obligé de compter non seulement avec la résistance des Eusses, mais aussi avec le terrain marécageux. Même si les Allemands pénétraient jusqu'à Iwangorod,cela ne signifierait aucunement, d'après les assurances des experts militaires, que la chute de Varsovie en serait la conséquence. Si les bruits,d'après lesquels la population serait prête à quitter la ville se confirment, cela trouverait simplement que des préparatifs ont été faits pour la défense.RUSSIE. — La situation à Riga Copenhague, 5 juillet. — Le Journal de Riga annonce que les Russes ont fait évacuer, au cours des derniers jours toutes les prisons de ltiga. Une partie des prisonniers fut transférée à Pzkow; un autre détachement de. G5 criminels dangereux fut amené dans la prison cellulaire de Pétrograde et le reste a été emprisonné à Hy-binsk. La prison de la citadelle est complètement vidée, les occupants, tous des prisonniers politiques, furent envoyés dans l'intérieur du pays. D'autre part, le journal annonce que chaque voyageur qui arrive à Riga, doit montrer ses papiers à la com-mandature. Deipuis hier les voyageurs doivent déjà montrer patte blanche à la gare même. Pour quitter la ville on doit être pourvu d'un passeport qui est délivré gratuitement pour les sujets russes. Les vapeurs anglais ancrés dans le port depuis le commencement de la guerre, doivent quitter avant peu Riga pour s'amarrer à Pétirogrado. On s'attend à une attaque prochaine des Allemands. ITALIE. — Autour de la guerre Milan, 5 juillet. — Le tribunal de guerre de Bari a commencé ses séances. Dans un des premiers cas, on s'est occupé de juger cinq moines accusés de haute trahison. Le journal Concordia (germanophile) a été interdit pour un mois. A Milan on a célébré, hier, un service religieux solennel pour la victoire des armes italiennes ; pendant le service on distribua à la foule une prière nationaliste. L'Idea Nazionale dévoile qu'un grand trusl démocratique de journaux est en voie de création et qu'il embrassera toutes les grandes villes italiennes. Le capital provisoire s'élèverait, à 4 millions. Les députés Barzilai, Nitta et Bissolat' sont à la tête de l'entreprise. Le trust comprend les journaux 71 Resta dél Carlino (Bfilogne), Nuova Giornale (Florence), Adriatico (Vérone)' Corriere délia Puglie (Bari). A Home, on créerait un grand journal, Il Corriere del Mattino, Les négociations avec le Messagero (Borne), Per-severanzo (Milan), Cafifaro (Gênes), Mattinn (Bologne), Giorno (Naples), et Or-ma (Païenne) sont en suspens. La Tribuna et la Stampa. sont en relations avec la nouvelle entreprise. Le Corriere délia Sera, le Giornale d'Italia, le Popoln d'Italia et l'Idea Nazionale n'appartiennent pa-i au trust. Barzilai est probablement le leader républicain, qui fit une violente agitation en j'n veur de l'intervention dans la guerre ei qui menaça le roi du fameux dilemme : ou la guerro ou la révolution. SUEDE. — Protestation suédoise Berlin, 7 juillet. — Sur la protestation de l'ambassadeur suédois à Pétrograde, sur le fait, que lors du combat naval devant Golland du 2 juillet, un obus russe a passé au-dessus de l'île suédoise Destergarnbolm et tomba à 200 mètres au devant de la côte, le gouvernement russe, selon la T'ns-si-scher Zeitung, a exprimé ses profonds regrets ,-t attribua l'incident à un hasard malheureux non intentionné, mais aurait été favorisé par le temps brumeux et la fumée des torpilleurs allemands. D'après la Vossische Zeitung, la Suède ne paraît pas être satisfaite de cette réponse singulière à en juger par l'opinion de la presse. TURQUIE. — Guerre sous-marine (Communications officielles). — Attaques de sous-marins anglais contre des navires marchands ennemis : 1. Le 12 mai, ]e vapeur turc, non armé, Itti-liad, qui chargeait dans le port de Panderma, a été attaqué sans avertissement au moyen d'une torpille. La torpille ne porta pas et toucha le mur du quai ; 2. Le 18 mai, le va-oeur marchand turc Dogan, en route de Panderma à Constantinople, fut attaqué sans avertissement par un sous-marin anglais au moyen d'une torpille. Il y avait à bord 700 passagers, dont beaucoup d'enfants et 31 femmes. La torpille nassa sans toucher ; 3. Le 25 mai, le vapeur allemand non armé Stamboul a été attaqué et touché dans le Bosphore sans avertissement par un sous-marin anglais au moyen d'une torpille. Les trois vapeurs n'ont aucun rapport avec l'armée et l'administration de la marine turque ; 4. Le 31 mai, le vapeur non armé Madeleine Rickméri, a été torpillé et touché sans avertissement, à Panderma, par un sous-marin anglais, au moyen d'une torpille. Le vapeur chargeait des marchandises pour Constantinople. I] n'y avait ni troupes ni matériel de guerre à bord : 6- La vapeur non armé Willy Rickméri, qui avait été rendu reconnaissable, conformément aux prescriptions, comme navire ambulance, par une grande croix rouge sur fond blanc et qui

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Periodes