Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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01 december 1917
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s.n. 1917, 01 December. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/hd7np1xk1v/
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data. Eli0 déclare en outre que, maintenant que l'on se trouve en présence d'une proposition d'armistc . il vaut mieux être fianc, attendu que tous les traitée et accords ont perdu leur valeur pour les ouvriers et 'es paysans, qui, maintenant, détiennent le pouvoir. Comment furent découvert les documents ciets russes. Stockholm, 30 nov. — Au «otirs d'une des dernières sé oiees du Conseil des Ouvriers, Trotaki dl-clara que les documente s'crets et accords de la Russie avec l'Entente lui avaien é é remis vo ontaircmenit par Tatis htcheff et N'ratoff, qui lui indiquèrent l'endroit où i'a 90 trouvaient cachés, ïeaee de Paria. Paris, 29 nov. (Havas). — Cadorna est arrivé ce matin ici. lia première séance de la Conférence des Alliés a eu lieu ce matin au quai d'Orsay. Dans une courte allocution, Clemenceau souhaita la bienvenue aux déléguas et fil ressortir l'importance d"s décisions à prendre, Après quoi les délégués procédèrent à la répartition de§ travaux entre les sous commissions. Oe-tte conférence qui léunit les représentants de tous Les pays alliés sans exception, est la quatrième t"nue depuis le début de la guerre. La grive des cheminots en Angietene. Les journaux hollandais apprennent die Loin dr s que les cheminots de Liverpool ont décide de repr ndire le travail; toutefois, si on n'ab u tib pas à un accord satisfaisant, pour la fin d< la semaine au plus tard, ils recourront à d'au très mesures. A C'oventry, 80,000 hommes e>i femmes sé sont mis en grève. Interdiction d'un journal genevois. Berne, 30 nov. — L'organe des Zimmerwal distes genevois, «Nouvelle Internat jon le «, £ été saisi, parce qu'il avait publié un airtiol< incitant les troupes à la désobéissance. Stockholm, 30 nov. — Le journal a Sccia. D 'mskraten », de Christiania apprend de Sta vanger que le gouvernement anglais a défendu à la Société d'exportation de oonserves de cette vi le, d'exporter encore de» conserves en Rua 6ie. Oû-tie la trahison daas l'armée italienne. Lugano, 30 nov. — Le « Messager» Ticines'- : annonce qu'une troupe d'officieirs et de sol dats qui avaient manqué à leur devoir, on traversé la ville de Milan, portant sur le do l'inscription : « Traître» à la, patrie ». Ils on été conduits à la Pia&za Castei'o afin d'y êtr1 fusilles. Au oa emOiït néerlandais, La Haye, 30 nov. — La première Chambr, a c mmexicé lia discussion du projet dJ> loi rela tif à l'introduction du suffrage univ-real et d la mise sur un pied d'égalité de l'instructica publique et privée. L'acaon japonaise en Extrême-Orient. Toàio, 29 nov. — Une note semi-officieus dément que des troupes japonaises aient et envoyées à Kharbme. On admet qu'il y ser-p. ut-être envoyé un faible contingent de po lice, mais jusqu'ici aucune mesure n'a en-cor été prise dans ce gens. ; . so^s-marine. Berne, 29 nov. — De- Londres à l'a Horaro Libre » : Lj vapeiuir français « P.L.M. 3 » ; sombré à la suite d'une collision avec un autr vapeur. Il appartenait à la Société National des Affrètements. Christiania, 29 nov. — Le ministère des af faites étrangères fait savoir que les trois va p uis norvégi eus suivants ont été coulés : « Se br&< », « Johan Mjelde » (le 22 nov mbre) e « Droit », ce dernier chargé de rails de chemii de fer et de tabac. ■ ■iiMMsaa— DÉPÊCHES (Reproduites de l'édition précédente.) L-es buts de guerre allemands, Dresde, 28 nov. — Au eauns des débats d La seconde Chambre, le comte Vitzthum vo; Ecksudt, ministre d Ebat, s'est exprimé oon: me suit au s,ujet de la politique étrangère « Deux op.mons ont cours concernant les but de guerre : les uns veulent gagner à la point de i épée une paix qui nous paie de nos sa orifices; ks autres sont partisans d'une paii la plus rapide possible, pour ne pas eu fair davantage. La décis on du R-iclis^ag dé juil let 1917 ne peut dominer La situat-on d guerre qui s'es' dessinée ea octobre e en novembre. Nous maintenons le poin de vu© que nous gommes prêts à un acoor avec nos adversaires, mais les décisions d Reichatag ne nous empêcheront point d'ei doesr à l'adversaire qui se refuse à une er tente, toui.fi la respensabil-té de son acte. Non n'avons nul motif de craindre que d'ici que que temps nous n'arrivions à nous entendr avec notre voisin de l'est. Il ne s'agit pour- ©ol que die oe qu'il s'y constitue un gouverne memit qui détienne le pouvoir et qui fasse un propos t on de paix sérieuse au goiivtrnem.ee allemand. Or, il n'en a pas encore été qu i taon jusqu'ici. Nous n'avons aucun motif d nous én rver. Notre situation est excellent sur tous les fronts. Nous plaçons notre cor fiance dans le commandement suprême qi B-ura pleinement utiliser celle-oi p ur l'évolt tion ultérieure des événements militaires. La neutralité des Pays-Bas. La Haye, 29 nov. — Au cours de la séanc d'hier de la Deuxième Chambre, le Présder du Conseil, M. Cort van der Linden, a fa. la déclaration suivante : « Au-dessus de tou il y a l'intérêt de notre pays, l'existenoe fuiti jre de la patrie, la volonté de ne pas être er traîné dans la guerre et l'observance de noti neutralité. A ce point de vue Le gouvernemer n'a qu'une seule opinion. Le moindre doute ce sujet serait injustifié et constituerait en et tre un danger pour notre pays. » Il ajout qu'en Ce qui concernait l'avenir, difficile prévoir, il n'y a qu'une Ligue des Peuples qi pu£33 offrir quelques chances de déeaim mer international. De formidables difficulté s dressent devant la réa lisation de cet idéa mais il ne faut pas se laisser effrayer par e les, car la constitution d'une Ligue des N-; tions est le seul moyen d'établir une paix dt rable et de maintenir la civilisation. Pou un petit pays comme la Hollande, la Lige d.a Peuples est d'un intérêt vital. Mais il e fout cependant pas agir, en ce qui oonoerr l'armée et la flotte, comme si cet idéal était déjà atteint. La Hollande a conservé, avanit la guerre,'&a puissance de défense. Parlant de la politique de neutralité poursuivie par le gouvernement hollandais, le ministre dit que, de-depuis le début de la guerre, le maintien de la neutralité s'est toujours trouvé placé au. premier p.an, et qu'il ne s'en laisserait pas détourner, même si les résultats devaient en être autres que ceux atendus.La Hollande est coupée du monde entier et elle a de lourdes charges à supporter. Malgré cela, le gouvernement s eat toujours fermement tenu à oe qu'il considérait comme son droit et avait toujours observé la plus stricte impartialité, de droite comme de gauche. Le gouvernement a fait, pour la paix, ce qui était possible. Le ministre de Suisse a informé le gouvernement, que, d'après le ministre de Suède, le gouvernement suédois aurait l'intention de convoquer les Etats, neutres à une Couférence préliminaire sur les questions économiques qui sa poseraient après la guerre. Si la Hollande était attaquée, elle se défendrait, sans se préoccuper des proportions de forces en présence. Mais, en dehors de la question d" piopre défense, elle ne ae laissera pas entraîn r dans la guerre. "(Ta appei de Lenin à la Si''"" Bâle, 29 nov. — On mande de Berne aux a Bas'er Naohriehe 11 » que le gouvernement de Lénine a invité le Conseil fédéral à transmettre aux b lligérants une proposition d'armistice, ainsi que des propositions de paix. Après examen de la question, le Conseil fédéral a décliné cette mission. L'attitude de l'Espagne. Amsterdam, 29 nov. — Le ministre d'Espa-i gne à St-Péteisbourg a écrit au Commissaire ' de affaires étrangères, Trotzki, qu'en conformité du désir de ce dernier, il avait télégra-1 phié à son gouvernement la note de Trotzki relative à un armistice immédiat et à l'ouver-i ture de négociations de paix, afin que cette s note put être por'ée à la connaissance du peuple espagnol. Le ministre ajoutait qu'il ferait tout son possible pour contribuer à la conclusion d'une paix après laquelle l'humanité en. , tière aspirait si fortement. Le; efiote des traités secrets histerirues. Beriin, 29 novembre, — Qui ne songe pas ' en ce moment, où sous l'effet des publica. , tions du ministre maximaliste des affaires étrangères, Trotzki, tout l'édifice des mensonges de t'Entente s'écroule et que des faite viennent à la lumière qui, certes, étaient connus de 3 tout le monde en Allemagne, mais qu'en dehors de l'Allemagne nul ne semblait connaître, = à un autre cas célèbre de notre époque, ou la 1 publication ultérieure d'un traité secret, ou du moins d'un projet de traité, arracha le masque du visage d'un hypocrite 1 La France du second 3 Empire avait fait soumettre, par l'entremise s du comte Bonedetti, un projet de traité, au i comte de B.smarck, qui prévoyait, oomame compensations pour die supposés agrandisse-3 ments de la Prusse, l'absorption, par la France, de la Belgique et de la rive gauche du Rhin. D s droits d" s petites nations, et plus partiou-r) lièrement de ceux de La libre Belgique, il n'é-t tait naturellement en aucune façon question , dans oe traité. On considérait évidemment déjà aiors la Belgique comme une marche orientai© de la France, comme c'st à nouveau le oaB de nos jours. Bismarck ne dit ni oui ni non, parla un peu des difficultés que créerait une telle séparation t et, en tous cas, incita Benedetti à fixer par i écrit ses idées et 6es intentions. Le 15 juillet 1870, la guerre éclatait entre la Franc" et l'Allemagne. Lo 24 juillet, Bismarck communiqua à l'ambassadeur d'Angleterre à Berlin, Lord Loftus, les projets de traités de Bened^tti, qui se trouvaient entre ses mains et provoqua leur publication par La presse ang -aise. L'eff t produit fu-t -cons dérable dans toute l'Europe. On e en déduisit que la prétention de l'Allemagne i que la France était l'agresseur avide de conquêtes, 8g vérifiaient et d-' plu» que, d''pUiS : longtemps déjà, la France était en pourparlers a secretg avec la Hollande pour l'acquisition du o Luxembourg. Les neutres reconnurent clairement qu© l'Allemagne, dans cette guerre,était , du côté du droit et la cause de la France fut 0 moralement perdue. Il faut espérer que le^ publications du ministre maximaliste, dans lesquelles la soif d*- territoires de la France joue t de nouveau un rôle impartant, produise les mè-£ mes effets. 1 La publication des documents secrets. Francfort-sur-Mein, 29 nov. — La « Gazette de Francfort » reproduit un0 information de l'agence Havas, de Saint-Pétersbourg, disant ^ qu'une nouvelle série de documents dipiomati-• ques scare'ts vi nt d'être pub'iée, dont une note portant 1a mention : « Très confidentiel », et a sans date, relative à l'accord conclu avec l'lia-lie en 1915. Cette note expose la marche des 0 négociations dans la question du retrait de l'T-^ talie de la Triple-Alliance. Ces négocia,tions fur nt cependant dérangées par l'action du PrhxSe de Biilow, à Rome, qui voulait assurer la neutralité italienne au moyen de concessions autrichiennes. En raison de la résistance de l'Autriche, la possibilité d'une adhésion de l'Italie à l'Entente perça de nouveau en février 1915, Le gouvernent int russe cependant ne ju. g "a pas une intervention de l 'ItaJie comme in. e dispensabie, car il craignait qu'il pourrak en t résulter des commplicatious dans les rapports it réciproques des Alliés. Les exigences de l'Ita-t 'ie furent considéré.e comme exagérées par la i. France et la Russie. Entretemps, les événe-[. m„nts tout comme les chefs militaires firent e ressortir l'utilité d'une intervention active im. t médiate de l'Italie, dans les opérations de guer-à re. Un accord fut signé à Londres, aux tenues i. duquel l'Italie faisait à La Russie d s oonces-a sions en faveur du Monténégro et de la Serbie, à L'-e Maximallstes et l'armée russe. ii La Haye, 29 nov. — De St-Pétlersbourg on t. monde au « Daily Chronicle » : « Le oommis-e saire maximaliste délégué auprès du comman-l; dant de l'armée du sud-ouest a reçu l'ordre du 1- gouvernement de retirer les contingente rus- ses du front roumain. t- L-is Maximalistes maîtres de Taschkent. ■r Amsterdam, 29 nov. — Router annonce que G les Maximaiistes, après un combat qui dura 10 quatre jours, se sont rendus maîtres de la ville e de Taschkent (la capitale du Turkeatan russe). ETRANGER ANGLETERRE. — Ii-éaffèctaii n d'un ancien' couvent. — Le « Tijd » annonce que pour la première fois, depuis La susj)ensdon j-iar Hen-ri VIII d'Angleterre, en 1534, une nie_»e vient d'être dite au couvent des Bénédictins, à Cal-dey, d venu célèbre dans le monde entier par le retour de ses moines aglicans à l'égise romaine.Bevue «e la Pressa Austordani,, 30 novein-ire, — Druns un arti-cte do deux co-oaiues du « Daily Telegraph », Lord Laaxdsdowno recommande à la conférence die Paris également une coordination des buts de guerre de l'Entente. Router cite uo-uLment: Nous ne perdrons pas cette gueire. Mais une prolongation de la lutte sera une catastrophe pour tout le monde eivilisé.Le parti de la paix en Allemagne serait vraiseaubli,.t>ie-mesnt énormémient fortifié, ai nous donnions a enfcendrei. 1. l^ue nous no projetons pas de détruiro 1 'Allemagne comme grande puissance; 2. Que nous ne projetons pas d'imposer à i'Aîiema--lïO une autre forme do gouvemesnent Q.ue eeile qu'elle désire elle-même; 3. Que nous np \ ouloais pas exclure l'Allemagne cle la communauté du monde conmierciai — étant ^ser-v'éitis les mesures de euerre justifiées dans cc sens; 4. Que nous sommes disposés, après ia guerre en communion ..vec d'autres puissances, à soumettre à une révision les questions internationales, eia corré ation avec la liberté des mers, et 5 Que nous sommes disposés, à ttdhérer à une alliance des peuples, qui aura à résoudre les litiges par des moyens pacifiques.Echos e! Nouvelles Les présages de mariage de la ha-iit-André (30 nov.) Un grand nombre de pratiques superstitieuses se rattachent au jour de la Saj.nt-André (30 novembre). Elles ont surtout pour but de faire connaître à o"lle6 qui les emploient, leur futur mari. Le0 filles du pays de Franahimont, se placent en cercle autour d'une oie. CM Le que l'oie touche la première se mariera bientôt. A Liège, Le 30 novembre, à m.nuit, les jeunes filles s'asseyent sur ïeur lit, enlèvent leurs bits et les jettent, san6 se rO'tournor, derrière la tête du lit, en même temps qu'elles achève,.t de se oouch r et qu'elles prononcent cette vieille formule ; Saint-André, bon batelier, Faites-moi von- en mon dormant., Celui que j'aurai en mon vivant. Qu il M on ne dans sa main L'outil de quoi gagner son pain ! Le lendemain, au saut du lit, eÙes vont examiner leurs bas, qui doivent, étant par terre, former l'initiale du nom du mari attendu. En d'au£r<s endroits, les filles posent ^rois verres rehtprri ,*^hii de vin, un autre do bière et le troisièm' 9'tau, sur une tabio couverte d'une nappe b'anche, -fermement persuadée» qu'à minuit sonnant, le futur époux, sans pouvoir être « touché » et sans avoir conscience lui-même, entrera dans la chambre et dévoilera s B goûts en buvant, une gorgés de vin, de bière ou d'eau. On croit, au surplus, que ces verres sont symboliques, le premier de la rich-sse, le deuxième de l'aisance, le troisième de la pauvreté. Enfin, en quelques localités, la jeune fille j>r nd une clé on main et fait coul r dans un vase rempli d'eau, par le panneton de cette clé, qui doit avo.r La forme d'une croix, du plpmb feaidu : les instruments de la profession de son futur mari se formeront dans l'Ciau. Les artistes belges à i étr mtger. L'excellent chef d'orchestre, Anthony Dubois, est fixé aux Indes Britanniques, où ii dirige ta « Sunta Orchestral Society », avec la maîtrise qu'il avait montrée à Londres, à la tête d'une phalange be g Les journaux de Sinila constatenit qu'un concert organisé par M. Anthony Dubo.s et qui a eu pour princi-p ux auditeurs1 le vice-roi de-s Indes et lady Chelmsfaid, a obtenu un triomphal succès. L'orchestre prouva un extiraordiraaire ens-nible et exécute notamment, av.'c un art parfait, la, cinquième sympiionie de Beethoven. Aux Néerlandais. La Chambre d 1 commerce néerlandaise prie instamment les nationaux hollandais habitant le G r And- Bru xe! 1 es, de se rendre à la succur-sale de la Chambre do Commerce, établie, 35, rue Plantin (Midi), munies d'une attestation effioielx prouvant leur niationalité ainsi que d"11 leur bail ou de leur tiitre de propriété. Le bureau est ouvert tous les jours, le ea-medi l&r décembre excepté, jusqu'au vendredi 7 décembre, de 10 heures à midi et de 3 à 5 heures. ïîans les écolea pïof£t3Sioan&ilià«j. L<e diiig* enta des écotos professionnelles n'étaient pas sîns appréhensions, dîna ces derniers tiemps, au suj'it de la possibilité d'assurer La fréquentation régulière des cottrs. Le chauffage des locaux n'était rien moins qu'assuré. L'interruption des cours aurait été d'autant plus déplorable que le nombre d .s élèves n'a jamais été aussi élevé. Toute crainte doit être heureusement dissipé*-'. L'administration communale a pu fa re savoir aux dirigeants de® différentes écoles que le combustible nécessaire ne ferait pas défaut et que l'avenir paraiiisait assuré. On s'en réjouira vivement dans le monde des écoles techniques. Une extension de l'enseignement primaire. Les administrations communales du pays vont être tenues d'étendre l'enseignement primaire dont 1'organisa.tion leur est dévolue par ia loi du 15 juin 1914. Lorsque, dans une commune sis> en dehors de la région allemande, 20 enfants ou p'us, dans l'âge requis pour la fréquentation obligatoire d'une école, auront l'allemand comme langue maternelle et ne fréquenteront pas une école allemande établie dans la localité, la commune sera obligée d'organiser pour ces enfanta une, ou, en cas de besoin, plusieurs sections scolaires dont l'allemand sera la langue véhiculaire . EN PROVINCE A SAINT-TBOND. - Un pain m>r icwcux. *— On n&ug écrit : Un concitoyen nous écrit un Lecteur, avait porté à cuire chez le boulanger, sa ration de farine. Le lendemain, à son grand é'onnememt et avec une satisfaction p'us grande encore, il. reçut en retour, un pein blanc « di primo cnrteiio ». Mais il n'était pas a.u bout d.- s-s surprises. Quand on e.ntama le pain miraculeux, on remarqua un appétissant petit cube de sucre logé çà et là dans la pâte. Un vrai pain du temps des fées, quoi! L'histoire s'ébruita, faut-il le dire? Et une disoiète enquête révéla qu'il y avait erreur : le pain blanc et sucré, destiné à une grosse légume du Comité local, avait été mal distribué tout simplement. Et l'on dit, cependant, ajoute notre correspondant indigné, qu'il n'y a pas de farine b anche pour Ls malades! Mais pour ko grossies Légumes b.en portantes du Comité, il y en al Beaucoup de bruit pour peu de chose. Cela s'est déjà vu trois fois ailleurs avec cette circonstance aggravante qu ' lorsqu'on s ' trompa cfctte fois, il s'agissait d'un sac et non d'un malheureux petit pain blanc. Heureux encore s'il n'y avait pas de plus graves méfai.s à leur r piocher. — (H.B.) FAITS DIVERS A CHÂrgLEftOS FAITS ET MEFAITS AU PAYS DE CHARLEROI (De notre correspondant, 30). — Arrestations. — La police vient d'arrêter place Char.Cs 11 Jean Van H. et V. Jean-Baptiste, demeurant rue du Cavalier, lesquels ont été trouvés porteurs d'outils de oambrio-leuis.— L. Félix, de Charleroi, et P. Léona, de Marahienne-au-Pont, arrêtés pour vagabondage, ont été condamnés par le tribunal de police à être internés dans une maison de re-fuge.Dispari' ,pn. — D. Arthur, o r 1 a n welz, dont nous avons annoncé la disparition, vient d i ré ntégrer le domicile paternel. — S. René, à Montigny-sur-Sambre, domicilié à Ch rleroi, rue Jonet, 17, a disparu depuis le 15. Suie de. — Mme Hubert Pignieé, rue Vent de B se, à Houdmg-Aimeries, constata la disparition de sa mère, âgée de 63 ans. Elle manda. La po-ice ot pria ses voisins de commencer des reeherches. Après de longs tâton .em< nts, on décela, au moyen d'une gaule, la présence du cadavre dans une citerne. Le corps a été retiré par M. Orner Tulipe, machiniste. Incendie. — Le magasin aux huiles de M. Dupont,, au passage à niveau de la rue du Hocqu-'t, à La Louviàre, a failli devenir la proie dt\î flammes. Grâce à la promptitude des secours, le feu a été rapidement maîtrisé. Les dégâts sont peu importants. (M. E.) LA SECHERESSE DANS LE MIDI. — La sécheresse continue à régner dans tente la région des Alpes-Maritimes et du Var, dit le « Matin », au grand désespoir des cultivateurs, qui se trouvent dans l'impossibilité d'effectuer les travaux de labour en vue d_s semailles de blé, d'orge, d'avoin \ etc. L<"'s torrents n'alimentant qu'tnsuff.sa.mmfnt les usines d'électricité, d-s restrictions concernant la force et 1'écslàirage ont dû être prises. LES TRIBUNAUX A CHARL.EROI TRIBUNAL CORRECTIONNEL DE CHARLEROI. — L. Mario (42 condamnations à son actif) et C. Léona, de Farc'ieunee, étai nt à la tête d'une bandé de femmes qui manifestaient contre la vie chère et pillaient le& magasins, Lorsque l'agent de polioe Léon Denis survint et fut outragé. La lr© récolte 6 mois et 126 fr.; la 2e 80 fr. d'amende avec sursis. (M. E.) A CHARLEROI. — Procès de presse. — Les plaidoiries continuent. Le Comité Provincial de _S 'cours et d'Alimentation s-- serait fourvoyé, s'exclama Me Strauard, s'il avait assigné Maur.ce Robbe. Maurice Robbe attaqua, en effet, les bourgmestres, lui, ©t si Me Biernaux a parlé de sa prose, à Maurice Robbe, c'est qu'il voulait insinuer que l'article mis en cause avait été pu-bl.é eç une période critique, et à la suite d'autres ct.tiques acerbeg. L'œuvre de Louis Briard, épie Me Lefèvr© renonce à d ici-arer calomnieuse, injurieuse et dommageable, a causé un préjudice grave et proportionniable à la personnalité de celui dont el e émane. Me Strauard vante le foncbionnemeaiit du service do ra.vitai 1 lement; conformément au vœu de la loi et à l'instar des coopératives, o ; comité pubLe annuellement Je relové de sa situa.ion financière. Me Lefèvre fait remarquer qu'en s'étant abstenu de notifier les noms de ceux qui apportèrent leur qttete part, le Comité tant vanté avait commis une irrégu'a ri té. Me Strauard répond que cette omission est étiaugère au procès, puis il démeait eux qui pi étend1'ut que les avocats, réclamant des dommages-intérêts pour M. Max Rasquhi, se soient- jamais écriés au cours de l'instance : « Mange et. tais-toi! » Le'Comité Provincial de Secours et d'Alimeaitation aurait répondu volontiets à toutes les questions lui adre.eées; Louis Briard connaissait ceux qu'il maltraitait. Me Lefèvre répète que tabler sur les écrits dt Maurice liobbë, c'était user de faux-fuyants: que Louis Briard ne dénia j mais qu'il était l'auteur du blâme (qu'il avait émis et paraphé amplement). Selon lui, le Comité Provincial.de Secours et d A.imentation s'impose par un© sorte d' contrainte; ses membres manquant, de capacité. M. Coppé-, substitut du Procureur dti Iioi, formula une opinion identique, sans ad meittre la virulence des griefs articulés. (R.N.) A LIEGE TRIBUNAL CORRECTIONNEL Di LIEGE. — L'affaire Tixlion. — C'est un épi sode de l'important procès en succession de U Yve die Lognay. Tixhon Joseph, 67 ans, négociant à F'éron est aoousé d'avoir, en avril, par des promesse», proposé de commettre un crime punissable dt la pe.jne de mort ou des travaux forcés. Des donné.s de l'instruction, il ressort qu'il aurait proposé contre bonne récompense, à Armand Cabolet, cafetier à Liège, de lui cher-ch r un. homme capable de faire disparaîtra I qji&iqu'un. ■ Ofcte personne ne fut pas nettement désignée <î prime abord. T xhon alla même trou- I ver Cabolet à l'Hôtel de Ville, où il s'étaàib H rendu pour parler à M. l'échevin Fraigneux. M. Verbrugge, huissier de servies, l'a vu, et Cabolet lui a dit que Tixhon lui avait demandé de le suivre illioo pour aller casser la mâchoire à l'homme à faire disparaître; qui était en. ville. Caboiot refusa. Ce ne fut qu'à une nouvJLe visite d» Tixhon que oe d-<Tnier lui H dit de s'adress'r à Simenon, de la rue Mèra-D.eu.Ce fut le 20 avril, entre 3 h. et 3 h. 1/2 de H l'aprè6-dînor, qu i Tixhon put voir Simonom, H auquel, par l'intermédiaire de son fils, qui était allé le prévenir au bunau de chômage, p.. St-Bar-holemi, il avait fixé rendez vous sur le troftitoir d'un magasin rue de La Régence. Là, déclare Simonon, il lui attrant demandé de faire disparaître l'honorab e avocat, Me Ciimess'i, son adversaire dans le procès civil, ajoutant : « c'est un macrawé » qui me gêne. Vous le jetterez à l'eau en ma présence, je veux le voir souffrir, le voir gratter pour mou- H rir. Tixhon lui promit cent mille fr. et uia toibsur sa tête (sic). Tixhon ni© les faits mis à sa charge. H n'a jamais eu l'idée d'attenter à un cheveu H . de p ilonne. Il prét.nd n avoji plus été chez Caboec après le 30 mars, date à laquelle le tribunal civil a pronon.é son jugement. M. le substitut Thisquen est au banc diu ministère publ.e. Mes Neujean, Paul Philippart et J6an Du- H bois sbait au banc de La défense. Les plaidai- H ries sent remises à l'audience du 19 décem- H bre. (Jos.) B AU TRIBUNAL CORRECTIONNEL DE LIEGE. — Le pouvoir d'appel d's avoués. — H Le tribunal correctionnel v.ent de tranchoir une intéressante question de droit en matière H d'appel. Un sde-ur D..., d Fiémalle-ll.ue, H était poursuivi du chef de coups ot blessures à H une dame P... Les coups paraissaient graves; H outre une mepaeité de travail, ils avaient causé une fracture de l'os nasal et donnaient H lieu à de sérieuses réserves. Aussi La dame P.,. H réolamait-elle 2,000 francs et des réserves. Devant le Uîbunal de IloUogne, D..., après H délibéré, tut condamné à 25 francs d'am 'nd Qfc H à 200 francs de dommages-intérêts, avec réser. H ves. La dame P... fut elle-même condamnée» pour coups, à une amende légère. La d -ine^P... lu. peu satisfaite de la minime allocation H qu'elle obtint et interjeta appel par avoué. H Cet appel fut combattu par D... qui, par l'oa> H gane de Me Théo CoHigncn,, plaidait la non- H reoevabil té du dit appel. L'avoca.t souteaia-ilt H que les avoués n'avaient aucune qualité pour I interjeter appel d'un jugement de polioe et H qu'au surplus, si les avoués invoquaient le H mandat v'rbal, celui-ci était insuffisant, le H mandat d'appel devant contenir mandat spé- H cial à c t'te fin. Le tribunal, après délibéré de H huit jours, a accueilli cette thèse e>t dx>lare l'àp- H pe! non redevable. La d tme P..., qui avait comme conseil Me H Libr eht, s'est- pourvue en cassation, INFORMATIONS FINANCIERES BOURSE Ofi'ICIETJSS DE BiRL BELLES. I Les i ours du 'jour. ■■ Vendredi 30 novembre; I lifntcs et la s de vi'/cs. — Belge, 3 p. o., I 72.75; Trésor 4 p. c., 102 25; Anvers 1903, 70; I id. 1887, 87; Bruxelles 1905, 72.50; id. 1902, 88; I Biuxciics-Maritime, 67; Liège li'05, 67.25. Manque* — Banque Bruxelles, 950, Oaisç» I Report, 1490, C'réd. Nat. Industi-, pr., 326.25; I id. An verso s, 415; id. Liégeois, 505, 510. CIhdi'hs de fers et Tramui tys. Bialystock I p., 33.50, 35, Biibao cap., 126; Bruxellois div., I 875, 885, Economiques, 502.50, 505; Esp. Eleeto. I div. 70; id. cap., 151.75, Grands Laos, 525; Ro» I sario cap., 85, Rotterdam div., 27.75; 28; I Tient n Cap., i327.50; Tra.nsport pr., 88, 94. M< atturj/i1 . Allard, 220, 219; At. de la I Bicsme ord., 139, 142; Baume (Lam.), 248.25; I Marpent cap., 1200; Email Gosselies ca.p.# H 143.75; id. div., 63; Energie f., 31.50; Prov. Russe cap., 250; Târeet'kod t., 975; Tambow c., 110; id. pr. 210;. Trust Métal cap., 61. M n -, — Bacearts, 117.50; Nitrates cap., I 125; Néobidu-, 607.50; Pr ductora B, 111.25. Charbonnages, — BieLaia Ord., 265; Ander-lues, 1145; Bois St-Giiain oap., 93.75; Carabinier, 930; Cheval, à Dour, 1725; Charb. Belge» j., 295; id. cap., 590, 595; Bonne Eep. Batterie, 4900; Grand (Jouty, 685; Gosscndarief f., 102.50j Hcuill. Uuics, 957.50; Laura cap., 1765; Mar-cinelle Nord, 635, 630; Monceau Baye-m, 320. 330; Willem Siphia, 2260, 2270. Valeurs coloniale*. — Belgo Katanga div., 102.50; id. epi, 118.75 Cultu Java, 227.50, I 232.50; Comptoir Congo part., 51.50; Luki j., H 27.50, 27; Fauconnier f., 575, 585; Kassai, 84.50; Mapoli f., 1270; Katanga, 3600, 3620; S linah Rubbet, 79, 79.50, Simka-t cap., 122.59; id. div., 632.50, 615; Sélangor, 600, 605; Zuid Préangër, 233.75, 236.25. Valeur. d verses. — Sucrtr'es St-Je;:n cap., 135, 142.50; id. fond., 223.75, 236 25; Floridion-n fond., 297; Pétroles Boria'aw, cap., 70; Pétroles Tustatiow pr., 315; id. cap., 87.50; id. f., 130; Brasserie de Haeoht, 305; Gd Bas. Anspa.h, 390. Valeurs é'rungtr"s. — Barc -loua, 118.50; Cie Agr. Egypte oap., 316.25; id. div., 202.50; Dyîe Bacalan ord., 1085; id. pr., 1060; Hélio-po e 01p., 157.50; Kolomina, 505; Ligure Tos-caiiia, 280; Métal Rucso Belge, 1500; Port Para pr., 160.50; Rand Mnes, 129. NÉCROLOGIE H On annonce la mort, à 57 ans, de M. Georges Ancey, auteur dramatique, de son vrai nom, Mathiron de Carmère. 11 fut, lors de la fon- H dation du Théâtre-Libre, l'un des auteurs qui H assurèrent le succès de ''entreprise de M. Antoine. Il donna au Gymnase, « Os M^esioui«»t H joué naguère avec succès par 1e Bots Sacré. Imvrimffrit Internationale 0 rue Ravsdaei j LE BRUXELLOIS

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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