Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1918, 21 Maart. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/m61bk17p0v/
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g me année. - M0 1247 Ed. B DIX CENTIMES Jeudi 21 Rlaps 1918. ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger Les abonnements sont reetra exclusivement par tous les BUREAUX DE POSTES. Les réclonmtions concernant les abonnements doivaet être adressées exclusivement au bureau do poste qui a délivré l'abonnement, PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois : 2 mois : 1 mois : Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3.00 Tlraga : 125,000 par jour Le Bruxellois ANNONCES Faits divers et fiches ...... la ligne fr. 5 Of Nécrologie 3 00 Annonces comme rpidîes £ 00 Annonces financier es 2 0* PETITES ANNONCES : la grande ligne 2 00 Rédacteur en chef : Rj:îïé ARM AN©. IMdaotion, A dm migration, Publicité, Teate BRUXELLES, 33-35t rue de la Caserne. Tirsgg : 125,000 par jour JOURNAL QUOTIDIEN IKDEPBKDANT LA GUERRE Communiques Omcieis ALLEMANDS BERLINj 19 mars. — Officiel du Soir : La finie a restreint l'activité combattive 'au front de l'ouest.Au front septentrional de Verdun et, dans la forêt de Parroy, le feu 'd'artillerie est resté animé. BERLIN, 20 mars. — Officiel, midi ; Théâtre de la guerre à l'Ouest. Groupe d'armée du feld-maréehal général priuco héritier Ilupprecht de Bavière s et Croupe d'armée du prince impérial allemand De lit côte au canal de La Bassée la vive activité de reconnaissance a -persisté. Le feu d'artillerie qu ' avait diminuf d'intensité danj ces secteurs vers le matin a augmenté de nouveau d'intensité l'après-midi. Sur le restant du front l'activité combattive ne, s'est ravivée que dans la soirée au sud-ouest de Cambrai, entre l'O'se et l'Ailette, au nord de Berry-au-Bac et en certains endroits en Champagne. Groupe d'armée du due Albrcclil et de von Gallwitz : Le combat d'artillerie près de Verdun a continué avec violence. Les artilleries réciproques se sont fréquemment combattues au. prix des plus grandes dépenses de munitions. Au nord-est- de Bures une de nos entreprises nous a valu des prisonniers et des mitrailleuses. Le feu qui avait augmenté d'intensité dès l'aube, s'est poursuivi pour ainsi dire sans interruption jusqu'à la tombée du sojr. L'action de l'artillerie française a également été très vive dans les secteurs de Blamont et de Badonviller. A S'Est. Des troupes iuurtembergeoises déblayant en OUkraine la route qui va d'Oliviopol au nord-est, ont dispersé en combattant d'assez fortes bandes, près de Nowo-Uhr avili o. L'armistice conclu avec la Roumanie conformément au traité- du 19 mars a été prolongé jusqu'au SU mars à minuit. Rien de nouveau des autres théâtres de la guerre. Lu guerre sous-marine. BERLIN 20 mars. — Officiel : Des succès sous-marins sur le théâtre de la guerre septentrional ; 18,000 tonnes. Un vapeur armé et lourdement chargé a été tor pillé hors d'un convoi fortement protégé sur la côte orientale de l'Angleterre. Un autre vapeur, -probablement avec une charge de munitionscoula avec une forte détonation, instantanément, après avoir été torpillé. I lËXVE, 19 mars. — Officiel : Pas d'événements importants. FKASMÇÂ5S PARIS, 19 mars. — Officiel, S hp. tu. ; Dans la région de Reims en fin de journée un de nos détachements a pénétré dans les lignes ennemies sur une profondeur d'un kilomètre, détruit de nombreux abris occupés et ramène neuf prisonniers. Vers minuit après une brusque préparation d'artil-rie, l'ennemi a exécuté au nord-est de Sillet y un coup de rHain qui s'est brisé sous nos feux. Sur la rive droite de la Meuse violen-\te lutte d'artillerie, en particulier dans la région de la Côte SU. Pas d'action d'infanterie. Rien d'important à signaler sur le reste du front. PARIS, 19 murs. — Officiel, 11 h., p. m.: Actions d artillerie asscs>-viv€s sur la rive droite de la Meuse, en Lorraine entre Bures et Badonviller et en quelques points de la Haute-Alsace. Journée calme sur le, reste du Iront. ITALIEN ROME, 18 mars. — Officiel : Au nord de Nessira et dans la vallée de la Lagarina, ainsi qu'à d'autres endroits, nous avons mit-, aillé et dispersé des détachements ennemis. Nos patrouilles ont détruit des ouvrages de défense. En Judicarie, dans le bassin de La glu, lions avons jeté le désarroi dans les rangs de l'ennemi, à qui nous avons enlevé du matériel de guerre dans le secteur de la côte. Le 17 tnarg, -un de nos aviateurs a descendu un appareil ennemi sur la rive droite du Piave. Hier, des avions ennemis> touchés par nos aviateurs, se sont, abattus à l'est du Monte Grappa, dans la vallée de la Serena au sud du col d'Asiago et à l'est cle Cougol. ANGLAIS LONDRESj 17 mars. — Officiel -La nuit dernière, un détachement ennemi a tenti d'approcher de nos lignes dans la région de Zonnebeke; il a été repoussé par nos fusillades et à coups de grenade à main. Dans la journée, l'artillerie allemande a èt's active au sud de la route de Bapaume à Cambrai. La canonnade ennemie est aussi redeitenue plus violente contre les installations de nos lignes arrière au sud de Lens. Bombardement allemand intense eu de nombreux points au nord du canal de La Bassée au nord d'Armcnlières et dans le secteur d^Y près. Dernières Dépêches L'ULTISATWI ANGU1S LES DÉBUTS â Ù CHAMBRE La Haye, 39 mars. — A la Chambre, le ^ ministre des affaires étrangères déclare que, si le gouvernement n'a encore aucune in-( formation relative à l'accueil fait par les alliés à la réponse hollandaise, il n'est pas moins utile, afin de mieux expliquer la déclaration ministérielle de la veille, de dire que le gouvernement hollandais a donné son accord aux délibérations de Londres, quant à la cession d une partie de son tonnage aux alliés, à condition que ceux-ci n'introdui-fcaient cas les navires dans la zone dange reuse. Il en résulte l'arrangement dit Basis of Agreement. Toutefois la Hollande déclara devoir mettre en première ligne le ravitaillement en comestibles et en matières premières pour l'industrie de même que les intérêts de sa flotte et de ses colonies. Le fait de mettre les navires à la disposition da l'Entente n'est pas plus en contradiction avec la neutralité que le passage dans la zone dangereuse. Si le gouvernement a pris énergiquement position contre les nouvelles exigences de l'Entente, ce fut par le fait de celle-ci, qui voulait exercer une contrainte hautement déplaisante à la nation hollandaise, pour la flotte hollandaise, cette condition implique le danger de navigation dans la zone dangereuse, e*t l'obligation d'utiliser les navires hollandais pour un service d'étape. Le gouvernement des Pays-Bas tenta donc un moyen terme en posant !a condition que les vaisseaux ne transporteraient ni troupes ni matériel de guerre. Mais pour la flotte hollandaise les dangers sont inévitables. Le ministre fait ressortir que, d'après les informations de la presse officieuse, les alliés sembleraient persister dans l'intention de réquisitionner toute la flotte néerlandaise non cantonnée en ports hollandais, soit environ un million de tonnes. L'intérêt essentiel de la Hollande est de sauvegarder sa flotte, c'est une question vitale pour elle et pour ses colonies. Le gouvernement hollandais doit dans la mesure du possible maintenir sa flotte intacte et veiller à ce que les navires ne doivent pas quitter les mers orientales. Si les Alliés réquisitionnent ces navires, ceux-ci^cesseront d'être hollandais et la navigation coloniale deviendra impossible pour la Hollande. La zone laissée libre à la navigation de celle-ci est au pouvoir do l'Allemagne, qui, sitôt après la réquisition, serailt vivement opposée à la 6ôrtie de^ navires hollandais. Le ministre discute ensuite l'assertion qu'on trouve dans les journaux de l'Entente à savoir, que la Hollande n'aurait pas tenu ses engagements d'effectuer des transports aux termes de la convention provisoirement intervenue. M. de Savornin-Lohman, chef du parti chrétien, manifeste son étoanement au sujet de la déclaration gouvernementale, qu'il trouve contradictoire aux déclarations officielles relatives aux exigences des alliés. Le gouvernement avait parlé d'un arrangement ; or, quand on a affaire à un compromis, on ne doit plus parler d'exigences,mais de conditions. L'orateur demande si le gouvernement cède à une contrainte; il demande pourquoi ce dernier exigea de l'Allemagne un apport de 200,080 tonnes dans le délai de deux mois, alors que les déclarations du ministre de l'agriculture feraient plutôt inférer que la Hollajwie avait encore du p,-u i pour iaire face à sa consommation juS-qu'en juillet-août; pourquoi le gouvernement sacrifie-t-il sans en avoir préalablement délibéré avec les Etats Généraux, les droits de la nation hollandaise, qui, somme toute, n est pas dégénérée, et préférerait endurer la misère que de perdre son indépendance ? L'orateur incline plutôt à penser que le gouvernement aura tenu compte des in-téiëts des armateurs, qu'il aura placés au-dessus de l'honneur du pays. « En agissant de là sorte, il-nous aurait plutôt fait perdre que gagner; car les Hollandais y perdent leur droit à un dédommagement pour les navires perdus. » M. Patijn, libéral unioniste, affirme que l'avenir se présente sous des couleurs extrêmement sombres et qu'on ressent douloureusement l'injure taite au sentiment national du peuple hollandais, ce qui, d'ailleurs, est reflété par la presse. Les alliés n'eussent pu mieux faire dans le but de jeter 1 (a ~Hollar.de daâs les bras des Centraux. L'orateur déclare ne pas vouloir critiquer le gouvernement qui, en somme, doit mieux que la Chambre apprécier les circonstances motivant sa décision; mais il tient le gouvernement pour entièrement responsable. M. Knobel, libéral modéré, proteste contre l'injustice subie par la nation hollandaise, profondément indignée de l'attitude des alliés.-; les mesures prises par ces derniers, dit l'orateur, sont étonnantes après l'attitude jusqu'ici adoptée par eux et par les Etats-Unis; à présent ils n'agissent pas eu pure conscience. L'agence Reuter trouve bon de raconter aux Hollandais qu'il ne faut y voir aucun acte de pfraterie. L'orateur regrette la déception éprouvée à voir l'attitude du gouvernement hollandais; il n'approuve que la déclaration comme quoi ce dernier ne peut pas aller plus loin. L'orateur demande ce que ferait la Hollande si les Alliés acceptaient la préposition de son gouvernement et si, dans la suite, les navires amenant du blé à la Hollande étaient torpillés par les Allemands; il tient à savoir si l'Entente a formulé la menace de réquisitionner d'emblée les navires hollandais sans fournir de compensation. M. Troelstra, chef du parti socialiste, déclare que la déclaration gouvernementale a suscité une vive indignation chez le peuple Irlandais. La condescendance de la Hollande ^is-à-vis des alliés. Le désappointement de la presse hollandaise. Amsterdam, 19 mars. — Les articles dia fond publiés par les journaux d'aujourd'hui témoignent de la profonde désillusion causé» par la condescendance du gouvernement vis-à-vis des alliés. Le «Nietiwe Rotterdamscho Courant» écrit : « La nouvelle de la capitulation du gouvernement hollandais a provoqué une surprise comparable à celle d'un coup d© tonnerre inattendu. Il y a quelques jours à peine, le gouvernement hollandais avait fait part aux alliés de ses réflexions les plus sérieuses. Ses considérations avaient trouvé appui partout aussi bien dans la presse néerlandais® que dans l'opinion publique. Le peuple hollandais était prêt à ck^ grands sacrifices au cas où. le gouvernement au rait voulu combattre pour oe qu'il esti-ïiaifc juste et équitable et pour ce que îommamdait l'honneur du pays. Or,voilà qu'arrive soudainement cette nouvelle jue le gouvernement a courbé la tête et locepté les exigenoas anglo-américaines ju'on avait jugées inacceptables. Sans toute a-t-il trouvé que l'honneur hollandais pouvait s'accommoder de céder devant la force brutale et de charger par-;ie,lLœment le pays de la honte de cette transaction blessante. En agissant de la sort®, il a blessé indubitablement- le sen-;iment national d'une grande partie de a nation. Bien qu'on n'ait pas exprimé partout l'opinion d'un officier qui nous i demandé hier si l'armée ne pouvait joint être démobilisée, maintenant que tous avons mai! if esté l'intention de ne oas nous opposer à une pression illégale, on ne peut tout de même pas nier ïue la foi dans la circonspection du gou-•ernememt ett la confiance qu'il ne nous unènera point sur le même obemin que a Grèce, ont subi un rude coup. Il nous remblo que, maintenant que nous avons nis le pied sur 1g terrain glissant et que iou3 avons reculé devant la menace, tous nous trouvons dans une situation soaucoup plus faible. ■» Do 1' «Algemeen Handelablad» : « Au-'un peuple n'a peut-être ressenti d'ut).® açon aussi désagréable co qu'il en coûte le rester neutre dans la guerre actuelle, ;t aucun des autres pays resités neutres u&qu'ki n'a payé sa neutralité d'un )rix aussi élevé. Involontairement l'on >onge à l'exemple effrayant de la Grèce ! 'fous esltimoni3 que la très grande rnajo-■ité du peuple ne s'est point attendue i la déol&ration d'hier. A la Chambre, die a provoqué la surprise et la désûlu-;ion. Nous croyons savoir que l'attitude lu gouvernement a surpris la plupart le ceux qui partagent au fond l'opinion iominante du pays, de ne pas évitea- la ;uerre à tout prix et que par oettei atti-■udo la nouvelle politique outrancière a té renforcée. Il est même douteux si le ;ouvememenit reconnu de la Hollande eeevna des céréales et si les go.uve.rne~ aents alliés tiendront compte des quatre onditions posées par le gouvernement lollandais. Nous doutons que le gouvernement n'ait eu d'autre choix que de onsentir au prix d'un envoi immédiat b céréales Cl nous posons la question !<» savoir s'i" ; -'.<• ût pa-s été po: bief méfie au prix de privations, d'attendre 'automne prochain et de sauver ainsi .u moins un peu de la fierté nationale. » Le « Niewe Courant » écrit : « Nous nous étions attendus à un refus !e la part du gouvernement. A notre .vis, il ne pouvait plus être traité au ujet d*-. T acceptation de l'accord avec a condition annexe que nos navires ne u s sent pas1 utilisés dans la zone dange-euse, de sorte qu'il était certain que a, meniaoo d'une saisie immédiate pla-ait les négociations sous la domination je ia force. La durée extraordinaire du omseàl des ministres tenu samedi soir et lendant la nuit, nous fait supposer que ette opinion a été prise également esn onsidération par le Cabinet. Nous ne ouvons trouver jusqu'à un certain oint une excuse pour la désillusion ré-ultant de oe que cette opinion n'a point irévalu au cours de la délibération a.r-luo d© samedi, que dans le fait que le éficit de vivres ne pouvait être autrement comblé. Peut-être aussi faut-il y jouter la conviction qu'une dernière entative d'éviter une rupture avec los alliés n'aurait point pour effet de trou-ilsr nos bonnes relations avec les Puis-anoes centrales. Le sentiment national eut en outre trouver encore un eem-ilant de satisfaction dans les conditions .sisez décidées posées par notre gouvernement. Au moins ont-ellas ou le don ['enlever'à notre condescendance le oa-acti-To d'une capitulation à la grecque, "est précisément pourquoi elles ne &e-ont peut-être pas acceptees. Le meil-caiir1 mot de la déclaration est encore ce-ui de la phnace finale : Le gouvernement ne peut aller plus loin, et ne eé-!t&ra pas davantage. » Du «Nic-uws) van den Dag» : « Le gou-«srnemeiit vient de prendre une déci-ioa qui a affecté péniblement le pays. 1 a dit adieu à la politique sans e-rréur, , laquelle il s'est attaché si fermement lurant la guerre. Ce fait peut avoir pour lotre pays des conséquentes décisives, ja décision du gouvernement a été pour ions une trè3 pénible humiliation. » Le «Vadcirlaadv. écrit à propos de son ompte rendu de la Chambre : « La ,'hambr© aura l'occasion aujourd'hui de e déclarer et de dire aux alliés ce que b peuple liollandais croit de lour eon-:uite. Ceci est surtout d'une importance apitale eu raison de ce que le président és -Etats-Unis semble a.ttaclier une si ;raaide importance à l'opinion populaire. 1 faut donc que nous donnions à nos iéputés l'occasion d'exprimer leur avis !t do lui faire comprendre ce qu© les 'ays-Bas pensent d© cette meunière l'agir. » Le «Tijd> écrit également un virulent wticJe de fond contre la décision du ;ouvernement qui n'aurait pas dû céder :ux alliés, même si ceux-ci menaçaient de saisir les navires hollandais et de n< point livrer de céréales. » Amsterdam, 19 mars. — De 1' «Alge meen Handolsblad» : « L'accueil fais pa: la presse à la décision du gouveirneœen: de Be soumettre aux conditions des al liés, nous a été une agréable surprise Nous n'avions pas osé espérer que k conviction qu'il valait mieux faire d: grands sacrifices que d© reculeir devan'i des menaces, était aussi unanime dans notre pays. Quand nous disons « unani me », il fiant naturellement en excepte] 3e «Telegraaf» que nous ne pouvons considérer comme un journal national.Nou: nous réjouissons de la renaissaince di sentiment national qui témoigne d'urne indignation suscitée par la condescendance du gouvernement. » Du «Nieuwe Hotteaxlamsehe Courant» « La saisie des navires hollandais démontre que toutes les informations d» f Entente ©omcernanit ses pertes navales el concernant les succès de ses mesuras défensives contre la guerre sous-marku: «ont inexactes, puisque seul le défaui pressant de tonnage l'a poussés .à cette démarche. Pour l'Allemagne, cela ne signifie toutefois pas autre chose qu>£ deux mois de travail inutile. » Une nouvelle menace. Londres, 30 mars (lleuter). — Cet après-midi, 1-e gouvemean'eait anglais n'avait pas encore reçu de réponse du gouvernement néerlandais à la note des alliés. Ni l'ambassardaur aijgiais à La Haye, ni l'ambassadeur liolLundais à Londres n'avaient ieçu confirmation de l'acceptation des conditions proposées par le gouvernement holiaindais. Une nouvelle nota a donc été envoyée à La Haye comme quoi les alliés, faute d'avoir reçu urne réponse non équivoque à leur note, se voyaient forcés de procéder à la saisie immédiate des navires. Comme les télégrammes de Hollande donnaient l'impression qu© le gouvernement d-es Pays-Bas avait accepté la note des aillés, il convient de nouveau de démontrer que la simple tentative d'une hésitation à accepter le « modus viven-di » de janvier dernier, par la Hollande, ne justifiera, pas l'état des choses, la situation s'étant modifiée du tout au tout depuis lors. La question de l'intervention japonaise. Amsterdam, 19 mars. — On mande do Tokié au «Tantes» : Au cours du conseil de la couronne, auquel assista probablement l'Empereur du Japon, il a été considéré comme improbable qu'on procède à une action militaire, umnt que le Parlement ne se soit ajourné jusqu'à fin mois. Aujourd'hui, le journal de l'opposition «Asiabit» exprime l'opinion que Motono démissionnera probablement,attendu qu'il n'est pas en état de s'assurer l'appui de ses collègues en faveur d'une intervention, que Motono appuyait déjà avec insistance au mois de novembre lorsqu'il voulait occulter Kharbin ou Vladivostock. Lors do la conclusion de la paix séparée entre l'Allemagne et la Russie, Motono jugea le temps opportun pour une intervention et en conféra de commun accord avec Les alliés. H reçut surtout l'appiii ùs Pichon; quant à ses collègues d'Angleterre, de France et de l'Italie, tout en approuvant la proposition de Motono, ils étaient moins enthousiaste, de l'accepteT.La conséquence én fut que Moitono perdit tout contact avec les alliés, de sorte qu'après l'avis du journal, la démission d© Motono est la seule solution possible. L'explosion (le Cour Neuve. Bern«, 19 mars. — La « Journal^» évalue provisoirement à 10 millions les dégâts matériels à Courneuve et environs, indépendamment des usines et ateliers, de leurs annexes et de la valeur des obus détruits. A Paris, il ne reste pour ainsi dire plus un seul carreau, à tel point que la police elle-même se charge de fournir aux habitants du papier huilé en remplacement des vitres. Le cinquième emprunt de guerre italien. On mande de Rome que le délai de souscription au cinquième emprunt de guerre italien a de nouveau été prolongé jusqu'au mois de mai. La catastrophe du Bourget. On mande de Paris que les dommages occasionnés par l'explosion d'un dépôt de munitions au Bourget, s'élèvent à plus de 1C millions de francs, indépendamment de la valeur des obus. •* Les iJolehevistes et M. WSson. Le « Petit Parisien » apprend de Pétro-grad que la « Pravda » publie un éditorial dans lequel elle adresse de vifs reproches à M. Wilson et aux Etats-Unis à raison de l'adresse de sympathie américaine, qui a été envoyée au ^Congrès des Soviets de Moscou. L'organe bol-chéviste qualifie M. Wilson de représentant des millionnaires et de phraseur; il dit que le Japon et l'Amérique ont un même programme, qui est de déchirer la Russie. La Conférence <Ic l'Entente à Londres. De Paris : MM. Clemenceau et Bissolati ont déclaré aux représentants du « Matin >: et du « Petit Parisien », que sur plus d'un point la Conlérence de Londres n'a pas pu se mettre d'accord; le règlement de ces questions dépendra de nouvelles négociations, — M. Sonnino malade. Do Paris : « L'Eclair » apprend au sujef de la maladie tle M. Sonmr.o que celui-c; souffre d'un abcès, qui nécessitera prob.a-liknimt une orx'ration chirurcicale. La santé de M. Piehon. Le « Progrès » de Lyon apprend que M. Pichon est tombé malade aussitôt après sa rentrée de Londres et doit garder le lit. Au Parlement italien. D'après la « Tribuna », le gouvernement italien aurait l'intention de prolonger d'un an la période législative de la Chambre. MHtiiierio à fcoi'd d'un s a vire de commerce russe. Le « Matin » apprend de New-York que l'équipage du vapeur russe « Omsk », ancré ,<lans le port de Norfolk, s'est mutiné sous prétexte qu'il lui faut un capitaine bolché-viste. Les mutin? ont été arrêtés et seront déportés. Un ministre boleheviste à Berne. D© Berne ."On a/an once qu© 1© gouvernement russe a nommé aux fonctions de infcus&e plénipotentiaire auprès de la Confédération helvétique, M. Salkmd, ci-devant attaché au commissariat du peuple pour les affaires étrangères. On l'attend à Berne ce mois-ci. La guerre eh ile eu Finlande. De Stockholm : D'après une dépêche de Wasa, l'offensive du général Manser-heiin est en plein développement. Une attaque générale' a été déclanchàe ocmtro Hammersfors e't Bjomeborg. La j>la.ee T d'armes d'Qriwesi, située dans le voisinage immédiat d'Hammersfors, a été prise par un .mouvement tournant. Paï le fait, toute la garde rouge qui se trouvait près do Viloupousa a été coupée. La chute imminente d'Hammersfors, Bjo.rneborg ainsi que plusieurs autres points eitratégiques importants, a rendu la situation intenable pour la garda rouge. Le sort de la famille Komancff. Les journaux parisiens apprennent de Petrograd que tous les membres de la famille Romanoff qui sont âgés de plus de 10 ans, doivent se présenter, endéana Les trois jours, devant la polios. La ratification du traité de paix à Moscou Lo correspondant à Petrograd du «Petit Parisien» annonce qu'il n'a pas même été donné lecture du traité de paix de Brest-Litowsk au Congrès des Soviets russes de Moscou. Ce traité, qui décida pour des siècles du sort de la Bussie, a été adopté sans difficultés et sans débats, après de brillants discours des dirigeante maximalises. La guerre sous-marine. Rotterdam. 19 mare.— JDu Le vapeur belge «Prince Charles de Bel-jgiqus:», jaugeant brut 1277 tonnes, et le vapeur espagnol «Udala Mendi», jaugeant brut 2974 tonnes, ont sombré à la suite d'une collision. Christiania, 19 mars. — Les journaux annoncent que le navire de guerre hollandais «Hertog Hendrik» a été remorqué, pair suite d'accident de machine, par deux remorqueurs hollandais jusqu'à Bergen où il sera réparé. Les effets de la guerre sous-mari ce. Berlin, 20 mars. — Le rapport annuel d»s l'Association des grands^ armateurs de Liverpool'discute les dégâts éprouvés par l«xs navires britanniques, non seulement à cause de la guerre sous-manne, niais aussi du fait que les firmes d'arme-meait ont été prises en exploitation par l'Etat.. En Allemagne, également, on sait que les exploitations dirigées par tes pouvoirs publies ne peuvent prospérer à l'égal des entreprises privées. Le résultat de l'exploitation bureaucratique des firmes d'armement fait voir un recul très sensible des chiffres d'importation. U y a là une raison péremptoire, dit le rapport de la susdite association, pour admettre que la perte effective en navires est beaucoup plus forte encore, et qu'une grande part d© responsabilité doit être a:: 'ribuée à des pertes de temps en cours de navigation; les 14 millions et demi de tonnes perdues depuis le détroit de la guerre par l'Entente -ou par la navigation neutre mise à la disposition d® oeilc-ci, ne comprennent pas encore toutes los pertes causées par les sous-marins aux ennemis d© l'Allemagne ; il y a lieu, au contraire, de considérer La forte diminution de rendement du tonnage mondial résultant du rem-placers-ent d'un contrôle privé par un contrôle gouvernemental. DÉPÊCHES L'ACCEPTATION DE L'ULTIMATUM DE L'ENTENTE PAR LA HOLLANDE La presse liollaadaisc. Rotterdam, 18 mars. — Du «Nieuwe Rotterdamsche Courant» : Ce midi, le bruit s'est répandu peu à peu en Bourse que notre gouvernement avait accepté l'accord avec l'Angleterre et l'Amérique. Les armateurs de Rotterdam n'avaient pas douté un seul instant que los Pays-Bias n'accepteraient pas les conditions posées. Mais comme à présent c'est chose faite, nos intérêts matériels s'en trouveront mieux soignés que si les alliés avaient pris possession, sans plus, de nos navires. Mais il est certain que personne ne croit que l'Angleterre et l'Amérique seront en mesure de remplacer nos navires torpillés, mais on. compte en tout cas sur un dédommagement équivalent, auquel toutefois, comme c'ost compréhensible, les armateurs

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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