Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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11 oktober 1917
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s.n. 1917, 11 Oktober. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/tt4fn1203k/
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LE BRUXELLOIS Du moment que 1 s Puissances occidentales «'arrogent le droit d'exercer une pression aussi énergique sur leur allié?, la Russie, quoi d'étonnant à oe ou'ils agissent vie-àv's des petits Etats neutres avf-c encore beaucoup plus de désinvolture et beaucoup tvoins d'égards. Le courrier postal et les dépêches suédois sont retenus par les Etats-Unis et par l'Âij(ïl«terre;' et contrôlés ; ',0s navires suédois sont saisis dans les pcr's anglais et français ou en cours de route; dflsnavires hollandais et Scandinaves^ chargés de marcha' disrs dost nées à un pays neutre limitrophe de l'Allemagne sont forcer? de faire examiner leur chargement dans tes ports .américains; l'Angleterre et les Etats-Unis décident le contrâle sévère de toute l'exportation de la Hollande et des pays Scandinaves. I/'s sujets de cé3 derniers pays résidant aux Etats Unis, sont incorporés de force dans l'armée, n formation, de l'Union, Ces pays ont beau protester contre cette violation flagrante de leurs droits les plus sacré"? par les Alliés, leurs réclamations restent sans grand effet. Les neutres ainsi pressurés .peuvent peut-être trouver quelque consola'ion dans le fait que l'orgueilleuse Albion elle-même s'est t-row. " véo en butte aux prétentions des yank es. Les Etats-Unie ne construisent p"s seulement,pour leur propre usage, des navires sur une vaste - échelle, mais ils réquisit'onn nt aussi à leur profit, les navires en construction dms les chantiers américains, pour le compte de l'Angleterre et de la France. Et oes navires qui représ 11-fconit plusieurs millions de tonroes de jauge, doivent être incorporés da^s la flotte commerciale des Etats-Un s. L s Américains, dont la marine de commerce était, presque insignifiante au débiH de la guerre, p étendent, avant qu'elle ne finisse, pouvoir disposer d'un^ flbïte d'au moins 9 millions de tonnes. Les intéressés ont naturellement l'intention de protester contre les rrquis'tions projeté s à leur détriment - par les Etats-Unis, mais le correspondant du « Timos » à Washington conseille de se montrer très prudent et réservé dans une action vis-à-v's des Etats-Unis,afin d'éviter des froissements et de faire naître aux El-ts-Unis une aniniosité regrettable vis-à-v's de-l'Angleterre, attendu qu'en di'hots de l'anglophile pi-Dsiden. Wilson. la grande majorité de la nation, amé-rcainc était par' if an de la réquisition de 11a-" vires anglais et français. Lorsque, il y a v'ngt ans de cela, le président des Etats-Uns, qui était alors M. Cîeveland, tint un langage énergique v s à-vis do l'Angleterre, la Bourse de Londres lui répondit par des mesures pelitico- - financières tellement eoërc tives, que 1rs Etats-Unie baissèrent immédiatement le ton. Au jour d'aujourd'hui, ce sont les Angla's qui se font tout petits vis à-vig des Amérirains, quoique oetite fois il ne s'agisse plus, comme alors. d<? simp'es paroles, mais bien d'actes tangibles, d'actes qui pourraient ôtio dangereux pour l'Angleterre. Par suite de la guerre, les Etats-unis ont, dans une certaine mesure, damé le pion aux Anglais pour les exportations de .ràar-ehaudises, et si maintenant- grâce à un: puissante flotte comme ici a e modernisée, ils arrivent à dépasser et à surpasser les Anglais dan3 lo commerce d'exportat on, c,i sera une nouvelle source de la r chasse britannique qui disparaîtra. La question est d'autant pies aHue et dangereuse pour l'Angleterre, que le Japon aussi a des tendance* de devenir dans cet ordre d'idées, un dangereux concurrent, car ce pays construit navires sur navir s et vient de décréter l'interd'etion de vente de navires de commerce à l'étranger, afin de maintenir intégralement la situation maritime acqu'sé par lui. . Tandis que l'Angleterre baisse aussi■ pavil'on devant les Etats-Unis, u e partie de l'Amérique latine fait montre d'un peu plus d'indépendance devant le=t exigences de la « MaS-Bon Blanche » de Wa-sli nvioii. On n'a pis réus-<-ei jusqu'ici à onl.raîiH^r l'Argentine dan. la -guerre et.le président Jirrigoyon, semble ferme. jnejit résolu à maintenir m neutra'ii.é. Le Chili . semble.également avoir les.mêmes intentions,de sorte que les deux plus forts Etats- de l'Améri sque du Sud se montrent réfractaii-es au petit jeu des ï. no. ne» 8J»ércv-o-l>rît?n* iqn e. ■ ■■ — — » PROPOS LIBRES tJ -, A * ,S Témoignages anglais Le pubiicistfe anglais,bien wwiu, M.-'MoK'J, qui j?<îis, aidé de notre leader -e«eialiste Van. dearveltlCj dénonça .iertabi.es '.rooilés commîtes au Congo Belg^e,- comme d'ailleurs dars .toute» les «atvon és, et qui aujourd'hui s'est fait le - , ciiiampiiai d-e la , déjpç®ratie ..contre toutes 1*^3 > . -iyraimiee militaristes et. gouv. ni<UuPntafcsji; de quelque côté qu'elles se trouvent, vient d'être condamné à six mois c) i prison pour, entre autres, avoir écrit c'tte phrase dans sa brochure [.e T.s- rismd et la gut'rre : « Qu'est-ce qu prina p'dcmen t obstrue la vu e à la peux'! C'est chez notre peuple Ut croyant t de bonne loi que l'ennemi seul esi responsable (te la guerre.. C'est pourquoi le peu fie soutient là jiolitiqud de fenoek out cl la politique de boy-toilage après la gin rre. Il ne persistera pas longtemps dans cette volonté quand il avra vu qu'il «e trompe. Cous les peuples ont leur p;rt dr responsabilité dans la guerre. Le peuple russe est de/i ai rivet à ci t e conviction. Le peuple anglais pas encore, tuais il est en bonne voe, et j'espère que cette brochure l'incitera à hâter 11 Ut Ir/i/'e peu le. pas. » Pour prix de cette clairvoyance et de cette sincérité : six mois de pr son ! Mais, heureux, a dit l'Evangile, rus qui souffrent persécution -pour la justice. » Ce même M.More] ava t pub ié il y a quelque temps des cl-iiffret bien éd frnts concernant la préparation de là guerre. C'était dans le « La-hour Leader », iouma! dont l'Angleterre interdit l'envoi à l'étranger. Néanmoins, un nu-rnéro put être fraudé, ,1 l'article de M. Morel fut r produit dans la Revue de Hongrie, publiée en français, Le 'rouravre'.ix auterr de cet article établit d'abord que la so'f de domination 11e peut se prouver que d'xprès 'es actes d'un pays. 11 ne mffit p-s do paroles ^t d'ac-CTiî«t ons. La preuve airsi not insufflante do mon'rer que tel ou tel b"llitrérant «e trouvait, mieux préparé qu • les autres. Le seul et vrai critérium, c'est l'argent dér>en«é en prérwrpti'p rh guerre. Or, continue M. Morel, quelle? 0rt, été les dépenses d? l'Allemagne et -tl1 l'Autriche d'une part, et. d'autre part, de la F m. ce et, de la Russie. Voici d'"bord pour l'arm 'e et en l'vres sterling (la livre sterling anglaise vaut 25 francs) : /'triode de 1905 à 1914. — Allemagne, 448 milJYns 25.500 l>t. : Autrche, 234 663 460 l.st. To-al, 682,698.900 l.sfc. Fraiwe, 347,348 260 l.st. ; Russie, 495 millions 114.600 l.st. T >tal, 842.492 860 1 H. Donc, environ iOO millions de li'v es sterling en p'us du côté de 'a France et de la Russie. Encore faudrait il ajouter !r^ dépenses de l'Angleterre ' e-t même de l'Italie. Pour la floite, mêm> période 1905-1913, M. M'>rel calcu o. avec chiffres à l'a.npui. que la France e.t la Rus=:c ont dépensé 70 mill oras di1 livres stei'Iinp de plus que l'Allemagne t l'Autrii-he. Que serait-cé, gj l'on ajoutait le3 dépences de l'Italie et iurta-pt de 1"AneL'ter-re ! Voilà ce qu'il en est de la préparation rriili. iair^, • prétendument si tert.e, de l'Allemagne et d^ l'Autriche, comparée avec la soi-d'sant non-préparation de la France et de la Eus- I M'rC 11 1! Hlflnit.9 ETRANGER rl'ANCE. - BU:en ,e banque à ff i/iC de B yard. — La Banqiie de France vient de mettre en circulation in nouveau billet de banque de vingt francs, destiné à remplacer le type ac'uel. Une d-s caract-érisiiqu s de la nouvelle coupure est de reproduire les nits d'un des plue illustres Héros fUnç&'S, dû cil 'Valley Bayard lui-même. FRANCE. — Les nouveaux s^us français. — On commence à voir à Paris, le, nouveaux type^ franais d- piè.eg eti nickel, d<> 0 fr. 25, de 0 fr. 10 et de 0 fr 05. La France ne s'est p£s contentée d'adopter à peu p''cs 'e même format que la Brlg'que. Elle a repris f'idée., h :n belge encore que retour du Congo, de çréej des sous troué-. Et ainsi, à Pars comme jadis à BraiéHée, b sou pourra se déf n'r « Un trou avec un peu de nickel auteur ». Echos et Nouvelles Au Censerva'-;;--e de Binxe'les. A partir du 1 cet bre 1917 il rot cré' au Con-".erv toire royaj de musique à Bnixeljeg, une cha r ■ pour rénr-e:gn"ment, ep langue flaman de, de l'histoire de la musique; M. le profesr sfur Dr. Herinan Wirh est nommé à cette cha: re, avec un .traitement annuel de 4 000 francs. L'arrêté a paru le 29 s pUiinbrÇ, 191.7 ail « Bulletin,. officiel ». ' Comment les B sis es son», traité.s en France ; Sous c-e titre un p- u d 'a-hé, la « Patrie Belge » du 16 22 septemb'e 1917 se fa t l'écho des dolé hceg des Belg s réfugiés en France- : .« A l'origine, il" suffisait d'un pap:cr délivré par les soins d'un de nos consulats, pour justifier de la prcs 'nce des nô'res sur le territoire fiât ç %■<; nuis il fallut le p rmis de s'pur; ensuite la feuille d' 1 rumairr'eulafion, èt. maintenant, il faut : 1) un certificat d> vaccination; 2) un extrait de naissance; 3) un livret de fa-m Ue, 4) un reçu,de loyer; 5) une feuille d'immatriculation ; 6i trois photographies, 7) l'ancien perii is de, séjour; 8) des réfé'-enoes fran-ç" ses; 9) les extraite de naissance dps ancêtres; 10; d s références consu'airos Que siis-je encore 1 Et ton; o!>la pour obtenir... nn récéfis„ê pn riso re. Vous voyez le chemin parcouru p°r l'admi niatratiori e» tro^s ans et, l'étendue de ses pi'é. fenfions. Le? difficultés qui en dte-'Ulent pour l's B''lg s s'accumulent, pt sont en raison directe de la loi.aiie'ir de la guprre; encore, si nets • 1 a t onaux rencontraient où ils doivent aller • 'nmr.n té du dfb t ce serait un aliègenient, a 1' ur charge, mais çe temps, hélas! e4 passé, et c'est souvent à une lourde indifférence qve les nôtres -e heurtent maintenant, et ds en souffre: tf Certes nous reconnaissons que parmi nos exilés i' y a eu quelque* br' bis galeuses, qui ont méconnu l"s d 'vo'rs de l'hosnitalilé; mais de même que l'on ne peut eonfondr • le vin avec la l e, on ne doit rendre responsable la masse -aine de no- compatriotes, immense majorité, des errrurs de quelques rares except ons que nous déplorons et d'«approuvons tous. A" >us nnus /Jmqnons-dt ne plus trouver au-prè» des autorités l'animbilité, !a confiance d nit nous jouîmes ou début de* hostilités. T.'am-htanne a changé on oublie main tenant, comment l s nôtres on! q.mtti In fielnlqn-C, fuyant devant l'invasion, et quand ls ne peuvent présenter les documents à remplir une serviette d'' notaire... 4. (Ici i! v a 17 lignes coupées par la censure.) 11 appartient cependant au gouv rnement b> l^re, et je le lui fais savoir très, respectueusement, parlant tant en simple citoyen, que comme porte-parole de mes nombreux compatriotes, dont je suis en l'occurrence l'écho, de se faire notre défenseur près de nos puissants ail és. » T/nns Dewachter, indu triel. président de la f,:gue cb's in'é éts belges <lit Midi de ta France. Cette preuve complète les p'aintes dec réfugiés b?ig''s en Anglet rre sur la façon souvent hostile dont ils s-ont traités dans l'île de l'égoïste Albion. C'est seulement après la guerre, quand nous verrons comme nous avons été joués par nos protecteurs douteux, <ju'on comprendra ici Combien nous avons été clairvoyants dans m tre se pt c sine v "s-à-vis de noj prétendue e sauyeurs ». A Schaaibeek., Pour les blanchisseurs de linge. Aux magasins d'alimentation du C. N., on délivrera aujourd'hui,, mercredi, des quantités d am'don variant de 9 à 63 1/2 kilos, aux per-j sonnes exerçant h profession de blanchisseur de linge et connues comme telles. (A.) Statistique démographique de l'agglomération bruxelloise Bruxelles. — 38e semaine. — 25 naissances et 26 décès ont été constatés dont? la population brux Hase, soit une natalité de 7.6 et un® mortalité de 7 9 pour 1,000 habitants. La. moyenne annuel e de la semaine correspondante de la période 1912-à a été;de. 52 naissances et- de 36 décès. Le groupe dus.maladi-s contagieuses a fait deux victimes : fièvre typjaoïde, 2 décès. La tuberculose d- s poumons a fourni 2 décès; les oancefs et autres tumeurs malignes, 5; la eoogestic/n et le ramollissement du cerveau, 4: les maladies organiques du coeur, 4; la diarrhée M entérite (au dissous de 2 ans), 1 ; la débilité sénile, 1, Pour les faubourgs, lè total des naissances a é Je_72 et c lui des décès de 140, soit une na-,-alité de 5.9 et une mortalité de 11.4 pour 1000 habitants. La moyenne annuelle de la semaine correspond .nte-de la période 1912-1916 a été de 137 naissance*?, t de 110 dé ès. Lp groupe des ipaladi s contagieuses a -fait 6 victimes ; fièvre typhoïde,. 1 d'cès à Anderloeht; 2 à Molenbe^k St-Jean, et 1 à Schaarbèek; coqueluche, 1 à And rlecht; diphtérie, 1 ?i St-Oilies. La tuberculose des poumons a fourni 23 décès; Les cancers et autres t meurs malignes, 15; la congestion et le ramollissement du cetveau, 2; les maladies orcanioues du coeur. 29; U bronchite aiguë. 1 ; la broncho-pn um< nie, 5; la pneumonie 6; la diarrhée el entérite (au-dessous de 2' ans). 3. la débilité séuile, 9. Un suicide a été enregistré.. > .n ■ iffli et'- •» v Pour l'ensemble, le total d°s naissances s'é-, lève-à 97 c lui d'= déïès à-l€i8, eoituirianx currespondant suit 1.000 habitants de 6 2 polir" ht natalité H de 10 7 t.otir la mortalité. La d vision d'hygiène n procédé à 81 inoceu lalioris vaccin«l''s; 47 vacc nations et 34 reva'c- 41 FEUILLETON DU BRUXELLOIS. 1 Mes Pontons NEUF ANNc.ES DE CAPTiViTE PAR Louis GÂflWEHAY •Je ne puis dire ce qui se passa alors en moi: je crus un moment que j'allais doyen r fou ! La fureur et le désespoir que je ressentais étaient, m grands, l'ind g.ia'ion qui m'a, im it si-profonde, que j'hésitai pendant quelques secondés p je n'irais p s, dessein véritablement :nsenef, au secourt * du malheureux Berte.ud. Je suis psr&uadé que: si ce prqjet m'eût offert uneseù le chance paisible de succès, quelque minime 'eût été cette chance,, je l'ousse ac«o»ipli w% hésiter. Immédiatement à près le coup "de fusil tiré par la «'nfinellp, la rivière s':l;tità.:na coanMe par «Kj{i;;.nieïnent; j'J ne tardai pas à disi:n-guer plusieurs emb'retiens que loa autres pontons dirigeaient ver- je' nôtee:_ un *p»nd mou vement s*' fit &n même temps sur le p nt du Protêt. L'intélêt de la conservation par!, nt «xtûn en moi plus haut que l'indigeation et a don eut. je m'eronr«ssai, car les secondes valaient d<* heures, de regagner ver procip tr l-on iwi ha mac. Seulement-, p"ns: nt avec taistvn on'uns vi-«ite des Anglais et des perquif.itâcno mi-'utieu-Ws ne taideraieiit pas à avoir lieu dm- la bat-tea-ie, .je m', mpressin de serrer soi :n»en( le «ac dont je m'étais muni puui m n évasion. Toutefois, j'eus as-,Cz de préseme d'esprit pour Ci) rôtir, r anpar.,v,,nt tt mes effets et l'argent (|u'il oonton;.it. A peine venais-je de me glisser sans bruit mon hamac, que ma--prévision se réalisa. De nombreux soldats. 1 fusil arnv' et la baïon1 nette au bout, envahirent notre batterie. "Ils nous révélèrent à coups de crosse et à coups de poing, et .nous firent .nru^r sur .le poiif; afin de pouvoir noiîs. conqiter. Cette o|>ération, qui ne dura pas moins de deux heures, terminée, car les Anglais, de p ur d'erreur ou de méprise, la contrôlèrent plusieurs fo's, l'on nous permit enfin de regagner nos hamacs et dreprendre notre aammeil si brusquement interrompu; je drie ajouter que peu d'entre nous profitèrent d,' cette permis «on. Ce ne fut jusqu'au lendemain qu'un feu rou'ant de questions et d'hypothèses; quant à moi, je nie ga.rda.i bien d'avouer sur le moment quj j'étais l'un deg deux auteurs de la tentative d'évasion qui vena't d'échouer, et à laquelle mes compagnons de captiv'té devaient d'avoir été réceiJés d'une façon ai dé agréab'e et f-i -brutale. Qu 'il*3 triste nuit je passai ! I^a pensée d<! ®ette-liberté s ardemment désirée, ua instant entrevue et qui tn'éteit é hapt>ée juste au mo m nt pu j'allais l'atteindre, n'était pas, le lec-V1 u r me croira sans peine, mon plus grand mo tir' de dés-'jspoir. La liberté, je nouvaiç encore la conquérir; mais Bertaud, mon généreux et infortuné oomplice, était-il en mon pouvoir d'' saiiber? Hélas! non. J.e.cri qu'il avait poussé, 1 3 coups d^> s?brt de cr ®e de fusil et de baïonnette qu'il avait r eus. le bruit dp la chute de soc eorve dans la r'v'ère r'Hitmti.ssaient cn-orp douleur-use-nent dan- mon eeeur, et je du- appeler toute ma for c de volonté à mon aide pour ne pas éclater i'h V>nglôfr> Av e quelle impatenc. af n de pouvoir m'inïormer de son sort, i'attend « i - heure à laquelle on nous penre ttai; d" monter sur le pont! Mais, hélas i le doute m était-il encore po^s.ble? Je lus, ifc croie, le premier prieonuie-r, lors- —1"F "i W"i mu .1 II, que six heures son» crent, qui s-'élança en de hors de la batt- rie. Mon mpatience et mon ail. xicté étaient si grandes, qit'ottbl ant teute/pru-derce, je m'enipr ssai de questionner le premier m "te lot anglais qui se présenta à fna vue. — Sïvez-vou- si l'en a repêché le cadavre du ma'heureux qui à tenté de s'évader la nuit dern'èr ? lui demandai je. — flascal! que voue importe? me répondit Jpi matelot d un ion bourru. J voudra s, quant à mni, vo'r tous 'e® Français au fond de la mer. Nous étions tellement habitués' aux insultes, que ce mot de ra cal, qui n'a pas d'équivalent dans la la igue française. que les Anglais considèrent comme la pl -s forte injure qu'ils puissent vous adies-er, ir> me toucha pas; et ptiie, pour avoir des nouvelles d" Bcrtaud, j'eusse vo'onti rs subi toutes 'es humilia'ions ima gin- bles. — Oui, je coi.ço s très bien votre désir, ré oond's-je avec humilité au brutal matelot; mais je vous en prie, répondez-moi, savez vous ce-qu'est devenu le prisonnier? — Oui, je le 6a.is; uiais je 11e vous le dirai •pas ! — Ven®, le savez! m'écriai-je en joign' nt. Ips mains-d'un air suppliant Oh! parlez, «lors, je vous en conjure! Tout c*1 que je possède vous app rti nt... — P -fcédej* vous un •sheiling ? dit l'Auglast en m 111' e [-j-., n p nt. — Certain ment, plusieurs. înème... — Eh bi n alors, donne? mot un scViHl'ng, et je r pondrai à votre q- est.ion... Je m'emi ressat de retirer de ma poche la oiîa--' d'argent qu'exigeait le m t>;iot : car.dans la craint'' d'être voie, je poiteis toujours mou petit trésor sur moi, .et je la lui remis sans hé si ter. — Voici lui dis-Je; à prête t, parlez! Cet ,homme est mort, n'H# pat! (A suivre./ ci nations. Les séances publiques oiifc lieu tous les jours ouvrables, rue de l'Etuve, 11. L? nombre d e inspections techniques faites dans les maisons signalée» comme, insalubres, pour le contrôle des travaux d'assainissement à y effectuer, est de 146. La vente de coke à Schaaibeek. U y a quelques jours, on a. annoncé une vente de' coke aux habitants en attendant qu'on d'iivre du charbon. A cet, effet, deux magasins ont été ouverts, l'un au Théâtre Lyrique place du Marché, l'autre rus des Coteaux. Naturellement, comme le combustible fait entièrement défaut, tout le monde arrive aux magasins avec un sceau pour avo'r sa ration: des file? énormes s^ forment, on se bouscul« et on se bat pour arriver Dec plaintes nombreuses se font entendre dans le public. Deux magasins c'est réellement trop peu pour 100-000 habitants. Et pourquoi 11? pas donner à chacun un numéro comme pour les magasins de denrées FAITS DIVERS ARRESTATIONS. — La police de Schaarbèek a anêié lundi la femme R. Louise, au moment où elle venait de commettre une nouvelle escroquerie rue des .Palais. — On a arrêté D. Marie, qui s'était évadée de la colonie des aliénés de Gh°e). — La police de St-Gillfs a arrêté D. Louise, 21 ans, domiciliée rue Marconi, à Forest, qui est accusée d'avoir volé pour 4,000 fr.de bijoux chez M. le docteur H., de St-Gil'es. (A.) LA BONNE FARINE! — Un soi-disant Marcel S. avait vendu hiJr à un prix avantageux à Mme V., boulevard de la Belgiea, à Molenbeek, une certaine quantité de farine de froment. Peu après, Mme V. a constaté qu'au lieu de farine, l'individu lui avait vendu un mélange de craie moulue avec une petite quantité de farine. (A.) ACCIDENT DE ROULAGE. — Geerne Verbeeren. journalier, rue de la Cigogne, a é'é renversé place Rogier p-ar une charrette chargé? de tonneaux. 11 a été grièvement blessé. (A.) DISPARITIONS. — Lucien V., 15 ans, éco'ier, rue d'Anderlecht, 124, et Nys Pierre-Antoine, 8 ans, éc lier, rue Colonel-Picquart, ont disparu depuis le 6 octobre (A.) LE BANDITISME - Mlle Servais Louise, rue d s Six-.Teton3, 55, qui p0esait hier :;rir h uievard d'Anvers, a été acoostée par deux individus qui lui ont arraché sa chaîne en or à laquelle étjfcit, suspendu un médaillon enrichi de diamants. Leur ocup fait, les bandits ont pris la fuite. (A.) LES VOLS A BRUXELLES. — M. Gas-sogue Hendi, industriel à. Cortil-Noirmont, a constaté au moment où il allait prendre le train à la gare du Luxembourg, qu'on lui avait volé son portefeuille renfermant' 10 000 fr. — M. La Haye, négociant à Mons, avait achaté pour 450 fr de cigarettes, qu'il avait déposée? dans un café de la rue du Progrès. Après son départ, un inconnu s'est présenté dans le café de la part de M. L. et a réclamé les paquets de cigarettes. — Dan» le magasin de M. W., pâtissier, rue de la Culture, à Ixellfs, on a fracturé le cof-fie-fort, duquel on a enlevé le contenu. Les voleurs 1 nt également emporté des denrées,des courroies de transmission, etc. — On a volé une vache qui avait é'-é mise en prairie chaussée dé Mous par M. Georges Langlin, boucher, rué du Bateau. — Chez h'6 époux Deelercq, rue des Gou-jens, 102, oai a volé une collection de bijoux et 260 francs. (A.) EN PROVINCE DANS LE LUXEMBOURG. — Cimetière* militaires. — Ou nous écrit, 9 oct. : a quel- I quos jours, 011 a inauguré solennellement quelques-uus des cinquante cimetières militaires érigés dans la province-. La première de ces consécrations a eu'liëu à Bejrtrix. Pius de 500 guerriers, dont 75 Allemands et 453 Fiança s, tombés au champ d'honneur, dorment là leur dernier sommeil, et leurs restes glorieux sont l'objet de soins des plus pieux de la part des autorités et de la population. De semblables cérémonies 3 ■ sont depuis déroulées, avec non moins d? solennité, dans le territoire de l'inspection d'étape ; à Musson ; 1,142 soldats, tant Allemands que Français, à côté d'un monument symboiiqu" (comb ts du 22 août), à pro-x mité> de c, même cimetière oa s ut inhumés 113 soldats et 6 officiers, et un peu plus loin, où 33nt tombés un certain nombre de Français. Il y a ainsi' trois lieux de repos, près do'Virton, pour les militaires morts pour'leur patrie. Mê rric cérémonie au cimetière mil taire de Rossi giiol (625 morts allemande et français), érigé à quelque distance de la forêt. A HU Y. — Le, nouvcl'éehevin,■ — On cite le rom de M. Adolphe Vrancken,-: industrielvooiri- 1 me devant recueillir la succession de M. Maurice Boulanger à l'éohevinat des travaux- pti- ■ blks. Sur leo 13 membres dont se compose le -Conseil, 9 sont encore en fonctions. Ce-sont : ' MM, Louis Ch»inaye, bourgmestre; Jules Cr)-roul. Adolwlie Vranokoii, Georges Vaudenk'e boom et Franço's T.eteheux. libéraux; MM. -Hyacinthe Gérard. Georg"6 De Geyn-t,- Fer; -nand Lebe.au et Jul s Bero, socialistes. Çà et là La plus longue 'portée du son qui ait été constatée dépasse de beaucoup les deux ou trois ■ centaines de kilomètres sur quoi 011 a si souvent discuté depuis la guerre. Les explosions qui ont- ccomprgré l'éruption de Kra.katoa en 1888 ont. été entendues à des distances.atteignant pies- . que le huitième % 1 tour de la t rre. Une let-;re écrite de D ego-Garcia, dans 'es lies Clia-»os (vers le milieu de l'océan Indien, à plus de 3 600 kilométrés de Krakato»), s'exprimait ainsi ; % -' ' « Le lundi 27 août. ; ni te 10 et 11 heures du matin, p-nd nt le déjeuner, nous avons entendu des détonations sourdes, mais violeut-es. Nou® avons cru tellement à l'appel d'un navire eu détresse que nous avons couru et que j'ai envoyé plueiours hommes vers le rivage extérieur de l'île «ur plusieurs points différents, en observation. » l>g son côté, le chef de la police de Rodriguez) qui est une île vo'sine de Maurice, à plus da 4,700 kilomètres de l'érupt'on, écrivait : « Plu. sieurs fois, pendant La nuit du 25 au 27 août, de» bruits out été perçus venant de l'Est, s m-blâblés au grondement d 1 gros canons. » Ces témoignages ont été recueillis d ns l'ouvrage sur l'éruption de Krakatoa, que la Royal Sot-ciety de Londres a pub'ié en 1888. INFORMATES FINANCIERES BOURSE OFFICIEUSE DE BRUXELLES. L<s cours du jour. — Mercnd-i 10 octobre. lient ts et lots de villes. — Belge 3 p. c. 72.25; Bruxelles 1905 70; Bruxelles 1902 65 50. Banques. — Crédit Anversois 412.50. Chemins de fer et ,nniunys. — Caire jouiss. 607.50; Espagne El ctrique ford. 1400; Rail-way cap. 637.50, l'IOe fond. 1460; Tientsi.il cap. 1415; Rosanoc cap 87 50; Secondaires cap. 512 50 1/1 0p fond 1460; Transport cap. 1143.75. M étia'lnrgie■ T hy -1 e-C h T. teau 18C0-35; Mon ceau-St-Ficcra cap. 190; Trust Métall. cap. 40; Energie cap. 118.75, fond. 35. Charbonnages. — Am'eriues 1140-35; Est-Liége 1100; Bois-St-Ghislain jouiss. 205; Concorde 1650; Ilainaut cap 622.5035; Charb. Belg s 615-605; Grand-Buisson 2180; Grand-M imbourg 151.25; Levant du Flénu 6000-6050; Batter.e 4575-4625; Houillères Unies 955-65; Laura d v. 1292.50; Nord-F'énu priv. 305; La Louvière 1297.50-90; Réunis 1850 ; Nord Rieu du Cœur 925; Willem-Sophia 2270 5; Ressaix 3090; Rieu du Cœur 670; Unis Ouest Mons 1200. Mme.g. — Baccarès 116.25; Nitrates cap. 103.50. Valeurs coloniales. — Simkat div. 485-95; K esai 80.50; Katanga 3200-27.50; Lacourt fon<i. 662.50 65; Sennah Rubber 73-4; Sœnghei. . Lipoet 525 30; Union Minière 1785-90; Tanga 126.75 7; Sélangor 500-5. Valeurs diverses. — Sucreries St-Jea-n fond. 262.50-7 50; Sucreries Européenne cap. 89-90; Floridienne cap. 472 50; Pétroles Nafta div. 240; Pétroles Tustanow priv. 285, cap. 71, fond. 10C', Pétrol s Borislaw cap. 64: Cartouoherie R. B priv. 630; Pap. Gastuche 247.50. Valeurs étrangères. — Bareelona 122.50-3,25; Oie Agricole Egypte fond. 242.50. cap. 297 50, d;v. 382.50; Dyle-Baoakn 1085 70; Heliopolis div. 217.50; Ligaire Toscana 298: Mexico Tram 3)7.50-12.50; Kaïping 79.50-82; Port of Para 117 50. NÉCROLOGIE On nous prie d'annoncer le décès de Madame JULES GOSLAR nés Victorine D lhez. L'inhumation au cimetière de St-Gilles aura lien le 11 courant. Réunion à la mortuaire, 57, rue de rfurquie> a 2 h. (E. C.) IJILHII _iLlUllfIUL_.il" ' 1 ANNONCES 2 fr. la H^ne Perdu bracefet-moiitre ent.r.livourneet Pie-Louise.Rap. t r{t.LP..I).jl.^i 8 JE cherche, dans les piix de 200 à 300 fr., apparu lux. meublé' 1 I confort moderne, électr., etc. Ën\r.'Bourse-place de Brotpc&erè. 8 IJe donne 50 fr. de récompense . qui me procurera ce que je I cherche. Ecr. J. G., Fesiaurant du Lion d*Or, 43, r. Grétry. 65^ | M. Schenker - Gottesmann, W1EN 11/4, Taborstrasse, 10, recommande et offre ses FAUX en l'« et 2mé qualité. 66a Oit dem. Ii!!s à tout faire av. certificats. 14. r. de la Rêfoime (Ka Campagne).662 «■wmwES ' 1 Disponible en gare d'Aix-la-Chapelle, à bon compte Qneîpes vageas de TALC —- moulu extra-fin Gebr. BOTT RAVENBERG, b/Wiesloch. WT i >aBS8reBC — Occasion. Cli.-àc. chêne L..XV1.6 pièces. 2 chaises, c. M)C fr. ;>. 600 fr. Visib. le mat. Groeniughestr., 2. «ei Allemande cheiche appartement envir. Rond-point rue tle la-Loi. Electric.et bain. 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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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